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    War class : A History of School, between Vichy and Republic, 1938-1948

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    Cette thĂšse porte sur l’histoire de l’École primaire ‒ ou premier degrĂ© ‒ au cours de la dĂ©cennie centrale du XXe siĂšcle. Y sont analysĂ©s les processus dĂ©cisionnels de la politique scolaire au niveau de l’administration ministĂ©rielle et acadĂ©mique, ainsi que l’exercice quotidien des prescriptions scolaires sur le terrain des Ă©coles, grĂące au recours Ă  de nombreux Ă©clairages monographiques. La premiĂšre partie de l’étude s’attache Ă  dĂ©mĂȘler les divers aspects de la politique scolaire de l’État français Ă  l’aide d’analyses quantitatives originales, et en prenant appui principalement sur le point de vue des acteurs en charge de son application : hauts fonctionnaires du ministĂšre, inspecteurs d’acadĂ©mie, jusqu’aux enseignants eux-mĂȘmes. Une seconde partie propose un portrait du fonctionnement logistique quotidien des Ă©coles primaires du pays dans le contexte de la guerre et de l’Occupation. Enfin, la troisiĂšme partie dĂ©crit le rĂ©tablissement de l’École rĂ©publicaine sur le territoire et les multiples dĂ©fis idĂ©ologiques, pĂ©dagogiques et matĂ©riels, auxquels est confrontĂ©e l’institution scolaire. S’appuyant sur un grand nombre d’archives publiques et privĂ©es inĂ©dit, cette thĂšse aboutit ainsi Ă  renouveler le regard historiographique posĂ©e sur l’histoire scolaire de cette pĂ©riode. En effet, la dĂ©cennie guerriĂšre des annĂ©es 1940 a vu Ă©clore des rĂ©formes et des rĂ©flexions qui en font un temps d’expĂ©riences et d’apprentissages intenses pour la gĂ©nĂ©ration des acteurs appelĂ©s Ă  forger l’École du second XXe siĂšcle. C’est en ce sens que l’on qualifiera ce moment historique de vĂ©ritable « classe de guerre ».This thesis focuses on the history of French elementary school in the middle decade of the twentieth century. School policy is analyzed through the decisions of ministerial and academic administrations along with its daily enforcement in classes, exemplified by numerous monographs of interest. First, the study attempts to untangle the various aspects of school policy under the French State, relying mainly on the words of its enforcers: ministerial officials, schools inspectors and, of course, teachers. It exposes quantitative investigations on the repressive impact of the regime and on the unprecedented financial public support for free education, in addition to a detailed analysis of the Vichy educational reforms. It then depicts the everyday life of primary schools in the context of war and Occupation. The third part chronicles the restoration of republican school over the national territory, and emphasizes the multiple ideological, educational and material challenges it had to face. Based on a large number of original archives, both private and public, this thesis leads to reevaluate the historiographical standpoint on the history of school of this time. Indeed, the 1940s gave birth to reforms and reflections that made this decade of war a time for experiments and intense learning for the generation of professionals who were to shape the school of the second part of the century. It is in this sense that this historical moment may be called a “war class”

    Une « culture de guerre universitaire » ? L’expĂ©rience des professeurs de l’enseignement secondaire français mobilisĂ©s dans la Grande Guerre

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    This contribution aims to study War Culture in First World War France on the basis of a group of soldiers selected according to their civil profession and common academic background. This medium-scale approach leads to more general observations than the analysis of trench literature would, but it is more accurate than studying a large group of officers. This approach also makes it possible for me to explore how war orders and imperatives, such as killing or being killed, are understood and embraced by soldiers, who use them as performative tools contributing to build up their own reasons to “hold out”. Studying “War culture” thus means making sense of the complex relationships between the experience of fire and the civil culture of soldiers. More precisely, this paper explains how secondary school teachers (a contingent composed of little more than 500 men, among whom Marc Bloch, Jules Isaac, Charles Delvert and other former students of the Ecole Normale SupĂ©rieure) have employed their intellectual skills and cultural references to cope with the conflict, both accepting and rejecting some of its principles

    Chapitre 18. « Les enfants d’abord » ! Le repli des Ă©coles loin des dangers de la guerre en France (1939-1944)

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    « Bien entendu, tout mon temps se passe, comme il s’est passĂ© l’annĂ©e derniĂšre, Ă  prĂ©parer une Ă©vacuation que je commence Ă  croire ĂȘtre quelque chose comme un vĂ©ritable mythe
 solaire ». Ainsi s’exprime Alexandre Cassan, inspecteur primaire de la circonscription de Saint-Nazaire dans une lettre Ă  l’inspecteur d’acadĂ©mie de Loire-InfĂ©rieure datĂ©e du 2 mai 1942. La guerre de 1940 puis l’occupation allemande jettent hors de chez eux un nombre considĂ©rable de Français pour lesquels la Seconde Gue..

    Imagination et Histoire. Enjeux contemporains

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    International audienceUne des spĂ©cificitĂ©s de l’époque contemporaine rĂ©side dans le fait que le rĂ©cit d’histoire est partout : dans le roman, dans l’essai historique, dans tous types de productions visuelles. On assiste en effet depuis quelques annĂ©es, en France et ailleurs, Ă  la multiplication des formes de reprĂ©sentation des faits passĂ©s, anciens ou rĂ©cents. Or le phĂ©nomĂšne, qui remporte un succĂšs certain auprĂšs du public, est trop souvent envisagĂ© par la critique du point de vue du clivage entre histoire et fiction. On se demande, sur le mode polĂ©mique parfois, si le caractĂšre narratif de l’histoire peut nuire Ă  sa scientificitĂ© et si la littĂ©rature peut prĂ©tendre dire quelque chose du passĂ©. La notion d’« imagination », entendue au sens de « facultĂ© crĂ©atrice », permet au contraire de ressaisir ce que ces rĂ©cits ont en partage. En posant la question de la fabrique du fait historique, on peut prĂ©tendre mieux comprendre ce qui sous-tend le dĂ©bat actuel des romanciers, des historiens et des critiques, tout en restant son informulĂ© : la nature de l’imagination littĂ©raire ou artistique et sa capacitĂ© Ă  reprĂ©senter et Ă  interroger l’histoire ainsi que la place de l’imagination crĂ©atrice dans le mĂ©tier d’historien et les Ă©volutions Ă  l’Ɠuvre aujourd’hui au sein de l’écriture de l’histoire.Les rĂ©flexions proposĂ©es dans ce volume abordent des Ɠuvres et des sujets historiques divers en prenant pour point de dĂ©part la facultĂ© de production d’images et d’imaginaires qui y est en jeu. Trois axes fĂ©dĂšrent la rĂ©flexion : l’imagination dans les Ă©critures de l’histoire, la mise en image-s du passĂ© et la fabrique des imaginaires collectifs

    Imagination et histoire : enjeux contemporains

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    Une des spĂ©cificitĂ©s de l'Ă©poque contemporaine rĂ©side dans le fait que le rĂ©cit d'histoire est partout : dans le roman, dans l'essai historique, dans tous types de productions visuelles. On assiste en effet depuis quelques annĂ©es, en France et ailleurs, Ă  la multiplication des formes de reprĂ©sentation des faits passĂ©s, anciens ou rĂ©cents. Or le phĂ©nomĂšne, qui remporte un succĂšs certain auprĂšs du public, est trop souvent envisagĂ© par la critique du point de vue du clivage entre histoire et fiction. On se demande, sur le mode polĂ©mique parfois, si le caractĂšre narratif de l'histoire peut nuire Ă  sa scientificitĂ© et si la littĂ©rature peut prĂ©tendre dire quelque chose du passĂ©. La notion d'« imagination », entendue au sens de « facultĂ© crĂ©atrice », permet au contraire de ressaisir ce que ces rĂ©cits ont en partage. En posant la question de la fabrique du fait historique, il s'agit de comprendre ce qui sous-tend le dĂ©bat actuel des romanciers, des historiens et des critiques, tout en restant son informulĂ© : la nature de l'imagination littĂ©raire ou artistique et sa capacitĂ© Ă  reprĂ©senter et Ă  interroger l'histoire ainsi que la place de l'imagination crĂ©atrice dans le mĂ©tier d'historien et les Ă©volutions Ă  l'Ɠuvre aujourd'hui au sein de l'Ă©criture de l'histoire. Les rĂ©flexions proposĂ©es dans ce volume abordent des Ɠuvres et des sujets historiques divers en prenant pour point de dĂ©part la facultĂ© de production d'images et d'imaginaires qui y est en jeu. Trois axes fĂ©dĂšrent la rĂ©flexion : l'imagination dans les Ă©critures de l'histoire, la mise en image-s du passĂ© et la fabrique des imaginaires collectifs

    Imagination et Histoire. Enjeux contemporains

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    International audienceUne des spĂ©cificitĂ©s de l’époque contemporaine rĂ©side dans le fait que le rĂ©cit d’histoire est partout : dans le roman, dans l’essai historique, dans tous types de productions visuelles. On assiste en effet depuis quelques annĂ©es, en France et ailleurs, Ă  la multiplication des formes de reprĂ©sentation des faits passĂ©s, anciens ou rĂ©cents. Or le phĂ©nomĂšne, qui remporte un succĂšs certain auprĂšs du public, est trop souvent envisagĂ© par la critique du point de vue du clivage entre histoire et fiction. On se demande, sur le mode polĂ©mique parfois, si le caractĂšre narratif de l’histoire peut nuire Ă  sa scientificitĂ© et si la littĂ©rature peut prĂ©tendre dire quelque chose du passĂ©. La notion d’« imagination », entendue au sens de « facultĂ© crĂ©atrice », permet au contraire de ressaisir ce que ces rĂ©cits ont en partage. En posant la question de la fabrique du fait historique, on peut prĂ©tendre mieux comprendre ce qui sous-tend le dĂ©bat actuel des romanciers, des historiens et des critiques, tout en restant son informulĂ© : la nature de l’imagination littĂ©raire ou artistique et sa capacitĂ© Ă  reprĂ©senter et Ă  interroger l’histoire ainsi que la place de l’imagination crĂ©atrice dans le mĂ©tier d’historien et les Ă©volutions Ă  l’Ɠuvre aujourd’hui au sein de l’écriture de l’histoire.Les rĂ©flexions proposĂ©es dans ce volume abordent des Ɠuvres et des sujets historiques divers en prenant pour point de dĂ©part la facultĂ© de production d’images et d’imaginaires qui y est en jeu. Trois axes fĂ©dĂšrent la rĂ©flexion : l’imagination dans les Ă©critures de l’histoire, la mise en image-s du passĂ© et la fabrique des imaginaires collectifs

    Les Écoles dans la guerre

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    L'École n’est pas hors du monde et hors du temps. Lorsque les « malheurs de la guerre » frappent un territoire et ses habitants, les acteurs Ă©ducatifs et les structures scolaires sont touchĂ©s. La mobilisation des hommes pour le combat atteint les personnels et les plus grands Ă©lĂšves ainsi que les Ă©tudiants, qui dĂ©laissent la plume et le verbe pour l’épĂ©e et le fusil. À l’arriĂšre, les acteurs de l’École tentent de maintenir en vie les structures scolaires et universitaires et de les mobiliser pour la victoire alors que nombre de bĂątiments sont aussi rĂ©quisitionnĂ©s pour d’autres missions. Lorsque la guerre, devenue dĂ©faite temporaire ou plus durable, dĂ©bouche sur l’occupation par des forces ennemies ou sur l’installation d’un nouveau rĂ©gime politique (tel le RĂ©gime de Vichy), les Écoles doivent apprendre Ă  « survivre » en terrain hostile, marquant souvent par leur prĂ©sence une forme de rĂ©sistance. Le positionnement des acteurs Ă©ducatifs, dans ces pĂ©riodes « noires » s’avĂšre complexe. L’École, qui peut ĂȘtre un outil de formation au service de l’esprit raisonnable et de la paix entre les hommes, peut aussi, sous certaines conditions, devenir un instrument au service de la prĂ©paration de la guerre. Ce sont lĂ  les thĂ©matiques majeures proposĂ©es par ce livre qui, autour de 24 contributions inĂ©dites, croisant les Ă©chelles spatiales, fait aussi le choix de la longue durĂ©e (xviie-xxe siĂšcles), mĂȘme si elles portent surtout sur les deux guerres mondiales du xxe siĂšcle
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