30 research outputs found

    Endoscopic nasal versus open approach for the management of sinonasal adenocarcinoma: a pooled-analysis of 1826 patients

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    Surgical resection represents the gold standard for the treatment of sinonasal malignancies. This study reviewed the published outcomes on endoscopic surgery or endoscopic-assisted surgery versus open approach for the management of sinonasal adenocarcinomas

    Autonomie fragilité et dépendance chez le sujet souffrant de carcinome épidermoïde des voies aérodigestives supérieures

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    Le test VE5 13 est un test conçu en 2001 par Saliba et al. pour évaluer les probabilités de déclin fonctionnel et de décès chez des personnes de plus de 65 ans dans les 2 ans. Son évaluation de la fragilité montre que s'il est supérieur ou égal à 3 le patient à donc 4 fois plus de chance de déclin fonctionnel et 3 fois plus de chance de décès dans les ans. Nous avons décidé de réaliser une étude transversale de la fragilité chez les sujets souffrant de carcinome épidermoïde des voies aérodigestives supérieures. De manière prospective on faisait passer un questionnaire à tous les sujets concernés pendant 7 mois en pré-thérapeutique sur 3 sites : le CHU Charles Nicolle à Rouen, l'Hôpital Jacques Monod au Havre et le Centre Hospitalier de Dieppe. On retrouvait que sur 35 patients étudiés, 9 patients de moins de 65 ans (25,7%) étaient considérés comme fragiles. Dans la littérature, plusieurs études montrent que l'âge civil des patients ne dois pas être pris en compte dans les décisions thérapeutiques, on ne retrouve pas de différences sur la survie ou le contrôle tumoral que ce soit avec des traitements par chirurgie, radiothérapie ou chimiothérapie. De même, la qualité de vie ne diffère pas entre les sujets âgés et les sujets jeunes. En conclusion, du fait de leur mauvais état de santé, secondaire à la fréquente intoxication alcoolotabagique, les sujets souffrant de carcinome épidermoïde des voies aérodigestives supérieures peuvent présenter une fragilité gériatrique même avec un âge civil de moins de 65 ans pouvant amener à réaliser chez ces patients une évaluation gériatrique complète.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocSudocFranceF

    Les goîtres plongeants (à propos de 43 cas, et revue de la littérature)

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    Le goitre plongeant ou rétrosternal ou substernal est décrit depuis le 18"e siècle comme une extension de la thvroïde vers le médiastin. Dans la lignée de Michel et Bradpiece [22), nous le définissons comme impalpable au niveau de son pôle inférieur, lorsque le cou est en extension. Nous avons analyses de façon rétrospective 43 cas pris en charge dans le service d'ORL du CHU de Rouen sur un peu plus de 3 ans. L'ohjectif était d'évaluer notre méthode diagnostique et thérapeutique, ainsi que les suites post-thérapeutiques, afin de les comparer aux données de la littérature. Dans notre série, on suspectait une extension médiastinale de la masse palpée en cervical chez 8 1.4% des patients. Toutefois, un scanner a été demandé pour 74% des patients seulement, car l'échographie reste un bon moyen diagnostique dans les autres cas. La sternotomit a été nécessaire dans 9.3% des cas, suite à l'échec de la cervicotomie. I,'hyparathvroïdie, la paralysie récun-entielle représentaient les principales complications, suivies de loin par la trachéomalacie et l'hématome cervical. Leur taux semble supérieur à ceux des goitres simples. Le taux de cancer était de 7%. Nous avons obtenu des résultats similaires à la littérature. Toutefois la comparaison reste délicate du l'ait d'un biais de sélection évident dès la définition. Une classification internationale doit être adoptée afin d'homogénéiser la prise charge des goitres dits plongeant.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocSudocFranceF

    Rhabdomyosarcomes cervico-faciaux de l'enfant (à propos de 11 cas)

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    Les rhabdomyosarcomes (RMS) sont des tumeurs hautement malignes d'origine mésenchymateuse et de différenciation myogénique. Il s'agit chez l'enfant des sarcomes des tissus mous les plus fréquents. Nous avons mené une étude rétrospective sur les onze cas de RMS cervico-faciaux touchant des enfants de moins de seize ans et pris en charge au CHU Charles Nicolle à Rouen depuis 1990. Le pronostic s'est considérablement amélioré ces dernières décennies grâce à de larges essais multicentriques menés par des groupes coopératifs internationaux et est actuellement favorable en cas d'atteinte localisée. Il reste cependant réservé en cas d'atteinte métastatique. L'étude des prélèvements en biologie moléculaire est devenue indispensable pour la détermination du groupe histologique. Les facteurs de mauvais pronostic sont bien identifiés. Le traitement actuel repose sur une chimiothérapie associée à un traitement local pouvant comprendre de la chirurgie, de la radiothérapie ou les deux. Ce plan thérapeutique doit être adapté selon le groupe de risque afin de minimiser les complications tardives fréquentes du traitement. Des nouvelles molécules de thérapie ciblée sont au stade d'essais précliniques.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocSudocFranceF

    Adénopathies cervicales métastasiques d'un carcinome épidermoïde sans primitif retrouvé (étude rétrospective de 30 cas)

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    La prise en charge des adénopathies cervicales métastatiques d'un carcinome épidermoïde occulte, qui représentent seulement 3% de la carcinologie cervico faciale, ne fait actuellement pas l'objet d'un consensus malgré de nombreuses publications. A partir d'une étude rétrospective de 30 cas pris en charge entre 1995 et 2006, nous avons voulu préciser la démarche diagnostique, les facteurs pronostiques et la stratégie thérapeutique, en confrontant nos résultats avec ceux de la littérature. L'étude histologique des pièces d'amygdalectomie est plus fiable que de simples biopsies. Elle montre une prévalence accrue, de l'ordre de 30%, des tumeurs amygdaliennes occultes par rapport aux données antérieures. Le retentissement thérapeutique de l'identification d'une tumeur primitive justifie la réalisation systématique de ce geste dans le bilan initial, de façon au moins ipsilatérale à l'adénopathie cervicale et idéalement bilatérale. L'imagerie par TEP-TDM doit compléter le bilan initial, avant l'endoscopie, tant pour la mise en évidence d'une tumeur primitive que pour le bilan d'extension. Sa valeur pronostique et son apport dans l'évaluation d'une poursuite évolutive ganglionnaire ne sont pas encore clairement définis. La stratégie thérapeutique comporte une chirurgie première, complétée d'une irradiation cervicale en cas de facteurs pronostiques péjoratifs : un stade ganglionnaire avancé, la fixité de l'adénopathie et classiquement une rupture capsulaire. Pour les stades précoces (N1 et N2a), un traitement unique (curage cervical ou radiothérapie) est proposé par certains. La place de la chimiothérapie n'est à ce jour pas définie, nous la réalisons en présence de facteurs pronostiques péjoratifs. Aucun traitement n'a fait la preuve de son efficacité sur l'apparition de métastases viscérales à distance, qui conditionne, avec la récidive locorégionale, le pronostic de ces patients et justifie leur surveillance prolongée.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Paralysie laryngée bilatérale (réinnervation motrice différée ; étude expérimentale chez le chien)

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    La réinnervation fonctionnelle d'un larynx fraîchement dénervé est réalisable à partir de la racine supérieure du phrénique droit et des 2 nerfs destinés aux muscles thyrohyoïdiens, branche du nerf grand hypoglosse (XIITH). Pour s'approcher de la clinique, il était nécessaire de vérifier son efficacité malgré le caractère différé de la réinnervation. Neuf chiens ont été dénervés, 6 ont été réinnervés 6 mois plus tard. L'évaluation comprenant 3 groupes (dénervé, réinnervé, sain) a été réalisée 6 mois après la dernière intervention et comportait : la détermination d'un score de mobilité du mouvement cordal, l'EMG des muscles laryngés en détection simple et stimulodétection, l'analyse de la force exercée par les aryténoïdes. La racine du phrénique droit a permi l'abduction cordale de qualité et fonctionnelle dans 100% des cas; les branches XIITH ont permis une occlusion réflexe chez tous les animaux même si l'EMG ne retrouve des signes électriques de cette réinnervation que dans 75% des cas. La réinnervation motrice, différée, fonctionnelle, simultanée des fonction adductrice et abductrice semble réalisable à partir d'une racine du nerf phrénique droit pour la fonction abductrice et de la branche thyrohyoïdienne du XII pour la fonction adductrice.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Dénutrition pré-opératoire et morbidité précoce post-opératoire en cancérologie ORL

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    La dénutrition pré-opératoire est un critère de morbidité chirurgicale reconnu, notamment les troubles de cicatrisation et les complications infectieuses. Les patients atteints d'un cancer ORL sont particulièrement dénutris en pré-opératoire, par les effets métaboliques propres du processus tumoral et par l'effet de masse local dysphagiant. L'objectif de cette étude était dans un premier temps d'évaluer, sur une cohorte rétrospective de 33 patients atteints d'un cancer du larynx, de l'hypopharynx ou de l'oropharynx, l'intérêt des différents critères de dépistage de dénutrition, et leurs corrélations avec les complications post-opératoires classés en majeures et mineures, et la durée d'hospitalisation. Dans un second temps, l'objectif était d'évaluer l'efficacité de la prise en charge nutritionnelle au CHRU de Rouen. 60.6% des patients étaient dénutris en pré-opératoire. L'index de Buzby s'est révélé le critère de dénutrition le plus sensible et le plus spécifique. L'index de masse corporelle n'a pas démontré d'intérêt dans cette cohorte. L'albuminémie était corrélée avec la durée d'hospitalisation. La perte de poids avant chirurgie était corrélée avec les complications majeures. Cette corrélation était significative dès 5% de perte de poids, et était très significative à partir de 10%. Les patients opérés d'un cancer de l'hypopharynx sont apparus comme la sous-population la plus à risque, avec une perte de poids avant chirurgie supérieure aux autres localisations et plus de complications majeures post-opératoires. Les complications majeures post-opératoires prédominantes dans l'ensemble de la cohorte étaient des troubles de la cicatrisation, notamment des stomies salivaires, et des complications infectieuses locales et générales. La prise en charge nutritionnelle au CHRU de Rouen a montré des dysfonctionnements prédominant dans la transmission des informations, et des pistes d'amélioration sont proposées pour réduire la morbi-mortalité chirurgicale des patients.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Étude de l expression de l EGFR et des mutations KRAS dans l adénocarcinome de l éthmoide de type intestinal recherche d analogie moléculaire avec l adénocarcinome colorectal

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    L'adénocarcinome de l'ethmoïde est une tumeur rare touchant principalement les travailleurs du bois. De par une symptomatologie aspécifique le diagnostic est souvent réalisé de façon tardive à un stade cliniquement avancé. Le traitement repose essentiellement sur la chirurgie qui peut être complétée par la radiothérapie. En cas d'extension ou de récidive non extirpable la chimiothérapie offre un ultime recours dont l'efficacité reste discutée. D'un point de vue histologique ces tumeurs se divisent en deux catégories les "non intestinales" et les "ITAC". Ces dernières ont la particularité de partager de nombreuses ressemblances histologiques avec les adénocarcinomes colorectaux. Depuis 2004 le pronostic de ces tumeurs au stade métastatique, en l'absence de mutation génétique, a été amélioré par la découverte des thérapies ciblées anti EGFR. OBJECTIFS : Etudier le phénotype de l'adénocarcinome ethmoïdal de type intestinal, ainsi que l'expression de la protéine EGFR et analyser le génotype en recherchant la présence d'altération somatique des gènes EGFR et KRAS somatiques afin d'établir des analogies avec les adénocarcinomes colo-rectaux et l'éventuelle indication des traitements anti EGFR. MATERIEL ET METHODE : Trente huit cas d'adénocarcinome nasosinusiens ont été colligés au CHU de Rouen entre 1986 et 2010_ Au sein de cette cohorte 35 étaient de type intestinal. Pour chaque dossier, les données épidémiologiques, les modalités de traitement et le suivi ont été recensés. De plus, une relecture anatomopathologique et une caractérisation phénotypique ont été effectuées, à l'aide de colorations standards et de techniques immunohistochimiques. Le génotypage d'EGFR et de KRAS a été réalisé à la fois par SnaPshot multiplex sur les produits d'amplifications de l'exon 2 (codons 12 et 13) de KRAS et des exons 18, 20 et 21 de l'EGFR mais aussi par analyse des fragments d'amplifications des exons 19 et 20 de l'EGFR RESULTATS : La prédominance masculine était observée à 94%. L'âge moyen au moment du diagnostic était de 64 ans, l'exposition professionnelle aux poussières de bois était retrouvée dans la plupart des cas. La symptomatologie clinique était unilatérale dans 92 % des cas et le symptôme le plus fréquemment rapporté était l'obstruction nasale. On constatait une majorité de tumeurs classées T3 ou T4. Le traitement a reposé essentiellement sur la chirurgie complétée par la radiothérapie. Les tumeurs exprimaient la protéine EGFR à 83%, la mutation KRAS était retrouvée dans 13% des cas et aucune mutation du gène de l' EGFR n'a été mise en évidence. CONCLUSION : La série de patients étudiée est superposable en termes de répartition épidémiologique, modalité thérapeutique et survie, aux grandes séries déjà publiées. De par l'expression d' EGFR et la faible proportion de mutation KRAS, les adénocarcinomes ethmoïdaux de type intestinal pourraient être éligibles pour un traitement par anticorps monoclonaux anti EGFR et entrer dans le cadre d'essaiROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocSudocFranceF

    Corrélation TDM, IRM et anatomopathologique dans les cancers glottiques

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    Les examens d'imagerie couplés à l'endoscopie sont indispensables dans le bilan pré-thérapeutique des lésions gllottiques. A l'heure actuelle, le scanner est l'examen de référence pour I'étude des cancers laryngés.L'IRM semble plus sensible pour étudier ces lésions notamment l'envahissement cartilagineux. La précision de ces données est indispensable afin d'optimiser la prise en charge thérapeutique des patients. L'intérêt est de leur proposer le traitement carcinologique le plus conservateur possible des fonctions essentielles de phonation et de respiration, qu'il soit chirurgical ou radiothérapeutique. Matériel et méthodes: nous avons réalisé une étude prospective de 12 patients atteints d'un cancer glottique opérable, dont 7 remplissaient l'ensemble des critères d'inclusion. Un scanner et une IRM ont été réalisés en préopératoire par un radiologue spécialisé en imagerie ORL. Les données des examens d'imagerie ont été comparées aux résultats anatomopathologiques des pièces d'exérèse chirurgicale. Le but était de déterminer l'examen le plus performant pour la détection de l'envahissement tumoral notamment cartilagineux, et ainsi améliorer notre prise en charge thérapeutique. Résultats : les 2 examens sont performants mais plus spécifiques (90%) que sensibles (74%). Les régions anatomiques difficiles à interpréter sont la commissure antérieure, les ventricules, la sous-glotte et les cartilages thyroïdes et aryténoïdes.le scanner reste l'examen de référence compte-tenu de l'accessibilité, d'une étude complète du larynx, des chaines ganglionnaires et du thorax. L'IRM est à réserver, en seconde intention, dans certaines indications pour compléter et affiner les données. Des critères diagnostiques radiologiques d'invasion tumorale sont reconnus pour les 2 examens. Ces critères permettent de délimiter la localisation, le volume tumoral et l'extension cartilagineuse. Les indications thérapeutiques s'en trouvent améliorées, curatives et les plus conservatrices des fonctions laryngées.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Mélanomes malins nasosinusiens (à propos de 15 cas)

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    IObjectifs : évaluer les caractéristiques cliniques de ces tumeurs, leurs modalités évolutives et leur prise en charge thérapeutique. Mettre en évidence des facteurs pronostiques éventuels de cette pathologie. Matériel et méthodes : étude rétrospective sur 15 patients pris en charge dans le service d'ORL et de chirurgie cervico-faciale du CHU de Rouen de 1987 à 2009. Résultats : 15 patients inclus, la moyenne d'âge était de 64,4 ans et le sex ratio de 1,14. Les signes cliniques prédominants étaient les épistaxis et l'obstruction nasale unilatérales. La prise en charge initiale était chirurgicale. Les récidives locales ont concerné 57% des patients, les récidives ganglionnaires 43% et les métastases 79%. La radiothérapie et la chimiothérapie étaient utilisées en traitement complémentaires et en cas de récidives. La survie globale à 5 ans était de 8%. Le seul facteur pronostique identifié est l'âge inférieur à 70 ans. Discussion : Le stade initial lors du diagnostic semble être le facteur pronostic essentiel. La chirurgie reste à ce jour le principal traitement. La radiothérapie peut être utile dans certains cas. La place des thérapies ciblées moléculaires est en cours d'évaluation. Conclusion : Les MNS sont des tumeurs rares représentant moins de 7% des tumeurs malignes des cavités nasosinusiennes. Leur découverte est souvent tardive en raison de l'absence de signes cliniques spécifiques et de facteurs de risques identifiés pouvant orienter vers un éventuel dépistage. Malgré cela, le pronostic de ces tumeurs reste sombre, avec une survie à 5 ans dépassant rarement les 35%.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocSudocFranceF
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