13 research outputs found

    Parasitic Capabilities of Trichogrammatoidea sp. and Habrobracon hebetor for biological control of Noorda blitealis, a defoliating caterpillar of Moringa oleifera

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    The damage caused by Noorda blitealis Walker (Lepidoptera: Crambidae) on Moringa, Moringa oleifera (Capparales: Moringaceae), a very important leafy vegetable in Niger, pushes producers to excessively use synthetic chemical pesticides. The present study was carried out in the laboratory for the parasitism test and at the station for the evaluation of the dynamics of predatory arthropods. The work aims on the one hand to test the parasitic capacities of two Trichogrammatoidea parasitoids sp. and Habrobracon hebetor respectively on the eggs and on the caterpillar of N. blitealis and on the other hand to evaluate the dynamics of the abundance of predator colonies in a Moringa plot, from a biological control perspective. At the end of these activities, the results obtained made it possible to determine that the average rate of emergence of individuals from a female of Trichogrammatoidea sp., on C. cephalonica eggs is 82.3% per day of infestation, or 13.6 individuals emerged per day of infestation. While the number of adults emerged from N. blitealis eggs is 4.1 individuals emerged per day of infestation (with a rate of 62.2% per day), significantly lower compared to the emergence rate obtained eggs of C. cephalonica. We observe that a total of 32.8 individuals on average emerged from a batch of ten larvae of C. cephalonica, from a female of H. bracon significantly higher than the nine individuals emerged from a batch of ten larvae of N. blitealis. In short, H. hebetor and Trichogrammatoidea sp. do not appear to be good candidates for biological control agents against N. blitealis. The study of the dynamics of insect colonies predatory on the larvae and eggs of N. blitealis, namely, ants, spiders and mantises, shows that their populations are present on the plants of two varieties of M. oleifera almost all during the year, with abundances varying greatly from one season to another. Keywords: Noorda blitealis, Trichogrammatoidea sp, Habrobracon hebetor, Moringa oleifera, biological control, Nige

    Inventaire des variétés, des méthodes locales de stockage et de protection contre les ravageurs de la patate douce (Ipomea batatas L.) dans la bande Ouest du Niger

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    La patate douce (Ipomoea batatas Lam.) est une culture de subsistance par excellence en Afrique. Comme aliment de soudure, elle joue un rôle majeur dans plusieurs ménages tant urbains que ruraux et sa consommation par habitant est d’environ 84 kg/an. A cet effet, la valorisation de cette culture représente une des meilleures alternatives pour assurer la sécurité alimentaire d’une population en constante croissance et également face à la baisse de la production des cultures vivrières comme le mil, sorgho ou le blé. Pour atteindre cet objectif, une meilleure connaissance de la diversité génétique et la maîtrise des problèmes phytosanitaires s’avère plus que primordiales. Pour cela, des enquêtes ont été menées auprès des producteurs des principales zones de culture en vue d’inventorier les variétés couramment utilisées et les connaissances locales en matière de stockage et de maîtrise des problèmes phytosanitaires de cette plante. Les résultats obtenus ont permis de montrer qu’une diversité de variétés de patate douce est cultivée au Niger. Cependant, le nombre de variétés locales utilisées dépend de la zone d’étude. C’est ainsi que dans la zone d’Ayorou, huit (8) variétés de patate douce ont été recensées contre douze (12) à Balleyara et seize (16) dans la zone de Bengou. Pour lutter contre les ennemis de la culture, les producteurs pratiquent la méthode chimique avec une utilisation abusive de pesticides chimiques qui représentent un danger pour l’environnement. Plusieurs méthodes locales de stockage sont aussi utilisées pour la conservation des tubercules de patate douce (Stockage à l’ombre des arbres, la conservation sur pied, conservation dans de grenier) mais avec des résultats non satisfaisants car les pertes liées au stockage des tubercules restent très élevées.© 2015 International Formulae Group. All rights reserved.Mots clés: patate douce, diversité génétique, connaissances locales, méthodes de lutte, méthodes de stockage, Niger

    Effet de la préexposition au soleil et du prétraitement au froid, sur l’évolution des populations de bruches dans les systèmes de stockage traditionnels des graines niébé (Vigna unguiculata(L.) Walp.) au Niger

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    Le niébé, Vigna unguiculata (L.) Walp., est la principale légumineuse alimentaire cultivée en Afrique de l’Ouest. Cependant la difficulté de conservation post récolte des graines limite sa production et sa disponibilité en toute saison. En effet, plusieurs espèces de Coléoptères bruchinae, dont Callosobruchus maculatus Fab est la plus importante, se développent dans les graines de niébé en causant des pertes substantielles. L’infestation débute dans les champs, et se poursuit dans les stocks où les dégâts peuvent être considérables si aucune mesure de protection n’est prise. Les producteurs de niébé font le plus souvent recours à la lutte chimique, dite classique qui malgré son efficacité a vite montré ses limites (persistance des attaques d’insectes nuisibles) et ses conséquences néfastes. Au cours de cette étude, nous avons évalué les effets de deux méthodes physiques de lutte contre ces ravageurs en vue d’une protection saine des graines de niébé stockées : la préexposition au soleil et le prétraitement au froid. Les résultats obtenus ont montré que pour toutes les méthodes testées, les effectifs d’œufs et d’adultes de bruches ont été relativement faibles comparativement au témoin. Parmi les méthodes testées, le prétraitement des graines au froid pendant au moins une semaine semble être la méthode la plus efficace. Au niveau des lots pré-exposés au soleil, qu’il s’agisse de la méthode locale ou de la méthode améliorée, l’exposition des graines durant 4 semaines réduisent de manière considérable l’évolution des populations des bruches dans les systèmes de stockage. Par ailleurs, ces méthodes n’ont pas affecté le pouvoir germinatif des graines stockées. Pour assurer une bonne production des stocks de niébé contre les bruches, il serait préférable de conserver les graines de niébé pendant au moins une semaine au froid avant de les mettre dans les structures de stockages.   English title: Effect of sun pre-exposure and cold pre-treatment on the evolution of bruchid populations in traditional cowpea (Vigna unguiculata (L.) Walp.) seed storage systems in Niger Cowpea, Vigna unguiculata (L.) Walp. is the main food legume grown in West Africa. However, the difficulty of post-harvest conservation of seeds limits its production and availability in all seasons. Indeed, several species of bruchinae beetles, of which Callosobruchus maculatus Fab is the most important, develop in cowpea seeds causing substantial losses. The infestation starts in the field, and continues in the stocks where damage can be considerable if no protective measures are taken. Cowpea producers most often resort to chemical control, known as classical control, which despite its effectiveness has quickly shown its limitations (persistence of insect pest attacks) and its harmful consequences. During this study, we evaluated the effects of two physical methods of control against these pests for a healthy protection of stored cowpea seeds: pre-exposure to the sun and pre-treatment with cold. Results showed that for all methods tested, bruchid egg and adult numbers were relatively low compared to the control. Of the methods tested, cold pre-treatment of seeds for at least one week appeared to be the most effective method. In the pre-exposed batches, both the local method and the improved method, exposure of the seeds for 4 weeks significantly reduced the evolution of bruchid populations in the storage systems. In addition, these methods did not affect the germination capacity of the stored seeds. To ensure good production of cowpea stocks against bruchids, it would be preferable to keep cowpea seeds for at least one week in cold storage before putting them in the storage structures

    Influence Des Cultures Intercalaires Et De Bordure De L’oseille De Guinée Et Du Gombo Sur La Dynamique Des Insectes Ravageurs Et La Production Du Coton Dans Les Conditions Agro-Écologiques De Katibougou, 2019 /Mali

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    La gestion des insectes ravageurs du cotonnier (Gossypium hirsutum) a toujours été émaillée par l’emploi répété de produits chimiques de synthèse, avec des effets néfastes sur l’environnement. Pour ce faire, une étude comparative portant sur différents modes d’association  a été menée en vue d’apporter de nouvelles stratégies de biocontrôle des insectes ravageurs du cotonnier. L’essai a été conduit en plein champ à Katibougou au Mali sur un dispositif en bloc de Fischer avec 3 répétitions et 9 traitements. Les paramètres agronomiques et entomologiques ont été étudiés et les résultats suivants ont été obtenus : Les insectes ravageurs majeurs ont été Dysdercus vὃlkeri et Aphis gossypii. Les modes de semis en bordure avec les deux plantes pièges (oseille de guinée et le gombo) ont attiré le maximum de D. vὃlkeri avec 12 individus/4plants pour les traitements en mode d’implantation du gombo en bordure contre 4 individus/4plants sur le traitement témoin. Concernant A. gossypii, nous avons enregistré 77,33% individus sur 4 plants de gombo installé en bordure du cotonnier contre 77,67% individus pour 4 plants pour le témoin. Seul Haritalodes derogata n’a pas été attiré par les deux plantes pièges quel qu’en soit le mode d’implantation des cultures pièges. Le mode semis gombo intercalaire a obtenu le meilleur rendement avec 2264kg/ha contre 1292kg/ha sur le témoin. Les résultats obtenus permettent de conclure que le recours aux plantes pièges permet de contrôler les ravageurs majeurs du cotonnier et améliorer le rendement en coton grain tout en réduisant l’emploi des produits chimiques. The management of insect pests of cotton has always been marked by the repeated use of synthetic chemicals, with adverse effects on the environment. In order to achieve this, a study on different association modes was compared to provide new strategies for biocontrol of insect pests of cotton. The trial was conducted in the field at Katibougou in Mali on a Fischer block design with 3 replications and 9 treatments. Agronomic and entomological parameters were studied and the following results were obtained: The major insect pests were Dysdercus vὃlkeri and Aphis gossypii. The border planting modes with the two trap plants (guinea sorrel and okra) attracted the maximum number of D. vὃlkeri with 12 individuals/4plants for the okra border planting mode treatments versus 4 individuals/4plants on the control treatment. Concerning A. gossypii, we recorded 77.33% individuals on 4 okra plants installed in the cotton border against 77.67% individuals for 4 plants for the control. Only Haritalodes derogata was not attracted by the two trap plants whatever the mode of implantation of the trap crops.  The okra intercropping method obtained the best yield with 2264kg/ha against 1292kg/ha on the control. The results obtained allow us to conclude that the use of trap plants can control the major pests of cotton and improve the yield of grain cotton while reducing the use of chemical products

    Gynandropsis gynandra (Capparidaceae) citée pour la première fois comme hôte d'Eurystylus spp. (Hemiptera, Miridae)

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    De juillet à octobre 2010 au Niger, nous avons observé en abondance des adultes et tous les stades pré-imaginaux d'Eurystylus bellevoyei, ainsi que quelques adultes d'Eurystylus oldi sur Gynandropsis gynandra (Capparidaceae). Ceci suggère que cette plante est l'hôte préférentiel, jusqu'alors inconnu, d'E. bellevoyei et qu'elle pourrait jouer un rôle-clé dans le cycle biologique d'E. oldi, ravageur majeur du Sorgho en Afrique de l'Oues. (Résumé d'auteur

    Exposition aux organophosphorés en milieu rural nigérien : étude de l’activité enzymatique érythrocytaire des cholinestérases comme indicateur biologique

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    Le dosage de l’acétylcholinestérase dans les érythrocytes est un bon indicateur d’exposition professionnelle aux organophosphorés et aux carbamates. L’étude a porté sur 103 personnes consentantes, dont  91% de sexe masculin avec un âge moyen de 43 ± 16 ans et un poids corporel de 65 ± 17 kg ; et 9% de sexe féminin avec un âge moyen 38 ± 15 ans et un poids corporel de 67 ± 21 kg. Toutes ces personnes sont impliquées dans la campagne 2006 de traitements phytosanitaires dans 4 des régions du Niger où le problème des acridiens se pose avec plus d’acuité. L’analyse clinique somatique et les enquêtes anamnestiques effectuées sur les participants à cette étude, n’ont révélé ni d’antécédents cliniques graves, ni de cas empoisonnements aux pesticides. Le dosage de l’acétylcholinestérase érythrocytaire a été réalisé à la température ambiante de laboratoire (25°C) à l’aide de l’appareil Test Mate® model 400, méthode spectrophotométrique. La cholinestérasémie moyenne de pré-exposition des 103 personnes est de 3,63 ± 0,61 U/ml, celle des sujets masculins est de  3,57 ± 0,53 U/ml et celle des sujets féminins est de 3,48 ± 0,44 U/ml, cette différence n’est pas significative. Après l’exposition aux organophosphorés, une légère baisse de la cholinestérasémie des 103 personnes a été observée par rapport à leur valeur de pré-exposition, elle est de 3,21 ± 0,17 U/ml ; celle des  personnes de sexe féminin est de 3,48 ± 0,44 U/ml et celle des personnes de sexe masculin est de 3,57 ± U/ml. Dix sept personnes (16,50%) sur 103 présentent une hypocholinestérasémie, puisque leur taux d’inhibition varie de 31% à 36%. Parmi ces 17 personnes, 9 (53%) ont un taux d’inhibition supérieur à 40% par rapport à leur valeur de référence. Aucun cas de syndrome cholinergique n’a été décelé parmi les 17 personnes dont le taux d’inhibition le seuil de 30% tel que recommandé par l’Organisation mondiale de santé.The amount of the erythrocyte acetylcholinesterase is a good indicator of professional exposure to organophosphorus and carbamates pesticides. The study related to 103 agreeing people, including 91% of men with an age of 43 ± 16 years and a body weight of 65 ± 17 kg; and 9% of women with an age 38 ± 15 years and a body weight of 67 ± 21 kg. All these people are implied in pesticide application in year 2006 in 4 of the countries of Niger where the problem of the acridians arises with more acuity. The clinical examination and the anamnestic investigations carried out into the participants in this study, revealed neither of serious clinical antecedents, nor of case poisonings to the pesticides. The Test-Mate ChE, based on a photometric system, was used to measure the acetylcholinesterase activities in the erythrocytes after an exposure to these pesticides. The average cholinesterasemy of pre-exposure of the 103 people is of 3.63 ± 0.61 U/ml, with 3.57 ± 0.53 U/ml for the men and 3.48 ± 0.44 U/ml for the women, this difference is not significant. After the exposure to organophosphorus, a low reduction of the cholinesterasemy of the 103 people was observed compared to their pre-exposure (baseline) measurements of AChE, it was of 3.21 ± 0.17 U/ml; with 3.48 ± 0.44 U/ml for the women and 3.57 ± 0.53 U/ml for the men. Seventeen people (16.50%) of 103 showed a hypocholinesterasemy, because their inhibition rate varied from 31% to 36%. The reduction of the enzymatic activity in the bodies of some of the applicators (9 people) largely exceeded the biological threshold recommended by the World Health Organization which is 30%, but no cholinergic syndrome was detected

    Characterization of Plant-Parasitic-Nematode Communities Associated with three Species used in Hedges in Western Niger and their Susceptibility to Meloidogyne Javanica

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    A study was undertaken in three important vegetable producing areas to determine the plant-parasitic nematodes associated with hedge trees and a pot experiment was conducted to assess hedge trees (Acacia senegal, Bauhinia rufescens and Prosopis juliflora) behavior to the root-knot-nematode, Meloidogyne javanica. Soil and roots analysis revealed the presence of 10 genera of plant-parasitic nematodes, including M. javanica. The behavior test seems to indicate that all three plants were susceptible to Meloidogyne javanica with root gall index ranging from 1 to 2.8, and nematode multiplication rate ranging from 2.78 to 5.70

    Exposition aux organophosphorés en milieu rural nigérien : étude de l’activité enzymatique érythrocytaire des cholinestérases comme indicateur biologique

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    The amount of the erythrocyte acetylcholinesterase is a good indicator of professional exposure to organophosphorus and carbamates pesticides. The study related to 103 agreeing people, including 91% of men with an age of 43 ± 16 years and a body weight of 65 ± 17 kg; and 9% of women with an age 38 ± 15 years and a body weight of 67 ± 21 kg. All these people are implied in pesticide application in year 2006 in 4 of the countries of Niger where the problem of the acridians arises with more acuity. The clinical examination and the anamnestic investigations carried out into the participants in this study, revealed neither of serious clinical antecedents, nor of case poisonings to the pesticides. The Test-Mate ChE, based on a photometric system, was used to measure the acetylcholinesterase activities in the erythrocytes after an exposure to these pesticides. The average cholinesterasemy of pre-exposure of the 103 people is of 3.63 ± 0.61 U/ml, with 3.57 ± 0.53 U/ml for the men and 3.48 ± 0.44 U/ml for the women, this difference is not significant. After the exposure to organophosphorus, a low reduction of the cholinesterasemy of the 103 people was observed compared to their pre-exposure (baseline) measurements of AChE, it was of 3.21 ± 0.17 U/ml; with 3.48 ± 0.44 U/ml for the women and 3.57 ± 0.53 U/ml for the men. Seventeen people (16.50%) of 103 showed a hypocholinesterasemy, because their inhibition rate varied from 31% to 36%. The reduction of the enzymatic activity in the bodies of some of the applicators (9 people) largely exceeded the biological threshold recommended by the World Health Organization which is 30%, but no cholinergic syndrome was detected
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