7 research outputs found

    Quelle(s) épidémiologie(s) pour la santé au travail ? Réflexions à partir des cancers professionnels

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    Depuis le début des années 1990, l’épidémiologie est le théâtre de vifs débats internes, portant sur la nature de la discipline et le rôle qu’elle est censée jouer dans la société. À partir d’une étude critique de la littérature sur les cancers professionnels, l’article propose de restituer la nature des différents conflits opposant les principaux paradigmes de recherche en santé au travail, et d’en comprendre les fondements et logiques sociales. S’appuyant sur diverses disciplines, l’épidémiologie professionnelle est soumise à des logiques théoriques et explicatives concurrentes et contradictoires qui se donnent à voir aussi bien au niveau de la construction des objets d’étude, qu’à celui des choix des hypothèses et/ou des variables d’intérêt. Plus précisément, il souligne que les oppositions et conflits entre disciplines (médecine, sciences sociales, etc.) se rejouent à l’intérieur même de l’épidémiologie, dans chacune de ses branches, en raison de son hyperspécialisation croissante et de l’opposition « nature » vs « culture » qui structure l’entièreté du champ.Since the early 1990s, epidemiology has been marked by lively debates about the nature of the discipline and the role it should play in society. Based on a critical review of the literature on occupational cancers, this article explores the different conflicts arising from the main divergent epidemiological paradigms, and underlines their social foundations and logic. Drawing as it does on various disciplines, occupational epidemiology is therefore subject to competing and contradictory theoretical and explanatory rationales, which are evident in the choice of hypotheses, subjects of study, and variables of interest. More specifically, this article indicates how the conflicts and oppositions that take place between disciplines (medicine, social sciences, etc.) reoccur within the field of epidemiology itself and in each of its branches, and this as a result of the field’s growing hyper-specialization and the opposition between "nature" and "culture" that structures the entire field.Desde principios de la década de 1990, la epidemiología ha sido escenario de un intenso debate interno sobre la naturaleza de la disciplina y el rol que se supone debe desempeñar en la sociedad. A partir de un estudio crítico de la literatura sobre cánceres de origen ocupacional, el artículo propone reconstruir la naturaleza de los principales conflictos que oponen los principales paradigmas de investigación en salud en el trabajo, y comprender sus fundamentos y lógicas sociales. Apoyándose en diversas disciplinas, la epidemiología ocupacional está sujeta a lógicas teóricas y explicativas concurrentes y contradictorias, que pueden verse tanto a nivel de la construcción de los objetos de estudio como a nivel de la elección de hipótesis y variables de interés. Más específicamente, enfatiza que las oposiciones y conflictos entre disciplinas (medicina, ciencias sociales, etc.) se reproducen al interior mismo de la epidemiología, en cada una de sus ramas, debido a su híper especialización creciente y de la oposición "naturaleza" vs. "cultura" que estructura todo el campo

    Public perceptions and behaviours related to the risk of infection with Aedes mosquito-borne diseases: a cross-sectional study in Southeastern France

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    International audienceObjectives: To explore public perceptions and behaviours related to the risk of flavivirus and alphavirus infection in Southeastern regions of France following the recent colonisation of the Asian tiger mosquito, Aedes albopictus, and the identification of four autochthonous cases of dengue and chikungunya fever in these regions.Design: Cross-sectional telephone survey using a proportional random digit dialling selection method.Setting: Interviews were conducted from 28 November 2011 to 29 January 2012 using a computer-assisted telephone interviewing system. Participants: 1506 French speaking adults aged 18 years or older residing in French Mediterraneanregions.Results: Protective health behaviours were found to be performed less frequently among men (AOR=0.65, 95% CI 0.52% to 0.80%), residents with lower educational status (AOR=0.61, 95% CI0.43% to 0.85% for respondents with primary school education ; AOR=0.69, 95% CI 0.53% to 0.90% for those with some secondary school education), and those living in regions where the Aedes mosquito is objectively rare (AOR=0.60, 95% CI 0.36% to 0.98% for Aude; AOR=0.63, 95% CI 0.44% to 0.89% for Herault; AOR=0.56, 95% CI 0.34% to 0.93% for Eastern Pyrenees). Empirical results also suggest that behavioural responses to infection risk are greater shaped by the perceived exposure to Aedes, notably the perceived frequency of mosquito bites (AOR=2.07, 95% CI 1.84% to 2.32%) and visual identification of Aedes mosquitoes in one’s immediate environment (AOR=1.98, 95% CI 1.45% to 2.71%) rather than by other common predictors of protective behaviours.Conclusions : These findings may help with the development of innovative instruments designed tomake more visible and personal the threat of flavivirus and alphavirus infections induced by the presence of A albopictus in order to promote significant behavioural changes among populations at risk

    The Invisibilization of the Association Between Work and Cancer in Women : A Reflexive Approach in Occupational Epidemiology

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    En épidémiologie de la santé au travail, la non prise en compte du genre dans les études peut contribuer à maintenir dans l'invisibilité certaines questions propres à la santé des femmes, telles les risques cancérogènes qu'elles peuvent encourir en milieu professionnel. L’objectif de cette thèse est d'analyser la manière dont les biais liés au genre affectent différentes étapes du processus de production des connaissances épidémiologiques sur les cancers d'origine professionnelle.Le premier biais notable est le nombre limité d’études s’intéressant à l’étiologie des cancers d’origine professionnelle chez les femmes. À travers une revue systématique d’études observationnelles (n= 243) indexées sur PubMed et portant sur le cancer du poumon, nous montrons que les risques cancérogènes restent largement sous-étudiés chez les femmes comparées aux hommes. Dans un deuxième temps, à partir de l’enquête Giscop93, nous avons réalisé une comparaison à l’échelle du poste de travail (n= 7 702) entre une évaluation de l’exposition aux solvants chlorés effectuée par un comité d’expert·e·s et une évaluation effectuée par la matrice emplois-expositions en population générale Matgéné. Nos résultats suggèrent des désaccords (dans les indices d’exposition produits) entre les deux outils, qui varient notamment selon le degré de féminisation du métier évalué. Dans un troisième temps, nous montrons à partir de l’enquête cas-témoins ICARE (cas, n= 2 926 dont 22% de femmes, témoins, n= 3 555 dont 22% de femmes) que le odds ratio de cancer du poumon associé à l’exposition aux solvants chlorés diffère selon le sexe et la catégorie socioprofessionnelle.Cet ensemble de travaux nous a mené à des propositions de pratiques de recherche et de nouvelles méthodes d’analyse et de contrôle des biais de genre dans les études en épidémiologie de la santé au travail.In occupational epidemiology, failure to take gender into account in the analyses may contribute to conceal certain issues specific to women's health, such as the carcinogenic risks they may incur in the workplace. The aim of this thesis is to analyze how gender-related biases affect different stages of the process of producing epidemiological knowledge on occupational cancers, in particular in the definition of the scope of investigation, the exposure assessment and the statistical modelling.The first significant bias is the limited number of studies assessing the etiology of occupational cancers in women. Through a systematic review of observational studies (n = 243) indexed on PubMed for lung cancer, we show that carcinogenic risks remain largely under-studied in women as compared to men. Secondly, based on the Giscop93 study, we have compared, at the job level (n= 7 702), an assessment of occupational exposure to chlorinated solvents made by an expert panel to an evaluation performed by a general population job-exposure matrix Matgéné. Our results suggest some disagreements (in the exposure indices assigned) between the two methods, notably according to the degree of feminization of the job evaluated. Thirdly, based on the ICARE case-control study (cases, n = 2 926 (22% were women), controls, n = 3 555 (22% were women)), we show that the odds ratio of lung cancer associated with exposure to chlorinated solvents is modified by sex and occupational category.This body of work has led us to proposals for research practices and new methods for the analysis and control of gender bias in occupational epidemiology studies

    Quelle(s) épidémiologie(s) pour la santé au travail ? Réflexions à partir des cancers professionnel s

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    Depuis le début des années 1990, l’épidémiologie est le théâtre de vifs débats internes, portant sur la nature de la discipline et le rôle qu’elle est censée jouer dans la société. À partir d’une étude critique de la littérature sur les cancers professionnels, l’article propose de restituer la nature des différents conflits opposant les principaux paradigmes de recherche en santé au travail, et d’en comprendre les fondements et logiques sociales. S’appuyant sur diverses disciplines, l’épidémiologie professionnelle est soumise à des logiques théoriques et explicatives concurrentes et contradictoires qui se donnent à voir aussi bien au niveau de la construction des objets d’étude, qu’à celui des choix des hypothèses et/ou des variables d’intérêt. Plus précisément, il souligne que les oppositions et conflits entre disciplines (médecine, sciences sociales, etc.) se rejouent à l’intérieur même de l’épidémiologie, dans chacune de ses branches, en raison de son hyperspécialisation croissante et de l’opposition « nature » vs « culture » qui structure l’entièreté du champ.Since the early 1990s, epidemiology has been marked by lively debates about the nature of the discipline and the role it should play in society. Based on a critical review of the literature on occupational cancers, this article explores the different conflicts arising from the main divergent epidemiological paradigms, and underlines their social foundations and logic. Drawing as it does on various disciplines, occupational epidemiology is therefore subject to competing and contradictory theoretical and explanatory rationales, which are evident in the choice of hypotheses, subjects of study, and variables of interest. More specifically, this article indicates how the conflicts and oppositions that take place between disciplines (medicine, social sciences, etc.) reoccur within the field of epidemiology itself and in each of its branches, and this as a result of the field’s growing hyper-specialization and the opposition between "nature" and "culture" that structures the entire field.Desde principios de la década de 1990, la epidemiología ha sido escenario de un intenso debate interno sobre la naturaleza de la disciplina y el rol que se supone debe desempeñar en la sociedad. A partir de un estudio crítico de la literatura sobre cánceres de origen ocupacional, el artículo propone reconstruir la naturaleza de los principales conflictos que oponen los principales paradigmas de investigación en salud en el trabajo, y comprender sus fundamentos y lógicas sociales. Apoyándose en diversas disciplinas, la epidemiología ocupacional está sujeta a lógicas teóricas y explicativas concurrentes y contradictorias, que pueden verse tanto a nivel de la construcción de los objetos de estudio como a nivel de la elección de hipótesis y variables de interés. Más específicamente, enfatiza que las oposiciones y conflictos entre disciplinas (medicina, ciencias sociales, etc.) se reproducen al interior mismo de la epidemiología, en cada una de sus ramas, debido a su híper especialización creciente y de la oposición "naturaleza" vs. "cultura" que estructura todo el campo

    L’Invisibilisation du lien entre travail et cancer chez les femmes : une approche réflexive en épidémiologie de la santé au travail

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    In occupational epidemiology, failure to take gender into account in the analyses may contribute to conceal certain issues specific to women's health, such as the carcinogenic risks they may incur in the workplace. The aim of this thesis is to analyze how gender-related biases affect different stages of the process of producing epidemiological knowledge on occupational cancers, in particular in the definition of the scope of investigation, the exposure assessment and the statistical modelling.The first significant bias is the limited number of studies assessing the etiology of occupational cancers in women. Through a systematic review of observational studies (n = 243) indexed on PubMed for lung cancer, we show that carcinogenic risks remain largely under-studied in women as compared to men. Secondly, based on the Giscop93 study, we have compared, at the job level (n= 7 702), an assessment of occupational exposure to chlorinated solvents made by an expert panel to an evaluation performed by a general population job-exposure matrix Matgéné. Our results suggest some disagreements (in the exposure indices assigned) between the two methods, notably according to the degree of feminization of the job evaluated. Thirdly, based on the ICARE case-control study (cases, n = 2 926 (22% were women), controls, n = 3 555 (22% were women)), we show that the odds ratio of lung cancer associated with exposure to chlorinated solvents is modified by sex and occupational category.This body of work has led us to proposals for research practices and new methods for the analysis and control of gender bias in occupational epidemiology studies.En épidémiologie de la santé au travail, la non prise en compte du genre dans les études peut contribuer à maintenir dans l'invisibilité certaines questions propres à la santé des femmes, telles les risques cancérogènes qu'elles peuvent encourir en milieu professionnel. L’objectif de cette thèse est d'analyser la manière dont les biais liés au genre affectent différentes étapes du processus de production des connaissances épidémiologiques sur les cancers d'origine professionnelle.Le premier biais notable est le nombre limité d’études s’intéressant à l’étiologie des cancers d’origine professionnelle chez les femmes. À travers une revue systématique d’études observationnelles (n= 243) indexées sur PubMed et portant sur le cancer du poumon, nous montrons que les risques cancérogènes restent largement sous-étudiés chez les femmes comparées aux hommes. Dans un deuxième temps, à partir de l’enquête Giscop93, nous avons réalisé une comparaison à l’échelle du poste de travail (n= 7 702) entre une évaluation de l’exposition aux solvants chlorés effectuée par un comité d’expert·e·s et une évaluation effectuée par la matrice emplois-expositions en population générale Matgéné. Nos résultats suggèrent des désaccords (dans les indices d’exposition produits) entre les deux outils, qui varient notamment selon le degré de féminisation du métier évalué. Dans un troisième temps, nous montrons à partir de l’enquête cas-témoins ICARE (cas, n= 2 926 dont 22% de femmes, témoins, n= 3 555 dont 22% de femmes) que le odds ratio de cancer du poumon associé à l’exposition aux solvants chlorés diffère selon le sexe et la catégorie socioprofessionnelle.Cet ensemble de travaux nous a mené à des propositions de pratiques de recherche et de nouvelles méthodes d’analyse et de contrôle des biais de genre dans les études en épidémiologie de la santé au travail

    Division sexuelle du travail et des risques, et inégalités de genre face aux cancers professionnels

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    La visibilité sociale des cancers professionnels repose, en France, sur les statistiques de la CNAM. Selon ces statistiques, moins de 2 000 cas de cancer sont reconnus en maladie professionnelle chaque année depuis dix ans, soit moins de 0,4 des cancers incidents (385 000 nouveaux cas par an selon les dernières données de l'INCa). On ne connaît pas la répartition par sexe des cancers reconnus, la variable n’étant disponible qu’à un niveau global par tableau de maladie professionnelle. Or ces tableaux comportent souvent plusieurs pathologies, dont des cancers.Les résultats de l’enquête du GISCOP93 permettent, pour la première fois en France, de mettre en évidence des inégalités entre les hommes et les femmes atteints de cancer au regard de l’exposition professionnelle à des cancérogènes au cours de la vie de travail et en ce qui concerne la reconnaissance du cancer en maladie professionnelle. Parmi les 1070 patients atteints de cancer respiratoire ou urinaire admis à l’enquête (entre mars 2002 et octobre 2011) et ayant bénéficié dune reconstitution de leur parcours professionnel, l’exposition à des cancérogènes au cours de la vie professionnelle est identifiée par les experts chez 62% des 189 femmes contre 89% des 881 hommes. Parmi les patients exposés, 53% des femmes (contre 76% des hommes) ayant déclaré leur cancer en maladie professionnelle sont reconnues.. La mise en évidence des inégalités entre les femmes et les hommes chez les patients/es de l’enquête du GISCOP interroge les formes de l’invisibilisation des cancers professionnels en référence à la place des unes et des autres dans la division sociale et sexuelle du travail.Nous avons fait l'hypothèse qu'il existe une invisibilité structurelle des risques cancérogènes en milieu professionnel tant pour les hommes que pour les femmes. Cependant, étant donnée la division sociale et sexuelle du travail, cette invisibilité est plus marquée pour les femmes. Ce phénomène d'invisibilisation ne se réduit pas à une inégalité en plus ou en moins. La construction de l'invisibilité des cancers professionnels est elle-même sexuée et genrée.A partir dune triple approche sociologique, géographique, épidémiologique - et en se basant - essentiellement mais pas exclusivement - sur les données de l’enquête permanente du GISCOP93, l'objectif de ce projet était d'étudier la construction sociale de l’invisibilité des cancers professionnels selon le genre.La méthodologie a comporté :- une réflexion pluridisciplinaire continue dans le cadre de séances de travail mensuelles entre les deux équipes et de travaux menés dans chaque discipline avec l'apport des autres disciplines ;- une approche quantitative, s'appuyant sur les données démographiques de la Seine-Saint-Denis et celle de la base de l'enquête GISCOP, selon le genre, ainsi que sur d'autres outils de connaissance des expositions (Enquête SUMER 2010, matrices-emploi exposition). Une approche géographique devrait - après les travaux exploratoires menés dans le cadre de ce programme - pouvoir prendre en compte les informations multiples pour chaque patient.e spatialisé.e (sexe, période dexposition, type dexposition etc.), nous envisageons la création d'un système d’information géographique (SIG) relatif aux patients suivis par le GISCOP93.- une approche qualitative, fondée sur une analyse critique de la littérature internationale spécialisée dans les trois disciplines mettant en évidence les « angles morts »et « biais » de connaissances sur les relations entre travail et cancer des femmes. L’équipe GTM a réalisé, dans une perspective sociologique, une analyse approfondie et comparée des parcours travail et histoires d'exposition d'hommes et de femmes de l'enquête du GISCOP93, ainsi qu'une monographie portant sur la question du risque toxique dans un site industriel à forte concentration féminine du secteur des cosmétiques.- une approche hybride (quanti-quali), à trois volets : sociologique, avec une analyse qualitative comparative des parcours professionnels et parcours-expositions de patients de l’enquête GISCOP93, hommes et femmes, par secteur d’activité ; géographique, avec la réalisation de diagnostics paysagers mettant en lumière l’impact paysager des lieux de l’emploi masculin et féminin sur la représentation du risque d’exposition à des cancérogènes ; épidémiologique, avec la réalisation d’études de cas, au nombre de trois, s'appliquant à comparer quantitativement et qualitativement deux méthodes d’estimation de l’exposition à des cancérogènes professionnels connus : les matrices emploi-exposition (MEE) et l’expertise collective menée dans l’enquête GISCOP.Les retombées scientifiques obtenues permettent de proposer un cadre conceptuel et méthodologique qui intègre davantage la notion de « genre » en épidémiologie, sociologie et géographie en ce qui concerne l’analyse des liens entre travail et cancer. Ces outils sont nécessaires à la mise en évidence des mécanismes de la répartition du risque cancérogène selon la place des hommes et des femmes en milieu de travail, et des inégalités sociales de genre face au cancer professionnel

    Nécessités et limites de l’interdisciplinaire pour étudier le travail et la santé

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    Proposé par des membres du GESTES, ce numéro spécial propose d’interroger les relations complexes, à la fois évidentes mais aussi subtiles et à toujours spécifier scientifiquement, entre santé et travail. En partant de textes centrés ou mettant en discussion des regards disciplinaires, il entend contribuer à faire réfléchir aux apports, mais aussi aux limites de l’interdisciplinarité
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