23 research outputs found

    Reducing the environmental impact of surgery on a global scale: systematic review and co-prioritization with healthcare workers in 132 countries

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    Abstract Background Healthcare cannot achieve net-zero carbon without addressing operating theatres. The aim of this study was to prioritize feasible interventions to reduce the environmental impact of operating theatres. Methods This study adopted a four-phase Delphi consensus co-prioritization methodology. In phase 1, a systematic review of published interventions and global consultation of perioperative healthcare professionals were used to longlist interventions. In phase 2, iterative thematic analysis consolidated comparable interventions into a shortlist. In phase 3, the shortlist was co-prioritized based on patient and clinician views on acceptability, feasibility, and safety. In phase 4, ranked lists of interventions were presented by their relevance to high-income countries and low–middle-income countries. Results In phase 1, 43 interventions were identified, which had low uptake in practice according to 3042 professionals globally. In phase 2, a shortlist of 15 intervention domains was generated. In phase 3, interventions were deemed acceptable for more than 90 per cent of patients except for reducing general anaesthesia (84 per cent) and re-sterilization of ‘single-use’ consumables (86 per cent). In phase 4, the top three shortlisted interventions for high-income countries were: introducing recycling; reducing use of anaesthetic gases; and appropriate clinical waste processing. In phase 4, the top three shortlisted interventions for low–middle-income countries were: introducing reusable surgical devices; reducing use of consumables; and reducing the use of general anaesthesia. Conclusion This is a step toward environmentally sustainable operating environments with actionable interventions applicable to both high– and low–middle–income countries

    Empire et souveraineté populaire chez Marsile de Padoue

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    Marsile de Padoue a Ă©tĂ© jugĂ© comme un penseur mĂ©diĂ©val ou un prĂ©curseur de la modernitĂ© en raison de sa dĂ©fense de l’empire et de la thĂšse dite de la souverainetĂ© populaire. Ces discussions nĂ©gligent la dimension impĂ©riale de la modernitĂ© et sĂ©parent des thĂšses qui sont liĂ©es dans la pensĂ©e de l’auteur. L’argumentation de Marsile de Padoue permet d’analyser rĂ©trospectivement les affinitĂ©s de la logique des concepts d’empire et de souverainetĂ© populaire en montrant la part d’imaginaire de leur objet. Elle est une condition de leur existence et un argument pour la mettre en doute

    Utopie ou idéologie ?

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    Nestor Capdevila, Utopie or Ideology ? Studying the ambivalent relations between ideology and Utopia in terms of the different definitions of the word « Utopia » enlarges our understanding of Utopian thought. Each usage of the word involves a judgement which articulates the possible, the desirable and the real. The example of Fourier is particularly eloquent in this regard. To conceptualize Utopia is not to determine an essence, but rather to construct a space where conflicting conceptions are encountered.Capdevila Nestor. Utopie ou idéologie ?. In: L'Homme et la société, N. 136-137, 2000. Figures de l' « auto-émancipation » sociale (II) pp. 77-93

    Equivoques et tourments de l'utopie : Un concept en jeu

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    International audienceL'histoire de l'Union soviĂ©tique a prĂ©tendu rĂ©aliser l'utopie avant d'en confirmer l'impossibilitĂ©. Le prĂ©sent livre dĂ©veloppe cette ambivalence en faisant jouer la polysĂ©mie de l'idĂ©e d'utopie (nĂ©gativitĂ©, rĂȘve, projet, illusion) et en reproduisant le conflit entre l'utopiste et l'anti-utopiste sous la forme des tourments de la conscience utopique, oĂč la limite entre la libĂ©ration et l'oppression devient Ă©nigmatique. Conceptualiser l'utopie, c'est construire un espace conflictuel de prises de position. Elle appara\ⁱt comme l'effet changeant des rencontres conjoncturelles entre des visions contradictoires du monde social et politique. Sa polaritĂ© dans l'imaginaire avec l'idĂ©ologie est le point d'articulation entre la politique et l'histoire comme processus ouvert, incertain et non totalisable. Elle existe alors sous la forme d'un travail de l'espĂ©rance, conçu comme une interprĂ©tation et une intervention dans des conjonctures jugĂ©es oppressives, mĂȘme si son contenu reste indĂ©terminĂ© et controversĂ©. L'incapacitĂ© oĂč se trouve la conscience moderne de tracer une ligne de dĂ©marcation entre le possible et l'impossible, l'utopie, l'idĂ©ologie et le rĂ©el, explique qu'un concept d'utopie soit Ă  la fois problĂ©matique et indispensable

    Las Casas et les Noirs : quels problÚmes ?

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    Au XVIIIe siĂšcle, la position de Las Casas Ă  l’égard des esclaves noirs a Ă©tĂ© mise en cause. Le problĂšme est apparemment historique. Mais le dĂ©bat a immĂ©diatement pris la forme d’un procĂšs. On ne se contente pas de savoir ce qu’a fait Las Casas. On l’accuse d’avoir encouragĂ© et mĂȘme introduit l’esclavage des Noirs en AmĂ©rique (De Pauw) ou on le dĂ©fend en montrant que l’apĂŽtre des Indiens ne pouvait avoir une pareille idĂ©e (GrĂ©goire). C’est la question de l’innocence ou de la culpabilitĂ© de La..

    Liberté, un mot spécieux

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    Hobbes nous dit que le mot « libertĂ© » est spĂ©cieux. Il existe de fait un contraste frappant entre la plĂ©nitude que peut donner l’énonciation du mot, comme dans le cĂ©lĂšbre poĂšme d’Éluard, et le sentiment de vide provoquĂ© par la dĂ©solante diversitĂ© des usages concrets, parfois ouvertement contradictoires. TĂŽt ou tard, la rĂ©flexion bute sur la polaritĂ© de la libertĂ© comme affirmation de l’ordre censĂ© nous protĂ©ger de la licence, de l’anarchie ou du nihilisme, c’est-Ă -dire de la « fausse » libertĂ©, ou comme nĂ©gation de l’ordre dont les contraintes sont suspectĂ©es d’ĂȘtre oppressives et incompatibles avec la « vraie » libertĂ©. Les contradictions entre les conceptions de l’ordre associĂ©es Ă  la libertĂ© donnent une justification Ă  la conception de la libertĂ© comme nĂ©gation. Mais celle-ci est Ă©galement difficile Ă  tenir car elle risque de nier son objet en basculant dans la licence illimitĂ©e. Le conflit entre la libertĂ© comme affirmation et la libertĂ© comme nĂ©gation n’est pas un dĂ©faut du concept. Il faut plutĂŽt dire : la libertĂ© est l’un des concepts qui servent Ă  penser la production historique d’objets par l’activitĂ© collective et conflictuelle des hommes. L’oscillation entre ces deux pĂŽles, qui peut ĂȘtre embarrassante au point d’inciter Ă  n’en plus parler, montre que de tels concepts ont une structure ludique, au sens de ce qui fait l’intĂ©rĂȘt de jeux intellectuels aussi futiles que les Ă©checs. Ce livre peut se lire comme une introduction au jeu conceptuel de la libertĂ©

    Descartes et la démocratie selon Tocqueville

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    International audienc

    Descartes et la démocratie selon Tocqueville

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    La violence entre contradiction (« Il y a violence et violence ! ») et tautologie (« la violence est la violence ! »)

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    Les violences que l’on juge les plus grandes semblent porter en elles-mĂȘmes leur propre condamnation. Le rapport que nous entretenons avec elles est malheureusement plus complexe car, d’un autre cĂŽtĂ©, il nous arrive d’éprouver le besoin d’une rĂ©conciliation. Lorsqu’on parle de ces violences, on pense parfois Ă  celles que les EuropĂ©ens ont exercĂ©es sur les non-EuropĂ©ens. Ce sentiment est originel et trouve son expression exemplaire dans l’effroi de la BrevĂ­sima relaciĂłn de la destrucciĂłn de la..
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