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    Réseau de lithothèques en Auvergne - Rhône-Alpes

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    Le programme collectif de recherche réseau de lithothèques en Auvergne-Rhône-Alpesexiste depuis 12 ans. Il est à l’initiative d’une synergie désormais reconnue sur l’origine des matièrespremières. Sa fonction est essentielle dans la consolidation d’une structure coopérative de rechercheaux échelles régionale et nationale. Démarche nécessaire, qui ouvre des perspectives nouvelles etirremplaçables dans le domaine des comportements techno-économiques, des circulations et desrapports intersites.Le présent rapport expose un état de l’art des actions mis en place afin de poursuivre de façon efficace lebut principal du programme : proposer aux préhistoriens un mode d’action pluridisciplinaire et évolutifqui une fois couplé à la technologie lithique permet une meilleure connaissance de la provenance etde la circulation des silex.Cette année le PCR a été financé par la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, les conseils généraux de l’Ain,de l’Isère, de la Savoie et la SARL Paléotime dans le cadre des opérations programmées. Grâce à cesfinancements et les contributions des membres de l’équipe, nous pouvons présenter un bilan qui vaservir de tremplin à une structure de plus en plus interconnectée. Au démarrage de cette nouvelletriennale le pôle recherche constitué au sein du PCR offre un cadre qui a toutes les qualités poursoutenir un travail de fonds, sur une conception unitaire et dynamiques des problématiques telles que: les lithothèques d’un territoire et la manière de les améliorer, l’inventaire des formations à silex, lacaractérisation des matériaux, la représentation des géoressources, la diffusion et la conservation desrésultats. Les axes désormais privilégiés ont été impulsés par deux actions majeures qui ont eu lieu auP.C.R. Réseau de lithothèques en Auvergne - Rhône-Alpes : rapport d’activité 20184cours de la précédente triennale. L’organisation en 2016 d’une école thématique à Nice par D. Binder(CNRS, CEPAM) et P. Fernandes (SARL Paléotime) et la réalisation d’une enquête nationale sur leslithothèques sous l’égide du CNRS, du Ministère de la Culture, de l’Inrap et de Paléotime (organisée parC. Bressy-Leandri). Ces deux initiatives ont permis d’identifier les attentes de la part de la communautédes préhistoriens. C’est à ces attentes que nous avons décidé de répondre : formation à la caractérisationdes silex - développement de l’outil lithothèque - normalisation des critères descriptifs - mutualisationde bases de données harmonisées sans oublier de garder le contact avec le territoire les acteursrégionaux.Pour cette triennale les membres du bureau ont donc choisi les axes suivants :• Axe 1 : formation à la caractérisation des silex, utilisation des nouvelles fiches ;• Axe 2 : développement de l’outil lithothèque, travail sur les lithothèques régionales ;• Axe 3 : maintenir un niveau d’activité en équilibre dans chacun des douze départements de lagrande région ;• Axe 4 : normalisation des critères descriptifs, élaboration d’une terminologie à l’échelle nationale ;• Axe 5 : applications au mobilier archéologique ;• Axe 6 : vers une mutualisation des bases de données et une valorisation des résultats, afin d’enrichirun pôle de compétences pluridisciplinaire régional intégrable au projet national.Les différents axes ainsi sélectionnés sont à la fois didactiques, patrimoniaux, recherche-développement,valorisation-diffusion. Ils témoignent du dynamisme d’une équipe soudée et de plus en plus interactiveau fil des ans. Ces axes sont complémentaires et doivent permettre à la fin de cette triennale de poserles bases d’une structure offrant la possibilité à toutes les personnes qui avaient exprimé ces attentesde bénéficier de méthodes et d’outils qui correspondent aux besoins de l’archéologie moderne.Ce programme réuni chaque année un groupe de participants convaincus de l’importance d’une telledémarche collective. Il est à l’origine d’une structure mêlant partage et harmonisation des bases dedonnées. Il est déjà partie prenante d’un projet national, le GDR SILEX coordonné par C. Bressy-Léandri.Il fait progresser les connaissances sur la question des comportements des Hommes préhistoriques parrapport aux géoressources. En parallèle, il a permis de créer de nouveaux liens au sein de la communautédes préhistoriens. Cette synergie facilite aujourd’hui les contacts et les échanges d’informations surune grande partie du territoire français (Auvergne-Rhône-alpes, PACA, Nouvelle aquitaine, Centre Valde-Loire, Ile de France). Elle est sans doute la meilleure solution pour tordre le cou aux problèmesrégulièrement posés par certains silex d’origine lointaine. La formation aux nouvelles méthodesd’inventaires ou de caractérisation doit permettre à toutes les personnes concernées d’utiliser unbagage commun et en cela participer au développement de la pétroarchéologie, de la tracéologie, dela taphonomie et de la géoarchéologie en améliorant le dialogue entre les acteurs de ces différentesdisciplines
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