142 research outputs found

    Saint-Romain-de-Colbosc – Parc Eco-Normandie, zone 6

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    Un projet d’extension du Parc Eco-Normandie porté par la Communauté de Communes Caux-Estuaire à Saint-Romain-de-Colbosc a entraîné la prescription d’une fouille archéologique sur plusieurs zones. Celle de la zone 6, s’étendant sur une surface de 5 000 m2, concerne une occupation de la fin de l’âge du Bronze/premier âge du Fer. La fouille a révélé une petite occupation de la toute fin du Hallstatt D3 à La Tène A. Elle se développe sur un petit sol humifère de quelques dizaines de centimètres d..

    L’habitat stratifié de Prasville (iiie millénaire)

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    Le site de « la Fosse Blanche » à Prasville (Eure-et-Loir) a été repéré lors d’un diagnostic (Bailleux et al., 2014 ; Bailleux et al., 2015). Il est localisé sur un léger éperon marqué par la confluence de deux vallées sèches. Les premiers indices ont été la présence de mobilier céramique et silex organisé en nappes localisées, situées à environ cinquante centimètres de profondeur sous la surface. Différentes anomalies stratigraphiques ont été observées : modules de sédiments jaunes, anguleux..

    Palaeogeographical reconstructions of Lake Maliq (Korça Basin, Albania) between 14,000 BP and 2000 BP

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    International audienceSince the early 1990s, excavations of a protohistoric lakeside settlement in the Korça basin carried out by a French–Albanian archaeological team have induced geomorphological and palynological studies about the sedimentary records of Lake Maliq. These studies allow us to distinguish a series of centennial-scale high and low lake level events between 4200 and 4000 cal BP (2899–2637 BC/2843–2416 BC) and 2600 cal BP (822–671 BC), probably due to large-scale climate changes (in the Mediterranean basin). In addition, the sediment sequence also gives evidence of a millennial-scale trend of lake level rise. It appears to be an interplay between lake level rises and falls against tectonic subsidence of the basin allowing accommodation space for sediment deposition. The variations of the lake's level and the lake's surface area influenced the development and the abandonment of the nearby lakeside settlements (like the tell of Sovjan). In order to prepare an archaeological survey around the now dried up lake, we made a 3D model of the Holocene deposit from the lake including these lake level results, geomorphological mapping, excavation data, numerous core logs, AMS 14 C dating and SRTM DEM data. The GIS model allowed us to propose four palaeogeographical reconstructions of the extension of Lake Maliq: around 14,000 BP, during the Mesolithic (around 9000 BP – 8781–8542 BC), the Early/Middle Bronze Age transition (around 3800 BP – 2310–2042 BC) and the Iron Age (2600 BP – 822–671 BC). A map of the thickness of the sediments above potential archaeological layers is also proposed

    LES VARIATIONS DE L'EXTENSION DU LAC MALIQ (BASSIN DE KORÇË, ALBANIE) EN RELATION AVEC L'OCCUPATION HUMAINE ENTRE 14000 BP ET 2000 BP

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    International audienceDepuis le début des années 1990, les fouilles archéologiques menées dans le bassin de Korçë, notamment sur le tell de Sovjan, occupé du Néolithique ancien (7990 cal BP, soit 7060 - 6899 av. J.-C.) jusqu’à l’Âge du fer (2600 cal BP, soit 822 - 671 av. J.-C.), ont confirmé l’implantation de populations sédentaires, pratiquant l’agriculture et l’élevage depuis le Néolithique ancien (LAFE 2005 ; LERA 1990 ; LERA et al. 1996 ; TOUCHAIS et al., 2005). Il s’agit de la civilisation dite « culture de Podgorie » (KOBAS 2005 ; KORKUTI 1995 ; PRENDI 1990). La partie nord du bassin de Korçë a été occupée par le lac Maliq, jusqu’à ce qu’il soit asséché par drainage à la fin des années 1950. À cette époque, l’extension du lac variait de 40 km2 à la fin de l’été à 80 km2 (FOUACHE et al. 2001). Du Néolithique ancien à l’Âge du fer, et surtout à la période du Bronze moyen (autour de 3800 cal BP, 2310 - 2042 av. J.-C.), de nombreuses implantations humaines occupaient les rives du lac (fig. 1) comme sur le site de Maliq, le seul site « palaffitique » étudié dans le bassin (PRENDI, 1966) ou Sovjan, un site de rive (TOUCHAIS et alii, 2005).Afin de reconstituer plus précisément la densité de ces sites et d’aboutir à un modèle d’implantation humaine autour du lac Maliq, la Mission franco-albanaise a entrepris des prospections archéologiques systématiques. En préliminaire à ces prospections, des reconstitutions paléogéographiques de l’extension du lac Maliq ont été proposées pour quatre périodes clefs : autour de 14000 BP, le Mésolithique (autour de 9000 cal BP, soit 8781 - 8542 av. J.-C.), le Bronze moyen (autour de 3800 cal BP, soit 2310 - 2042 av. J.-C.) et l’Âge du fer (2600 cal BP, soit 822 - 671 av. J.-C.). Ces reconstitutions ont été réalisées à partir d’un Système d’Information Géographique (SIG) associé à un Modèle Numérique de Terrain (MNT) en trois dimension, incluant des données topographiques, géologiques, paléoenvironnementales et archéologiques.Ces reconstitutions permettent également de discuter de l’influence possible des variations climatiques holocènes sur les fluctuations du niveau du lac Maliq

    To dig or not to dig?

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    Détection, caractérisation et fouille des sites paléolithiques et mésolithiques, tel était le thème retenu par les organisateurs du 18e séminaire d’archéologie en région Centre (SARC) qui s’est tenu le 4 avril 2014 au muséum d’Histoire naturelle d’Orléans. Dernier volet du cycle consacré à l’approche des sites archéologiques en contexte préventif, il faisait suite aux neuf précédentes éditions dédiées : aux agglomérations secondaires gallo-romaines (2008) ; aux installations domestiques néoli..

    Influences du Vardar sur l'occupation néolithique du bassin de Skopje (F.Y.R.O.M.) (Influences of the Vardar river on the neolithic occupation of the Skopje basin (F.Y.R.O.M))

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    The Skopje basin (F.Y.R.O.M.) has been colonized by Neolithic populations, during the VIth millennium BC. The archaeological map of identified settlements for this period suggests a preferential establishment of the Neolithic sites on the piémonts to the detriment of the alluvial plain. There is an exception, however : the site of Tumba Madzhari (5800-5300 BC), currently being excavated. Does this repartition reflect the ancient occupation of the basin or could a part of the settlements have been fossilized or destroyed by the Vardar alluvium ? We thus centered our study on the Holocene evolution of the alluvial plain. From the sedimentological analyses, that followed several coring campaigns, we were able to highlight the intense fluviatile activity of Vardar at Holocene, resulting in the vertical and side mobility of its channels.Le bassin de Skopje (FYROM) a connu une importante occupation néolithique au VIème millénaire av. J.-C.. La carte archéologique des sites identifiés pour cette période dans le bassin suggère une implantation préférentielle des sites néolithiques sur les piémonts au détriment de la plaine alluviale, à une exception près, le site de Tumba Madzhari (5800-5300 BC), actuellement en cours de fouille. Cette répartition reflète-t-elle l'occupation ancienne ou une partie des sites a-t-elle pu être fossilisée ou détruite par les alluvions du Vardar notamment ? Nous avons donc centré notre étude sur l'évolution holocène de la plaine alluviale. A partir des analyses sédimentologiques, consécutives à plusieurs campagnes de carottages, nous avons pu mettre en évidence l'intense activité fluviatile du Vardar à l'Holocène, se traduisant par la mobilité latérale et verticale de ses chenaux.Coussot Céline. Influences du Vardar sur l'occupation néolithique du bassin de Skopje (F.Y.R.O.M.) (Influences of the Vardar river on the neolithic occupation of the Skopje basin (F.Y.R.O.M)). In: Bulletin de l'Association de géographes français, 84e année, 2007-2 ( juin). Géoarchéologie / Villes et environnement montagnard. pp. 148-160

    Caractériser un site dès le diagnostic : spécificités de la Préhistoire Ancienne. Exemple du site de « Pont Cailloux » à Thiverval-Grignon (78)

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    International audienceIn den letzten Jahren ermöglichte die zunehmende Berücksichtigung der ältesten Perioden in den Prospektionen in der Region Île-de-France die Entdeckung zahlreicher Fundplätze. Die steigende Anzahl der Prospektionen, die gezielt die ältesten Perioden betreffen, und die systematische Anwendung bestimmter Methoden haben zudem, insbesondere bezüglich dieser Perioden, eine Anzahl von Schwierigkeiten aufgezeigt. So ist der Prähistoriker imstande im Laufe der Prospektion trotz der zuweilen nur schwer fassbaren Indizien und durch Kreuzung unterschiedlicher Ansätze die Umrisse des Fundplatzes zu erkennen. Zuweilen ist er jedoch, obwohl die stratigraphische Position der Spuren eine große Hilfe darstellt, mit den methodischen oder theoretischen Grenzen der Aufgabe konfrontiert, welche die Charakterisierung des Fundplatzes unpräzis oder gar schwierig gestalten. Wie ist mit Fundplätzen umzugehen, die keinem Standard entsprechen, wie ist der verwaltungstechnische, gesetzliche und wissenschaftliche Rahmen mit der Realität des Fundplatzes vereinbar? Die Prospektion von Thiverval-Grignon „Pont Cailloux“ erlaubt es uns mit der Frage der Grenzen beschäftigen, insbesondere der Grenzen, welche die im Pflichtenheft der Prospektion geforderte „Charakterisierung“ der Fundplätze betreffen, als Beispiel dient u.a. die Variabilität der lithischen Artefakte. Die allgemein besser als die Faunareste erhaltenen Steingeräte stellen oft die einzige Möglichkeit dar, einen Fundplatz zu identifizieren und zu datieren. Doch was ist zu tun, wenn der Fundplatz nicht die typischen Artefakte aufweist, die es erlauben, ihn der einen oder anderen Periode der technischen Entwicklung der prähistorischen Gesellschaften zuzuordnen? In diesen Fällen ist die Geomorphologie eine große Hilfe für die Bestimmung des Alters und der Genese des Fundplatzes. Der Archäologe verfügt über unterschiedliche methodische Tools, um seine Hypothesen bereits in der Prospektionsphase zu präzisieren. Das vorliegende Beispiel bemüht sich die Hauptprobleme darzustellen, mit denen die Archäologen konfrontiert werden, wenn sie paläolithische Schichten identifizieren. Ziel ist es, die Probleme zu erkennen und zu verstehen warum sie auftauchen, um eine konkrete und konstruktive Reflexion über die wichtigsten Verfahren für die Detektion frühpaläolithischer Fundplätze in der Präventivarchäologie einzuleiten.In recent years, very early prehistoric periods have been taken into account in the execution of testing in Île-de-France resulting in a marked improvement in results and a number of new sites have been discovered. The increase in the amount of specific prehistoric testing and the systematization of certain methods have also made it possible to highlight a number of difficulties, specific to the periods tested. Thus, sometimes during testing despite tenuous evidence, the prehistorian manages to understand by using various approaches the tangible contours of the site. However, although guided by the stratigraphic position of the remains, they sometimes finds themselves confronted with the methodological or theoretical limits of the exercise, which then make the characterization of the occupation delicate or unclear. What to do then with «hard to » sites, and how to combine legislative framework, scientific objectives and field reality? Through the example of the testing of Thiverval-Grignon «Pont Cailloux» we consider these limits, in particular those concerning the «characterization» of sites, requested in the prescription of the testing, through for example the variability of lithic assemblies. Generally better preserved than wildlife remains, lithic remains are often the only way to identify and date a site. But what if it does not contain the typical or specific artefacts required to allow dating or connection to the technical history of prehistoric societies? To overcome these situations, geomorphology is a formidable ally for specifying the age and formation of a site. Several methodological tools are available to the archaeologist to clarify his hypotheses during the testing phase. The example here highlights the main problems that archaeologists face when testing early prehistory. The aim is to begin a concrete and constructive consideration of the main methods of detecting Paleolithic sites in preventive archaeology.Ces dernières années, la prise en compte des périodes très anciennes dans les modalités d’exécution des diagnostics en Île-de-France a connu une nette amélioration et nombre de nouveaux sites ont été découverts. L’augmentation du nombre de diagnostics spécifiques aux périodes anciennes et la systématisation de certaines méthodes ont également permis de mettre en lumière un certain nombre de difficultés, propres aux périodes diagnostiquées. Ainsi, malgré des indices parfois ténus, le préhistorien arrive à appréhender au cours du diagnostic, et en croisant diverses approches, les contours du site, déjà tangible. Cependant, bien que guidé par la position stratigraphique des vestiges, il se retrouve parfois confronté aux limites méthodologiques ou théoriques de l’exercice, qui rendent alors la caractérisation de l’occupation floue voire délicate. Que faire alors des sites « hors normes », dans le sens de... et comment allier cadre législatif, objectifs scientifiques et réalité de terrain ? A travers l’exemple du diagnostic de Thiverval-Grignon "Pont Cailloux" nous soulevons ces limites, notamment celles qui concerne « la caractérisation » des sites, demandée dans la prescription du diagnostic, à travers par exemple la variabilité des assemblages lithiques. Généralement mieux conservés que les restes de faune, les vestiges lithiques représentent souvent l’unique moyen d’identifier un site, et de le dater. Mais qu’en est-il si celui-ci ne contient pas les pièces typiques ou spécifiques permettant de le rattacher à tel ou tel moment de l’histoire technique des sociétés préhistoriques ? Pour pallier à ces éventuelles situations, la géomorphologie est un formidable allié pour préciser l’âge et la formation d’un site. Plusieurs outils méthodologiques sont à la disposition de l’archéologue pour préciser ses hypothèses, dès la phase de diagnostic. L’exemple développé ici tend à soulever les principaux écueils auxquels les archéologues sont confrontés lorsqu’ils diagnostiquent des niveaux de la Préhistoire ancienne. L’objectif est de les mettre en lumière et de cerner leurs origines pour entamer une réflexion concrète et constructive sur la principale méthode de détection des sites du début du Paléolithique en archéologie préventive

    Caractériser un site dès le diagnostic : spécificités de la Préhistoire Ancienne. Exemple du site de « Pont Cailloux » à Thiverval-Grignon (78)

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    International audienceIn den letzten Jahren ermöglichte die zunehmende Berücksichtigung der ältesten Perioden in den Prospektionen in der Region Île-de-France die Entdeckung zahlreicher Fundplätze. Die steigende Anzahl der Prospektionen, die gezielt die ältesten Perioden betreffen, und die systematische Anwendung bestimmter Methoden haben zudem, insbesondere bezüglich dieser Perioden, eine Anzahl von Schwierigkeiten aufgezeigt. So ist der Prähistoriker imstande im Laufe der Prospektion trotz der zuweilen nur schwer fassbaren Indizien und durch Kreuzung unterschiedlicher Ansätze die Umrisse des Fundplatzes zu erkennen. Zuweilen ist er jedoch, obwohl die stratigraphische Position der Spuren eine große Hilfe darstellt, mit den methodischen oder theoretischen Grenzen der Aufgabe konfrontiert, welche die Charakterisierung des Fundplatzes unpräzis oder gar schwierig gestalten. Wie ist mit Fundplätzen umzugehen, die keinem Standard entsprechen, wie ist der verwaltungstechnische, gesetzliche und wissenschaftliche Rahmen mit der Realität des Fundplatzes vereinbar? Die Prospektion von Thiverval-Grignon „Pont Cailloux“ erlaubt es uns mit der Frage der Grenzen beschäftigen, insbesondere der Grenzen, welche die im Pflichtenheft der Prospektion geforderte „Charakterisierung“ der Fundplätze betreffen, als Beispiel dient u.a. die Variabilität der lithischen Artefakte. Die allgemein besser als die Faunareste erhaltenen Steingeräte stellen oft die einzige Möglichkeit dar, einen Fundplatz zu identifizieren und zu datieren. Doch was ist zu tun, wenn der Fundplatz nicht die typischen Artefakte aufweist, die es erlauben, ihn der einen oder anderen Periode der technischen Entwicklung der prähistorischen Gesellschaften zuzuordnen? In diesen Fällen ist die Geomorphologie eine große Hilfe für die Bestimmung des Alters und der Genese des Fundplatzes. Der Archäologe verfügt über unterschiedliche methodische Tools, um seine Hypothesen bereits in der Prospektionsphase zu präzisieren. Das vorliegende Beispiel bemüht sich die Hauptprobleme darzustellen, mit denen die Archäologen konfrontiert werden, wenn sie paläolithische Schichten identifizieren. Ziel ist es, die Probleme zu erkennen und zu verstehen warum sie auftauchen, um eine konkrete und konstruktive Reflexion über die wichtigsten Verfahren für die Detektion frühpaläolithischer Fundplätze in der Präventivarchäologie einzuleiten.In recent years, very early prehistoric periods have been taken into account in the execution of testing in Île-de-France resulting in a marked improvement in results and a number of new sites have been discovered. The increase in the amount of specific prehistoric testing and the systematization of certain methods have also made it possible to highlight a number of difficulties, specific to the periods tested. Thus, sometimes during testing despite tenuous evidence, the prehistorian manages to understand by using various approaches the tangible contours of the site. However, although guided by the stratigraphic position of the remains, they sometimes finds themselves confronted with the methodological or theoretical limits of the exercise, which then make the characterization of the occupation delicate or unclear. What to do then with «hard to » sites, and how to combine legislative framework, scientific objectives and field reality? Through the example of the testing of Thiverval-Grignon «Pont Cailloux» we consider these limits, in particular those concerning the «characterization» of sites, requested in the prescription of the testing, through for example the variability of lithic assemblies. Generally better preserved than wildlife remains, lithic remains are often the only way to identify and date a site. But what if it does not contain the typical or specific artefacts required to allow dating or connection to the technical history of prehistoric societies? To overcome these situations, geomorphology is a formidable ally for specifying the age and formation of a site. Several methodological tools are available to the archaeologist to clarify his hypotheses during the testing phase. The example here highlights the main problems that archaeologists face when testing early prehistory. The aim is to begin a concrete and constructive consideration of the main methods of detecting Paleolithic sites in preventive archaeology.Ces dernières années, la prise en compte des périodes très anciennes dans les modalités d’exécution des diagnostics en Île-de-France a connu une nette amélioration et nombre de nouveaux sites ont été découverts. L’augmentation du nombre de diagnostics spécifiques aux périodes anciennes et la systématisation de certaines méthodes ont également permis de mettre en lumière un certain nombre de difficultés, propres aux périodes diagnostiquées. Ainsi, malgré des indices parfois ténus, le préhistorien arrive à appréhender au cours du diagnostic, et en croisant diverses approches, les contours du site, déjà tangible. Cependant, bien que guidé par la position stratigraphique des vestiges, il se retrouve parfois confronté aux limites méthodologiques ou théoriques de l’exercice, qui rendent alors la caractérisation de l’occupation floue voire délicate. Que faire alors des sites « hors normes », dans le sens de... et comment allier cadre législatif, objectifs scientifiques et réalité de terrain ? A travers l’exemple du diagnostic de Thiverval-Grignon "Pont Cailloux" nous soulevons ces limites, notamment celles qui concerne « la caractérisation » des sites, demandée dans la prescription du diagnostic, à travers par exemple la variabilité des assemblages lithiques. Généralement mieux conservés que les restes de faune, les vestiges lithiques représentent souvent l’unique moyen d’identifier un site, et de le dater. Mais qu’en est-il si celui-ci ne contient pas les pièces typiques ou spécifiques permettant de le rattacher à tel ou tel moment de l’histoire technique des sociétés préhistoriques ? Pour pallier à ces éventuelles situations, la géomorphologie est un formidable allié pour préciser l’âge et la formation d’un site. Plusieurs outils méthodologiques sont à la disposition de l’archéologue pour préciser ses hypothèses, dès la phase de diagnostic. L’exemple développé ici tend à soulever les principaux écueils auxquels les archéologues sont confrontés lorsqu’ils diagnostiquent des niveaux de la Préhistoire ancienne. L’objectif est de les mettre en lumière et de cerner leurs origines pour entamer une réflexion concrète et constructive sur la principale méthode de détection des sites du début du Paléolithique en archéologie préventive

    Elaboration d’un cadre chronostratigraphique pour le Pléistocène de la région Centre (France): présentation du projet de recherche et des premiers résultats.

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    National audienceLes nombreux travaux d’archéologie préventive menés ces cinq dernières années par l’Inrap en Région Centre-Val de Loire ont permis de mettre au jour des séquences limoneuses en Beauce et alluviales en Loire orléanaise, rapportées au Pléistocène. Les corrélations stratigraphiques observées entre les différentes séquences de chaque secteur ont révélé la nécessité d’établir un cadre chronostratigraphique régional, jusqu’alors peu développé, pour cette période. Un groupe d’étude, soutenu par l’Inrap et formé de géomorphologues et préhistoriens travaillant dans le cadre de l’archéologie préventive, s’est ainsi constitué afin de proposer une première synthèse des stratigraphies étudiées. En l’absence de datations absolues, ce travail s’appuie essentiellement sur des analogies de faciès avec des séquences de références, établies en région Centre-Val de Loire pour les enregistrements alluviaux et dans le nord de la France pour les enregistrements limoneux. Les objectifs à moyen terme sont de définir des horizons-repères régionaux qui permettent de caler les séquences stratigraphiques pléistocènes dès la phase de diagnostic archéologique et ce, en vue de la détection de sites paléolithiques ainsi que de comprendre de quelle manière les grands épisodes pédologiques et morphogéniques pléistocènes ont été imprimés au sein des formations superficielles limoneuses et alluviales

    Élaboration d’un cadre chronostratigraphique pour le Pléistocène de la région Centre-Val de Loire (France) : présentation du projet de recherche et des premiers résultats

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    Over the past years, the preventive archaeological investigations carried out by the French institute Inrap in the Centre-Val de Loire Region of France, have revealed Pleistocene sequences of silt in the Beauce area and of alluvia southward in the Loire valley around the city of Orléans. The stratigraphic correlations observed between the different sequences of each area have revealed the need to establish a regional chronostratigraphic framework for this period, little known until now.A research group, supported by Inrap and made up of geomorphologists and prehistorians working within the framework of preventive archeology, was thus constituted in order to propose a first synthesis of the studied stratigraphies.In the absence of absolute dating, this work relies mainly on facies analogies with reference sequences, established in the Centre-Val de Loire region for alluvial records and in the north of France for silt records.The medium-term objectives are to define regional benchmark horizons that enable the identification of pleistocene stratigraphic sequences from the archaeological survey phase, with a view to the detection of Palaeolithic sites as well as to understand how the major pedological and morphogenic Pleistocene episodes appear within the silt and alluvial superficial formations
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