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De l'utilité et de l'inconvénient des études (des avant-gardes) historique pour la "Romanistik"
Depuis longtemps, nous ne sommes plus dans la situation oĂč lâExistentialisme ou le Nouveau Roman Ă©taient tenus pour exemplaires et la pĂ©riode de la French Theory est aussi largement rĂ©volue. Il appartient dâautant plus aux romanistes de mieux faire connaĂźtre une littĂ©rature contemporaine en langue française qui est plus variĂ©e et plus ouverte que le feuilleton journalistique ne nous la prĂ©sent
Vom Terrorismus zum Wandel durch AnnĂ€herung: Houellebecqs âSoumissionâ
Es handelt sich um den Text eines Vortrags beim von Ursula Hennigfeld und Elmar Schafroth organisierten Workshop âZensur, Political Correctness und Terrorismusâ  (UniversitĂ€t DĂŒsseldorf, 30.6. â 2.7. 2015)
Un nouveau savoir politique et social du roman contemporain ?
Au dĂ©but des annĂ©es 1970, les diffĂ©rentes formes de la sociocritique semblaient occuper une position dominante dans le champ des recherches littĂ©raires. Mais sous la double influence du poststructuralisme et de la dĂ©construction avait dĂ©jĂ commencĂ© la marginalisation de ces approches (trop rĂ©fĂ©rentielles), en France comme en Allemagne ou ailleurs. Il a fallu un certain temps pour sâapercevoir quâau moment mĂȘme oĂč le poststructuralisme avait acquis une position dominante, un tournant sâĂ©tait produit dans la littĂ©rature française, que lâon rĂ©sume aujourdâhui gĂ©nĂ©ralement par âle retour au rĂ©citâ. Il a fallu plus de temps encore pour que les recherches en littĂ©rature en fassent Ă©tat. Mais lâemprise des positions poststructuralistes Ă©tait telle que ce nâest que depuis peu quâon redĂ©couvre le savoir social spĂ©cifique de la littĂ©rature comme partie intĂ©grante de son savoir dĂ©mocratique.Cette contribution poursuit un double but : elle veut montrer lâinterdĂ©pendance du savoir social et du savoir dĂ©mocratique de la littĂ©rature et, grĂące Ă deux exemples actuels, lâimportance et les manifestations variĂ©es et contradictoires qui caractĂ©risent ce savoir dans le roman contemporain. Ces deux exemples sont les derniers romans de Michel Houellebecq (La Carte et le territoire) et dâYves Ravey (Un notaire peu ordinaire).Deux types romanesques (bien) diffĂ©rents qui vĂ©hiculent chacun Ă sa maniĂšre un nouveau savoir social impliquant un nouveau savoir dĂ©mocratique. Cela ne suffit pas pour prĂ©supposer une nouvelle interdĂ©pendance entre le systĂšme des genres littĂ©raire et le systĂšme social, y inclus celui de nos dĂ©mocraties. Sans vraiment constituer une nouvelle âlittĂ©rature socialeâ, les deux exemples montrent au moins que la littĂ©rature sâest rĂ©appropriĂ© le droit de manifester un savoir spĂ©cifique sur/de la vie et sur les bases sociales de notre dĂ©mocratie
Le « quasi-passé » et la « presque-mémoire » dans Histoire (1967) de Claude Simon
Dans le chapitre d'introduction de Mimesis, « La cicatrice d'Ulysse », Erich Auerbach distingue deux types antinomiques de textes : celui d'HomĂšre, dĂ©crivant « les Ă©vĂ©nements en les extĂ©riorisant » et ceux de la GenĂšse ou de certains livres de l'Ancien Testament, qui « met[tent] en valeur certains Ă©lĂ©ments pour en laisser d'autres dans l'ombre ; [d'oĂč] un style abrupt, qui suggĂšre l'inexprimĂ©, l'arriĂšre-plan, la complexitĂ©, qui appelle l'interprĂ©tation ». Et ce style deviendra, pour lui, un d..
Ernst Robert Curtius, Elemente der Bildung. Aus dem Nachlass hg. von ErnstPeter Wieckenberg und Barbara Picht. Mit einem Nachwort versehen von ErnstPeter Wieckenberg. Beck, MĂŒnchen 2017. 517 S., ⏠48,â.
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« Peste & choléra »: un roman colonial postcolonial?
Les classifications gĂ©nĂ©riques des "romans d'aventure sans fiction" de Patrick Devile sont nombreuses mais celle du "roman (post-)colonial n'y apparaĂźt pas. Ces romans se situent pourtant historiquement et gĂ©ographiquement au coeur mĂȘme de l'Ă©poque et de l'espace colonialistes. En rĂ©fĂ©rence Ă Peste & cholĂ©ra, je veux montrer que trois "rĂ©gimes d'historicitĂ©" en relation avec le colonialisme structurent ce rĂ©cit, et grĂące Ă ces "rĂ©gimes" on peut essayer de rĂ©pondre Ă la double question: Peste & cholĂ©ra est-il un roman colonial en dehrs du colonialisme ou est-ce que c'est um roman postcolonial implicte?  The generic classifications of the « romans dâaventure sans fiction » of Patrick Deville are numerous, but that of « (post)colonial novel » does not appear. These novels however are localized temporarily and geographically in the heart of the epoch and the area of colonialism. On the basis of Peste & cholĂ©ra, I will try by means of the âregimes of historicityâ (rĂ©gimes dâhistoricitĂ©) to analyse the functioning of the colonialism in this novel and give an answer to the double question : Is Peste & cholĂ©ra a colonial novel at the outside of colonialism? Is it an implicit postcolonial novel?</p
Trouver Ă qui parler
âTrouver Ă qui parlerâ : formulĂ©e Ă propos de littĂ©rature, cette injonction oriente dâabord la rĂ©flexion vers le lecteur. Câest bien Ă lui, en effet, que lâĂ©crivain adresse son texte ; du moins en premiĂšre instance. De nombreuses analyses sont venues Ă©clairer, souvent complexifier, cette relation singuliĂšre, moins univalente quâil nây paraĂźt. Quel est en effet ce lecteur potentiel, invisible et virtuel, que lâĂ©crivain fantasme Ă sa table de travail ? quelle influence in absentia exerce-t-il sur le texte qui sâĂ©crit ? oĂč peut-on en trouver la trace ? et comment ? Les thĂ©ories de la narration (Barthes, Prince, GenetteâŠ), de la rĂ©ception (Jauss, IserâŠ), de la rĂ©ponse (Stanley Fish) et de la lecture (Picard, JouveâŠ) ont construit des narrataires, des horizons dâattente, des commuÂnautĂ©s interprĂ©tatives et des lecteurs virtuels, inclus dans lâĆuvre ou supposĂ©s par elle. Des lecteurs rĂ©els aussi dont leurs Ă©tudes dĂ©clinent les pratiques possibles et les modes de lecture
Saisir le langage sur le vif
Wolfgang Asholt Quel rĂŽle joue pour vous le thĂ©Ăątre en tant quâinstitution confrontĂ©e Ă un vrai public, Ă la diffĂ©rence du reste de la littĂ©rature ? Pour le dire autrement : Ă qui doit, ou veut, ou peut parler le thĂ©Ăątre ? ValĂšre Novarina Il mâa toujours semblĂ© que le thĂ©Ăątre pouvait ĂȘtre un excellent laboratoire pour observer lâaction du langage, pour Ă©tudier lâaction du langage sur le vif. Le thĂ©Ăątre est le seul endroit oĂč lâon puisse voir le lecteur, puisque je ne fais pas de diffĂ©rence ..
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