10 research outputs found

    Taking into account measurement error in the analysis of risk associated with exposure to ionizing radiation in an occupational cohort : application to the French cohort of uranium miners.

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    Dans les études épidémiologiques, les erreurs de mesure de l’exposition étudiée peuvent biaiser l’estimation des risques liés à cette exposition. Un grand nombre de méthodes de correction de l’effet de ces erreurs a été développé mais en pratique elles ont été rarement appliquées, probablement à cause du fait que leur capacité de correction et leur mise en œuvre sont peu maîtrisées. Une autre raison non moins importante est que, en l’absence de données répétées ou de données de validation, ces méthodes de correction exigent la connaissance détaillée des caractéristiques (taille, nature, structure et distribution) des erreurs de mesure. L’objectif principal de cette thèse est d’étudier l’impact de la prise en compte des erreurs de mesure dans les analyses du risque de décès par cancer du poumon associé à l’exposition au radon à partir de la cohorte française des mineurs d’uranium (qui ne dispose ni de données répétées, ni de données de validation). Les objectifs spécifiques étaient (1) de caractériser les erreurs de mesure associées aux expositions radiologiques (radon et ses descendants, poussières d’uranium et rayonnements gamma), (2) d’étudier l’impact des erreurs de mesure de l’exposition au radon et à ses descendants sur l’estimation de l’excès de risque relatif (ERR) de décès par cancer du poumon et (3) d’étudier et comparer la performance des méthodes de correction de l’effet de ces erreurs. La cohorte française des mineurs d’uranium comprend plus de 5000 individus exposés de manière chronique au radon et à ses descendants qui ont été suivis en moyenne pendant 30 ans. Les erreurs de mesure ont été caractérisées en prenant en compte l’évolution des méthodes d’extraction et de la surveillance radiologique des mineurs au fil du temps. Une étude de simulation basée sur la cohorte française des mineurs d’uranium a été mise en place pour étudier l’impact de ces erreurs sur l’ERR ainsi que pour comparer la performance des méthodes de correction. Les résultats montrent que les erreurs de mesure de l’exposition au radon et à ses descendants ont diminué au fil des années. Pour les premières années, avant 1970, elles dépassaient 45 % et après 1980 elles étaient de l’ordre de 10 %. La nature de ces erreurs a aussi changé au cours du temps ; les erreurs essentiellement de nature Berkson ont fait place à des erreurs de nature classique après la mise en place des dosimètres individuels à partir de 1983. Les résultats de l’étude de simulation ont montré que les erreurs de mesure conduisent à une atténuation de l’ERR vers la valeur nulle, avec un biais important de l’ordre de 60 %. Les trois méthodes de correction d’erreurs considérées ont permis une réduction notable mais partielle du biais d’atténuation. Un avantage semble exister pour la méthode de simulation extrapolation (SIMEX) dans notre contexte, cependant, les performances des trois méthodes de correction sont fortement tributaires de la détermination précise des caractéristiques des erreurs de mesure.Ce travail illustre l’importance de l’effet des erreurs de mesure sur les estimations de la relation entre l’exposition au radon et le risque de décès par cancer du poumon. L’obtention d’estimation de risque pour laquelle l’effet des erreurs de mesure est corrigé devrait s’avérer d’un intérêt majeur en support des politiques de protection contre le radon en radioprotection et en santé publique.In epidemiological studies, measurement errors in exposure can substantially bias the estimation of the risk associated to exposure. A broad variety of methods for measurement error correction has been developed, but they have been rarely applied in practice, probably because their ability to correct measurement error effects and their implementation are poorly understood. Another important reason is that many of the proposed correction methods require to know measurement errors characteristics (size, nature, structure and distribution).The aim of this thesis is to take into account measurement error in the analysis of risk of lung cancer death associated to radon exposure based on the French cohort of uranium miners. The mains stages were (1) to assess the characteristics (size, nature, structure and distribution) of measurement error in the French uranium miners cohort, (2) to investigate the impact of measurement error in radon exposure on the estimated excess relative risk (ERR) of lung cancer death associated to radon exposure, and (3) to compare the performance of methods for correction of these measurement error effects.The French cohort of uranium miners includes more than 5000 miners chronically exposed to radon with a follow-up duration of 30 years. Measurement errors have been characterized taking into account the evolution of uranium extraction methods and of radiation protection measures over time. A simulation study based on the French cohort of uranium miners has been carried out to investigate the effects of these measurement errors on the estimated ERR and to assess the performance of different methods for correcting these effects.Measurement error associated to radon exposure decreased over time, from more than 45% in the early 70’s to about 10% in the late 80’s. Its nature also changed over time from mostly Berkson to classical type from 1983. Simulation results showed that measurement error leads to an attenuation of the ERR towards the null, with substantial bias on ERR estimates in the order of 60%. All three error-correction methods allowed a noticeable but partial reduction of the attenuation bias. An advantage was observed for the simulation-extrapolation method (SIMEX) in our context, but the performance of the three correction methods highly depended on the accurate determination of the characteristics of measurement error.This work illustrates the importance of measurement error correction in order to obtain reliable estimates of the exposure-risk relationship between radon and lung cancer. Corrected risk estimates should prove of great interest in the elaboration of protection policies against radon in radioprotection and in public health

    Prise en compte des erreurs de mesure dans l’analyse du risque associe a l’exposition aux rayonnements ionisants dans une cohorte professionnelle : application à la cohorte française des mineurs d'uranium

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    In epidemiological studies, measurement errors in exposure can substantially bias the estimation of the risk associated to exposure. A broad variety of methods for measurement error correction has been developed, but they have been rarely applied in practice, probably because their ability to correct measurement error effects and their implementation are poorly understood. Another important reason is that many of the proposed correction methods require to know measurement errors characteristics (size, nature, structure and distribution).The aim of this thesis is to take into account measurement error in the analysis of risk of lung cancer death associated to radon exposure based on the French cohort of uranium miners. The mains stages were (1) to assess the characteristics (size, nature, structure and distribution) of measurement error in the French uranium miners cohort, (2) to investigate the impact of measurement error in radon exposure on the estimated excess relative risk (ERR) of lung cancer death associated to radon exposure, and (3) to compare the performance of methods for correction of these measurement error effects.The French cohort of uranium miners includes more than 5000 miners chronically exposed to radon with a follow-up duration of 30 years. Measurement errors have been characterized taking into account the evolution of uranium extraction methods and of radiation protection measures over time. A simulation study based on the French cohort of uranium miners has been carried out to investigate the effects of these measurement errors on the estimated ERR and to assess the performance of different methods for correcting these effects.Measurement error associated to radon exposure decreased over time, from more than 45% in the early 70’s to about 10% in the late 80’s. Its nature also changed over time from mostly Berkson to classical type from 1983. Simulation results showed that measurement error leads to an attenuation of the ERR towards the null, with substantial bias on ERR estimates in the order of 60%. All three error-correction methods allowed a noticeable but partial reduction of the attenuation bias. An advantage was observed for the simulation-extrapolation method (SIMEX) in our context, but the performance of the three correction methods highly depended on the accurate determination of the characteristics of measurement error.This work illustrates the importance of measurement error correction in order to obtain reliable estimates of the exposure-risk relationship between radon and lung cancer. Corrected risk estimates should prove of great interest in the elaboration of protection policies against radon in radioprotection and in public health.Dans les études épidémiologiques, les erreurs de mesure de l’exposition étudiée peuvent biaiser l’estimation des risques liés à cette exposition. Un grand nombre de méthodes de correction de l’effet de ces erreurs a été développé mais en pratique elles ont été rarement appliquées, probablement à cause du fait que leur capacité de correction et leur mise en œuvre sont peu maîtrisées. Une autre raison non moins importante est que, en l’absence de données répétées ou de données de validation, ces méthodes de correction exigent la connaissance détaillée des caractéristiques (taille, nature, structure et distribution) des erreurs de mesure. L’objectif principal de cette thèse est d’étudier l’impact de la prise en compte des erreurs de mesure dans les analyses du risque de décès par cancer du poumon associé à l’exposition au radon à partir de la cohorte française des mineurs d’uranium (qui ne dispose ni de données répétées, ni de données de validation). Les objectifs spécifiques étaient (1) de caractériser les erreurs de mesure associées aux expositions radiologiques (radon et ses descendants, poussières d’uranium et rayonnements gamma), (2) d’étudier l’impact des erreurs de mesure de l’exposition au radon et à ses descendants sur l’estimation de l’excès de risque relatif (ERR) de décès par cancer du poumon et (3) d’étudier et comparer la performance des méthodes de correction de l’effet de ces erreurs. La cohorte française des mineurs d’uranium comprend plus de 5000 individus exposés de manière chronique au radon et à ses descendants qui ont été suivis en moyenne pendant 30 ans. Les erreurs de mesure ont été caractérisées en prenant en compte l’évolution des méthodes d’extraction et de la surveillance radiologique des mineurs au fil du temps. Une étude de simulation basée sur la cohorte française des mineurs d’uranium a été mise en place pour étudier l’impact de ces erreurs sur l’ERR ainsi que pour comparer la performance des méthodes de correction. Les résultats montrent que les erreurs de mesure de l’exposition au radon et à ses descendants ont diminué au fil des années. Pour les premières années, avant 1970, elles dépassaient 45 % et après 1980 elles étaient de l’ordre de 10 %. La nature de ces erreurs a aussi changé au cours du temps ; les erreurs essentiellement de nature Berkson ont fait place à des erreurs de nature classique après la mise en place des dosimètres individuels à partir de 1983. Les résultats de l’étude de simulation ont montré que les erreurs de mesure conduisent à une atténuation de l’ERR vers la valeur nulle, avec un biais important de l’ordre de 60 %. Les trois méthodes de correction d’erreurs considérées ont permis une réduction notable mais partielle du biais d’atténuation. Un avantage semble exister pour la méthode de simulation extrapolation (SIMEX) dans notre contexte, cependant, les performances des trois méthodes de correction sont fortement tributaires de la détermination précise des caractéristiques des erreurs de mesure.Ce travail illustre l’importance de l’effet des erreurs de mesure sur les estimations de la relation entre l’exposition au radon et le risque de décès par cancer du poumon. L’obtention d’estimation de risque pour laquelle l’effet des erreurs de mesure est corrigé devrait s’avérer d’un intérêt majeur en support des politiques de protection contre le radon en radioprotection et en santé publique

    Prise en compte des erreurs de mesure dans l’analyse du risque associe a l’exposition aux rayonnements ionisants dans une cohorte professionnelle : application à la cohorte française des mineurs d'uranium

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    In epidemiological studies, measurement errors in exposure can substantially bias the estimation of the risk associated to exposure. A broad variety of methods for measurement error correction has been developed, but they have been rarely applied in practice, probably because their ability to correct measurement error effects and their implementation are poorly understood. Another important reason is that many of the proposed correction methods require to know measurement errors characteristics (size, nature, structure and distribution).The aim of this thesis is to take into account measurement error in the analysis of risk of lung cancer death associated to radon exposure based on the French cohort of uranium miners. The mains stages were (1) to assess the characteristics (size, nature, structure and distribution) of measurement error in the French uranium miners cohort, (2) to investigate the impact of measurement error in radon exposure on the estimated excess relative risk (ERR) of lung cancer death associated to radon exposure, and (3) to compare the performance of methods for correction of these measurement error effects.The French cohort of uranium miners includes more than 5000 miners chronically exposed to radon with a follow-up duration of 30 years. Measurement errors have been characterized taking into account the evolution of uranium extraction methods and of radiation protection measures over time. A simulation study based on the French cohort of uranium miners has been carried out to investigate the effects of these measurement errors on the estimated ERR and to assess the performance of different methods for correcting these effects.Measurement error associated to radon exposure decreased over time, from more than 45% in the early 70’s to about 10% in the late 80’s. Its nature also changed over time from mostly Berkson to classical type from 1983. Simulation results showed that measurement error leads to an attenuation of the ERR towards the null, with substantial bias on ERR estimates in the order of 60%. All three error-correction methods allowed a noticeable but partial reduction of the attenuation bias. An advantage was observed for the simulation-extrapolation method (SIMEX) in our context, but the performance of the three correction methods highly depended on the accurate determination of the characteristics of measurement error.This work illustrates the importance of measurement error correction in order to obtain reliable estimates of the exposure-risk relationship between radon and lung cancer. Corrected risk estimates should prove of great interest in the elaboration of protection policies against radon in radioprotection and in public health.Dans les études épidémiologiques, les erreurs de mesure de l’exposition étudiée peuvent biaiser l’estimation des risques liés à cette exposition. Un grand nombre de méthodes de correction de l’effet de ces erreurs a été développé mais en pratique elles ont été rarement appliquées, probablement à cause du fait que leur capacité de correction et leur mise en œuvre sont peu maîtrisées. Une autre raison non moins importante est que, en l’absence de données répétées ou de données de validation, ces méthodes de correction exigent la connaissance détaillée des caractéristiques (taille, nature, structure et distribution) des erreurs de mesure. L’objectif principal de cette thèse est d’étudier l’impact de la prise en compte des erreurs de mesure dans les analyses du risque de décès par cancer du poumon associé à l’exposition au radon à partir de la cohorte française des mineurs d’uranium (qui ne dispose ni de données répétées, ni de données de validation). Les objectifs spécifiques étaient (1) de caractériser les erreurs de mesure associées aux expositions radiologiques (radon et ses descendants, poussières d’uranium et rayonnements gamma), (2) d’étudier l’impact des erreurs de mesure de l’exposition au radon et à ses descendants sur l’estimation de l’excès de risque relatif (ERR) de décès par cancer du poumon et (3) d’étudier et comparer la performance des méthodes de correction de l’effet de ces erreurs. La cohorte française des mineurs d’uranium comprend plus de 5000 individus exposés de manière chronique au radon et à ses descendants qui ont été suivis en moyenne pendant 30 ans. Les erreurs de mesure ont été caractérisées en prenant en compte l’évolution des méthodes d’extraction et de la surveillance radiologique des mineurs au fil du temps. Une étude de simulation basée sur la cohorte française des mineurs d’uranium a été mise en place pour étudier l’impact de ces erreurs sur l’ERR ainsi que pour comparer la performance des méthodes de correction. Les résultats montrent que les erreurs de mesure de l’exposition au radon et à ses descendants ont diminué au fil des années. Pour les premières années, avant 1970, elles dépassaient 45 % et après 1980 elles étaient de l’ordre de 10 %. La nature de ces erreurs a aussi changé au cours du temps ; les erreurs essentiellement de nature Berkson ont fait place à des erreurs de nature classique après la mise en place des dosimètres individuels à partir de 1983. Les résultats de l’étude de simulation ont montré que les erreurs de mesure conduisent à une atténuation de l’ERR vers la valeur nulle, avec un biais important de l’ordre de 60 %. Les trois méthodes de correction d’erreurs considérées ont permis une réduction notable mais partielle du biais d’atténuation. Un avantage semble exister pour la méthode de simulation extrapolation (SIMEX) dans notre contexte, cependant, les performances des trois méthodes de correction sont fortement tributaires de la détermination précise des caractéristiques des erreurs de mesure.Ce travail illustre l’importance de l’effet des erreurs de mesure sur les estimations de la relation entre l’exposition au radon et le risque de décès par cancer du poumon. L’obtention d’estimation de risque pour laquelle l’effet des erreurs de mesure est corrigé devrait s’avérer d’un intérêt majeur en support des politiques de protection contre le radon en radioprotection et en santé publique

    Prise en compte des erreurs de mesure dans l'analyse du risque associe a l'exposition aux rayonnements ionisants dans une cohorte professionnelle (application à la cohorte française des mineurs d'uranium)

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    Dans les études épidémiologiques, les erreurs de mesure de l exposition étudiée peuvent biaiser l estimation des risques liés à cette exposition. Un grand nombre de méthodes de correction de l effet de ces erreurs a été développé mais en pratique elles ont été rarement appliquées, probablement à cause du fait que leur capacité de correction et leur mise en œuvre sont peu maîtrisées. Une autre raison non moins importante est que, en l absence de données répétées ou de données de validation, ces méthodes de correction exigent la connaissance détaillée des caractéristiques (taille, nature, structure et distribution) des erreurs de mesure. L objectif principal de cette thèse est d étudier l impact de la prise en compte des erreurs de mesure dans les analyses du risque de décès par cancer du poumon associé à l exposition au radon à partir de la cohorte française des mineurs d uranium (qui ne dispose ni de données répétées, ni de données de validation). Les objectifs spécifiques étaient (1) de caractériser les erreurs de mesure associées aux expositions radiologiques (radon et ses descendants, poussières d uranium et rayonnements gamma), (2) d étudier l impact des erreurs de mesure de l exposition au radon et à ses descendants sur l estimation de l excès de risque relatif (ERR) de décès par cancer du poumon et (3) d étudier et comparer la performance des méthodes de correction de l effet de ces erreurs. La cohorte française des mineurs d uranium comprend plus de 5000 individus exposés de manière chronique au radon et à ses descendants qui ont été suivis en moyenne pendant 30 ans. Les erreurs de mesure ont été caractérisées en prenant en compte l évolution des méthodes d extraction et de la surveillance radiologique des mineurs au fil du temps. Une étude de simulation basée sur la cohorte française des mineurs d uranium a été mise en place pour étudier l impact de ces erreurs sur l ERR ainsi que pour comparer la performance des méthodes de correction. Les résultats montrent que les erreurs de mesure de l exposition au radon et à ses descendants ont diminué au fil des années. Pour les premières années, avant 1970, elles dépassaient 45 % et après 1980 elles étaient de l ordre de 10 %. La nature de ces erreurs a aussi changé au cours du temps ; les erreurs essentiellement de nature Berkson ont fait place à des erreurs de nature classique après la mise en place des dosimètres individuels à partir de 1983. Les résultats de l étude de simulation ont montré que les erreurs de mesure conduisent à une atténuation de l ERR vers la valeur nulle, avec un biais important de l ordre de 60 %. Les trois méthodes de correction d erreurs considérées ont permis une réduction notable mais partielle du biais d atténuation. Un avantage semble exister pour la méthode de simulation extrapolation (SIMEX) dans notre contexte, cependant, les performances des trois méthodes de correction sont fortement tributaires de la détermination précise des caractéristiques des erreurs de mesure.Ce travail illustre l importance de l effet des erreurs de mesure sur les estimations de la relation entre l exposition au radon et le risque de décès par cancer du poumon. L obtention d estimation de risque pour laquelle l effet des erreurs de mesure est corrigé devrait s avérer d un intérêt majeur en support des politiques de protection contre le radon en radioprotection et en santé publique.In epidemiological studies, measurement errors in exposure can substantially bias the estimation of the risk associated to exposure. A broad variety of methods for measurement error correction has been developed, but they have been rarely applied in practice, probably because their ability to correct measurement error effects and their implementation are poorly understood. Another important reason is that many of the proposed correction methods require to know measurement errors characteristics (size, nature, structure and distribution).The aim of this thesis is to take into account measurement error in the analysis of risk of lung cancer death associated to radon exposure based on the French cohort of uranium miners. The mains stages were (1) to assess the characteristics (size, nature, structure and distribution) of measurement error in the French uranium miners cohort, (2) to investigate the impact of measurement error in radon exposure on the estimated excess relative risk (ERR) of lung cancer death associated to radon exposure, and (3) to compare the performance of methods for correction of these measurement error effects.The French cohort of uranium miners includes more than 5000 miners chronically exposed to radon with a follow-up duration of 30 years. Measurement errors have been characterized taking into account the evolution of uranium extraction methods and of radiation protection measures over time. A simulation study based on the French cohort of uranium miners has been carried out to investigate the effects of these measurement errors on the estimated ERR and to assess the performance of different methods for correcting these effects.Measurement error associated to radon exposure decreased over time, from more than 45% in the early 70 s to about 10% in the late 80 s. Its nature also changed over time from mostly Berkson to classical type from 1983. Simulation results showed that measurement error leads to an attenuation of the ERR towards the null, with substantial bias on ERR estimates in the order of 60%. All three error-correction methods allowed a noticeable but partial reduction of the attenuation bias. An advantage was observed for the simulation-extrapolation method (SIMEX) in our context, but the performance of the three correction methods highly depended on the accurate determination of the characteristics of measurement error.This work illustrates the importance of measurement error correction in order to obtain reliable estimates of the exposure-risk relationship between radon and lung cancer. Corrected risk estimates should prove of great interest in the elaboration of protection policies against radon in radioprotection and in public health.PARIS11-SCD-Bib. électronique (914719901) / SudocSudocFranceF

    Gut microbiota in military international travelers with doxycycline malaria prophylaxis: Towards the risk of a simpson paradox in the human microbiome field

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    International audienceDysbiosis, developed upon antibiotic administration, results in loss of diversity and shifts in the abundance of gut microbes. Doxycycline is a tetracycline antibiotic widely used for malaria prophylaxis in travelers. We prospectively studied changes in the fecal microbiota of 15 French soldiers after a 4-month mission to Mali with doxycycline malaria prophylaxis, compared to changes in the microbiota of 28 soldiers deployed to Iraq and Lebanon without doxycycline. Stool samples were collected with clinical data before and after missions, and 16S rRNA sequenced on MiSeq targeting the V3-V4 region. Doxycycline exposure resulted in increased alpha-biodiversity and no significant beta-dissimilarities. It led to expansion in Bacteroides, with a reduction in Bifidobacterium and Lactobacillus, as in the group deployed without doxycycline. Doxycycline did not alter the community structure and was specifically associated with a reduction in Escherichia and expression of Rothia. Differences in the microbiota existed at baseline between military units but not within the studied groups. This group-effect highlighted the risk of a Simpson paradox in microbiome studies

    A systematic review of occupational radiation individual dose monitoring among healthcare workers exposed in Africa

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    International audienceDosimetric monitoring is useful to limit exposures to ionising radiation in medical occupational settings, and reduce subsequent health risks. Scientific literatures, such as the UNSCEAR report 2017 and International Atomic Energy Agency Report 2014b, updated information on this subject; however, few African works have been found. This is the reason why we undertook this study, which summarises existing information on monitoring external radiation exposure doses for the whole body, using data from medical workers on this continent. Using standard terms and combining different keyword searches for radiation dose monitoring among radiology healthcare workers in Africa, from the titles, abstracts, and full texts, we found 3139 articles in the PubMed/MEDLINE, Google Scholar and INIS databases. Two reviewers screened the retrieved publications based on predefined eligibility criteria to identify relevant studies, extract key information from each, and summarise the data in table form. A total of 20 potentially relevant articles were identified. Among these 20 articles, 15 reported the overall average annual effective dose. Studies included in this systematic review represent an inventory of the radiation protection of medical workers in various African countries, with a focus on the monitoring of occupational radiation exposure. The size of studied populations ranged between 81 and 5152 occupational exposed workers. The mean annual effective doses ranged from 0.44 to 8.20 mSv in all specialities of medical sectors, while diagnostic radiology ranged from 0.07 to 4.37 mSv. For the nuclear medicine and radiotherapy from medical groups, the mean annual effective dose varied between 0.56 and 6.30 mSv. Industrial and research/teaching sectors data varied between 0.38 to 19.40 mSv. In conclusion, more studies implemented on dosimetric monitoring in Africa are needed to get a real picture of occupational exposure in the continent

    Experimental Assessment of Workplace Radiation Exposure in Diagnostic X-ray Medical Imaging Centres in Benin from 2019 to 2020

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    International audienceThe ease of prescribing radiological examinations has prompted an expansion in radiological procedures and, consequently, an increase of occupational dose to medical imaging workers. However, little is known about radiation exposure in the workplace of medical radiology professionals in many countries, and in Benin particularly. The purpose of this study was to assess ambient radiation doses in diagnostic X-ray medical facilities in Benin and to observe whether exposure levels are below reference levels. A total of 72 public and private medical imaging centres participated in a cross-sectional study carried out from June 2019 to February 2020 in Benin. These centres had 59 X-ray, four chest and six computed tomography (CT) scan rooms. A calibrated radiameter able to measure short, pulsed or continuous X fields and gamma/beta (50 nSv to 10 Sv) was used to measure exposure levels in these functional rooms. Scattered X-ray doses and exposure time from radiological examinations both behind the lead glass of the control area to assess the levels of exposure of professionals and outside of the examination room to evaluate the level of exposure of the public (including non-exposed workers) have been provided. Equivalent doses estimated per hour were compared with the reference levels of 7.50 and 0.05 µSv per hour for workers and the public, respectively. At the control area, the mean/median (min-max) equivalent doses were 0.09/0.07 (0.00-0.21), 2.39/0.13 (0.00-75.67), and 228.39/28.65 (0.39-869.75) µSv per hour for the chest, X-ray, and CT-scan rooms, respectively. Among 69 examination rooms, 13.04% of the equivalent dose estimated in the workplace behind the lead glass was greater than 7.50 µSv per hour; 65 out of 69 examination rooms showed that 40.00% of the equivalent dose estimated behind the doors was greater than 0.05 µSv per hour. These results demonstrated that current controls, including leaded glass separating the control panel and leaded doors between the examination room and the corridor, are inadequate to limit radiation exposures. The controls must be upgraded and a dosimetry program should be implemented to monitor exposures of employees, patients, and visitors

    Smoking and cannabis use among childhood cancer survivors: Results of the french childhood cancer survivor study

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    International audienceBackground: Unhealthy behaviors among childhood cancer survivors increase the risks for cancer treatment adverse effects. We aimed to assess tobacco and cannabis use prevalence in this population and to identify factors associated with these consumptions. Methods: This study involved 2,887 5-year survivors from the French childhood cancer survivor study (FCCSS) cohort. Data on health behaviors were compared with those of controls from the general population. Associations of current smoking and cannabis use with clinical features, sociodemographic characteristics, and health-related quality of life (QOL) were investigated using multivariable logistic regressions. Results: Prevalence for tobacco use was lower in survivors (26%) than in controls (41%, P < 0.001). Among current smokers, survivors smoked more cigarettes per day and started at a younger age than controls. Women, college graduates, older, married, and CNS tumor survivors, as well as those who received chemotherapy and thoracic radiation therapy, were less likely to be smokers and/or cannabis consumers than others. Participants with a poor mental QOL were more likely to smoke. Conclusions: Preventive interventions and cessation programs must be carried out as early as possible in survivors’ life, especially among young males with low educational level and poor mental health. Impact: This study brings new insights to health behaviors among childhood cancer survivors from a population with high rates of smoking and cannabis use

    Risk Factors of Subsequent Central Nervous System Tumors after Childhood and Adolescent Cancers: Findings from the French Childhood Cancer Survivor Study

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    International audienceAbstract Background: Childhood or adolescent cancer survivors are at increased risks of subsequent primary neoplasms (SPN) of the central nervous system (CNS) after cranial irradiation. In a large multicentric cohort, we investigated clinical and therapeutic factors associated with the long-term risk of CNS SPN, and quantified the dose–response relationships. Methods: We selected all CNS SPN cases diagnosed up to 2016 among members of the French Childhood Cancer Survivor Study at least 5 years after first cancer diagnosis in 1946–2000. Four controls per case were randomly selected within the cohort and matched by sex, year of/age at first cancer diagnosis, and follow-up time. On the basis of medical and radiological reports, cumulative radiation doses received to the SPN or matched location were retrospectively estimated using mathematical phantoms. We computed conditional logistic regression models. Results: Meningioma risk significantly increased with higher radiation doses [excess OR per Gy (EOR/Gy) = 1.377; P &lt; 0.001; 86 cases; median latency time = 30 years], after adjustment for reported genetic syndromes and first CNS tumor. It was higher among youngest individuals at first cancer diagnosis, but did not vary with follow-up time. On the opposite, radiation-related glioma risk (EOR/Gy = 0.049; P = 0.11; 47 cases; median latency time = 17 years) decreased over time (P for time effect = 0.05). There was a significant association between meningioma risk and cumulative doses of alkylating agents, but no association with growth hormone therapy. Conclusions: The surveillance of patients with cranial irradiation should continue beyond 30 years after treatment. Impact: The identified risk factors may inform long-term surveillance strategies
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