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Lenguaje de los pájaros e idea de la poesĂa
Este texto indaga la relaciĂłn del canto de los pájaros con la formaciĂłn viril de los jĂłvenes y la poesĂa en el espacio cultural europeo tanto de la Edad Media, a travĂ©s de las canciones de los trovadores, como del mundo rural contemporáneo. El artĂculo estudia tambiĂ©n cĂłmo la mayorĂa de las sociedades conocidas prestan a los pájaros una competencia especial en materia de relaciones amorosas, ya sean erĂłticas o sentimentales, y que este supuesto saber alimenta las expresiones ilustradas y las creaciones poĂ©ticas que tienen al amor como referencia. El texto insiste asimismo en que, para que el universo de los pájaros se convierta en la reserva inagotable de las metáforas del amor y, por lo tanto, de la proximidad de ambos sexos, es necesario que el hacer se convierta en un decir, que se adquiera la competencia simbĂłlica de la que la poesĂa es la punta refinada.This text explores the relation of songs of birds with the virile development of young men and poetry in the European cultural space both from the Middle Ages, through the songs of troubadours, as well as from the rural contemporary World. The article also considers how the great majority of famous societies bring birds to a particular competence in amorous relationship, either erotic or sentimental, and how this supposed knowledge feeds the illustrated expression and the poetics creations which have love as reference. The article argues that, in order for the universe of birds to become the unexhaustable reserve of metaphors for love and furthermore, for the proximity of both sexes, it’s necessary for the doing to become what’s said, that it acquires the symbolic competence from which poetry is the refined point. - L’article interroge sur le rapport entre le chant des oiseaux et la formation virile des garçons et la poĂ©sie Ă l’intĂ©rieur de l’espace cultural europĂ©en, aussi bien au Moyen Age, par les chansons des troubadours, que dans des univers ruraux contemporains. De plus, l’article pose comment la plupart des sociĂ©tĂ©s connues prĂŞtent aux oiseaux une competĂ©nce particulière en matière des relations amoureuses, qu’elles soient Ă©rotiques ou sentimentales, et que ce savoir supposĂ© nourrit les expressions imagĂ©es et les crĂ©ations poĂ©tiques qui ont l’amour pour sujet. L’article insiste aussi sur ce point, pour que l’univers des oiseaux devienne le rĂ©servoir inĂ©puisable des mĂ©taphores de l’amour, et donc du rapprochement des deux sexes, il faut que le faire devienne un dire, que soit acquise la compĂ©tence symbolique dont la poĂ©sie est la pointe raffinĂ©e
QCDQED NNLO corrections to Drell Yan production
We compute the QCDQED () mixed and
QED () corrections to the production of an on-shell
boson in hadronic collisions. We obtain them by profiting from the
calculation of the pure QCD terms after taking the corresponding abelian
limits. Therefore, we extend the available knowledge up to complete
next-to-next-to leading order precision in QCDQED. We present explicit
results for the perturbative coefficients and perform the phenomenological
analysis at different collider energies with particular emphasis on the mixed
corrections. We study the contribution from the different channels and discuss
the scale dependence stabilisation effect. We consider a factorisation
approximation for the mixed order terms and show that it fails to reproduce the
exact result. We find that the contributions are small, typically at the few
per mille level, but that under some kinematical conditions they can compete
with the pure QCD NNLO ones.Comment: 23 pages, 6 figure
Christine PLANTÉ (dir.), L'épistolaire, un genre féminin ?, Paris, Champion, 1998.
Fruit d'un séminaire de deux années, cet ouvrage vient après toute une série de colloques et travaux collectifs sur les diverses formes et fonctions de la correspondance, littéraire surtout, ordinaire de plus en plus. Mais il ne s'agit pas ici de la réunion hétéroclite de contributions circonstancielles, une problématique claire a organisé la réflexion et le volume. Ce qui n'exclut pas quelques contradictions dont nous verrons plus loin l'intérêt. Le débat se déploie autour de la quest..
« C’est de l’art ! » : Le peuple, le primitif, l’enfant
Inclure dans l’art ce qui lui était a priori tout à fait étranger est un des gestes par lesquels s’affirme la modernité européenne. Bien avant 1905 et la soudaine passion pour «l’art nègre», le romantisme a capté et intégré «l’autre de l’art» en accueillant les productions populaires et exotiques qui, à l’encontre des académismes dominants, introduisent en musique, en poésie et en peinture à la fois les dissonances, le sens de l’improvisation et la correspondance entre les arts où se vérifie l’unité primitive de l’Art. L’exploration de ces marges s’appuie, chez Liszt, Champfleury, Baudelaire..., sur la remémoration des expériences d’enfance. Elles seules autorisent l’artiste à proférer devant des objets réputés «sans valeur» : «C’est de l’art ! » L’article se demande comment on est passé de la célébration des pouvoirs de l’enfance à l’étude des productions des enfants. Deux chemins parallèles conduisent à cette reconnaissance. Celui des artistes, qui progressivement vont adopter les manières enfantines. Celui des savants, qui interrogent dans l’enfant le passé de l’art et de l’humanité, c’est-à -dire l’unité de l’homme dans la pluralité de ses cultures.To include as art what was a priori entirely alien to it is one of the gestures by means of which European modernity asserts itself. Well before 1905 and the sudden vogue for “negro art”, romanticism captured and integrated “art’s other” by welcoming popular and exotic productions which, in their encounter with the dominant academicisms, introduce, in music, in poetry and in painting, at once the dissonances, the sense of improvisation and the correspondence between the arts where the primitive unity of Art is realised. The exploration of these margins relies, for Liszt, Champfleury, Baudelaire... upon the recollection of childhood experiences. These alone authorise the artist to declare before objects reputed to be worthless, “It’s art”. This article considers the transition from the celebration of the powers of childhood to the study of the artistic products of children. Two parallel paths lead to this observation: that of artists who progressively adopt childish mannerisms, and that of intellectuals who study in children art’s and humanity’s past, that is to say the unity of mankind in the plurality of its cultures
Peindre la mémoire
RésuméÀ partir des années 1930, apparaissent en Europe et en Amérique du Nord des peintres autodidactes qui, dans une expérience visionnaire, retrouvent et projettent sur la toile les images de leur enfance perdue. Tous ont connu l’exil, rupture biographique qui coïncide avec une apocalypse historique (Shoah, fin des villages de la vieille Europe ou du Middle West...). L’article analyse le parcours et l’œuvre de deux de ces peintres de la mémoire: Ilex Beller, issu du shtetl polonais, et Franco Magnani, né dans la montagne toscane. Ils résument à eux deux les questions que suscitent ces artistes, concernant leur tardive métamorphose en «témoins absolus», les pouvoirs de l’esprit qui se met à voir ce dont il se souvient, l’ordre métaphysique qui, pour ces peintres, fonde leur expérience, et, enfin, les puissances de l’image qui transfigure ces scènes, en fait des œuvres d’art.AbstractIn the 1930s, self-educated painters in Europe and North America discovered, through visionary experiences, images from their lost childhood and projected them into can vases. All of them had experienced an exile and biographical rupture that coincided with a historical catastrophe (Shoah, the end of villages in the Old World or the Middle West, etc.). The lives and works of two of these painters are analyzed: Ilex Beller (of the Polish shtetl) and Franco Magnani (born in the Tuscan mountains). This enables us to address the questions that arise about this group of artists, specifically about: their late metamorphosis into “absolute witnesses”, the powers stimulating visions, the experiences remembered, the metaphysical order underlying these experiences and, last of all, the power of the image that turns these lost scenes into works of art
Rock des villes et rock des champs
En s’appuyant sur une remémoration autobiographique, l’article analyse un moment de mutation de la chanson en se plaçant du point de vue de ses auditeurs et usagers. Il s’agit de l’introduction du rock’n’roll dans deux espaces sociaux contrastés mais liés (un village de montagne et une ville du Languedoc) entre 1958 et 1963. Au village, le rock enregistré, ou joué par les orchestres qui animent les fêtes de village, reste une chanson, inséparable de la danse en couple et de la coutume locale qui ritualise les circonstances de l’éducation sentimentale de la Jeunesse. À la ville, il est occasion d’un contact avec des chanteurs d’un genre nouveau, les rockers, d’une écoute intime et de concerts très agités au cours desquels s’exhibe le « style de vie » violent et transgressif des « jeunes », c’est-à -dire des garçons. En quelques années, cette différence a disparu, emportée par le triomphe d’un nouveau modèle de spectacle de variétés, d’un nouveau lieu de rencontre (la « boîte ») et d’une nouvelle forme de danse où le groupe remplace le couple.City Rock, Country RockBased on personal memories, the article analyzes a period of change in the history of song, as seen from the point of view of its listeners and users. At issue is the arrival of rock’n’roll in two contrasted but related social spaces – a mountain village and a city, both in the Languedoc region – between 1958 and 1963. In the village, rock, whether recorded or played by dance orchestras, remained above all a song, inseparable from the practice of dance and from the local customs that ritualised the sentimental education of youth, and specifically dancing as a couple. In the city, however, it was the occasion for intimate listening, of virtual contact with singers of a new kind, rockers, while also offering the experience of very turbulent concerts in which the « youngs », that is to say the boys, showed off a violent and transgressive « lifestyle ». Over a period of a few years this difference disappeared, swept away by the triumph of new kinds of show, new kinds of meeting places (the nightclub) and new forms of dance in which the group replaced the couple
Le dernier des guépards : que partagent l’anthropologie et la littérature ?
J’ai toujours relevé un sentiment d’inquiétude chez la plupart de mes collègues qui choisissaient de se mesurer avec des œuvres littéraires alors même que la psychologie et la sociologie incluaient tranquillement et depuis assez longtemps l’œuvre littéraire dans leurs enquêtes. L’anthropologie éprouve souvent le besoin de justifier son ouverture à ce nouveau « champ », celui des textes de la littérature occidentale écrite qui lui semble si éloignée de ses objets de prédilection, à savoir les ..
Chinoiserie des Lumières
“ L’ethnologue est bien souvent tenté à l’heure actuelle de s’interroger sur le sens de son travail : de ses enquêtes et de ses écrits ; si je parle de tentative ce n’est évidemment pas pour contester le bien fondé de cette interrogation en elle-même, mais plutôt parce qu’elle risque de définir un style comme un autre, de mettre en forme, pour le plaisir de la forme, une inquiétude plus soucieuse de son expression que de son objet. Certains ethnologues, au retour des terrains qui ont nourri l..
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