10 research outputs found

    Régulation physiologique et perception de stress chez des parents d'enfants diagnostiqués d'un trouble du spectre de l'autisme : la contribution de la présence d'un chien d'assistance et des représentations associées à l'attachement

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    Les troubles du spectre de l'autisme (TSAR se caractérisent par des altérations au niveau de la réciprocité des interactions sociales, des habiletés de communication verbale et non verbale, ainsi que la présence de comportements et champs d'intérêts stéréotypés. Compte tenu des conclusions décrivant leurs parents comme vivant plus de stress comparativement aux parents d'enfants non diagnostiqués sur le spectre de l'autisme, il devient nécessaire d'offrir un soutien susceptible d'alléger leur quotidien et celui de leur enfant. Le recueil de données sur l'application d'une intervention novatrice qu'est l'intégration permanente d'un chien d'assistance au sein du milieu familial offrirait une contribution considérable basée sur les conclusions des études précédentes. Le modèle conceptuel de la présente étude réfère aux transactions entre la régulation diurne du cortisol, la perception de stress parental, la sévérité des atteintes comportementales de l'enfant ainsi que les représentations d'attachement de la mère. L'approche analytique s'oriente ainsi sur le caractère multidimensionnel des variables et s'intéresse particulièrement aux différences intra-individuelles dans l'adaptation parentale illustrée par l'activité totale de cortisol sur une période de 15 semaines. L'ensemble des données soulève la présence d'une sous-activation de l'axe 1-IPA ainsi qu'une perception de niveaux élevés de stress parental. Suivant une approche centrée sur la personne, les analyses ont permis de dégager deux profils distincts de régulation basés sur l'activité totale de cortisol salivaire. La présence du chien d'assistance au sein de la famille apporte des changements notables décrits par une diminution de la réponse du cortisol au réveil spécifique au sous-groupe de mères ayant un profil de sécrétion supérieur. L'étude apporte une démonstration empirique d'une hétérogénéité des patrons de régulation hormonale issus d'un même échantillon caractérisé par le vécu d'un stress chronique. L'efficacité d'une nouvelle forme d'intervention pouvant soulager les difficultés rencontrées par les parents est discutée selon un point de vue transdisciplinaire

    Contribution of Common Genetic Variants to Risk of Early-Onset Ischemic Stroke

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    Background and Objectives Current genome-wide association studies of ischemic stroke have focused primarily on late-onset disease. As a complement to these studies, we sought to identify the contribution of common genetic variants to risk of early-onset ischemic stroke. Methods We performed a meta-analysis of genome-wide association studies of early-onset stroke (EOS), ages 18-59 years, using individual-level data or summary statistics in 16,730 cases and 599,237 nonstroke controls obtained across 48 different studies. We further compared effect sizes at associated loci between EOS and late-onset stroke (LOS) and compared polygenic risk scores (PRS) for venous thromboembolism (VTE) between EOS and LOS. Results We observed genome-wide significant associations of EOS with 2 variants in ABO, a known stroke locus. These variants tag blood subgroups O1 and A1, and the effect sizes of both variants were significantly larger in EOS compared with LOS. The odds ratio (OR) for rs529565, tagging O1, was 0.88 (95% confidence interval [CI]: 0.85-0.91) in EOS vs 0.96 (95% CI: 0.92-1.00) in LOS, and the OR for rs635634, tagging A1, was 1.16 (1.11-1.21) for EOS vs 1.05 (0.99-1.11) in LOS; p-values for interaction = 0.001 and 0.005, respectively. Using PRSs, we observed that greater genetic risk for VTE, another prothrombotic condition, was more strongly associated with EOS compared with LOS (p = 0.008). Discussion The ABO locus, genetically predicted blood group A, and higher genetic propensity for venous thrombosis are more strongly associated with EOS than with LOS, supporting a stronger role of prothrombotic factors in EOS.Peer reviewe

    Intégration d'un chien d'assistance dans la famille d'un enfant présentant un TED : la contribution de la théorie de l'attachement parent-enfant

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    Ce projet de recherche, réalisé en collaboration avec la Fondation Mira, vise notamment à évaluer l'impact de la relation d'attachement mère-enfant sur l'établissement du lien d'attachement entre l'enfant autiste et un chien d'assistance récemment intégré dans la famille. Plus spécifiquement, l'étude cible la qualité de la relation d'attachement chez 27 enfants âgés entre 5 et 12 ans présentant un trouble envahissant du développement (autisme, trouble envahissant du développement non spécifié et Asperger). De plus, la sévérité des comportements autistes est abordée, de même que l'effet modérateur du stress parental sur la relation de l'attachement. Les modalités d'évaluation retenues sont diversifiées (entrevues, observations et questionnaires) et rendent compte de l'orientation conceptuelle du projet qui considère que l'étude de l'impact du chien sur l'enfant autiste doit de se référer à une approche écosystémique de la famille. D'ailleurs, peu de travaux de recherche ont abordé l'étude du fonctionnement quotidien de l'enfant autiste en contexte familial. Les résultats de la recherche démontrent en premier lieu que les enfants qui ont une évaluation élevée à l'indice de sévérité du trouble autistique se révèlent les plus jeunes de l'échantillon. Il s'avère également que les enfants qui ont le moins d'interaction avec l'adulte et la mère sont ceux où l'on a observé le plus de contacts avec celle-ci lors d'évaluation de l'attachement. Pour ce qui est de la contribution du stress familial, on relève une relation significative entre le degré de sévérité de l'autisme et le stress associé au rôle parental. Quant à l'attachement de l'enfant à la mère, une seule échelle corrèle significativement avec le stress, soit celle qui s'associe au contact de l'enfant avec la mère, et ce, chez les enfants plus âgés. Enfin, on relève que les comportements d'attachement de l'enfant et du chien ne corrèlent pas avec le construit d'attachement mère-enfant évalué un mois avant l'intégration de l'animal au domicile familial, mais plutôt avec le stress associé au rôle parental. Dans l'ensemble, le projet fournit une information contribuant à mieux nuancer le fonctionnement de l'enfant autiste dans son milieu familial

    Régulation physiologique et perception de stress chez des parents d'enfants diagnostiqués d'un trouble du spectre de l'autisme : la contribution de la présence d'un chien d'assistance et des représentations associées à l'attachement

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    Les troubles du spectre de l'autisme (TSAR se caractérisent par des altérations au niveau de la réciprocité des interactions sociales, des habiletés de communication verbale et non verbale, ainsi que la présence de comportements et champs d'intérêts stéréotypés. Compte tenu des conclusions décrivant leurs parents comme vivant plus de stress comparativement aux parents d'enfants non diagnostiqués sur le spectre de l'autisme, il devient nécessaire d'offrir un soutien susceptible d'alléger leur quotidien et celui de leur enfant. Le recueil de données sur l'application d'une intervention novatrice qu'est l'intégration permanente d'un chien d'assistance au sein du milieu familial offrirait une contribution considérable basée sur les conclusions des études précédentes. Le modèle conceptuel de la présente étude réfère aux transactions entre la régulation diurne du cortisol, la perception de stress parental, la sévérité des atteintes comportementales de l'enfant ainsi que les représentations d'attachement de la mère. L'approche analytique s'oriente ainsi sur le caractère multidimensionnel des variables et s'intéresse particulièrement aux différences intra-individuelles dans l'adaptation parentale illustrée par l'activité totale de cortisol sur une période de 15 semaines. L'ensemble des données soulève la présence d'une sous-activation de l'axe 1-IPA ainsi qu'une perception de niveaux élevés de stress parental. Suivant une approche centrée sur la personne, les analyses ont permis de dégager deux profils distincts de régulation basés sur l'activité totale de cortisol salivaire. La présence du chien d'assistance au sein de la famille apporte des changements notables décrits par une diminution de la réponse du cortisol au réveil spécifique au sous-groupe de mères ayant un profil de sécrétion supérieur. L'étude apporte une démonstration empirique d'une hétérogénéité des patrons de régulation hormonale issus d'un même échantillon caractérisé par le vécu d'un stress chronique. L'efficacité d'une nouvelle forme d'intervention pouvant soulager les difficultés rencontrées par les parents est discutée selon un point de vue transdisciplinaire

    Intégration d'un chien d'assistance dans la famille d'un enfant présentant un TED : la contribution de la théorie de l'attachement parent-enfant

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    Ce projet de recherche, réalisé en collaboration avec la Fondation Mira, vise notamment à évaluer l'impact de la relation d'attachement mère-enfant sur l'établissement du lien d'attachement entre l'enfant autiste et un chien d'assistance récemment intégré dans la famille. Plus spécifiquement, l'étude cible la qualité de la relation d'attachement chez 27 enfants âgés entre 5 et 12 ans présentant un trouble envahissant du développement (autisme, trouble envahissant du développement non spécifié et Asperger). De plus, la sévérité des comportements autistes est abordée, de même que l'effet modérateur du stress parental sur la relation de l'attachement. Les modalités d'évaluation retenues sont diversifiées (entrevues, observations et questionnaires) et rendent compte de l'orientation conceptuelle du projet qui considère que l'étude de l'impact du chien sur l'enfant autiste doit de se référer à une approche écosystémique de la famille. D'ailleurs, peu de travaux de recherche ont abordé l'étude du fonctionnement quotidien de l'enfant autiste en contexte familial. Les résultats de la recherche démontrent en premier lieu que les enfants qui ont une évaluation élevée à l'indice de sévérité du trouble autistique se révèlent les plus jeunes de l'échantillon. Il s'avère également que les enfants qui ont le moins d'interaction avec l'adulte et la mère sont ceux où l'on a observé le plus de contacts avec celle-ci lors d'évaluation de l'attachement. Pour ce qui est de la contribution du stress familial, on relève une relation significative entre le degré de sévérité de l'autisme et le stress associé au rôle parental. Quant à l'attachement de l'enfant à la mère, une seule échelle corrèle significativement avec le stress, soit celle qui s'associe au contact de l'enfant avec la mère, et ce, chez les enfants plus âgés. Enfin, on relève que les comportements d'attachement de l'enfant et du chien ne corrèlent pas avec le construit d'attachement mère-enfant évalué un mois avant l'intégration de l'animal au domicile familial, mais plutôt avec le stress associé au rôle parental. Dans l'ensemble, le projet fournit une information contribuant à mieux nuancer le fonctionnement de l'enfant autiste dans son milieu familial

    Le vécu des mères d’enfants ayant un trouble du spectre de l’autisme : comprendre l’adaptation parentale pour mieux soutenir en période de stress

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    Lorsqu’un parent assure les soins d’un enfant ayant un trouble du spectre de l’autisme (TSA), il fait face aux stresseurs quotidiens de la prise en charge d’un enfant, auxquels s’ajoutent ceux liés à l’autisme. Dans l’ensemble, ces parents rencontrent un niveau de stress parental plus élevé que les parents d’enfants non autistes ou présentant certaines particularités développementales. Dans une étude précédente, l’agrégation d’indices physiologiques et psychologiques obtenus chez 71 mères a mené à l’identification de trois profils de stress parental, montrant une adaptation distincte. Des entrevues semi-structurées ont été effectuées auprès de ces mères. Cet article présente le résultat de l’analyse qualitative d’entrevues menées auprès de mères dans chacun des profils identifiés (n:12). Les résultats montrent que les trois profils de stress parental se distinguent au niveau des caractéristiques des enfants, de la perception des mères à propos du soutien social offert par les professionnels et par l’entourage, de leur utilisation des stratégies de coping, en plus de l’ampleur et de la diversité des conséquences négatives auxquelles ces mères font face quotidiennement. Qualifiés de profils détaché, épuisé ou rencontrant un stress aigu, les différences entre les trois profils de stress sont discutées, illustrant une réalité complexe. La description de cette hétérogénéité dans le vécu de stress parental apporte une contribution novatrice à la recherche actuelle en fournissant des leviers d’intervention adaptés au vécu respectif.When a parent cares for a child with an Autism Spectrum Disorder (ASD), they face the daily stressors of caring for a child, in addition to those related to autism. Overall, these parents experience a higher level of parental stress than parents of children not on the spectrum or with developmental peculiarities. In a previous study, the aggregation of physiological and psychological data obtained from 71 mothers led to the identification of three profiles of parental stress, showing distinct adaptation. This study presents the results of the qualitative analysis of semi-structured interviews conducted with mothers in each of the profiles identified (n:12). The results show that the three parental stress profiles differ in terms of children’s characteristics, mothers’ perception of the social support offered by professionals and those around them, their use of coping strategies, in addition to the magnitude and diversity of the negative consequences these mothers face on a daily basis. Qualified as detached, exhausted or experiencing acute stress, the differences between the three stress profiles are raised and discussed, illustrating a complex reality. The description of this heterogeneity in the experience of parental stress makes an innovative contribution to current research by providing intervention levers adapted to the respective experience

    Effet différencié du chien d’assistance selon la sévérité de l’autisme chez l’enfant

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    L’entraînement et l’attribution de chiens d’assistance pour les enfants qui présentent un trouble du spectre de l’autisme (TSA) gagnent en popularité. Les bienfaits documentés concernent tant les aspects physiologiques que comportementaux : diminution du stress et de l’anxiété, augmentation des interactions sociales, développement du langage, entre autres éléments. Toutefois, les facteurs explicatifs de ces bienfaits sont peu documentés. Objectif : La présente étude explore l’effet différencié de l’introduction d’un chien d’assistance dans les familles d’enfants autistes âgés entre cinq et neuf ans, selon le degré de sévérité des déficits liés au TSA. Méthode : Un nombre de 91 parents d’enfants ayant reçu un chien d’assistance de la Fondation Mira ont rempli un questionnaire sur le niveau de fonctionnement de l’enfant en différents domaines un mois avant et trois mois après l’attribution de leur chien. Les résultats ont été étudiés en fonction de la sévérité des symptômes de l’enfant, établi à l’aide de la traduction en français de la Childhood Autism Rating Scale (CARS) (Schopler et al., 1980), par Bernadette Rogé (1989). Résultats : En se basant sur les réponses au questionnaire, les enfants présentant des symptômes d’autisme allant de moyens à sévères semblent bénéficier davantage et de manière significative de la présence du chien d’assistance que les enfants plus légèrement atteints. Discussion : La sévérité de l’autisme pourrait être prise en compte lors des démarches d’obtention d’un chien d’assistance afin de mieux accompagner les familles vivant avec un enfant ayant un TSA. Cet article explore les concepts théoriques sous-jacents aux effets du chien selon différents domaines de vie, afin de contribuer à l’amélioration continue et le développement de meilleures pratiques dans le dans le champ d’étude du TSA et du chien d’assistance.The training and allocation of service dogs for children with autism spectrum disorder (ASD) is gaining in popularity. The documented benefits relate to both physiological and behavioral aspects: stress and anxiety reduction, increased social interactions, and language development among others. However, the associated factors that may have an impact on these benefits have yet to be tested. Objective: The purpose of this study is to explore the differentiated effect of introducing a service dog in families of autistic children between the ages of five and nine, depending on the severity of the ASD-related deficits. Method: Ninety-one parents of children who received a service dog from the Mira Foundation completed a questionnaire on the child’s level of functioning for various domains one month before and three months after their dog was awarded. The results were studied based on the symptoms of the child according to two groups of severity, established using the French version of the Childhood Autism Rating Scale (CARS) (Schopler et al., 1980). Results: Based on the responses to the questionnaire, children with moderate to severe symptoms of autism appear to benefit more significantly from the presence of the service dog than children with milder symptoms. Discussion: Autism severity could be taken into consideration in the processes of applying for an assistance dog in order to better serve families living with a child with ASD. This article explores the theoretical concepts underlying the effects of the dog in different areas of life in order to contribute to the continuous improvement and the development of best practices in the still innovative field of assistance dogs for young people living with ASD

    Modélisation soutenant l’inclusion numérique des personnes présentant une DI ou un TSA

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    Notre société numérique offre de nombreux avantages à bon nombre de citoyens. Cependant, les personnes qui présentent une déficience intellectuelle (DI) ou un trouble du spectre de l’autisme (TSA) doivent interagir avec un environnement numérique commun à l’ensemble des citoyens et inadapté à leurs besoins. Cette situation réfère à l’exclusion numérique. Malheureusement, peu de modèles sont disponibles afin de guider les intervenants et les chercheurs sur les moyens à mettre en place pour promouvoir une utilisation efficace et optimale des technologies par ces personnes. Notre équipe a développé une première modélisation des différents enjeux, représentée par une « pyramide d’accessibilité numérique ». En plus de bien identifier les éléments à prendre en compte lors de l’intervention technoclinique, la pyramide offre quelques pistes de solution pour promouvoir l’accessibilité à ces technologies.Our digital society contributes to social participation of many citizens. However, people with intellectual disability (ID) or autism spectrum disorder (ASD) must interact with a common digital environment unsuited to their needs. This fact refers to the digital exclusion. Unfortunately, in the field of ID and ASD few models are available to guide practitioners and researchers in the implementation of these technologies. Our team has developed a model presenting and integrating the challenges associated with their use. The pyramid of digital accessibility clearly identifies the dimensions that promote digital inclusion of these populations

    Age-related differences in corrected and inhibited pointing movements

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    It has been widely reported that aging is accompanied by a decline in motor skill performance and in particular, it has been shown that older subjects take longer to adapt their ongoing reach in response to a target location shift. In the present experiment, we investigated the influence of aging on the ability to perform trajectory corrections in response to a target jump, but also assessed inhibition by asking a younger and an older group of participants to either adapt or stop their ongoing movement in response to a target location change. Results showed that although older subjects took longer to initiate, execute, correct and inhibit an ongoing reach, they performed both tasks with the same level of accuracy as the younger sample. Moreover, the slowing was also observed when older subjects were asked to point to stationary targets. Our findings thus indicate that aging does not specifically influence the ability to perform or inhibit fast online corrections to target location changes, but rather produces a general slowing and increased variability of movement planning, initiation and execution to both perturbed and stationary targets. For the first time, we demonstrate that aging is not accompanied by a decrease in the inhibition of motor control
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