11 research outputs found

    Comportements Préventifs de la Mère et Morbidité Palustre des Enfants de Moins de Cinq ans au Burkina Faso

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    Au Burkina Faso, le paludisme reste un problème majeur de santĂ© publique. Il constitue la principale cause de consultation, d’hospitalisation et de dĂ©cès dans les formations sanitaires, en particulier chez les enfants de moins de 5 ans. La prĂ©sente Ă©tude a pour objectif d’analyser l’influence des comportements prĂ©ventifs de la mère sur la morbiditĂ© palustre des enfants de moins de cinq ans au Burkina Faso. L’étude a eu recours aux donnĂ©es de l’EnquĂŞte sur les Indicateurs du Paludisme (EIP) rĂ©alisĂ©e en 2017-2018 au Burkina Faso. Pour l’analyse explicative, une rĂ©gression logistique multiniveau a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Les rĂ©sultats montrent qu’aucun comportement prĂ©ventif de la mère n’est un facteur de morbiditĂ© palustre des enfants de moins de cinq ans. Cependant, l’âge de l’enfant et le nombre de Moustiquaire ImprĂ©gnĂ©e d’Insecticide (MII) dans le mĂ©nage ont une influence sur les comportements prĂ©ventifs de la mère et la morbiditĂ© palustre des enfants. Par ailleurs, le niveau de vie du mĂ©nage, le milieu de rĂ©sidence et le degrĂ© d’endĂ©micitĂ© ont une influence sur la morbiditĂ© palustre des enfants de moins de cinq ans. Au regard de ces rĂ©sultats, il est recommandĂ© aux dĂ©cideurs politiques de prendre en compte la norme de l’OMS oĂą une moustiquaire doit ĂŞtre utilisĂ©e par au plus 2 personnes pendant les campagnes de distribution des MII. Il a Ă©tĂ© aussi recommandĂ© de poursuivre les efforts pour amĂ©liorer le niveau de vie des mĂ©nages. Ces interventions de lutte antipaludique doivent plus cibler les enfants âgĂ©s de 24 Ă  59 mois, particulièrement en milieu rural dans la zone hyper endĂ©mique.   Malaria remains a major public health problem in Burkina Faso. It is the main cause of consultations, hospitalisation and death in health facilities, particularly among children under 5 years of age. The aim of this study is to analyse the influence of mothers' preventive behaviour on malaria morbidity in children under five in Burkina Faso. The study used data from the Malaria Indicator Survey (MIS) conducted in 2017-2018 in Burkina Faso. For the explanatory analysis, a multilevel logistic regression was performed. The results show that no preventive behaviour by the mother is a factor in malaria morbidity in children under five years of age. However, the age of the child and the number of Insecticide-Treated Mosquito Nets (ITNs) in the household had an influence on the preventive behaviour of the mother and the malaria morbidity of the children. In addition, the household's standard of living, area of residence and degree of endemicity have an influence on malaria morbidity in children under five. In light of these results, it is recommended that policy-makers take account of the WHO standard whereby a mosquito net should be used by no more than 2 people during ITN distribution campaigns. It was also recommended that efforts be continued to improve household living standards. These malaria control interventions should be targeted more at children aged between 24 and 59 months, particularly in rural areas in the hyper-endemic zone

    Comportements Préventifs de la Mère et Morbidité Palustre des Enfants de Moins de Cinq ans au Burkina Faso

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    Au Burkina Faso, le paludisme reste un problème majeur de santĂ© publique. Il constitue la principale cause de consultation, d’hospitalisation et de dĂ©cès dans les formations sanitaires, en particulier chez les enfants de moins de 5 ans. La prĂ©sente Ă©tude a donc pour objectif d’analyser l’influence des comportements prĂ©ventifs de la mère sur la morbiditĂ© palustre des enfants de moins de cinq ans au Burkina Faso. L’étude a eu recours aux donnĂ©es de l’EnquĂŞte sur les Indicateurs du Paludisme (EIP) rĂ©alisĂ©e en 2017-2018 au Burkina Faso. Pour atteindre les objectifs de l’étude, une analyse explicative au moyen de la rĂ©gression logistique multiniveau a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Les rĂ©sultats des analyses montrent qu’aucun comportement prĂ©ventif de la mère n’est un facteur de la morbiditĂ© palustre des enfants de moins de cinq ans. Cependant, l’âge de l’enfant et le nombre de MII dans le mĂ©nage ont une influence sur les comportements prĂ©ventifs de la mère et la morbiditĂ© palustre des enfants. Par ailleurs le niveau de vie du mĂ©nage, le milieu de rĂ©sidence et le degrĂ© d’endĂ©micitĂ© ont une influence sur la morbiditĂ© palustre des enfants de moins de cinq ans. Au regard de ces rĂ©sultats, il est recommandĂ© aux dĂ©cideurs politiques de prendre en compte la norme de l’OMS oĂą une moustiquaire doit ĂŞtre utilisĂ©e par au plus 2 personnes pendant les campagnes de distribution des MII. Cela permettra de tenir compte des mĂ©nages de grande taille oĂą le ratio population du mĂ©nage par le nombre de MII est supĂ©rieur Ă  2 personnes par MII. Il a Ă©tĂ© aussi recommandĂ© de poursuivre les efforts d’amĂ©lioration des actions de lutte contre la pauvretĂ©. Ces interventions de lutte antipaludique doivent plus cibler les enfants âgĂ©s de 24 Ă  59 mois, particulièrement en milieu rural dans la zone hyper endĂ©mique.   Malaria remains a major public health problem in Burkina Faso. It is the main cause of consultation, hospitalization and death in health facilities, particularly among children under 5. The aim of the present study is therefore to analyze the influence of preventive behaviors by mothers on malaria morbidity in children under five in Burkina Faso. The study used data from the Malaria Indicator Survey (MIS) conducted in 2017-2018 in Burkina Faso. To achieve the study objectives, explanatory analysis using multilevel logistic regression was performed. The results of the analyses show that no preventive behavior by the mother is a factor in malaria morbidity in children under five. However, the child's age and the number of ITNs in the household do have an influence on the mother's preventive behaviour and the children's malaria morbidity. Household standard of living, place of residence and degree of endemicity also influence malaria morbidity in children under five. In the light of these results, it is recommended that policy-makers take into account the WHO standard whereby a mosquito net should be used by no more than 2 people during ITN distribution campaigns. This will make it possible to take account of large households where the ratio of household population to number of ITNs is greater than 2 people per ITN. It was also recommended that efforts to improve anti-poverty actions should be pursued. These anti-malaria interventions should target children aged between 24 and 59 months, particularly in rural areas in the hyper-endemic zone

    Comportements Préventifs de la Mère et Morbidité Palustre des Enfants de Moins de Cinq ans au Burkina Faso

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    Au Burkina Faso, le paludisme reste un problème majeur de santĂ© publique. Il constitue la principale cause de consultation, d’hospitalisation et de dĂ©cès dans les formations sanitaires, en particulier chez les enfants de moins de 5 ans. La prĂ©sente Ă©tude a donc pour objectif d’analyser l’influence des comportements prĂ©ventifs de la mère sur la morbiditĂ© palustre des enfants de moins de cinq ans au Burkina Faso. L’étude a eu recours aux donnĂ©es de l’EnquĂŞte sur les Indicateurs du Paludisme (EIP) rĂ©alisĂ©e en 2017-2018 au Burkina Faso. Pour atteindre les objectifs de l’étude, une analyse explicative au moyen de la rĂ©gression logistique multiniveau a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Les rĂ©sultats des analyses montrent qu’aucun comportement prĂ©ventif de la mère n’est un facteur de la morbiditĂ© palustre des enfants de moins de cinq ans. Cependant, l’âge de l’enfant et le nombre de MII dans le mĂ©nage ont une influence sur les comportements prĂ©ventifs de la mère et la morbiditĂ© palustre des enfants. Par ailleurs le niveau de vie du mĂ©nage, le milieu de rĂ©sidence et le degrĂ© d’endĂ©micitĂ© ont une influence sur la morbiditĂ© palustre des enfants de moins de cinq ans. Au regard de ces rĂ©sultats, il est recommandĂ© aux dĂ©cideurs politiques de prendre en compte la norme de l’OMS oĂą une moustiquaire doit ĂŞtre utilisĂ©e par au plus 2 personnes pendant les campagnes de distribution des MII. Cela permettra de tenir compte des mĂ©nages de grande taille oĂą le ratio population du mĂ©nage par le nombre de MII est supĂ©rieur Ă  2 personnes par MII. Il a Ă©tĂ© aussi recommandĂ© de poursuivre les efforts d’amĂ©lioration des actions de lutte contre la pauvretĂ©. Ces interventions de lutte antipaludique doivent plus cibler les enfants âgĂ©s de 24 Ă  59 mois, particulièrement en milieu rural dans la zone hyper endĂ©mique.   Malaria remains a major public health problem in Burkina Faso. It is the main cause of consultation, hospitalization and death in health facilities, particularly among children under 5. The aim of the present study is therefore to analyze the influence of preventive behaviors by mothers on malaria morbidity in children under five in Burkina Faso. The study used data from the Malaria Indicator Survey (MIS) conducted in 2017-2018 in Burkina Faso. To achieve the study objectives, explanatory analysis using multilevel logistic regression was performed. The results of the analyses show that no preventive behavior by the mother is a factor in malaria morbidity in children under five. However, the child's age and the number of ITNs in the household do have an influence on the mother's preventive behaviour and the children's malaria morbidity. Household standard of living, place of residence and degree of endemicity also influence malaria morbidity in children under five. In the light of these results, it is recommended that policy-makers take into account the WHO standard whereby a mosquito net should be used by no more than 2 people during ITN distribution campaigns. This will make it possible to take account of large households where the ratio of household population to number of ITNs is greater than 2 people per ITN. It was also recommended that efforts to improve anti-poverty actions should be pursued. These anti-malaria interventions should target children aged between 24 and 59 months, particularly in rural areas in the hyper-endemic zone

    Inégalités scolaires au primaire à Ouagadougou dans les années 2000

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    Ouagadougou, the capital city of Burkina Faso with the highest school enrolment rates in the country, has not been included in the Decennial Plan for the Development of Basic Education in Burkina Faso implemented since 2002. At the same time, Ouagadougou is experiencing a high demographic growth rate in the country (the rate of growth between two censuses 1996 and 2006 is 7.6 %) with a significant need for basic social infrastructure (education and health) due to the rapid spatial spreading of the city. In research, little is known on the socio-spatial dimension of intra-urban inequalities in education, in the case of Ouagadougou as in other cities on the African continent. This thesis investigates the socio-spatial factors of inequalities in primary school enrolment in Ouagadougou by using a new approach to spatial inequalities in school supplies (through the merger of the georeferenced schools and the schools resulting from the database of school statistics), and by highlighting the factors (individuals, families and contextual) influencing school enrolment of children aged between 9 and 11 years old. Data used in thesis included data from the 2006 general census of the population and housing, school statistics (2000 to 2014), data from the georeferencing of schools and data from surveys with institutional actors in education. Analysis methods used include quantitative (bivariate, classic logistic regression, multilevel logistic regression), qualitative (analysis of the interviews contained) and spatial analysis. The results of this study show that very few development partners intervene in the field of education in Ouagadougou. Those who intervene essentially make outreach, provision of school supplies to students, and very little is being done to build new classrooms. In the cases of the school supply, public primary schools are more implanted in the city centre. The schools who implanted in the slums around the city of Ouagadougou are essentially private and have a bad learning condition. The development of school supplies on the periphery of Ouagadougou city is not depending only on the political will but also depends on management of urban space in which the parcelling has an important role. With regards of analysis of the school factors, the familial status of children is very determined in the school enrolment of children in the city centre, particularly for girls who are used in the domestic activities. In contrast, at the periphery untied, the variables who determined the school enrolment of children are the household's economic conditions and the parent's educational level. Other factors such as the presence of tap water in the household and the possession of transport locomotion are favourable of children's schooling in Ouagadougou. The analysis also shows that there is a contextual effect (even if family effects are more important) in the children's schooling in Ouagadougou. In fact, more the children reside in 'well-educated neighborhoods', more they have likely to enrol in school.Le Plan Décennal de Développement de l'Éducation de Base (PDDEB) mis en place depuis 2002 au Burkina Faso (devenu depuis 2012, le Plan de Développement Stratégique de l’Éducation de Base) n'a pas concerné Ouagadougou, la capitale, considérée comme privilégiée en matière de scolarisation, car présentant les taux de scolarisation les plus élevés du pays. Dans le même temps, Ouagadougou connaît une forte croissance démographique (son taux d'accroissement intercensitaire entre 1996 et 2006 est de 7,6 %), avec pour corollaire un besoin important en infrastructures sociales de base (éducation et santé), et un étalement spatial rapide de la ville. Sur le plan scientifique, la dimension socio-spatiale des inégalités intra-urbaines en matière d'éducation reste très peu abordée, à Ouagadougou comme dans les autres villes du continent africain. La thèse traite des facteurs socio-spatiaux des inégalités de scolarisation au primaire à Ouagadougou, d'une part en menant une approche inédite des inégalités spatiales de l'offre scolaire (à travers la fusion du fichier des écoles géoréférencées avec celui des écoles issues de la base de données des statistiques scolaires), d'autre part en mettant l'accent sur les facteurs (individuels, familiaux et contextuels) de la fréquentation scolaire chez les enfants âgés de 9 à 11 ans. Pour ce faire, elle mobilise plusieurs sources de données : le recensement général de la population et de l'habitation de 2006, les statistiques scolaires (2000 à 2014), le géoréférencement des écoles et des entretiens réalisés auprès des acteurs institutionnels de l'éducation. Les méthodes d'analyse utilisées sont à la fois quantitatives (bivariée, régression logistique classique et régression logistique multiniveau), qualitatives (analyse de contenu des entretiens) et spatiales. Les résultats montrent que très peu de partenaires au développement (ONGs, associations, institutions bilatérales et multilatérales, etc.) interviennent dans le domaine de l'éducation à Ouagadougou. Ceux qui interviennent font essentiellement de la sensibilisation, de la dotation de fournitures scolaires aux élèves, et moins de la construction de nouvelles salles de classes. En matière d'offre scolaire, les écoles primaires publiques sont concentrées au centre de la ville. Les écoles qui sont dans la périphérie non lotie sont surtout privées offrant des mauvaises conditions d'apprentissage. Le développement de l'offre scolaire publique à la périphérie de Ouagadougou n'est pas seulement une question de volonté politique. Il dépend aussi de la gestion de l'espace urbain dans laquelle des facteurs comme le lotissement jouent un rôle important. En termes de facteurs explicatifs de la scolarisation, le statut familial de l'enfant est plus déterminant dans la scolarisation des enfants, particulièrement des filles sans lien de parenté avec le chef de ménage en raison de leur utilisation dans les travaux domestiques. Par contre, dans la périphérie non lotie, le niveau de vie du ménage et le niveau d'instruction des parents sont les plus déterminants. D'autres facteurs notamment la présence de robinet dans le ménage et la possession d'un moyen de déplacement jouent positivement dans la scolarisation des enfants à Ouagadougou. Les analyses indiquent aussi qu'il existe des effets contextuels (même si les effets familiaux sont plus dominants) dans la scolarisation des enfants à Ouagadougou. En effet, plus les enfants résident dans un quartier instruit, plus ils ont la chance d'être scolarisés

    Primary school inequalities in Ouagadougou in the 2000s

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    Le Plan Décennal de Développement de l'Éducation de Base (PDDEB) mis en place depuis 2002 au Burkina Faso (devenu depuis 2012, le Plan de Développement Stratégique de l’Éducation de Base) n'a pas concerné Ouagadougou, la capitale, considérée comme privilégiée en matière de scolarisation, car présentant les taux de scolarisation les plus élevés du pays. Dans le même temps, Ouagadougou connaît une forte croissance démographique (son taux d'accroissement intercensitaire entre 1996 et 2006 est de 7,6 %), avec pour corollaire un besoin important en infrastructures sociales de base (éducation et santé), et un étalement spatial rapide de la ville. Sur le plan scientifique, la dimension socio-spatiale des inégalités intra-urbaines en matière d'éducation reste très peu abordée, à Ouagadougou comme dans les autres villes du continent africain. La thèse traite des facteurs socio-spatiaux des inégalités de scolarisation au primaire à Ouagadougou, d'une part en menant une approche inédite des inégalités spatiales de l'offre scolaire (à travers la fusion du fichier des écoles géoréférencées avec celui des écoles issues de la base de données des statistiques scolaires), d'autre part en mettant l'accent sur les facteurs (individuels, familiaux et contextuels) de la fréquentation scolaire chez les enfants âgés de 9 à 11 ans. Pour ce faire, elle mobilise plusieurs sources de données : le recensement général de la population et de l'habitation de 2006, les statistiques scolaires (2000 à 2014), le géoréférencement des écoles et des entretiens réalisés auprès des acteurs institutionnels de l'éducation. Les méthodes d'analyse utilisées sont à la fois quantitatives (bivariée, régression logistique classique et régression logistique multiniveau), qualitatives (analyse de contenu des entretiens) et spatiales. Les résultats montrent que très peu de partenaires au développement (ONGs, associations, institutions bilatérales et multilatérales, etc.) interviennent dans le domaine de l'éducation à Ouagadougou. Ceux qui interviennent font essentiellement de la sensibilisation, de la dotation de fournitures scolaires aux élèves, et moins de la construction de nouvelles salles de classes. En matière d'offre scolaire, les écoles primaires publiques sont concentrées au centre de la ville. Les écoles qui sont dans la périphérie non lotie sont surtout privées offrant des mauvaises conditions d'apprentissage. Le développement de l'offre scolaire publique à la périphérie de Ouagadougou n'est pas seulement une question de volonté politique. Il dépend aussi de la gestion de l'espace urbain dans laquelle des facteurs comme le lotissement jouent un rôle important. En termes de facteurs explicatifs de la scolarisation, le statut familial de l'enfant est plus déterminant dans la scolarisation des enfants, particulièrement des filles sans lien de parenté avec le chef de ménage en raison de leur utilisation dans les travaux domestiques. Par contre, dans la périphérie non lotie, le niveau de vie du ménage et le niveau d'instruction des parents sont les plus déterminants. D'autres facteurs notamment la présence de robinet dans le ménage et la possession d'un moyen de déplacement jouent positivement dans la scolarisation des enfants à Ouagadougou. Les analyses indiquent aussi qu'il existe des effets contextuels (même si les effets familiaux sont plus dominants) dans la scolarisation des enfants à Ouagadougou. En effet, plus les enfants résident dans un quartier instruit, plus ils ont la chance d'être scolarisés.Ouagadougou, the capital city of Burkina Faso with the highest school enrolment rates in the country, has not been included in the Decennial Plan for the Development of Basic Education in Burkina Faso implemented since 2002. At the same time, Ouagadougou is experiencing a high demographic growth rate in the country (the rate of growth between two censuses 1996 and 2006 is 7.6 %) with a significant need for basic social infrastructure (education and health) due to the rapid spatial spreading of the city. In research, little is known on the socio-spatial dimension of intra-urban inequalities in education, in the case of Ouagadougou as in other cities on the African continent. This thesis investigates the socio-spatial factors of inequalities in primary school enrolment in Ouagadougou by using a new approach to spatial inequalities in school supplies (through the merger of the georeferenced schools and the schools resulting from the database of school statistics), and by highlighting the factors (individuals, families and contextual) influencing school enrolment of children aged between 9 and 11 years old. Data used in thesis included data from the 2006 general census of the population and housing, school statistics (2000 to 2014), data from the georeferencing of schools and data from surveys with institutional actors in education. Analysis methods used include quantitative (bivariate, classic logistic regression, multilevel logistic regression), qualitative (analysis of the interviews contained) and spatial analysis. The results of this study show that very few development partners intervene in the field of education in Ouagadougou. Those who intervene essentially make outreach, provision of school supplies to students, and very little is being done to build new classrooms. In the cases of the school supply, public primary schools are more implanted in the city centre. The schools who implanted in the slums around the city of Ouagadougou are essentially private and have a bad learning condition. The development of school supplies on the periphery of Ouagadougou city is not depending only on the political will but also depends on management of urban space in which the parcelling has an important role. With regards of analysis of the school factors, the familial status of children is very determined in the school enrolment of children in the city centre, particularly for girls who are used in the domestic activities. In contrast, at the periphery untied, the variables who determined the school enrolment of children are the household's economic conditions and the parent's educational level. Other factors such as the presence of tap water in the household and the possession of transport locomotion are favourable of children's schooling in Ouagadougou. The analysis also shows that there is a contextual effect (even if family effects are more important) in the children's schooling in Ouagadougou. In fact, more the children reside in 'well-educated neighborhoods', more they have likely to enrol in school

    Enfants hors l’école en Afrique : quelles données pour quels indicateurs ?

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    L’éducation constitue un enjeu important en Afrique et est au coeur de l’agenda international. La mesure des progrès en matière d’éducation passe par la production régulière d’indicateurs fiables. Pour répondre à cette demande croissante d’indicateurs, les sources de données intégrant des questions sur l’éducation se multiplient, sans qu’il y ait véritable capitalisation ni analyse critique. L’objectif de ce chapitre est d’examiner en détail la mesure des indicateurs relatifs aux enfants hors l’école dans cinq pays d’Afrique subsaharienne. Une analyse des métadonnées (définitions des concepts, questionnaires et conformité des questions posées avec les variables figurant dans les bases de données) est suivie d’une analyse critique des indicateurs produits. Ce document fournit une approche inédite de la mesure en éducation. Les sources de données utilisées rassemblent de nombreuses enquêtes nationales et recensements généraux de population. Les résultats permettent de conclure à une certaine cohérence des indicateurs produits par les différentes sources. Les proportions d’enfants en dehors du système scolaire formel au primaire tendent à diminuer, ce qui confirme les tendances mises en relief par l’Institut de statistique de l’UNESCO (ISU). Néanmoins, les niveaux mesurés sont variables selon les enquêtes et systématiquement plus élevés que ceux produits par l’ISU dans tous les pays. Ces différences sont liées à la fois à la définition de l’école (définition du Ministère de l’Éducation Nationale pour l’ISU et déclaration des ménages pour les enquêtes) et au fait que l’indicateur de l’ISU repose sur des estimations de population. Les indicateurs sont sensibles au changement de classe d’âge appliqué aux dernières enquêtes de démographie et de santé. Les recommandations vont dans le sens d’une standardisation des modules de mesure de la scolarisation dans les différentes enquêtes

    La non-scolarisation des enfants en Afrique: une analyse des effets de contexte

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    Malgré l’adoption de politiques de scolarisation universelle, beaucoup d'enfants demeurent en dehors du système éducatif formel en Afrique. La littérature montre qu’une partie des facteurs explicatifs des différences de scolarisation entre enfants ne se situe pas au niveau des enfants ou des ménages dans lesquels ils vivent, mais de l'offre scolaire (distance à l'école, capacité d'accueil des infrastructures...) ou du milieu socio-économique (milieux où la génération adulte est peu instruite, lieux où il y a une absence de débouchés professionnels en lien avec l'éducation), deux domaines caractérisés par de fortes différences régionales. Notre objectif est de mener une analyse des différences régionales dans la non scolarisation des enfants de 9 à 11 ans et de la part du contexte dans leur explication, dans cinq pays (Mali, Sénégal, Burkina Faso, Ouganda, Madagascar), au niveau des districts, départements ou cercles selon la nomenclature en vigueur. Ce travail porte sur les derniers recensements disponibles dans les quatre premiers pays. A Madagascar, sans données de recensement récentes, nous avons choisi l’enquête permanente auprès des ménages de 2010, qui permet des analyses au niveau district

    Les enfants n’ayant jamais été scolarisés : Des indicateurs nationaux aux disparités régionales dans cinq pays d’Afrique subsaharienne (Burkina Faso, Madagascar, Mali, Ouganda, Sénégal)

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    Malgré les progrès accomplis depuis 30 ans dans le domaine de la scolarisation des enfants dans de nombreux pays d’Afrique, de nombreux enfants demeurent en dehors du système scolaire. Dans ce chapitre, nous proposons une analyse comparative de la proportion d’enfants de 9 à 11 ans qui n’ont jamais été scolarisés dans cinq pays d'Afrique subsaharienne, le Burkina Faso, Madagascar, le Mali, l’Ouganda et le Sénégal, avec un focus particulier sur l’hétérogénéité spatiale de ce phénomène au sein de ces pays. Comment se positionnent ces cinq pays les uns par rapport aux autres en terme de non scolarisation des enfants ? À quel point sont-ils hétérogènes à cet égard ? La non scolarisation des enfants et son inégale répartition sur le territoire concernent-ils plus les filles que les garçons, le milieu urbain que le milieu rural ? En mettant en œuvre un modèle multiniveau, nous proposons une mesure de l’hétérogénéité spatiale de ce phénomène appréhendé à partir de données de recensements et d’enquête

    Les enfants n’ayant jamais été scolarisés : Des indicateurs nationaux aux disparités régionales dans cinq pays d’Afrique subsaharienne (Burkina Faso, Madagascar, Mali, Ouganda, Sénégal)

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    Malgré les progrès accomplis depuis 30 ans dans le domaine de la scolarisation des enfants dans de nombreux pays d’Afrique, de nombreux enfants demeurent en dehors du système scolaire. Dans ce chapitre, nous proposons une analyse comparative de la proportion d’enfants de 9 à 11 ans qui n’ont jamais été scolarisés dans cinq pays d'Afrique subsaharienne, le Burkina Faso, Madagascar, le Mali, l’Ouganda et le Sénégal, avec un focus particulier sur l’hétérogénéité spatiale de ce phénomène au sein de ces pays. Comment se positionnent ces cinq pays les uns par rapport aux autres en terme de non scolarisation des enfants ? À quel point sont-ils hétérogènes à cet égard ? La non scolarisation des enfants et son inégale répartition sur le territoire concernent-ils plus les filles que les garçons, le milieu urbain que le milieu rural ? En mettant en œuvre un modèle multiniveau, nous proposons une mesure de l’hétérogénéité spatiale de ce phénomène appréhendé à partir de données de recensements et d’enquête

    Etudier l’hétérogénéité des territoires nationaux à partir des données de recensement. L’exemple de la non scolarisation des enfants en Afrique

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    Les données de recensements permettent de mener des analyses à des niveaux infra-nationaux variés. Du fait de l’exhaustivité des données, il est ainsi possible d’aborder les différences que présentent certains indicateurs cruciaux à l’intérieur d’un pays. A partir de l’exemple des enfants qui restent à l’écart du système éducatif, nous présentons ici une analyse spatialisée des différences entre zones administratives, en milieu rural et urbain, pour les filles et les garçons, dans cinq pays (Mali, Sénégal, Burkina Faso, Ouganda, Madagascar). Ce travail porte sur les derniers recensements disponibles dans les quatre premiers pays. A Madagascar, sans données de recensement récentes, nous avons choisi l’enquête permanente auprès des ménages de 2010, qui permet également des analyses au niveau district. Ce travail nous amènera à discuter de l’accès aux données à différents niveaux administratifs, des nouvelles possibilités d’analyse qui en découleraient, et de la comparabilité de l’hétérogénéité mesurée entre découpages administratifs
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