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    La mutation du métier de communicant public

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    Le métier de communicant, et plus particulièrement de communicant public, a connu en ce début de siècle de profonds bouleversements. Bouleversements repérés à l’échelle planétaire avec la révolution numérique et l’avènement du web collaboratif (Bouquillon et Matthews, 2010), mais aussi à l’échelle locale avec un changement paradigmatique de la communication publique favorisant les pratiques managériales et la prégnance des dispositifs délibératifs (Blondiaux, Sintomer, 2002). Fin d’un modèle de communication exclusivement unidirectionnel, politiques publiques réformées, temporalités bouleversées, injonction à la participation, impératifs gestionnaires du nouveau management public, émergence de nouveaux métiers de la communication, constituent des changements de fond qui bousculent la réalité des institutions communicantes, redéfinissent leurs logiques organisationnelles jusqu’ici liées à une communication normative de l’information réglementaire et une communication de promotion institutionnelle et/ou politique classique. Interroger la communication publique à partir de la mutation du métier réalise ainsi notre ambition de renouveler et d’approfondir les recherches en communication organisationnelle. Elles ont pour point commun de comprendre la communication publique, à partir des personnes agissant en situation professionnelle. À quels changements tangibles le socle commun de compétences et l’identité professionnelle spécifique du métier de communicant public est-il soumis ? Peut-on évoquer le terme de mutation ou bien le changement annoncé serait-il plus une utopie, voire une idéologie qu’une réalité ? C’est ce à quoi répond ce numéro en prenant la mesure des bouleversements de l’environnement professionnel, des compétences du métier ainsi que des défis majeurs auxquels, aujourd’hui, il est confronté
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