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    The politics of health in Europe

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    Éducation thĂ©rapeutique du patient. ModĂšles, pratiques et Ă©valuation

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    International audienceIssu d’une collaboration entre l’Inpes et des acteurs de l’éducation thĂ©rapeutique du patient, cet ouvrage rassemble des analyses d’interventions d’éducation thĂ©rapeutique mises en place en France et au QuĂ©bec, dans le cadre de huit maladies chroniques : diabĂšte, obĂ©sitĂ©, maladies cardio-vasculaires, VIH/sida, asthme, cancer, polyarthrite rhumatoĂŻde et lombalgie. En rendant compte des modĂšles thĂ©oriques qui sous-tendent l’éducation thĂ©rapeutique et des dĂ©marches mises en Ɠuvre, les contributions mettent au jour une large diversitĂ© de pratiques. Qu’il soit professionnel de santĂ©, formateur ou chercheur, le lecteur trouvera ainsi des pistes pour dĂ©marrer, dĂ©velopper et Ă©valuer ses actions Ă©ducatives. Il trouvera aussi matiĂšre Ă  Ă©prouver ses conceptions de la santĂ© et de l’éducation, notamment Ă  travers la dĂ©couverte de pratiques qui produisent des rĂ©sultats trĂšs encourageants alors qu’elles se rĂ©fĂšrent Ă  des cadres thĂ©oriques diversifiĂ©s et Ă  des voies diffĂ©renciĂ©es pour penser l’action Ă©ducative.Parce qu’elles ne montrent pas l’excellence d’une voie plutĂŽt qu’une autre, ces analyses invitent au dĂ©veloppement de nouvelles perspectives d’action et de recherche. L’ouvrage offre ainsi une ouverture prĂ©cieuse dans un contexte gĂ©nĂ©ral oĂč l’éducation thĂ©rapeutique s’inscrit dans le Code de santĂ© publique, notamment Ă  travers la loi HĂŽpital, patients, santĂ© et territoires du 21 juillet 2009, qui en reconnaĂźt l’importance pour l’amĂ©lioration de l’état de santĂ© des personnes, en particulier de celles atteintes d’une maladie chronique

    Education pour la santé des jeunes : démarches et méthodes

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    Selon le TraitĂ© de santĂ© publique, il existe trois catĂ©gories d’éducation pour la santĂ© : primaire,secondaire, tertiaire. L’éducation primaire est toute action Ă©ducative visant Ă  renforcer l’état de santĂ©.L’éducation secondaire consiste en des mesures Ă©ducatives visant Ă  Ă©viter l’accident de santĂ© ou,dans le cas oĂč il est dĂ©jĂ  intervenu, Ă  restaurer le plus rapidement, un nouvel Ă©tat de santĂ©.L’éducation tertiaire Ă©tant toute intervention Ă©ducative visant Ă  faire « vivre au mieux » les sĂ©quellesde l’accident. L’éducation Ă  la santĂ© intervient donc en amont et en aval de la maladie ou de l’accidentde santĂ©.L’éducation sanitaire trouve sa justification dans les donnĂ©es de santĂ© publique qui soulignentaujourd’hui l’importance des comportements comme facteurs explicatifs de la majoritĂ© des dĂ©cĂšsconsidĂ©rĂ©s comme prĂ©maturĂ©s et Ă©vitables, particuliĂšrement chez les jeunes. Il est gĂ©nĂ©ralementadmis que le coĂ»t de l’éducation est bien infĂ©rieur aux gains pouvant ĂȘtre rĂ©alisĂ©s. Ce coĂ»t est parailleurs dĂ©risoire quand on le compare aux coĂ»ts d’autres secteurs de l’activitĂ© dans le systĂšme desantĂ© : en France, chaque annĂ©e on consacre en moyenne par habitant : 10 F pour l’information etl’éducation pour la santĂ©, 250 F pour la mĂ©decine prĂ©ventive et 11 000 F pour les soins.L’éducation Ă  la santĂ© ne prĂ©sente pas seulement des intĂ©rĂȘts collectifs et Ă©conomiques ; elleprĂ©sente assurĂ©ment aussi un intĂ©rĂȘt individuel et personnel. En effet, elle doit permettre Ă  chacun dedĂ©velopper ses capacitĂ©s pour amĂ©liorer tant la longĂ©vitĂ© que la qualitĂ© de la vie et cela dans la visionholistique de la dĂ©finition de la santĂ© retenue par l’OMS : « La santĂ© est un Ă©tat de complet bien-ĂȘtrephysique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmitĂ©. »L’éducation Ă  la santĂ© n’est pas le monopole de l’État, elle concerne tous les acteurs du systĂšme desantĂ©, et ceux du systĂšme Ă©ducatif quand il s’agit des jeunes. Parce qu’elle est l’affaire de tous etrelĂšve d’une mission d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, non seulement elle est exĂ©cutĂ©e par une multitude d’acteurssouvent ignorĂ©s les uns des autres, mais elle soulĂšve des questions juridiques, Ă©thiques etĂ©conomiques. Or, on constate aujourd’hui que, dans l’ensemble du dispositif lĂ©gislatif etrĂ©glementaire, les quelques dispositions Ă©parses mentionnant l’éducation Ă  la santĂ© offrent un cadred’activitĂ© mal structurĂ© et mal dĂ©limitĂ©, ce qui ne sert pas sa crĂ©dibilitĂ© ni sa pertinence.La dĂ©marche curative et la dĂ©marche prĂ©ventive, sans se confondre, sont naturellementcomplĂ©mentaires et les codes de dĂ©ontologie des professions mĂ©dicales et paramĂ©dicales ou lestextes rĂ©glementaires qui tiennent lieu de code font de l’éducation sanitaire une obligationprofessionnelle. Par ailleurs, le Code de la santĂ© publique contient des dispositions trĂšs explicitesconfĂ©rant Ă  l’ensemble des Ă©tablissements de santĂ©, publics comme privĂ©s, participant ou neparticipant pas au service public hospitalier, une mission d’éducation pour la santĂ© en plus de samission premiĂšre curative. Certaines caisses d’assurance maladie, Ă  partir de prioritĂ©s dĂ©finies parleur conseil d’administration, ont crĂ©Ă© depuis une dizaine d’annĂ©es des services chargĂ©s d’éducationet de promotion de la santĂ©.Le rĂŽle des Ă©tablissements scolaires a Ă©tĂ© reprĂ©cisĂ© dans la loi d’orientation sur l’éducation de 1989qui impulsait l’éducation Ă  la santĂ© en milieu scolaire, puis par un ensemble de dispositions prises en1998 pour introduire l’éducation pour la santĂ© dans les programmes des Ă©coles primaires et descollĂšges. De plus, au sein des Ă©tablissements, les ComitĂ©s d’éducation Ă  la santĂ© et Ă  la citoyennetĂ©ont reçu pour mission l’éducation pour la santĂ© et l’organisation de la prĂ©vention des dĂ©pendances,des conduites Ă  risque et de la violence dans le cadre du projet d’établissement.L’éducation pour la santĂ© traditionnelle est l’ensemble des interventions Ă©ducatives qui visent Ă apporter Ă  l’individu des informations dans le domaine de la santĂ©, et Ă  l’inciter Ă  adopter des attitudeset des comportements favorables Ă  sa santĂ©. Plus rĂ©cemment, l’éducation pour la santĂ© s’est ouverteaux aspects sociaux et environnementaux. Le concept de « promotion de la santĂ© » formalisĂ© en 1986 dans la Charte d’Ottawa, qui reste la rĂ©fĂ©rence mondiale, a Ă©largi la dĂ©marche Ă©ducative, en mettanten avant la responsabilitĂ© collective. Il ne s’agit plus seulement d’éduquer les individus mais defavoriser les mobilisations et les changements collectifs en prenant en compte les dĂ©terminantspsychosociaux et sociĂ©taux Ă  l’origine des comportements et des attitudes dĂ©favorables Ă  la santĂ©. Lapromotion de la santĂ© inclut l’éducation pour la santĂ© qui en reste une composante essentielle.La question Ă©thique de savoir si un changement, qu’il soit d’attitude ou de comportement, doit ĂȘtrefavorisĂ© est centrale au dĂ©bat sur l’éducation pour la santĂ©. A priori, la volontĂ© de changer les autrespourrait ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme Ă©thique si l’individu ou le groupe est conscient de cette influence, si lechangement apporte un bĂ©nĂ©fice Ă  cet individu ou Ă  ce groupe. La grande majoritĂ© des Ă©ducateurspour la santĂ© rĂ©pugnent Ă  normaliser les comportements, Ă  culpabiliser les personnes au sujet de leursantĂ© et Ă  faire appel Ă  la responsabilitĂ© individuelle comme unique moteur du changement. Au coursd’un colloque sur l’éducation pour la santĂ© et l’éthique qui s’est tenu en janvier 2000, les quatreprincipes gĂ©nĂ©raux utilisĂ©s en AmĂ©rique du Nord pour guider les interventions d’éducation pour lasantĂ© ont Ă©tĂ© rappelĂ©s : le respect de la justice sociale, le respect de l’autonomie des personnes, lanĂ©cessitĂ© de la bienfaisance du programme ou de l’intervention, la nĂ©cessitĂ© de la nonmalfaisance duprogramme ou de l’intervention. En France, le dĂ©bat sur la construction d’une Ă©thique adaptĂ©e aucontexte national est ouvert.(...

    Education pour la santé des jeunes : démarches et méthodes

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    Selon le TraitĂ© de santĂ© publique, il existe trois catĂ©gories d’éducation pour la santĂ© : primaire, secondaire, tertiaire. L’éducation primaire est toute action Ă©ducative visant Ă  renforcer l’état de santĂ©. L’éducation secondaire consiste en des mesures Ă©ducatives visant Ă  Ă©viter l’accident de santĂ© ou, dans le cas oĂč il est dĂ©jĂ  intervenu, Ă  restaurer le plus rapidement, un nouvel Ă©tat de santĂ©. L’éducation tertiaire Ă©tant toute intervention Ă©ducative visant Ă  faire « vivre au mieux » les sĂ©quelles de l’accident. L’éducation Ă  la santĂ© intervient donc en amont et en aval de la maladie ou de l’accident de santĂ©. L’éducation sanitaire trouve sa justification dans les donnĂ©es de santĂ© publique qui soulignent aujourd’hui l’importance des comportements comme facteurs explicatifs de la majoritĂ© des dĂ©cĂšs considĂ©rĂ©s comme prĂ©maturĂ©s et Ă©vitables, particuliĂšrement chez les jeunes. Il est gĂ©nĂ©ralement admis que le coĂ»t de l’éducation est bien infĂ©rieur aux gains pouvant ĂȘtre rĂ©alisĂ©s. Ce coĂ»t est par ailleurs dĂ©risoire quand on le compare aux coĂ»ts d’autres secteurs de l’activitĂ© dans le systĂšme de santĂ© : en France, chaque annĂ©e on consacre en moyenne par habitant : 10 F pour l’information et l’éducation pour la santĂ©, 250 F pour la mĂ©decine prĂ©ventive et 11 000 F pour les soins. L’éducation Ă  la santĂ© ne prĂ©sente pas seulement des intĂ©rĂȘts collectifs et Ă©conomiques ; elle prĂ©sente assurĂ©ment aussi un intĂ©rĂȘt individuel et personnel. En effet, elle doit permettre Ă  chacun de dĂ©velopper ses capacitĂ©s pour amĂ©liorer tant la longĂ©vitĂ© que la qualitĂ© de la vie et cela dans la vision holistique de la dĂ©finition de la santĂ© retenue par l’OMS : « La santĂ© est un Ă©tat de complet bien-ĂȘtre physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmitĂ©. » L’éducation Ă  la santĂ© n’est pas le monopole de l’État, elle concerne tous les acteurs du systĂšme de santĂ©, et ceux du systĂšme Ă©ducatif quand il s’agit des jeunes. Parce qu’elle est l’affaire de tous et relĂšve d’une mission d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, non seulement elle est exĂ©cutĂ©e par une multitude d’acteurs souvent ignorĂ©s les uns des autres, mais elle soulĂšve des questions juridiques, Ă©thiques et Ă©conomiques. Or, on constate aujourd’hui que, dans l’ensemble du dispositif lĂ©gislatif et rĂ©glementaire, les quelques dispositions Ă©parses mentionnant l’éducation Ă  la santĂ© offrent un cadre d’activitĂ© mal structurĂ© et mal dĂ©limitĂ©, ce qui ne sert pas sa crĂ©dibilitĂ© ni sa pertinence. La dĂ©marche curative et la dĂ©marche prĂ©ventive, sans se confondre, sont naturellement complĂ©mentaires et les codes de dĂ©ontologie des professions mĂ©dicales et paramĂ©dicales ou les textes rĂ©glementaires qui tiennent lieu de code font de l’éducation sanitaire une obligation professionnelle. Par ailleurs, le Code de la santĂ© publique contient des dispositions trĂšs explicites confĂ©rant Ă  l’ensemble des Ă©tablissements de santĂ©, publics comme privĂ©s, participant ou ne participant pas au service public hospitalier, une mission d’éducation pour la santĂ© en plus de sa mission premiĂšre curative. Certaines caisses d’assurance maladie, Ă  partir de prioritĂ©s dĂ©finies par leur conseil d’administration, ont crĂ©Ă© depuis une dizaine d’annĂ©es des services chargĂ©s d’éducation et de promotion de la santĂ©. Le rĂŽle des Ă©tablissements scolaires a Ă©tĂ© reprĂ©cisĂ© dans la loi d’orientation sur l’éducation de 1989 qui impulsait l’éducation Ă  la santĂ© en milieu scolaire, puis par un ensemble de dispositions prises en 1998 pour introduire l’éducation pour la santĂ© dans les programmes des Ă©coles primaires et des collĂšges. De plus, au sein des Ă©tablissements, les ComitĂ©s d’éducation Ă  la santĂ© et Ă  la citoyennetĂ© ont reçu pour mission l’éducation pour la santĂ© et l’organisation de la prĂ©vention des dĂ©pendances, des conduites Ă  risque et de la violence dans le cadre du projet d’établissement. L’éducation pour la santĂ© traditionnelle est l’ensemble des interventions Ă©ducatives qui visent Ă  apporter Ă  l’individu des informations dans le domaine de la santĂ©, et Ă  l’inciter Ă  adopter des attitudes et des comportements favorables Ă  sa santĂ©. Plus rĂ©cemment, l’éducation pour la santĂ© s’est ouverte aux aspects sociaux et environnementaux. Le concept de « promotion de la santĂ© » formalisĂ© en 1986 dans la Charte d’Ottawa, qui reste la rĂ©fĂ©rence mondiale, a Ă©largi la dĂ©marche Ă©ducative, en mettant en avant la responsabilitĂ© collective. Il ne s’agit plus seulement d’éduquer les individus mais de favoriser les mobilisations et les changements collectifs en prenant en compte les dĂ©terminants psychosociaux et sociĂ©taux Ă  l’origine des comportements et des attitudes dĂ©favorables Ă  la santĂ©. La promotion de la santĂ© inclut l’éducation pour la santĂ© qui en reste une composante essentielle. La question Ă©thique de savoir si un changement, qu’il soit d’attitude ou de comportement, doit ĂȘtre favorisĂ© est centrale au dĂ©bat sur l’éducation pour la santĂ©. A priori, la volontĂ© de changer les autres pourrait ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme Ă©thique si l’individu ou le groupe est conscient de cette influence, si le changement apporte un bĂ©nĂ©fice Ă  cet individu ou Ă  ce groupe. La grande majoritĂ© des Ă©ducateurs pour la santĂ© rĂ©pugnent Ă  normaliser les comportements, Ă  culpabiliser les personnes au sujet de leur santĂ© et Ă  faire appel Ă  la responsabilitĂ© individuelle comme unique moteur du changement. Au cours d’un colloque sur l’éducation pour la santĂ© et l’éthique qui s’est tenu en janvier 2000, les quatre principes gĂ©nĂ©raux utilisĂ©s en AmĂ©rique du Nord pour guider les interventions d’éducation pour la santĂ© ont Ă©tĂ© rappelĂ©s : le respect de la justice sociale, le respect de l’autonomie des personnes, la nĂ©cessitĂ© de la bienfaisance du programme ou de l’intervention, la nĂ©cessitĂ© de la nonmalfaisance du programme ou de l’intervention. En France, le dĂ©bat sur la construction d’une Ă©thique adaptĂ©e au contexte national est ouvert.(...)163 pages, graphiques, rĂ©fĂ©rences bibliographiques dissĂ©minĂ©e

    Disentangling the trophic interactions between American bullfrogs and native anurans: Complications resulting from post-metamorphic ontogenetic niche shifts

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    The American bullfrog, Lithobates catesbeianus (Shaw, 1802), is considered one of the world's worst invaders because of its potential to affect native fauna adversely, especially amphibians, through predation, competition, breeding interference, and disease transmission. Here, the potential impact of introduced American bullfrogs (juveniles and adults) on native adult green frogs, Pelophylax kl. esculentus (Linnaeus, 1758), was investigated in a pond ecosystem by means of stomach-content and stable-isotope analyses. Specifically, this study was aimed at assessing the impact of the American bullfrog on native green frogs in terms of predation and competition (i.e. feeding ecology and habitat use), and uncovering changes in interspecific interactions linked to the ontogenetic dietary–habitat shifts of the invaders. Stomach contents and isotope analyses suggest that L. catesbeianus changes trophic position in the food chain and undergoes ontogenetic dietary–habitat shifts during its life cycle. The species therefore has the potential to exert a double impact on native green frogs: as a predator at the adult stage and as a competitor (for food and habitat use) at the juvenile stage. Stomach-content and isotope analyses gave similar results, suggesting that the predation impact by adult American bullfrogs on green frogs is mediated by the presence of the alien red swamp crayfish, Procambarus clarkii (Girard, 1852). Juvenile American bullfrogs and native amphibians overlap in their diet composition and in their habitat use, suggesting the existence of potential competition between the two species. Ontogenetic dietary–habitat shifts in the American bullfrog, local conditions, and trophic interactions should be seriously considered in management approaches to promote the long-term coexistence of L. catesbeianus and native amphibians. Such management options have been neglected in the literature, and are worthy of further investigation to understand their efficacy on native species

    Smoking habits in French farmers: a cross-sectional study

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    Abstract Background Farmers are exposed to multiple air contaminants that may interact with tobacco smoking in the development of respiratory diseases. Farmers are currently considered to smoke less than non-farmers, but precise data in different categories of age and farming activities are lacking. Methods Smoking habits were studied in a cross-sectional study involving 4105 farmers and 996 non-farming controls aged 40–74 years in 9 French departments between October 2012 and May 2013. Three age groups were defined (40–54, 55–64 and 65-74years). Farmers were divided into four activity groups, namely cattle breeders, livestock farmers working in confined spaces, crop farmers and others. Smoking prevalence was compared between farmers and controls, and odds ratios (ORs) for smoking adjusted for age were calculated. Results The adjusted OR for ever-smoking was lower among farmers than among non-farmers in all age categories, but the ORs for current smoking were similar in farmers and controls. Smoking prevalence varied according to the type of farming activity, and was lower than in non-farming controls only among cattle breeders and confined livestock farmers. In farmers, the proportion of smokers was higher in the youngest age categories compared with the older age classes. Conclusions Our results confirm that the prevalence of ever-smokers is lower in farmers than in non-farmers. Nevertheless, our data show that active smoking prevalence is similar in farmers and in non-farmers. This suggests that farmers, just like non-farmers, should be targeted by primary prevention campaigns against smoking

    Masculin / Féminin dans la poésie et les poétiques du xixe siÚcle

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    Au xixe siĂšcle, les poĂštes s'interrogent avec insistance sur la part fĂ©minine nĂ©cessaire Ă  la crĂ©ation, dans une pĂ©riode d'intense renouvellement de la poĂ©sie, mais aussi de redĂ©finition de la place des femmes dans la sociĂ©tĂ© cl la culture. « Elle Ă©tait la poĂ©sie sans lyre », dit RaphaĂ«l chez Lamartine, Ă  propos de la femme aimĂ©e. « Sans une espĂšce d'androgynĂ©itĂ© », Ă©crit Baudelaire, « le gĂ©nie le plus Ăąpre et le plus viril reste, relativement Ă  la perfection dans l'art, un ĂȘtre incomplet ». Pour Rimbaud : « La femme sera poĂšte, elle aussi ! La femme trouvera de l'inconnu ! » Tandis que dans les Cinq grandes odes de Claudel, la Muse rappelle au PoĂšte que « ce n'est pas avec l'encre et la plume que l'on fait une parole vivante ! », et lui demande : « Quel compte donc fais-tu des femmes ? » De Musset Ă  Claudel, c'est en effet dans le dialogue avec une Muse dĂ©sormais au singulier que le PoĂšte se reprĂ©sente. Pourtant, dans le mĂȘme moment, les Ă©vocations poĂ©tiques de figures fĂ©minines et de l'amour se font souvent ironiques, violentes, transgressĂ©es et dĂ©rangeantes. Pourtant, trĂšs peu de femmes poĂštes sont retenues par l'histoire littĂ©raire pour ce mĂȘme xixe siĂšcle. Les contributions rĂ©unies ici s'attachent Ă  relire l'histoire poĂ©tique du xixe siĂšcle le du point de vue de la diffĂ©rence des sexes, et envisagent l'ensemble des aspects de la relation masculin/fĂ©minin dans ses implications poĂ©tiques, culturelles, sociales et idĂ©ologiques. On trouvera, aprĂšs des rĂ©flexions gĂ©nĂ©rales sur le traitement de la diffĂ©rence des sexes dans la langue, dans la rĂ©ception critique et dans l'Ă©criture poĂ©tique, des Ă©tudes de figures mythiques comme celle de la Muse, ainsi que d'Ɠuvres et de situations singuliĂšres d'Ă©crivains hommes et femmes, dans un parcours allant d'un tournant du siĂšcle Ă  l'autre, des poĂ©tesses de l'Almanach des Muses Ă  Guillaume Apollinaire
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