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    DIAGNOSIS DELAYS OF CANCER IN CHILDREN : DISTRIBUTION, CAUSES AND CONSEQUENCES

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    L’objectif de cette thèse était d’étudier la distribution, les déterminants et les conséquences des délais diagnostiques des cancers de l’enfant, par une revue systématique de la littérature, une analyse des plaintes déposées en France et au Canada et par des études ad hoc en population sur les tumeurs ayant des délais particulièrement longs : le médulloblastome et le sarcome d’Ewing.La revue systématique n’a pas retrouvé de diminution significative de la longueur des délais au cours du temps. Les délais longs étaient associés à un âge élevé, au type histologique et à la localisation de la tumeur. Les relations entre délai et gravité de la maladie étaient variables. Seul un tiers des conclusions des expertises judiciaires (n = 56) étaient concordantes avec les données de la littérature.Le délai diagnostique médian des enfants atteints de médulloblastome en Ile-de-France (n = 166) était de 65 jours. Les délais longs étaient associés paradoxalement à des métastases moins fréquentes et à une histologie favorable, mais pas à la survie ni aux séquelles.Le délai diagnostique médian des enfants atteints de sarcome d’Ewing en France (n = 436) était de 70 jours. Les délais longs, liés à un âge élevé et à la localisation de la tumeur, n’étaient pas associés au volume tumoral, à la présence de métastases, à l’opérabilité ni à la survie.Pour certaines tumeurs, une association entre délais diagnostiques et gravité est établie (rétinoblastome) ou hautement probable. Pour d’autres, l’absence d’association démontrée permettrait de dédramatiser la perception de leurs conséquences, sans dispenser d’essayer de réduire ces délais, notamment pour en atténuer les conséquences psychologiques.The aim of this thesis was to study the distribution, determinants and consequences of time to diagnosis of cancer in children, through a systematic review of the literature and an analysis of lawsuits in France and Canada, and two population-based studies of tumors with particularly long diagnosis delays: medulloblastoma and Ewing sarcoma.The systematic review did not identify any significant decreases in time to diagnosis during the studies. Long times to diagnosis were associated with older age, histological type and location of the tumor. Associations between time to diagnosis and severity of the disease varied. Only a third of the court-appointed experts (n = 56) provided testimony concordant with the available medical literature.The median time to diagnosis of children with medulloblastoma in the area of Paris (n = 166) was 65 days. Diagnosis delays were paradoxically associated with less frequent metastasis and favorable histology, but not with survival, or sequelae.The median time to diagnosis of children with Ewing sarcoma in France (n = 436) was 70 days. Diagnosis delays, related with older age and tumor location, were not associated with tumor size, presence of metastasis, surgical outcome, or survival.For some tumors, an association between time to diagnosis and severity of the disease is well established (e.g. retinoblastoma), or highly probable. For others, the lack of demonstrated associations could tone down the perception of the supposed consequences of diagnosis delays - but does not exempt from trying to reduce them, in order to alleviate their psychological consequences

    Délais diagnostiques des cancers de l’enfant : distribution, déterminants et conséquences

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    The aim of this thesis was to study the distribution, determinants and consequences of time to diagnosis of cancer in children, through a systematic review of the literature and an analysis of lawsuits in France and Canada, and two population-based studies of tumors with particularly long diagnosis delays: medulloblastoma and Ewing sarcoma.The systematic review did not identify any significant decreases in time to diagnosis during the studies. Long times to diagnosis were associated with older age, histological type and location of the tumor. Associations between time to diagnosis and severity of the disease varied. Only a third of the court-appointed experts (n = 56) provided testimony concordant with the available medical literature.The median time to diagnosis of children with medulloblastoma in the area of Paris (n = 166) was 65 days. Diagnosis delays were paradoxically associated with less frequent metastasis and favorable histology, but not with survival, or sequelae.The median time to diagnosis of children with Ewing sarcoma in France (n = 436) was 70 days. Diagnosis delays, related with older age and tumor location, were not associated with tumor size, presence of metastasis, surgical outcome, or survival.For some tumors, an association between time to diagnosis and severity of the disease is well established (e.g. retinoblastoma), or highly probable. For others, the lack of demonstrated associations could tone down the perception of the supposed consequences of diagnosis delays - but does not exempt from trying to reduce them, in order to alleviate their psychological consequences.L’objectif de cette thèse était d’étudier la distribution, les déterminants et les conséquences des délais diagnostiques des cancers de l’enfant, par une revue systématique de la littérature, une analyse des plaintes déposées en France et au Canada et par des études ad hoc en population sur les tumeurs ayant des délais particulièrement longs : le médulloblastome et le sarcome d’Ewing.La revue systématique n’a pas retrouvé de diminution significative de la longueur des délais au cours du temps. Les délais longs étaient associés à un âge élevé, au type histologique et à la localisation de la tumeur. Les relations entre délai et gravité de la maladie étaient variables. Seul un tiers des conclusions des expertises judiciaires (n = 56) étaient concordantes avec les données de la littérature.Le délai diagnostique médian des enfants atteints de médulloblastome en Ile-de-France (n = 166) était de 65 jours. Les délais longs étaient associés paradoxalement à des métastases moins fréquentes et à une histologie favorable, mais pas à la survie ni aux séquelles.Le délai diagnostique médian des enfants atteints de sarcome d’Ewing en France (n = 436) était de 70 jours. Les délais longs, liés à un âge élevé et à la localisation de la tumeur, n’étaient pas associés au volume tumoral, à la présence de métastases, à l’opérabilité ni à la survie.Pour certaines tumeurs, une association entre délais diagnostiques et gravité est établie (rétinoblastome) ou hautement probable. Pour d’autres, l’absence d’association démontrée permettrait de dédramatiser la perception de leurs conséquences, sans dispenser d’essayer de réduire ces délais, notamment pour en atténuer les conséquences psychologiques

    Délais au diagnostic des médulloblastomes de l enfant (fréquence, déterminants et conséquences)

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    Les objectifs de l'étude sont de décrire la fréquence, les déterminants et les conséquences du délai au diagnostic du médulloblastome de l enfant. Les cas de médulloblastome diagnostiqués en Ile-de-France entre 1990 et 2005 ont été rétrospectivement étudiés à partir des dossiers du registre du service de Neurochirurgie de l hôpital Necker à Paris. Nous avons recueilli les données démographiques, cliniques et tumorales, et analysé les relations du délai avec la présentation clinique, l extension tumorale et la survie. L étude a inclus 139 patients. Le délai diagnostique médian était de 68 jours. Pour un quart des enfants de moins de 3 ans, le diagnostic était fait au stade de signes d hypertension intracrânienne menaçant le pronostic vital. Les déterminants possibles du délai étaient la non-spécificité des symptômes, la fréquence des signes d allure psychologique (26%), le caractère inconstant ou tardif de l association céphalées/vomissements et la possibilité d un examen neurologique normal (27%). Une courte durée des symptômes avant diagnostic correspondait à une maladie plus grave : tumeur plus souvent métastatique, histologie desmoplasique moins fréquente, diminution de la survie. Un long délai diagnostique n était relié à une aggravation de l extension locale que pour les patients ayant une tumeur métastatique, sans toutefois influencer significativement la survie. Le délai au diagnostic du médulloblastome semble autant dû à la nature évolutive de la tumeur qu à des facteurs médicaux ou parentaux.PARIS6-Bibl.Pitié-Salpêtrie (751132101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Severity of acute gastroenteritis in infants infected by G1 or G9 rotaviruses.

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    International audienceBACKGROUND: Group A rotaviruses are the main viral causative agent of acute diarrhea, and cause considerable morbidity in children. G9 rotaviruses have recently emerged all over the world and are thought to give more severe symptoms because of a lack of previous exposure and the absence of maternal antibodies in patients. OBJECTIVES: To determine the clinical severity of G9 infections compared to G1 infections in hospitalized children. STUDY DESIGN: The prospective study was conducted from 2004 to 2007 in French children under 5 years old hospitalized for acute gastroenteritis. The rotaviruses were detected in stools by ELISA tests and genotyped by RT-PCR on the basis of their outer capsid proteins. The duration of hospitalization, the Vesikari clinical score, and the requirement for intravenous rehydration were compared. RESULTS: The stools from 370 children were analyzed and 162 stools infected by G1 (n=76) or G9 (n=86) rotaviruses were analyzed. Age and gender distribution were similar in the two groups as was the mean duration of hospitalization (2.7 days). The Vesikari scores were 12.96 and 12.83 in G1P[8] and G9P[8] groups (p=0.417), respectively, in which 55.3 and 53.5% of the children, respectively, were rehydrated with an intravenous line. CONCLUSIONS: No difference in severity was found between G1 and G9 rotavirus infections. Rigorous surveillance to monitor changes in the ecology of rotavirus infections is necessary, as emerging strains are more likely to cause severe gastroenteritis and not respond to current rotavirus vaccines

    Synthesis of 2-substituted β-cyclodextrin derivatives with a hydrolytic activity against the organophosphorylester paraoxon

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    International audienceβ-Cyclodextrin was substituted by an iodosobenzoic acid derivative to create a catalytic hydrolytic activity against neurotoxic organophosphorus agents. The catalytic moiety was introduced on a secondary hydroxy group at the position 2 of a glucose unit. Several β-cyclodextrin derivatives were obtained. In these derivatives, the methylene linker occupied all potential positions on the aromatic ring. Kinetic assays were carried out with paraoxon as organophosphate model. Three regioisomers hydrolyzed paraoxon, although the paraoxon-leaving group, para-nitrophenol, was not released from the β-cyclodextrin torus

    Clinical features and prognostic factors of listeriosis: the MONALISA national prospective cohort study

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    Staphylococcus aureus CC30 Lineage and Absence of sed,j,r-Harboring Plasmid Predict Embolism in Infective Endocarditis

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    Staphylococcus aureus induces severe infective endocarditis (IE) where embolic complications are a major cause of death. Risk factors for embolism have been reported such as a younger age or larger IE vegetations, while methicillin resistance conferred by the mecA gene appeared as a protective factor. It is unclear, however, whether embolism is influenced by other S. aureus characteristics such as clonal complex (CC) or virulence pattern. We examined clinical and microbiological predictors of embolism in a prospective multicentric cohort of 98 French patients with monomicrobial S. aureus IE. The genomic contents of causative isolates were characterized using DNA array. To preserve statistical power, genotypic predictors were restricted to CC, secreted virulence factors and virulence regulators. Multivariate regularized logistic regression identified three independent predictors of embolism. Patients at higher risk were younger than the cohort median age of 62.5 y (adjusted odds ratio [OR] 0.14; 95% confidence interval [CI] 0.05–0.36). S. aureus characteristics predicting embolism were a CC30 genetic background (adjusted OR 9.734; 95% CI 1.53–192.8) and the absence of pIB485-like plasmid-borne enterotoxin-encoding genes sed, sej, and ser (sedjr; adjusted OR 0.07; 95% CI 0.004–0.457). CC30 S. aureus has been repeatedly reported to exhibit enhanced fitness in bloodstream infections, which might impact its ability to cause embolism. sedjr-encoded enterotoxins, whose superantigenic activity is unlikely to protect against embolism, possibly acted as a proxy to others genes of the pIB485-like plasmid found in genetically unrelated isolates from mostly embolism-free patients. mecA did not independently predict embolism but was strongly associated with sedjr. This mecA-sedjr association might have driven previous reports of a negative association of mecA and embolism. Collectively, our results suggest that the influence of S. aureus genotypic features on the risk of embolism may be stronger than previously suspected and independent of clinical risk factors
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