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Quand les professionnels de l’aménagement s’approprient l’urbanisme tactique : regard sur la production de connaissances dans des projets récents au Québec
Émanant de la société civile et en marge des processus institutionnels, l’urbanisme tactique propose la réalisation d’interventions urbaines de manière incrémentale en procédant d’abord par la construction d’un prototype peu coûteux, rapide à mettre en place et facilement adaptable. Inspirés par la flexibilité de l’approche, les professionnels de l’aménagement multiplient au cours des dernières années les interventions physico-spatiales qui mobilisent l’urbanisme tactique pour expérimenter des aménagements dans la ville parce qu’il autorise des ajustements rapides des aspects moins réussis des espaces urbains. Phénomène nouveau en aménagement, l’urbanisme tactique représente un changement dans la manière dont les professionnels conçoivent, mènent et livrent leurs projets. En prenant appui sur un cadre conceptuel qui met de l’avant le lien entre connaissance et action dans la planification, la recherche a pour objectif d’explorer ce qui caractérise le processus de production de connaissances lorsque les professionnels de l’aménagement utilisent l’urbanisme tactique comme outil pour réaliser des interventions. Dix entretiens semi-dirigés ont été menés avec des professionnels qui ont expérimenté avec cette méthode au Québec. La recherche démontre que l’usage de l’urbanisme tactique insère une nouvelle étape de planification par l’action – un nouvel espace-temps – dans la démarche de conception du projet. Durant cette étape la production de connaissances empiriques, expérientielles et normatives se fait selon des modalités différentes : i) les connaissances émergent alors à partir d’un objet mesurable, le prototype; ii) selon une participation publique enrichie par une expérience alternative du lieu; iii) autour d’un nouvel espace de dialogue et d’observation ainsi que iv) dans un contexte temporaire plus permissif. De plus, le mémoire dénote que certains motifs sous-jacents à l’usage de l’urbanisme tactique par les professionnels, à savoir l’expérimentation, la collaboration et la démonstration, caractérisent également le processus de production de connaissances dans ce contexte.Stemming from civil society, tactical urbanism advocates for incremental urban interventions through the implementation of an inexpensive, quick to implement and easily adaptable prototype. Inspired by the flexibility of the approach, professionals in several cities have recently started to experiment with tactical urbanism as a new design protocol to produce public spaces because it authorizes quick adjustments of the less successful aspects in physico-spatial interventions. By bringing the concept of prototyping into the planning field, tactical urbanism represents a change in the way professionals deliver their projects. In doing so, it provides a different context for exploring how knowledge is produced by action. Building on a conceptual framework that emphasizes the link between knowledge and action in planning, the research aims to explore what characterizes the knowledge production process when planning professionals use tactical urbanism as a tool for carrying out interventions. Ten semi-structured interviews were conducted with professionals who experimented with this method as part of their projects. Research shows that the use of tactical urbanism introduces a new stage – a new space-time – into the design process that promotes a form of learning by doing. During this stage, the production of empirical, experiential and normative knowledge is done in different ways: knowledge emerges i) from the prototype as a measurable object; ii) according to an alternative experience of the place that enriches the public participation process; iii) around a new space of dialogue and observation as well as iv) in a more permissive temporary context. In addition, the research notes that certain motives underlying the use of tactical urbanism by professionals (i.e. experimentation, collaboration, and demonstration) characterize knowledge production process in this context
Return rates of online slot machines in trial mode influence players’ errors of estimation
In the present study, we aimed to evaluate the impact of an exaggerated return rate on players’ errors of estimation and irrational beliefs. Conventional return rates for slot machines are set around 92%, whereas online gambling websites often use much higher return rates during demonstration (demo) play. Seventy college students were randomly assigned to play a virtual slot machine programmed to reflect a 92% return rate (control group) or a 180% return rate (experimental group). They completed self-reported measures of errors of estimation (e.g., chances of winning and losing) and irrational beliefs (e.g., having already won guarantees future wins) before and after playing a virtual slot machine for 10 min. Results from mixed 2 × 2 analyses of variance revealed statistically significant differences in errors of estimation (i.e., chances of winning, chances of winning the jackpot, chances of neither winning nor losing) between the experimental and control groups. Furthermore, participants estimated having less chance of losing during a slot machine session after exposure to the exaggerated return rate. Given the fact that many online gambling websites use similar exaggerated return rates during the demo period of their virtual slot machines, the present results suggest that this tactic may incite players to behave differently than they would otherwise during a gambling session. Implications for responsible gambling strategies are discussed.
La présente étude visait à évaluer l’impact d’un taux exagéré de retour sur les erreurs d’estimation et les croyances irrationnelles des joueurs. Les taux de retour conventionnels pour les machines à sous sont établis à environ 92%, tandis que les sites de jeux en ligne utilisent souvent des taux de retour beaucoup plus élevés dans les démonstrations de jeux. Soixante-dix étudiants universitaires ont été assignés au hasard à une machine à sous virtuelle programmée qui reflète un taux de retour de 92 % (groupe témoin) ou une autre affichant un taux de retour de 180 % (groupe expérimental). Ils ont complété des mesures auto-déclarées des erreurs d’estimation (p. ex., les chances de gagner et de perdre) et des croyances irrationnelles (p. ex., avoir déjà gagné garantit des gains futurs) avant et après avoir joué à une machine à sous virtuelle pendant 10 minutes. Les résultats d’analyses de la variance (mixte 2 x 2) ont révélé des différences statistiquement significatives dans les erreurs d’estimation (c’est-à -dire les chances de gagner, les chances de gagner le jackpot, les chances de ne pas gagner ni de perdre) entre le groupe expérimental et le groupe témoin. De plus, les participants ont estimé avoir moins de chances de perdre pendant une séance de machine à sous après avoir été exposés au taux de retour exagéré. Étant donné que de nombreux sites de jeux en ligne utilisent des taux de retour exagérés similaires pendant la démonstration de leurs machines à sous virtuelles, les résultats actuels suggèrent que cette tactique peut inciter les joueurs à se comporter différemment que pendant une séance de jeu avec une machine affichant un taux de retour conventionnel. On y aborde les conséquences pour les stratégies de jeu responsable
Mesure de l’impact du pourcentage de retour des machines à sous de démonstration sur les erreurs d’estimation et les croyances irrationnelles des joueurs
Les sites Internet sur lesquels il est possible de jouer à des machines à sous en ligne proposent régulièrement aux joueurs de faire l’essai gratuitement des machines en offrant une version de démonstration. Ces versions de démonstration présentent toutefois un pourcentage de retour exagéré comparativement à la version payante. La présente étude avait pour but d’évaluer l’impact de ces machines de démonstration sur les erreurs d’estimation et les croyances irrationnelles entretenues par les joueurs. Il était attendu que les joueurs soumis à un pourcentage de retour exagéré (180 %) connaîtraient une augmentation au niveau de leurs erreurs d’estimation et de leurs croyances irrationnelles, comparativement aux joueurs soumis à un pourcentage de retour typique (92 %). Un échantillon de 70 étudiants de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) a été recruté. Ils ont été assignés de façon aléatoire à l’un de deux groupes : 1) taux version démonstration (180 %) ou 2) taux version payante (92 %). Les participants ont complété des mesures auto-rapportées sur leurs estimations des probabilités de gains et de pertes aux machines à sous ainsi que leurs croyances par rapport aux jeux de hasard et d’argent avant et après une séance de jeu de 10 minutes sur un simulateur de machine à sous. Les résultats ont été analysés à l’aide d’ANOVAs mixtes à deux facteurs et de tests t. Les résultats révèlent que les participants du groupe contrôle présentent un maintien de leurs erreurs d’estimation après avoir joué au simulateur de machine à sous comparativement aux participants du groupe expérimental (taux de retour à 180 %) qui démontrent une augmentation statistiquement significative de celles-ci. Pour ce qui est des croyances irrationnelles, les participants du groupe contrôle maintiennent le même niveau après la séance de jeu tandis que les participants du groupe expérimental présentent une augmentation marginalement statistiquement significative. Les résultats de la présente étude suggèrent donc que l’essai d’un simulateur de machine à sous présentant un taux de retour exagéré conduit à une diminution de l’estimation des risques associés au jeu sur ces machines. Le joueur pourrait ensuite être plus susceptible de prendre part à ce type d’activité et de miser des plus grandes sommes d’argent
Evaluer les réformes des exonérations générales de cotisations sociales
Les exonérations générales de cotisations sociales employeurs, dont le budget annuel dépasse 20 milliards d'euros, exercent des effets différenciés selon les secteurs d'activité. Nous évaluons ces effets sur le coût du travail puis sur l'emploi en partant de distributions de salaires tirées des Déclarations annuelles de données sociales (DADS), recalées avec les données de l'Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss) et d'élasticités de la demande de travail à son coût estimées sur des données d'entreprises. D'après nos simulations, obtenues à l'aide d'un outil ad hoc d'évaluation ex ante, baptisé SISMICs, qui est un Simulateur Inter-Sectoriel pour la Mesure des Impacts des Cotisations Sociales, la suppression de l'ensemble des exonérations générales de cotisations sociales conduirait à une hausse du coût du travail de l'ordre de 4,4% pour l'ensemble des salariés et de 12,3% pour les salariés qui bénéficient des exonérations. Les destructions d'emplois associées à ce renchérissement du coût du travail seraient comprises entre 500 000 et 610 000 emplois dont près de la moitié dans les secteurs intenses en main-d'œuvre alors qu'ils ne représentent que 30% de l'ensemble de l'emploi des secteurs privés. Les destructions d'emplois directs se concentreraient principalement sur les bas salaires avec 85% des emplois perdus qui seraient compris entre le Smic et 1,3 fois le Smic. Nous évaluons également les effets ex ante de plusieurs scenarii de réformes qui modifient un ou plusieurs paramètres du barème des exonérations (sa pente, son seuil d'extinction, son montant maximal, ou son système de décote avantageant les entreprises de moins de 20 salariés). A enveloppe budgétaire donnée, ces réformes sont plus ou moins ciblées sur les bas salaires et affectent de manière hétérogène les entreprises des secteurs intenses en main-d'œuvre. Selon les scenarii, l'effet de ces réformes sur l'emploi varie du simple au double. Nos résultats indiquent que les réformes les moins défavorables à l'emploi, sont celles qui préservent le plus les bas salaires et les entreprises qui les emploient
Biomechanical comparison between hybrid turf ('AirFibr' technology) and natural turf at landing after hurdle jumping in one horse
International audienc
Development and preclinical evaluation of [18F]FBVM as a new potent PET tracer for vesicular acetylcholine transporter
International audienceAge-related neurodegenerative diseases have in common the occurrence of cognitive impairment, a highly incapacitating process that involves the cholinergic neurotransmission system. The vesicular acetylcholine transporter (VAChT) positron emission tomography (PET) tracer [18F]fluoroethoxybenzovesamicol ((−)-[18F]FEOBV) has recently demonstrated its high value to detect alterations of the cholinergic system in Alzheimer's disease, Parkinson's disease and dementia with Lewy body. We present here the development of the new vesamicol derivative tracer (−)-(R,R)-5-[18F]fluorobenzovesamicol ((−)[18F]FBVM) that we compared to (−)[18F]FEOBV in the same experimental conditions. We show that: i) in vitro affinity for the VAChT was 50-fold higher for (−)FBVM (Ki = 0.9 ± 0.3 nM) than for (−)FEOBV (Ki = 61 ± 2.8 nM); ii) in vivo in rats, a higher signal-to-noise specific brain uptake and a lower binding to plasma proteins and peripheral defluorination were obtained for (−)[18F]FBVM compared to (−)[18F]FEOBV. Our findings demonstrate that (−)[18F]FBVM is a highly promising PET imaging tracer which could be sufficiently sensitive to detect in humans the cholinergic denervation that occurs in brain areas having a low density of VAChT such as the cortex and hippocampus
Elaboration de valeurs toxicologiques de référence (VTR) par voie orale et respiratoire pour le 1,5-cyclooctadiène (CAS n°111-78-4)
Une valeur toxicologique de référence, ou VTR, est un indice toxicologique qui permet de qualifier ou de quantifier un risque pour la santé humaine. Elle établit le lien entre un niveau d’exposition à une substance toxique et l’occurrence d’un effet sanitaire indésirable. Les VTR sont spécifiques d’une durée d’exposition (aiguë, subchronique ou chronique) et d’une voie d’exposition (orale ou respiratoire). La construction des VTR diffère en fonction des connaissances ou des hypothèses formulées sur les mécanismes d’action des substances. Actuellement, l’hypothèse par défaut est de considérer une relation monotone entre l’exposition, ou la dose, et l’effet, ou la réponse. En l’état actuel des connaissances et par défaut, on considère généralement que, pour les effets non cancérogènes, la toxicité ne s’exprime qu’au-delà d’un seuil de dose (Anses, 2017).En pratique, la construction de la VTR à seuil comprend les quatre étapes suivantes :- recenser et analyser les données de toxicité disponibles, sur la base d‘études épidémiologiques et/ou expérimentales,- identifier le ou les organes cibles et l’effet critique ;- identifier l’hypothèse de construction, à seuil ou sans seuil de dose, en fonction du mode d’action de la substance,- choisir une étude clé de bonne qualité scientifique permettant généralement d’établir une relation dose – réponse ;- définir une dose critique chez l’Homme ou l’animal à partir de cette étude, éventuellement dans le cas d’une dose critique obtenue chez l’animal, ajuster cette dose à l’Homme ;- pour une VTR à seuil, appliquer de facteurs d’incertitude à cette dose critique de manière à dériver une VTR applicable à l’ensemble de la population ;- pour une VTR sans seuil, réaliser une extrapolation linéaire à l’origine afin de déterminer un excès de risque unitaire.L’élaboration des VTR suit une approche très structurée et exigeante qui implique des évaluations collectives par des groupes de spécialistes.Il s’agit d’une valeur indicative moins robuste que la VTR présentant ainsi un niveau de confiance faible.Une valeur toxicologique indicative (VTi) est un repère toxicologique pouvant être utilisé pour l’évaluation d’un risque.Une VTi pourra être proposée lorsque les conditions nécessaires à l’élaboration d’une VTR ne sont pas remplies et qu’une évaluation quantitative de risque sanitaire (EQRS) est nécessaire dans un contexte d’exposition donné :1. en cas d’insuffisance des données disponibles sur la substance pour caractériser le danger de la substance ou de doute sur l’adversité de l’effet. Dans ce cas, une veille bibliographique sera menée par l’Anses sur ces substances en vue de remplacer les valeurs toxicologiques indicatives par des VTR si de nouvelles données le permettent ;2. en cas de contraintes de temps et/ou de ressources. Dans ce cas, la valeur toxicologique indicative serait élaborée au mieux dans le temps imparti, puis un travail complémentaire sera le cas échéant réalisé afin de proposer une VTR.Sur la base de l’approche OMS/IPCS proposant une démarche par étapes pour l’évaluation des risques sanitaires dont la première étape consiste en une évaluation préliminaire (screening), la VTi pourra être utilisée pour écarter un risque dans une approche d’évaluation de risque de premier niveau (conservatrice) (OMS-IPCS, 2010).A la différence d’une VTR, une VTi ne devrait être utilisée que dans le contexte qui l’a vu naître. Les conditions d’application devront donc être clairement explicitées pour chacune des VTi proposées. Comme pour les VTR, l’utilisation et l’interprétation des VTi devront obligatoirement tenir compte de la voie d’exposition, de la durée d’exposition, de la période d’exposition, du type d’effet auquel elle est associée et de la population destinée à être protégée.Une VTi est élaborée en suivant les mêmes étapes qu’une VTR
Elaboration de valeurs toxicologiques de référence (VTR) par voie orale et respiratoire pour le 1,5,9- cyclododécatriène (CAS n°4904-61-4)
Une valeur toxicologique de référence, ou VTR, est un indice toxicologique qui permet de qualifier ou de quantifier un risque pour la santé humaine. Elle établit le lien entre un niveau d’exposition à une substance toxique et l’occurrence d’un effet sanitaire indésirable. Les VTR sont spécifiques d’une durée d’exposition (aiguë, subchronique ou chronique) et d’une voie d’exposition (orale ou respiratoire). La construction des VTR diffère en fonction des connaissances ou des hypothèses formulées sur les mécanismes d’action des substances. Actuellement, l’hypothèse par défaut est de considérer une relation monotone entre l’exposition, ou la dose, et l’effet, ou la réponse. En l’état actuel des connaissances et par défaut, on considère généralement que, pour les effets non cancérogènes, la toxicité ne s’exprime qu’au-delà d’un seuil de dose (Anses, 2017).En pratique, la construction de la VTR à seuil comprend les quatre étapes suivantes :- recenser et analyser les données de toxicité disponibles, sur la base d‘études épidémiologiques et/ou expérimentales,- identifier le ou les organes cibles et l’effet critique ;- identifier l’hypothèse de construction, à seuil ou sans seuil de dose, en fonction du mode d’action de la substance,- choisir une étude clé de bonne qualité scientifique permettant généralement d’établir une relation dose – réponse ;- définir une dose critique chez l’Homme ou l’animal à partir de cette étude, éventuellement dans le cas d’une dose critique obtenue chez l’animal, ajuster cette dose à l’Homme ;- pour une VTR à seuil, appliquer de facteurs d’incertitude à cette dose critique de manière à dériver une VTR applicable à l’ensemble de la population ;- pour une VTR sans seuil, réaliser une extrapolation linéaire à l’origine afin de déterminer un excès de risque unitaire.L’élaboration des VTR suit une approche très structurée et exigeante qui implique des évaluations collectives par des groupes de spécialistes.Il s’agit d’une valeur indicative moins robuste que la VTR présentant ainsi un niveau de confiance faible.Une valeur toxicologique indicative (VTi) est un repère toxicologique pouvant être utilisé pour l’évaluation d’un risque.Une VTi pourra être proposée lorsque les conditions nécessaires à l’élaboration d’une VTR ne sont pas remplies et qu’une évaluation quantitative de risque sanitaire (EQRS) est nécessaire dans un contexte d’exposition donné :1. en cas d’insuffisance des données disponibles sur la substance pour caractériser le danger de la substance ou de doute sur l’adversité de l’effet. Dans ce cas, une veille bibliographique sera menée par l’Anses sur ces substances en vue de remplacer les valeurs toxicologiques indicatives par des VTR si de nouvelles données le permettent ;2. en cas de contraintes de temps et/ou de ressources. Dans ce cas, la valeur toxicologique indicative serait élaborée au mieux dans le temps imparti, puis un travail complémentaire sera le cas échéant réalisé afin de proposer une VTR.Sur la base de l’approche OMS/IPCS proposant une démarche par étapes pour l’évaluation des risques sanitaires dont la première étape consiste en une évaluation préliminaire (screening), la VTi pourra être utilisée pour écarter un risque dans une approche d’évaluation de risque de premier niveau (conservatrice) (OMS-IPCS, 2010).A la différence d’une VTR, une VTi ne devrait être utilisée que dans le contexte qui l’a vu naître. Les conditions d’application devront donc être clairement explicitées pour chacune des VTi proposées. Comme pour les VTR, l’utilisation et l’interprétation des VTi devront obligatoirement tenir compte de la voie d’exposition, de la durée d’exposition, de la période d’exposition, du type d’effet auquel elle est associée et de la population destinée à être protégée.Une VTi est élaborée en suivant les mêmes étapes qu’une VTR