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    10 ans de détournement d'usage du Néocodion

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    Le Néocodion® (camphosulfonate de codéine) est connu pour être détourné à des fins de substitution "sauvage" par les usagers d'héroïne. Cependant, depuis l'arrivée des traitements de substitution et notamment de la buprénorphine haut dosage en France (Subutex®) [1996], l'usage de ce médicament semble s'être modifié. Dans ce travail nous avons étudié l'évolution de l'usage du Néododion® entre 1992 et 2002. Des enquêtes officinales régulières (1992, 1997 et 2002) ont été menées auprès de réseaux de pharmaciens et les données concernant le Néocodion® ont été extraites du programme OPPIDUM (Observation des Produits Psychotropes Illicites ou Détournés de leur Utilisation Médicamenteuse). Les résultats obtenus montrent une diminution de la consommation du Néocodion®. Il représentait 8 % des produits consommés par les sujets interrogés en 1992 contre 0,4 % en 2002. Parallèlement, le nombre de demandes par pharmacie et par semaine diminue nettement : 9,9 en 1992 contre 2,1 en 2002. Le profil des consommateurs et les modalités de consommation de ce produit ont également changé. En 10 ans, l'âge moyen est passé de 30,4 ans à 33,7 ans et une amélioration des conditions socio-économiques des usagers a été constatée. L'usage du Néocodion® s'inscrit maintenant dans un cadre de polyconsommation (64,5 % en 1992 contre 86,2 % en 2002) dans un but de recherche de sensations plutôt que de substitution. Malgré la diminution de la consommation du Néocodion®, les modifications de l'usage de ce produit justifient le maintien de sa surveillance

    Détournement d'usage du trihexyphénidyle (Artane

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    De récentes observations suggèrent l'existence d'un détournement du trihexyphénidyle pour ses effets hallucinatoires et désinhibants. Afin de déterminer l'importance de cette pratique et les caractéristiques des consommateurs, une étude a été réalisée à partir des bases de données de l'Assurance Maladie de Provence-Alpes-Côte-d'Azur (PACA) et Corse. Les assurés ayant eu un remboursement de trihexyphénidyle entre le 1er janvier 2001 et le 15 février 2001 ont été inclus, soit 3028 sujets. Leurs délivrances ont été suivies pendant 9 mois. Un sous-groupe de 2,1 % de sujets ayant un comportement déviant a été identifié par analyse factorielle et comparé au sous-groupe non déviant. Les sujets déviants sont plus jeunes, à prédominance masculine. La posologie de trihexyphénidyle est élevée (28 mg/j versus 7 mg/j), avec une proportion plus importante de benzodiazépines et de buprénorphine haut dosage associées. Le nombre de délivrances est plus élevé (23,0 versus 7,7), comme le nombre de médecins (4,9 versus 1,5) et de pharmacies (5,0 versus 1,3). Cette étude confirme le potentiel d'abus et de dépendance du trihexyphénidyle et la nécessité de renforcer sa surveillance

    The epidemiology of Budd–Chiari syndrome in France

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    IF 3.287 (2017)International audienceIntroductionEpidemiological data is lacking on primary Budd–Chiari syndrome (BCS) in France.MethodsTwo approaches were used:(1) A nationwide survey in specialized liver units for French adults.(2) A query of the French database of discharge diagnoses screening to identify incident cases in adults. BCS associated with cancer, alcoholic/viral cirrhosis, or occurring after liver transplantation were classified as secondary.ResultsApproach (1) 178 primary BCS were identified (prevalence 4.04 per million inhabitants (pmi)), of which 30 were incident (incidence 0.68 pmi). Mean age was 40 ± 14 yrs. Risk factors included myeloproliferative neoplasms (MPN) (48%), oral contraceptives (35%) and factor V Leiden (16%). None were identified in 21% of patients, ≥2 risk factors in 25%. BMI was higher in the group without any risk factor (25.7 kg/m2 vs 23.7 kg/m2, p < 0.001).Approach (2) 110 incident primary BCS were admitted to French hospitals (incidence 2.17 pmi). MPN was less common (30%) and inflammatory local factors predominated (39%).ConclusionThe entity of primary BCS as recorded in French liver units is 3 times less common than the entity recorded as nonmalignant hepatic vein obstruction in the hospital discharge database. The former entity is mostly related to MPN whereas the latter with abdominal inflammatory diseases
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