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    FaciÚs et conditions de dépÎt des calcaires à archéocyathes du Cambrien inférieur de la Montagne Noire méridionale (Massif central, France)

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    Les calcaires de la formation de Pardailhan (Cambrien infĂ©rieur du sud de la Montagne Noire) ne contiennent des faunes d’archĂ©ocyathes que dans quelques minces couches de la sĂ©quence carbonatĂ©e-dĂ©tritique, dans chaque horizon (HI, H2, H3) exposĂ©e dans plusieurs unitĂ©s tectoniques superposĂ©es qui sont affectĂ©es par de sĂ©vĂšres dĂ©formations. L’examen comparatif des assemblages d’archĂ©ocyathes associĂ© Ă  une investigation sĂ©dimentologique dĂ©taillĂ©e conduit Ă  la comprĂ©hension des modes de dĂ©pĂŽt et du style de construction des associations archĂ©ocyathes-calcimicrobes. Il permet Ă©galement d’obtenir une meilleure dĂ©finition des relations palĂ©ogĂ©ographiques entre les diffĂ©rentes unitĂ©s tectoniques. H1 : archĂ©ocyathes – calcimicrobes sont concentrĂ©s dans de petits rĂ©cifs “pionniers”, dĂ©tritiques, avec de petits calices d’archĂ©ocyathes cylindriques (en bĂątonnets), brisĂ©s et dĂ©placĂ©s dans les dĂ©pĂŽts interrĂ©cifaux; localement ils sont associĂ©s avec des boundstones en croĂ»tes Ă  Epiphyton et Girvanella. Les archĂ©ocyathes sont frĂ©quents dans le Sud Minervois, plus irrĂ©guliĂšrement rĂ©partis dans le Nord Minervois, le Pardailhan nord et sud. H2 : les archĂ©ocyathes sont en bĂątonnets, isolĂ©s et frĂ©quemment dĂ©placĂ©s comme dans H1, mais on trouve aussi des calices en place, en forme de soucoupes; des grainstones, contenant du quartz diffus Ă  grains fins Ă  la base des bioconstructions en croĂ»tes Ă  Girvanella, tĂ©moignant d’une haute Ă©nergie, sont plus developpĂ©s dans le Sud Minervois, que dans le Nord Pardailhan; un boundstone Ă  Epiphyton et Renalcis de basse Ă©nergie est trouvĂ© dans le Minervois et le Nord Pardailhan. H3 : les calices d’archĂ©ocyathes sont de grandes soucoupes, observĂ©es la plupart du temps sous forme de longs rubans ondulĂ©s, fragments de leur intervallum, dans un boundstone Ă  Epiphyton et Renalcis. Dans le Nord Pardailhan, on trouve localement des faciĂšs de tempĂȘte Ă  la base des bioconstructions, tandis que dans le Sud Pardailhan,nodulaires, des mudstones, contenant des dĂ©bris bioclastiques et quelques boundstones cryptalgaires et calcimicrobiens, sont le signe d’un environnement de basse Ă©nergie Ă  la transition avec le bassin peu profond

    «La relation de limitation et d’exception dans le français d’aujourd’hui : exceptĂ©, sauf et hormis comme pivots d’une relation algĂ©brique »

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    L’analyse des emplois prĂ©positionnels et des emplois conjonctifs d’ “exceptĂ©â€, de “sauf” et d’ “hormis” permet d’envisager les trois prĂ©positions/conjonctions comme le pivot d’un binĂŽme, comme la plaque tournante d’une structure bipolaire. PlacĂ©es au milieu du binĂŽme, ces prĂ©positions sont forcĂ©es par leur sĂ©mantisme originaire dĂ»ment mĂ©taphorisĂ© de jouer le rĂŽle de marqueurs d’inconsĂ©quence systĂ©matique entre l’élĂ©ment se trouvant Ă  leur gauche et celui qui se trouve Ă  leur droite. L’opposition qui surgit entre les deux Ă©lĂ©ments n’est donc pas une incompatibilitĂ© naturelle, intrinsĂšque, mais extrinsĂšque, induite. Dans la plupart des cas (emplois limitatifs), cette opposition prend la forme d’un rapport entre une « classe » et le « membre (soustrait) de la classe », ou bien entre un « tout » et une « partie » ; dans d’autres (emplois exceptifs), cette opposition se manifeste au contraire comme une attaque de front portĂ©e par un « tout » Ă  un autre « tout ». De plus, l’inconsĂ©quence induite mise en place par la prĂ©position/conjonction paraĂźt, en principe, tout Ă  fait insurmontable. Dans l’assertion « les Ă©cureuils vivent partout, sauf en Australie » (que l’on peut expliciter par « Les Ă©cureuils vivent partout, sauf [qu’ils ne vivent pas] en Australie »), la prĂ©position semble en effet capable d’impliquer le prĂ©dicat principal avec signe inverti, et de bĂątir sur une telle implication une sorte de sous Ă©noncĂ© qui, Ă  la rigueur, est totalement inconsĂ©quent avec celui qui le prĂ©cĂšde (si « les Ă©cureuils ne vivent pas en Australie », le fait qu’ils « vivent partout » est faux). NĂ©anmoins, l’analyse montre qu’alors que certaines de ces oppositions peuvent enfin ĂȘtre dĂ©passĂ©es, d’autres ne le peuvent pas. C’est, respectivement, le cas des relations limitatives et des relations exceptives. La relation limitative, impliquant le rapport « tout » - « partie », permet de rĂ©soudre le conflit dans les termes d’une somme algĂ©brique entre deux sous Ă©noncĂ©s pourvus de diffĂ©rent poids informatif et de signe contraire. Les valeurs numĂ©riques des termes de la somme Ă©tant dĂ©sĂ©quilibrĂ©es, le rĂ©sultat est toujours autre que zĂ©ro. La relation exceptive, au contraire, qui n’implique pas le rapport « tout » - « partie », n’est pas capable de rĂ©soudre le conflit entre deux sous Ă©noncĂ©s pourvus du mĂȘme poids informatif et en mĂȘme temps de signe contraire : les valeurs numĂ©riques des termes de la somme Ă©tant symĂ©triques et Ă©gales, le rĂ©sultat sera toujours Ă©quivalent Ă  zĂ©ro

    Cryptic Disc Structures Resembling Ediacaran Discoidal Fossils from the Lower Silurian Hellefjord Schist, Arctic Norway

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    The Hellefjord Schist, a volcaniclastic psammite-pelite formation in the Caledonides of Arctic Norway contains discoidal impressions and apparent tube casts that share morphological and taphonomic similarities to Neoproterozoic stem-holdfast forms. U-Pb zircon geochronology on the host metasediment indicates it was deposited between 437 ± 2 and 439 ± 3 Ma, but also indicates that an inferred basal conglomerate to this formation must be part of an older stratigraphic element, as it is cross-cut by a 546 ± 4 Ma pegmatite. These results confirm that the Hellefjord Schist is separated from underlying older Proterozoic rocks by a thrust. It has previously been argued that the Cambrian Substrate Revolution destroyed the ecological niches that the Neoproterozoic frond-holdfasts organisms occupied. However, the discovery of these fossils in Silurian rocks demonstrates that the environment and substrate must have been similar enough to Neoproterozoic settings that frond-holdfast bodyplans were still ecologically viable some hundred million years later

    A REVISION OF AUSTRALIAN GENERA OF ARCHAECYATHA

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    Volume: 94Start Page: 21End Page: 4

    Coscinocyathus Bornemann, 1844 (Archaeocyatha): proposed designation of a type-species under the plenary powers. Z.N. (S.) 1924

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    Volume: 27Start Page: 207End Page: 20
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