29 research outputs found

    RelatĂłrio de estĂĄgio em farmĂĄcia comunitĂĄria

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    RelatĂłrio de estĂĄgio realizado no Ăąmbito do Mestrado Integrado em CiĂȘncias FarmacĂȘuticas, apresentado Ă  Faculdade de FarmĂĄcia da Universidade de Coimbr

    Thonon-les-Bains, Ancien Couvent de la Visitation

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    L’ancien couvent de la Visitation de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) est un complexe bĂąti d’environ 2 900 mÂČ situĂ© Ă  l’est-sud-est du bourg mĂ©diĂ©val et moderne de Thonon. Il s’agit d’un ensemble inscrit aux Monuments Historiques pour son enveloppe extĂ©rieure (1973) et pour les sentences du XVIIe siĂšcle dĂ©couvertes dans les annĂ©es (1988).Les grandes lignes de l’histoire du site et de la communautĂ© sont connues par les sources : fondation de la communautĂ© Ă  Évian en 1625, transfĂ©rĂ© Ă  Thonon en 1627, elle acquiert des bĂątiments sur le site du couvent en 1633 et les occupe au plus tard en 1637. À l’exception d’une pĂ©riode d’occupation laĂŻque de 1793 Ă  1835, le couvent est occupĂ© jusqu’à la fin des annĂ©es 1960 et la restructuration de l’ensemble du quartier. Le complexe accueillait au dĂ©but du XXIe siĂšcle la mĂ©diathĂšque et divers autres services et structures culturelles, qui toutefois n’occupaient pas l’intĂ©gralitĂ© du bĂąti. Le projet d’installation d’un nouveau pĂŽle culturel dans le bĂątiment a amenĂ© le Service rĂ©gional de l’archĂ©ologie Ă  prescrire une Ă©tude de bĂąti – Ă  laquelle s’est ajoutĂ© une petite fouille sĂ©dimentaire – dont l’intervention s’est Ă©talĂ©e tout au long des travaux, de 2016 Ă  2018.Un des objectifs de cette opĂ©ration Ă©tait d’analyser le bĂątiment ouest sur la rue des Granges dont le plan semblait traduire un parcellaire prĂ©existant de la fin du Moyen-Age ou du dĂ©but de l’époque moderne. Les nombreux sondages ouverts dans ce bĂątiment n’ont malheureusement pas permis d’identifier d’élĂ©ments antĂ©rieurs Ă  la fin du XVIIe siĂšcle ou au dĂ©but du XVIIIe siĂšcle. À l’inverse le bĂątiment sud-ouest, rĂ©putĂ© construit dans la seconde moitiĂ© du XVIIe siĂšcle forme, dans son premier Ă©tat un petit bĂątiment quadrangulaire pourvu d’un Ă©tage et trĂšs probablement antĂ©rieur au couvent. Quelques vestiges (murs et lambeaux de sols) tĂ©moignant du parcellaire mĂ©diĂ©val ont Ă©galement Ă©tĂ© mis au jour dans la cour des provisions Ă  l’occasion d’une fouille sĂ©dimentaire de faible ampleur. Les premiers bĂątiments construits par les religieuses et conservĂ©s jusqu’à nous sont l’aile ouest, accueillant le chƓur des religieuses dont les dispositions sont globalement conservĂ©es. Le premier Ă©tage, disparu au XIXe siĂšcle Ă  l’occasion de la crĂ©ation d’une voute au-dessus du chƓur, conservait les vestiges de ces amĂ©nagements anciens, notamment une grande baie communicante depuis l’infirmerie vers le chƓur de l’église. Les amĂ©nagements de l’étage, notamment la baie permettant de suivre l’office depuis l’infirmerie, ont Ă©galement Ă©tĂ© retrouvĂ©s. L’aile sud est construite rapidement aprĂšs l’aile ouest, probablement dans le cadre d’un mĂȘme chantier, et reliĂ© ensuite au bĂątiment sud-ouest par un mur. Son premier Ă©tage comprenait les cellules des religieuses, sĂ©parĂ©es par des cloisons en briques et ornĂ©es de sentences. Quelques-unes de ces derniĂšres sont parvenues jusqu’à nous. Ce premier Ă©tat du couvent est desservi par un unique escalier Ă  l’articulation des deux ailes.L’église est Ă©rigĂ©e Ă  la fin du XVIIe siĂšcle, selon un plan latin, et couverte de croisĂ©e d’ogives. Son plan Ă  quatre travĂ©es, assez humble, suit en tout point les recommandations de l’ordre. Une crypte situĂ©e sous l’église, et dont l’accĂšs et une baie ont pu ĂȘtre retrouvĂ©s, n’était pas accessible lors de notre intervention. L’aile nord, moitiĂ© moins longue que l’aile sud du cloitre, est Ă©rigĂ©e Ă  la suite de l’église. Elle accueille les sacristies et probablement les confessionnaux et est sĂ©parĂ©e en deux entre l’espace dĂ©volu au prĂȘtre et celui des religieuses. Un accĂšs desservait le chƓur de l’église depuis les sacristies masculines. Le bĂątiment ouest accueillant les sƓurs touriĂšres est intĂ©gralement repris entre la fin du XVIIe siĂšcle et les premiĂšres dĂ©cennies du XVIIIe siĂšcle, pour lui donner sa forme actuelle. Il s’agit d’un imposant bĂątiment se dĂ©ployant sur quatre niveaux sans compter les combles. Un de ses principaux intĂ©rĂȘts est son rĂŽle d’interface avec le siĂšcle, et le report dans son architecture mĂȘme d’une clĂŽture intĂ©rieure sĂ©parant l’espace. Deux ensembles de tours/parloirs ont pu ĂȘtre identifiĂ©s, le premier datĂ© de la construction du bĂątiment, le second du XIXe siĂšcle. Le bĂątiment comprend de nombreux espaces utilitaires : cuisines, chais, pressoir, mais aussi pharmacie. La charpente Ă  enrayure d’origine est toujours en place. Cette mĂȘme pĂ©riode voit le bĂątiment sud-ouest accueillant les latrines ĂȘtre largement repris, et un second escalier ajoutĂ© Ă  l’aile sud. Le dĂ©doublement des circulations permet de sĂ©parer l’utilitaire du liturgique au sein du couvent.L’occupation laĂŻque du bĂątiment aura laissĂ© relativement peu de traces dans le bĂąti, les religieuses auront probablement eu Ă  cƓur de retrouver les dispositions anciennes Ă  leur retour. À l’inverse le XIXe siĂšcle voit un grand nombre de modifications toucher le couvent. Ainsi le cloitre est fermĂ© par la crĂ©ation de l’aile orientale, et la majoritĂ© des bĂątiments est surĂ©levĂ©e, en transformant les charpentes modernes (aile sud et ouest) ou en en crĂ©ant de nouvelles (aile nord). De nouveaux bĂątiments sont construits au sud-ouest du couvent. Le bĂątiment ouest des sƓurs touriĂšres voit quant Ă  lui ses circulations profondĂ©ment transformĂ©es : disparition d’escalier, dĂ©placement de la clĂŽture, fermeture de l’accĂšs carrossable Ă  la cour des provisions. Exception faite des chantiers de la fin du XXe siĂšcle et du dĂ©but du XXIe siĂšcle, c’est cet Ă©tat qui nous est parvenu. MalgrĂ© quelques difficultĂ©s Ă  dater prĂ©cisĂ©ment chaque chantier, le couvent de la visitation de Thonon nous donne l’occasion de suivre l’évolution complĂšte d’un couvent de religieuses de la contre-rĂ©forme depuis sa fondation jusqu’à nos jours. Son intĂ©rĂȘt tient tant Ă  sa presque totale conformitĂ© aux injonctions de l’ordre, qu’aux indices d’un chantier qui, mĂȘme s’il s’étale sur plusieurs siĂšcles, semble prĂ©vu dĂšs l’origine et la fondation

    L’anatomie du proforme en langue des signes française :

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    This article relates to a study that deals with the linguistic analysis of proform in French Sign Language (LSF). To our knowledge, these structures remain poorly defined and are almost never taken into account in computer modelling, which is the longer-term goal of our studies that aims to design Sign Languages (SL) automatic processing. Given their rather frequent use in SL discourses, it seems necessary to us to study the different linguistic functions that they can take and the most frequent observable forms associated with these functions. This requires us to study which body articulators are involved (manual and non-manual) and how they are organised within spatiotemporal structures. In this article, we present the results of an exploratory study concerning one of these functions, the use of proforms to introduce an entity into the discourse. We have carried out a corpus analysis which revealed particular structures associated with this function and not described so far. We have modelled them using a formalism that takes into account the multilinear, spatiotemporal and iconic structure of SL, and which can be used in automatic processing. For us, a "proform" is a conventional handshape, generally motivated and iconic, representing an entity that has been already mentioned in the discourse or not. The proform takes its full meaning only in context. We use the term proform without a priori regarding the level of language (morphology or syntax) or linguistic functionalities. A number of linguistic functions have been mentioned in the literature, coming with a variation in the terminology (“classifier”, “polymorphemic predicate”, productive sign”, etc). We have tried to identify the different functions of the proforms mentioned in the literature, which could be: classifying function: An ambivalent function, since "classifying" can mean both the semantic class or the classes of forms, depending on the theory. adjectival function: These are mainly descriptors or size and/or shape specifiers. anaphoric function: In the case where the proform is used as an entity already mentioned in the discourse, often in tandem with a relevant spatialisation. spatio-locative function: Often used in the case of classifier constructions. presentative function: Presented as the case of nominal classifiers that introduce an entity into the discourse. In our study, our aim was to examine in detail this last function, which is how the proforms are performed when introducing a new entity in a discourse. We wanted to determine which forms correspond to this function. For this, we adopted a corpus-based methodology. The main corpus that has been used is the MOCAP1 corpus, a corpus of LSF created to conduct multidisciplinary studies. One of the tasks of this corpus was to describe 25 different photographs. These descriptions include many uses of proforms with different linguistic functions, including the one we are interested in. We then proceeded to annotate the corpus by identifying the temporal segments corresponding to the activity of the manual articulators (lexical signs, pointing, illustrative structures including the use proforms, etc) and non-manual ones (head, eyebrows, closing of the eyes, direction of gaze, cheeks, lips). For this study, we took into account the annotations carried out on 5 of the images for the 8 signers (40 videos) and carried out a first step of essentially qualitative analysis. These images were chosen for the greatest richness they generated in the descriptions. We do not yet have at this stage elements of a statistical nature to give. Statistical analysis would require extending the annotation to other videos in the corpus and other types of discourses in order to have enough occurrences for each observed phenomenon. At this stage, our aim is mainly to identify and describe structures that seem to be frequently produced by the signers. In order to describe the recurrent patterns observed, we used a formal representation called AZEE which takes into account the specificities of signed languages. AZEE was chosen among other systems because it allows to represent the activity of the different manual and non-manual articulators with the necessary and sufficient constraints for their realisation in any spatial and temporal context. This representation also aims to be implementable and thus usable for sign language processing. We focused particularly on three structures: First, the introduction of an entity with a “buoy” (perseveration of a handshape coming from a gestural unit previously signed). We observed that the entities that were introduced with a buoy are performed with a proform maintained by the non-dominant hand, while lexical elements (with the dominant hand) specify this proform. The structure ends with a blink. Second, the introduction of an entity with a sequential organisation: the succession of a proform and lexical elements that specify the proform. In the same way, the structure ends with a blink. These two structures can be combined. Finally, proforms without a manual referent. These structures contain a proform, but rather than a manual element that specifies it, there is some mouthing or mouth gestures. As with the two previous structures, this one ends with a blink. Using proforms to introduce a new entity is not a discovery. But finding recurrent structures could be a good start with the prospect of formalisation for automatic processing of signed languages. Nevertheless, before any modelling, questions remain unanswered. On the one hand, we started from the premise that buoy structures could be considered as the manifestation of an anaphoric relationship between the proform and the specifier, but this can still be discussed. On the other hand, sequential structures offer less doubt about an analysis in favor of an anaphoric relationship. For proforms with a non-manual and simultaneous specifier, this also raises questions. If we end this article with more questions than precise answers, we think that finding several structures implementing various articulators in a systematic way could eventually allow automatic identification and/or generation of these structures. On the other hand, if identification of a referent could be done more easily, it could help the automatic processing of the reference, if we admit that there is reference (especially for the case of tags). Obviously, this is the first step of an observation that will have to be refined and validated on a larger corpus. But if a generalisation of these structures is possible, then we will be able to define patterns usable in SL processing

    Région Auvergne-RhÎne-Alpes / Département du RhÎne (69) TASSIN-LA-DEMI-LUNE Rapport d'Opération d'Archéologie Préventive « Les Massues »

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    Conduit par la Conservation rĂ©gionale des monuments historiques, le projet de restauration du rĂ©servoir de fuite du pont siphon de la BrĂ©venne offre l’opportunitĂ© d’étudier et de documenter ce monument emblĂ©matique de l’un des quatre aqueducs antiques de la ville de Lyon.L’opĂ©ration archĂ©ologique qui fait l’objet du prĂ©sent mĂ©moire aura ainsi pour triple objectif de rĂ©aliser un relevĂ© prĂ©cis de la construction avant l’intervention de restauration, d’en Ă©tudier l’implantation, les modes de construction et la chronologie, et d’en Ă©tablir une datation fiable.La sociĂ©tĂ© Archeodunum se porte candidate pour cette opĂ©ration, en mettant Ă  la disposition du maĂźtre d’ouvrage les nombreux atouts dont elle dispose pour sa rĂ©alisation :‱ l’expĂ©rience de 4 opĂ©rations de fouilles archĂ©ologiques menĂ©es antĂ©rieurement sur les aqueducs du Gier et de la BrĂ©venne, dont la seule opĂ©ration d’archĂ©ologie du bĂąti menĂ©e sur un aqueduc antique Ă  Lyon, au Plat de l’Air Ă  Chaponost ;‱ la participation active de 4 c hercheurs de notre sociĂ©tĂ©, dont le responsable scientifique d’opĂ©ration proposĂ©, au groupe « Quatre aqueducs lyonnais » de l’UMR 5138 ArAr ArchĂ©ologie et ArchĂ©omĂ©trie ;‱ la collaboration avec Archeotech, sociĂ©tĂ© spĂ©cialisĂ©e dans la mesure 3D et l’utilisation des drones au service de l’archĂ©ologie et de la conservation du patrimoine depuis une dĂ©cennie ;‱ l’implantation locale de notre agence de Lyon, nous permettant d’optimiser notre prĂ©sence sur le terrain et d’adapter notre intervention et notre suivi au calendrier des travaux

    Autun (71), 6 avenue du Morvan. Nouvelles données sur l'extrémité occidentale du decumanus D9: Rapport Final d'Opération d'Archéologie Préventive

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    Dans le cadre de l’extension de la Clinique du Parc d’Autun, une fouille archĂ©ologique a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e au 6 Avenue du Morvan, de juillet Ă  septembre 2019. Celle-ci a Ă©tĂ© prescrite par le Service RĂ©gional de l’ArchĂ©ologique de Bourgogne-Franche-ComtĂ© et rĂ©alisĂ©e par la sociĂ©tĂ© Archeodunum. MalgrĂ© l’exiguĂŻtĂ© du terrain et la prĂ©sence de rĂ©seaux qui ont un peu plus contraint l’accĂšs aux vestiges, l’opĂ©ration a permis de restituer l’évolution d’une partie de la ville antique d’Augustodunum-Autun. L’emprise explorĂ©e en 2019 se trouve encadrĂ©e par plusieurs opĂ©rations archĂ©ologiques : fouilles de la Clinique du Parc en 1989 et 2005, et fouille du nouvel HĂŽpital en 2001. Ainsi de nombreuses donnĂ©es venaient dĂ©jĂ  alimenter les connaissances de ce quartier de l’agglomĂ©ration. Si la fouille 2019 a permis de confirmer certaines observations et interprĂ©tations, elle soulĂšve Ă©galement quelques interrogations notamment au sujet de l’évacuation des eaux. Cette intervention a en premier lieu concernĂ© l’extrĂ©mitĂ© du decumanus D9. Bien que nos observations aient trĂšs probablement Ă©tĂ© faites sur une partie pĂ©riphĂ©rique de la chaussĂ©e, les caractĂ©ristiques des premiers Ă©tats de voirie et des amĂ©nagements connexes laissent imaginer la prĂ©sence d’un axe de circulation de grande envergure dĂšs son installation aux environs du milieu du Ier siĂšcle de notre Ăšre, pouvant ĂȘtre assimilĂ© au decumanus maximus de la ville. Toutefois, cet axe va rapidement subir des modifications et n’aura de cesse de se rĂ©trĂ©cir durant tout le Haut-Empire. L’hypothĂšse d’un decumanus maximus primitif dĂ©laissĂ© au profit des decumani D8 et D10 respectivement dans l’axe des portes Saint-AndrĂ© et Saint-Andoche formulĂ© par Y. Labaune prend alors tout son sens (Labaune, Meylan 2011 : 120-121). Dans le courant du IIIe siĂšcle, cette partie du decumanus sera rognĂ©e par des amĂ©nagements lĂ©gers (bĂątiments sur sabliĂšres ?) pour ĂȘtre progressivement abandonnĂ©e.La zone non construite localisĂ©e sur une bande rĂ©guliĂšre le long de la courtine qui clĂŽt la ville se caractĂ©rise par la prĂ©sence d’une succession de cailloutis semblables Ă  ceux qui composent l’extrĂ©mitĂ© du decumanus. Ces observations suggĂšrent que l’espace non aedificandi Ă©tait Ă©galement destinĂ© Ă  la circulation. Toutefois, l’absence de radier de fondation et la modestie des revĂȘtements renvoient l’image d’une circulation peu dense et plutĂŽt lĂ©gĂšre (absence d’orniĂšres). Outre cette fonction d’espace de circulation secondaire, ce secteur remplit Ă©galement un rĂŽle de zone technique destinĂ©e au passage des canalisations et des exutoires des caniveaux et Ă©gouts. À l’image de la rue principale, cet espace est progressivement dĂ©laissĂ© dĂšs le dĂ©but du IIIe siĂšcle, en accueillant notamment de nombreux dĂ©chets osseux, tĂ©moins des activitĂ©s de boucherie, de tabletterie et d’extraction de collagĂšne. Si ces Ă©lĂ©ments indiquent la proximitĂ© d’ateliers artisanaux, la spĂ©cificitĂ© de ces rejets Ă©voquent une gestion raisonnĂ©e des dĂ©chets, voire d’une collecte ciblĂ©e. Enfin, la fouille du 6 avenue du Morvan a permis de caractĂ©riser l’angle SO de l’ilot VIII-IX 3 dĂ©jĂ  largement explorĂ© lors de la fouille de 2001. Les niveaux les plus anciens en lien avec l’occupation du Ier siĂšcle de notre Ăšre n’ont pas pu ĂȘtre abordĂ©s. Toutefois, l’identification d’une tranchĂ©e de rĂ©cupĂ©ration recoupant l’ensemble de la stratigraphie antique permet de restituer la façade SO. Au iiie siĂšcle, l’ilot est reconstruit et les murs se dĂ©calent lĂ©gĂšrement. LĂ  encore, seules les tranchĂ©es de rĂ©cupĂ©ration des matĂ©riaux ont Ă©tĂ© identifiĂ©es. Des lambeaux de sols, dont certains accueillent des traces de foyers, tĂ©moignent de cette phase d’occupation. La principale dĂ©couverte rĂ©side peut-ĂȘtre dans la singularitĂ© des structures hydrauliques. Si celles-ci sont des plus banales, avec des caniveaux, Ă©gouts et autres canalisations en bois, c’est leur sens d’écoulement qui pose question. En effet, la topographie gĂ©nĂ©rale des lieux et la prĂ©sence du vallon naturel du ruisseau des Tanneries invitent en toute logique Ă  imaginer un Ă©coulement vers le NO et la riviĂšre de l’Arroux. Or, l’ensemble des structures mises au jour au 6 avenue du Morvan semble amĂ©nagĂ© Ă  contre-pente, avec un Ă©coulement en direction du SE. Ces constatations laissent suggĂ©rer la prĂ©sence d’un collecteur Ă  proximitĂ© de la Porte Saint-Andoche, assurant l’évacuation des eaux en dehors de la ville

    Montbrison (Moingt) (42), Rue du Repos: Rapport Final d'Opération d'Archéologie Préventive

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    L’opĂ©ration archĂ©ologique menĂ©e Ă  la rue du Repos Ă  Montbrison (Moingt), prĂ©alablement Ă  la construction d’une gendarmerie, a permis de documenter la frange orientale de la ville antique d’Aquae Segetae. SituĂ©e en territoire SĂ©gusiave, non loin de la capitale de citĂ© Forum Segusiavorum (Feurs), l’agglomĂ©ration est connue depuis le XIXe siĂšcle grĂące Ă  des monuments toujours prĂ©sents dans le paysage urbain mais aussi Ă  diverses fouilles et observations rĂ©guliĂšres.L’emprise dont bĂ©nĂ©ficiait l’opĂ©ration de 2020, prĂšs de 2000 mÂČ, en fait la plus vaste fouille archĂ©ologique de la commune. Le site prĂ©sente un Ă©tat de conservation assez inĂ©gal en raison d’une intense industrialisation des lieux durant un siĂšcle. Il en rĂ©sulte que la moitiĂ© orientale de l’emprise est fortement arasĂ©e quand l’autre est rĂ©guliĂšrement percĂ©e de divers amĂ©nagements d’époque contemporaine. NĂ©anmoins, les archĂ©ologues ont pu mettre au jour un des quartiers de la ville et suivre son Ă©volution sur plusieurs siĂšcles.L’occupation est ainsi assurĂ©e dĂšs le milieu du Ier siĂšcle de notre Ăšre avec une supposition dĂšs l’époque augustĂ©enne. Elle se poursuit assidument jusqu’au milieu du IIIe siĂšcle, voire la fin, avant d’entamer un dĂ©clin visiblement progressif. Des indices ponctuels indiquent une frĂ©quentation jusqu’aux VIe-VIIIe siĂšcles d’aprĂšs les datations radiocarbones rĂ©alisĂ©es sur plusieurs sĂ©pultures matĂ©rialisant les derniĂšres structures du site.Le quartier antique Ă©volue au cours de quatre grands Ă©tats de construction scandĂ©s par diverses sous-phases d’amĂ©nagements et de reprises. Le secteur se dessine au milieu du Ier siĂšcle avec le dĂ©coupage de plusieurs parcelles dĂ©volues Ă  des activitĂ©s distinctes et vraisemblablement sĂ©parĂ©es par un axe de circulation malgrĂ© l’absence de niveaux caractĂ©ristiques. Il adopte une orientation NL 25° ouest, qui restera l’axe gĂ©nĂ©ral du quartier tout au long de sa frĂ©quentation. Deux Ăźlots prennent forme bien qu’ils ne soient pas entiĂšrement lotis, ou bien qu’ils soient profondĂ©ment remaniĂ©s Ă  une Ă©poque ultĂ©rieure. À l’ouest, plusieurs fosses de rejets de dĂ©chets mĂ©tallurgiques tĂ©moignent d’une telle activitĂ© Ă  proximitĂ©, hors de l’emprise, alors qu’à l’est un ensemble de bĂątiments flanquĂ©s d’un portique/galerie rappellent par leurs plans des complexes Ă  vocation commerciale/artisanale. L’absence de mobilier au sein de ces Ă©difices ne permet toutefois pas d’apprĂ©cier leur destination.C’est au dĂ©but du IIe siĂšcle que le quartier prend pleinement forme avec une rue clairement Ă©tablie et deux Ăźlots de part et d’autre. Celui oriental ne subit que quelques modifications alors qu’en face des bĂątiments visiblement rĂ©sidentiels sont Ă©tablis. L’incomplĂ©tude de leur plan et le rĂ©curage des sols ne laissent que peu d’indices pour identifier assurĂ©ment ces Ă©difices. L’un d’eux prĂ©sente l’avantage d’utiliser des techniques de construction bien spĂ©cifiques et dĂ©jĂ  observĂ©es sur des fouilles Ă  proximitĂ©.Puis, l’ülot occidental subit, au cours de ce mĂȘme siĂšcle, de profonds remaniements avec la mise en place d’une vaste domus Ă  pĂ©ristyle en U. Celle-ci se caractĂ©rise par l’intĂ©gration partielle d’espaces prĂ©existants et surtout par une spoliation de la rue qui en fait un acte soumis Ă  de nombreuses interrogations. La demeure subira plusieurs rĂ©amĂ©nagements au cours de son occupation qui semble perdurer jusqu’au tournant des IIe et IIIe siĂšcles. À l’est, les niveaux contemporains de cet Ă©tat sont complĂštement spoliĂ©s par les constructions rĂ©centes, complexifiant toute dĂ©duction sur la pĂ©rennitĂ© des Ă©difices.Le IIIe siĂšcle est finalement marquĂ© par divers amĂ©nagements dont l’essentiel est constituĂ© par un trĂšs vaste bĂątiment muni d’un pĂ©ristyle estimĂ© Ă  prĂšs de 1120 mÂČ. Cet ensemble peut ĂȘtre rapprochĂ© d’un Ă©difice partiellement observĂ© au XIXe siĂšcle. Ce dernier est toutefois problĂ©matique quant Ă  ses dimensions et son positionnement, ce qui nous mĂšnera Ă  alimenter plusieurs pistes de rĂ©flexion.Le site est progressivement dĂ©sertĂ© malgrĂ© quelques marqueurs datant des structures des IVe et Ve siĂšcles. Trois sĂ©pultures dont une double investissent finalement les ruines aux alentours des VIe-VIIIe siĂšcles.La fouille de la rue du Repos complĂšte ainsi les donnĂ©es sur l’expansion de la ville antique, la durĂ©e de sa frĂ©quentation et sur l’évolution d’un quartier initialement artisanal/commercial, nature que l’on ne connaissait pas jusqu’alors au sein de l’agglomĂ©ration. Pour finir, cette opĂ©ration a permis de dĂ©velopper nos connaissances et notre analyse sur un bĂątiment d’importance dĂ©couvert il y a plus d’un siĂšcle

    La langue des signes, c’est comme ça

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    Sous la direction de MĂ©lanie Hamm ComitĂ© scientifique Maria Fernanda Arentsen, UniversitĂ© de Saint-Boniface, Canada Anne Bamberg, UniversitĂ© de Strasbourg, France ChĂ©rif Blein, Aix-Marseille UniversitĂ©, France Annelies Braffort, LIMSI, CNRS, UniversitĂ© Paris-Saclay, Orsay, France Sylvain BrĂ©tĂ©chĂ©, Aix-Marseille UniversitĂ©, CNRS, PRISM, Aix-en-Provence, France Martine Faraco, Aix-Marseille UniversitĂ©, CNRS, LPL, Aix-en-Provence, France Jacques Goorma, Eurobabel, Strasbourg, France MĂ©dĂ©ric Gasquet-Cyrus, Aix-Marseille UniversitĂ©, CNRS, LPL, Aix-en-Provence, France MĂ©lanie Hamm, Aix-Marseille UniversitĂ©, CNRS, LPL, Aix-en-Provence, France MichĂšle Kirch, UniversitĂ© de Strasbourg, Strasbourg, France Sibylle Kriegel, Aix-Marseille UniversitĂ©, CNRS, LPL, Aix-en-Provence, France GeneviĂšve Le Corre, Collectif Des Sourds du FinistĂšre, Brest, France Claire Maury-Rouan, Aix-Marseille UniversitĂ©, CNRS, LPL, Aix-en-Provence, France AgnĂšs Millet, UniversitĂ© Grenoble-Alpes, Lidilem, Grenoble, France Nathalie Niederberger Costello, LycĂ©e Français de San Francisco, États-Unis d’AmĂ©rique BĂ©atrice Priego-Valverde, Aix-Marseille UniversitĂ©, CNRS, LPL, Aix-en-Provence, France Jean-Philippe Prost, UniversitĂ© Montpellier, CNRS, LIRMM, Montpellier, France Anne Tortel, Aix-Marseille UniversitĂ©, CNRS, LPL, Aix-en-Provence, France Nicolas Tournadre, Aix-Marseille UniversitĂ©, Institut Universitaire de France, CNRS, Lacito, Villejuif, France Daniel VĂ©ronique, Aix-Marseille UniversitĂ©, CNRS, LPL, Aix-en-Provence, France Alice Vittrant, Aix-Marseille UniversitĂ©, CNRS, Lacito, Villejuif, Franc
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