78 research outputs found

    Quality management and contractual incompleteness: grape procurement for high-end wines in Argentina

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    International audienceSourcing grapes from independent growers for use in top quality wines sold on the international market is a major organisational challenge for corporate wineries. Our paper adds to the small existing literature addressing these coordination issues in the New World wine sector, by going deeper into the specifics of the contracts, as well as the "transaction cost economising" argument. Based on a case-study carried out in the Argentine province of Mendoza, this article presents an in-depth analysis of the technical process, in order to identify the contractual hazards posed by asset specificity, measurement costs, and non-contractible actions. Drawing on contract completion and dual sourcing literature, it analyses the contractual and non contractual mechanisms (price incentives, grower monitoring, allocation of decision rights to the winery, role of backward integration into production) used to govern such grape transactions. Through our analysis, we were able to arrive at four main conclusions. Firstly, most agreements are still verbal, with the exception of occasional written contracts, limited to a few legal provisions. It became clear to us that this approach to forging agreements is not always adequate in managing the inherently complex interactions between grape varieties, soil, farming practices and wine-making processes in high-end wine production. Secondly, extensive decision rights are allocated to wineries, to deal with incompleteness. These are key decisions to be taken during the cropping and harvesting process. Thirdly, pricing is generally kept flexible, with grape prices negotiated ex-post. This means that trade imbalances tend to be resolved in the long term. Winegrowers also benefit from financial rewards to compensate for allocations. Finally, any potential opportunistic behaviour by wineries with regards to asset specificity (in particular yield limitation) and allocation of rights is kept at bay by mechanisms such as winery reputations and credit third-party guaranty. This type of behaviour by growers is similarly deterred through monitoring and vineyard ownership on the part of the wineries

    Les stratégies de contrôle de la qualité sanitaire dans les Organisations de Producteurs de tomates

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    Our paper deals with free-riding issues in product safety control at the collective marketing level. It focuses on the empirical findings of the exhaustive face to face survey that has been conducted in 2007 by the authors with the quality managers of the tomato growers'unions of France. Our survey was supported by the National Tomato Charter, a regrouping of most of the French tomato growers'unions. Its aim was to identify the differences in monitoring and enforcement practices at the collective marketing level and to search for any group size effect on such practices. A main finding of our paper is that, beyond public regulation and collective rules imposed by the National Tomato Charter, POs implement voluntary control rules for a better control of free riding behavior within the group. Such additional rules differ both in monitoring intensity (measured by the number of pesticide residue analysis performed voluntarily by the group) and in sanction level (applied in case of deviation to the collective rule). Differences in safety control are not only triggered by customers specific requirements but also by group size (measured by the number of growers within the group). Eventually, our paper draws some perspectives for a more in-depth analysis of free riding issues. First, it calls for paying more attention to factors such as intra-group heterogeneity and differences in customers requirements. Second, it underlines the need for a more extensive analysis which includes safety control practices at the production level and wonders whether such practices are a complement or a substitute of control practices at the marketing level. ...French Abstract : Ce texte aborde les problèmes d'action collective dans le contrôle de la qualité sanitaire des produits avant leur mise en marché par les Organisations de Producteurs. Il est une synthèse des résultats de l'enquête menée auprès des responsables qualité de l'ensemble des OP adhérant à la Charte Nationale Tomate sur leurs pratiques de contrôle de la qualité sanitaire des tomates. L'enquête a eu le soutien des responsables de la Charte Nationale Tomate, qui regroupe la quasi-totalité de la production organisée en France. Elle avait pour objectif d'identifier la diversité des pratiques de contrôle au sein des OP et de mesurer l'effet de la "taille de l'OP" sur les modalités de contrôle mises en place. L'enquête montre qu'au-delà des règles communes imposées par la réglementation et la Charte Nationale Tomate, les OP mettent en place des démarches de contrôle diversifiées qui se différencient à la fois par l'importance de la surveillance (mesurée en nombre d'analyses de résidus de pesticides) et par le niveau des sanctions appliquées en cas de dérogation à la règle adoptée. Elle explique enfin la diversité de ces démarches, non seulement par les exigences de la clientèle mais aussi par la taille du groupe (mesurée par le nombre de producteurs). Notre rapport se termine par une discussion sur les améliorations à apporter à ce premier travail. Des précisions sont à apporter tout d'abord sur l'hétérogénéité intra et inter groupes et sur les niveaux d'exigences de la clientèle. Un complément d'analyse est ensuite nécessaire pour mieux caractériser l'effort de contrôle en amont du produit, au niveau de la production et pour étudier la complémentarité ou la substituabilité des deux types de contrôle: contrôle sur les pratiques en production, contrôle sur le produit.PRODUCERS' UNIOS; FREE-RIDING; MONITORING; ENFORCEMENT; CONTROL; PESTICIDE RESIDUES; TOMATO; FRANCE; ORGANISATIONS DE PRODUCTEURS; PASSAGER CLANDESTIN; SANCTION; CONTROLE; RESIDUS DE PESTICIDES; TOMATE

    Landscape dynamics and fire activity since 6740 cal yr BP in the Cantabrian region (La Molina peat bog, Puente Viesgo, Spain)

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    A lack of paleobotanic studies with adequate resolution and multiproxy approaches has limited proper discussion of vegetation dynamics in Cantabria and of the role of fires in the configuration of the plant landscape during the Holocene in the northwest part of the Iberian peninsula. The pollen diagram of La Molina peat bog in Puente Viesgo (43 ‹15 Œ38 N.3 ‹58 Œ37 W; ETRS89), located at 484 m.a.s.l., and the study of its sedimentary charcoals allowed the acquisition of a continuous and thorough fire sequence for the last 6 700 cal yr BP and an understanding of its relationship to the forest. The results show the importance of human influence on the incidence and characteristics of fire activity during the different phases studied: the Neolithic, Bronze Age, Iron Age, Roman period, and Middle Ages. A synergy seems to exist between dry climate periods (especially during Bond events 3 and 4) and a greater presence of biomass. As the Holocene advances, vegetation coverage clearly tends to decrease. This study provides key elements for understanding the role of fire activity in the forest dynamics of deciduous and evergreen Quercus, Corylus, Pinus, Fagus, and Alnus and demonstrates the strongly artificialized character of the present landscape

    Le chiffre d'affaires tomate hors-sol en Roussillon: principaux facteurs d'influence

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    National audienceLe developpement du hors-sol et des economies d'energie sous serre permet desormais de choisir dans une gamme beaucoup plus etendue de systemes de culture. Il elargit egalement la gamme des circuits de commercialisation dans la mesure ou il oblige ceux qui innovent en matiere de calendriers a se trouver de nouveaux debouches. Pour eclairer les producteurs dans leurs choix de systemes de culture et de commercialisation nous avons recueilli en 1984, chez une vingtaine de producteurs de tomates hors-sol sous serre verre du Roussillon les chiffres de resultats de la campagne en cours (rendements et prix par calibre et pour chaque jour de vente, consommations d'energie...). L'analyse de ces chiffres nous amene aux deux conclusions suivantes: -Le principal determinant du chiffre d'affaires au 15 mai, voire meme du chiffre d'affaires total, est le rendement physique au 15 mai et l'avantage d'une commercialisation efficace d'une forte proportion de gros calibre ou de rendements eleves aux periodes de meilleurs prix (mars et surtout avril) n'est pas aussi evident qu'on aurait pu le penser a priori. -Les rendements ne varient pas lineairement en fonction de la duree de recolte et les meilleurs rendements au 15 mai ne sont pas le fait des plantations les plus precoces. Dans une optique de maximisation du chiffre d'affaires et compte tenu de la conclusion precedente, on est donc conduit a remettre en cause l'interet des plantations de contre-saison et a proposer des dates de plantation se situant plutot debut decembre

    Les stratégies d'approvisionnement de la grande distribution en produits frais : le cas des fruits de contresaison

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    National audiencePour la plupart des produits agro-alimentaires, la grande distribution joue un rôle d'arbitre et de médiateur entre fournisseurs et consommateurs. L'incertitude qui pèse sur l'offre et la demande de produits frais et notamment de fruits importés par bateau, interdit à la grande distribution de jouer ce rôle et la conduit à développer diverses formes de partenariat avec son amont. L'article identifie les différents types de fournisseurs de la grande distribution en fruits de contresaison et caractérise plus finement le contenu et les procédures de négociation pour chacune des formes de coordination mises en place. La description s'organise autour des concepts de l'économie des coûts de transaction (approche néo-institutionnelle) et souligne l'importance des dispositifs de coordination privés non contractuels

    Les serres verre legumieres du Midi de la France dans la competition europeenne.

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    Le marché mondial de la pomme : enjeux pour les pays exportateurs d'Amérique latine

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    International audienceLa pomme fraîche représente un marché important dans le commerce international. Les grands pays exportateurs sont la France, puis les Etats-Unis, vers les pays de l'Union européenne et depuis peu, vers la Russie et l'Asie. La demande s'est modifiée avec l'apparition de nouvelles variétés et de nouvelles habitudes de consommation alimentaire. L'expansion de ce marché est conditionnée par l'évolution de l'environnement institutionnel des principaux marchés importateurs : marchés à régulation tarifaire ou non

    Le secteur des fruits et légumes au Chili : bref aperçu

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    National audienceCe document fait le point sur la filière fruits et légumes au Chili. Il décrit l'évolution de la production et des échanges, l'organisation du marché et l'action des pouvoirs publics pour quelques grands produits frais et transformés

    Economie et sociologie rurales

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    Diffusion du document : INRA Unité d'Economie et Sociologie rurales ENSA 9 place Viala 34060 Montpellier Cedex (FRA)National audienceLe bilan des recherches sur les fruits et légumes dans le département d'Economie et Sociologie rurales de l'INRA depuis cinq ans permet de préciser les principales orientations de travail. Elles ont porté sur les exploitations agricoles, la transformation des produits et leur mise sur le marché, sur la qualité et la consommation, ainsi que sur la distribution et les échanges internationaux. Sept questions sont alors proposées pour donner l'orientation d'un travail futur

    L'hémisphère Sud et la mondialisation des échanges de fruits tempérés

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    International audienceLa poussée de l'hémisphère Sud constitue sans aucun doute l'événement majeur de ces dix dernières années, en matière d'échanges, dans la filière mondiale des fruits et légumes frais. Il s'exporte aujourd'hui environ deux millions de tonnes de pommes, de poires, de raisin de table, de kiwis et de fruits à noyau, soit deux fois plus qu'il y a dix ans. Dans cet article, l'auteur précise la nature et l'ampleur des exportations de l'hémisphère Sud ; il examine ce qui a été à ses yeux le plus décisif dans l'émergence du phénomène "hémisphère Sud", à savoir l'amélioration du transport et de la conservation, l'entrée en force des multinationales de la distribution et le dynamisme exceptionnel du Chili ; et il termine en traçant les grandes perspectives de développement pour les produits de l'hémisphère Sud, distingués en fonction de la périssabilité et donc de la possibilité d'une concurrence directe avec les produits de l'hémisphère Nord
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