38 research outputs found
Women and Servants in Spinozist Democracy
TraducciĂłn al español del artĂculo Femmes et serviteurs dans la dĂ©mocratie spinoziste de Alexandre Matheron; relizada por Sergio Rojas Peralta, de la Escuela de FilosofĂa de la Universidad de Costa Rica.Es significativo, se dice a veces, que el Tratado PolĂtico se interrumpe precisamente en el capĂtulo XI: todo sucede como sĂ, aplastado por las aporĂas de un democratĂsmo inconsecuente, Spinoza hubiese sucumbido en la labor. Y de hecho estamos en presencia, si no de una contradicciĂłn, al menos de una aparente paradoja. En la monarquĂa spinozista ideal, el Consejo del Rey debĂa abarcar representantes de todas las categorĂas sociales, pero se precisa, sin justificaciĂłn ninguna, que ciertos habitantes o podĂan pertenecer al cuerpo cĂvico: además de los extranjeros, los condenados por la justicia, los mudos y los locos, se veĂan excluidos los servidores y los asimilados. En la aristocracia ideal, de nuevo sin la menor justificaciĂłn, las mismas personas se encontraban privadas del derecho de formular su candidatura a la asamblea patricia, si los mudos y los locos ya no eran mencionados más, sin duda habrĂa que admitir que se trataba de un olvido.UCR::VicerrectorĂa de Docencia::Artes y Letras::Facultad de Letras::Escuela de FilosofĂ
French Experience of 2009 A/H1N1v Influenza in Pregnant Women
BACKGROUND: The first reports on the pandemic influenza 2009 A/H1N1v from the USA, Mexico, and Australia indicated that this disease was associated with a high mortality in pregnant women. The aim of this study was to describe and compare the characteristics of severe critically ill and non-severe pregnant women with 2009 A/H1N1v-related illness in France. METHODOLOGY/PRINCIPAL FINDINGS: A national registry was created to screen pregnant women with laboratory-confirmed 2009 A/H1N1v influenza. Three hundred and fifteen patients from 46 French hospitals were included: 40 patients were admitted to intensive care units (severe outcomes), 111 were hospitalized in obstetric or medical wards (moderate outcomes), and 164 were outpatients (mild outcomes). The 2009 A/H1N1v influenza illness occurred during all pregnancy trimesters, but most women (54%), notably the severe patients (70%), were in the third trimester. Among the severe patients, twenty (50%) underwent mechanical ventilation, and eleven (28%) were treated with extracorporeal membrane oxygenation. Three women died from A/H1N1v influenza. We found a strong association between the development of a severe outcome and both co-existing illnesses (adjusted odds ratio [OR], 5.1; 95% confidence interval [CI], 2.2-11.8) and a delay in oseltamivir treatment after the onset of symptoms (>3 or 5 days) (adjusted OR, 4.8; 95% CI, 1.9-12.1 and 61.2, 95% CI; 14.4-261.3, respectively). Among the 140 deliveries after 22 weeks of gestation known to date, 19 neonates (14%) were admitted to a neonatal intensive care unit, mainly for preterm delivery, and two neonates died. None of these neonates developed 2009 A/H1N1v infection. CONCLUSIONS: This series confirms the high incidence of complications in pregnant women infected with pandemic A/H1N1v observed in other countries but depicts a lower overall maternal and neonatal mortality and morbidity than indicated in the USA or Australia. Moreover, our data demonstrate the benefit of early oseltamivir treatment in this specific population
Études sur Spinoza et les philosophies de l'âge classique
4e de couverture : "Les travaux d'Alexandre Matheron sur Spinoza et sur la philosophie de l'âge classique représentent un des points forts de l'école française d'histoire de la philosophie. Après "Individu et Communauté chez Spinoza" et "Le Christ et le salut des ignorants", ces études complètent la vision du spinozisme et de son contexte, de ses racines et de sa signification historique. Elles traitent de tous les domaines du rationalisme classique : métaphysique, théorie de la connaissance, analyse des passions, éthique, politique et religion. La méthode qui anime ces textes est celle d'une analyse structurale de la pensée philosophique : il s'agit de prendre au sérieux le caractère conceptuel des doctrines, leurs enchaînements argumentatifs, la rigueur et la cohérence de leurs catégories. Mais la considération de l'architecture d'un monument théorique ne se conçoit pas sans la biographie non de l'auteur mais de l'œuvre : comment Spinoza est devenu Spinoza ; en d'autres termes, comment il a forgé sa pensée en traversant les arguments et les concepts de Machiavel, de Hobbes ou de Descartes pour arriver à des formulations de plus en plus spinozistes de son ontologie de la puissance. Le rationalisme absolu apparaît ainsi non seulement comme contenu des pensées étudiées mais aussi comme méthode d'histoire de la philosophie. Une démarche qui a donné des outils intellectuels à plusieurs générations de chercheurs et qui indique aujourd'hui le chemin pour pénétrer dans l'univers de la pensée classique. La seule façon rigoureuse de nous demander ce qui pour nous, de ces philosophies, est vrai.
Descartes, le principe de causalité et la réalité objective des idées
Descartes behauptet, daĂź man mindestens ebensoviel Realität (aber keineswegs mehr) in der Ursache haben muĂź als in der Folge. Er fĂĽhrt dies darauf zurĂĽck, daĂź die Ursache einer Idee mindestens ebensoviel formale Realität haben muĂź als es objektive Realität in der Idee selbst gibt. Aber er scheint an anderer Stelle zu sagen, daĂź es weniger Realität in der objektiven Realität einer wahren Idee gibt als in der formalen Idee der durch die Idee dargestellten Sache (obwohl per Definition gilt, daĂź es ebensosoviel objektive Realität in der Idee gibt wie in der formalen Realität der Sache). Ist die dritte Behauptung noch Cartesisch zu nennen ? Und wenn ja, hat Descartes wirklich das Recht die zweite als notwendige Konsequenz der ersten anzusehen. Dieser Artikel versucht nach PrĂĽfung der gegensätzlichen Ansichten Martial Gueroult und AnrĂ© Doz zu zeigen, daĂź man auf jede der beiden Fragen mit Ja antworten muĂź.Descartes daims that there must be at least as much (but not necessarily more) reality in a cause as in its effect. He deduces from this that the cause of an idea must have at least as much formal reality as there is objective reality in the idea itself. But elsewhere he also seems to say that there is less reality in the objective reality of a true idea than in the formal reality of the thing represented by this idea (although there is, by definition, as much objective reality in the idea as formal reality in the thing). Is the third assesrtion really Cartesian ? And if so, does Desartes really have the right to consider the second as a necessary consequence of the first ? After an examination of the contradictory opinions of Martial GuĂ©roult and AndrĂ© Doz, this article attempts to show that both of these questions must be answered in the affirmative.Descartes affirme qu'il doit y avoir au moins autant de rĂ©alitĂ© (mais pas nĂ©cessairement plus) dans la cause que dans l'effet. Il en dĂ©duit que la cause d'une idĂ©e doit avoir au moins autant de rĂ©alitĂ© formelle qu'il y a de rĂ©alitĂ© objective dans l'idĂ©e elle-mĂŞme. Mais il semble dire par ailleurs qu'il y a moins de rĂ©alitĂ© dans la rĂ©alitĂ© objective d'une idĂ©e vraie que dans la rĂ©alitĂ© formelle de la chose reprĂ©sentĂ©e par cette idĂ©e (bien qu'il y ait, par dĂ©finition, autant de rĂ©alitĂ© objective dans l'idĂ©e que de rĂ©alitĂ© formelle dans la chose). La troisième affirmation est-elle bien cartĂ©sienne ? Et si oui, Descartes a-t-il vraiment le droit de considĂ©rer la seconde comme une consĂ©quence nĂ©cessaire de la première ? Cet article, après examen des opinions contraires de Martial Gueroult et d'AndrĂ© Doz, tente de montrer qu’il faut rĂ©pondre affirmativement Ă chacune de ces deux questions.Descartes afirma que debe haber al menos tanta realidad (pero no necesariamente más) en la causa como en el efecto. Él deduce de ahĂ que la causa de una idea debe tener al menos tanta realidad formal como la que tiene de realidad objetiva en la misma idea. Pero parece decir, por otro lado, que hay menos realidad en la realidad objetiva de ima idea verdadera que en la realidad formal de la cosa representada por esta idea (si bien hay, por definiciĂłn, tanta realidad objetiva en la idea como realidad formal en la cosa). La tercera afirmaciĂłn Âżes precisamente cartesiana? Y si es asĂ Âżpuede Descartes considerar la segunda como una consecuencia necesaria de la primera? Este artĂculo, tras el examen de las opiniones contrarias de Marial Gueroult y de AndrĂ© Doz, intenta mostrar que es necesario responder afirmativamente a cada una de estas dos cuestiones.Matheron Alexandre. Descartes, le principe de causalitĂ© et la rĂ©alitĂ© objective des idĂ©es. In: Scepticisme et exĂ©gèse. Hommage Ă Camille Pernot
Études sur Spinoza et les philosophies de l'âge classique
4e de couverture : "Les travaux d'Alexandre Matheron sur Spinoza et sur la philosophie de l'âge classique représentent un des points forts de l'école française d'histoire de la philosophie. Après "Individu et Communauté chez Spinoza" et "Le Christ et le salut des ignorants", ces études complètent la vision du spinozisme et de son contexte, de ses racines et de sa signification historique. Elles traitent de tous les domaines du rationalisme classique : métaphysique, théorie de la connaissance, analyse des passions, éthique, politique et religion. La méthode qui anime ces textes est celle d'une analyse structurale de la pensée philosophique : il s'agit de prendre au sérieux le caractère conceptuel des doctrines, leurs enchaînements argumentatifs, la rigueur et la cohérence de leurs catégories. Mais la considération de l'architecture d'un monument théorique ne se conçoit pas sans la biographie non de l'auteur mais de l'œuvre : comment Spinoza est devenu Spinoza ; en d'autres termes, comment il a forgé sa pensée en traversant les arguments et les concepts de Machiavel, de Hobbes ou de Descartes pour arriver à des formulations de plus en plus spinozistes de son ontologie de la puissance. Le rationalisme absolu apparaît ainsi non seulement comme contenu des pensées étudiées mais aussi comme méthode d'histoire de la philosophie. Une démarche qui a donné des outils intellectuels à plusieurs générations de chercheurs et qui indique aujourd'hui le chemin pour pénétrer dans l'univers de la pensée classique. La seule façon rigoureuse de nous demander ce qui pour nous, de ces philosophies, est vrai.
Les deux Spinoza de Victor Delbos
On sait que Victor Delbos a écrit deux livres sur Spinoza : Le problème moral dans la philosophie de Spinoza et dans l’histoire du spinozisme, qu’il a publié en 1893 à l’âge de 31 ans ; et Le spinozisme, qui reproduit un cours professé par lui à la Sorbonne en 1912-1913, et qui a été publié l’année même de sa mort en 1916. Tout le monde connaît Le spinozisme, au sujet duquel Gueroult avait coutume de dire : « Delbos ne se trompe jamais. » Et, effectivement, pour ce livre-là , je crois que Guer..
Études sur Spinoza et les philosophies de l’âge classique
Les travaux d’Alexandre Matheron sur Spinoza et sur les philosophies de l’âge classique représentent un des points forts de l’école française d’histoire de la philosophie. Après Individu et Communauté chez Spinoza et Le Christ et le salut des ignorants, les études réunies ici complètent la vision du spinozisme et de son contexte, de ses racines et de sa signification historique. Elles traitent de tous les domaines du rationalisme classique : métaphysique, théorie de la connaissance, analyse des passions, éthique, politique et religion. La méthode qui anime ces textes est celle d’une analyse structurale de la pensée philosophique : il s’agit de prendre au sérieux le caractère conceptuel des doctrines, leurs enchaînements argumentatifs, la rigueur et la cohérence de leurs catégories. Mais la considération de l’architecture d’un monument théorique ne se conçoit pas sans la biographie non de l’auteur mais de l’œuvre : comment Spinoza est devenu Spinoza ; en d’autres termes, comment il a forgé sa pensée en traversant les arguments et les concepts de Machiavel, de Hobbes ou de Descartes pour arriver à des formulations de plus en plus spinozistes de son ontologie de la puissance. Le rationalisme absolu apparaît ainsi non seulement comme contenu des pensées étudiées mais aussi comme méthode d’histoire de la philosophie. Une démarche qui a donné des outils intellectuels à plusieurs générations de chercheurs et qui indique aujourd’hui le chemin pour pénétrer dans l’univers de la pensée classique. La seule façon rigoureuse de nous demander ce qui pour nous, de ces philosophies, est vrai
La déduction de la loi divine et les stratégies discursives de Spinoza
Spinoza behauptet in der innerhalb des 4. Kapitels des Theologisch Politischen Traktates aufgestellten Ableitung, daĂź das Souveräne Wohl in der intellektuellen Erkenntnis Gottes bestehe, die selbst dabei mit der intellektuellen Erkenntnis der Dinge identifiziert wird. Die beiden Beweise dieser These (ein langer in drei Stufen und ein kurzer) sind exoterisch in dem Sinne, als sie einen Sinn aufnehmen können entlang ihrer spinozistischen Ausrichtung, der sie auch fĂĽr andere nicht spinozistischen Philosophen annehmbar macht, ohne sich in WidersprĂĽche zu verwicklen. Sie sind allerdings auch darin exoterisch, daĂź sie den nicht spinozistischen Philosophen anzeigen, wie es möglich ist, die vier ersten Dogmen des minimalen Credo im 14. Kapitel rational zu begrĂĽnden, das die nicht spinozistischen nicht Philosophen kaum als Glaubensartikel hinnehmen können. Dieser Aufsatz analysiert genauestens die von Spinoza angesetzten Prozesse, die zu diesen beiden Resultate fĂĽhren.In the deduction of divine law that Spinoza gives in chapter 4 of the Theological-Political Treatise, he establishes that Sovereign Good is comprised of the intellectual knowledge of God, which is itself identified with the intellectual knowledge of things. The two demonstrations of this thesis (one long one in three stages, and one short one) are exoteric insofar as, without affirming anything that runs counter to Spinoza's thought, they may allow, alongside their Spinozist sense, a meaning that makes them acceptable for non-Spinozist philosophers. But they are also esoteric insofar as they show non-Spinozist philosophers how it is possible to give a rational foundation to the first four dogmas of the minimum Credo set out in chapter 14, that non-Spinozist, non-philosophers can only accept as articles of faith. This article analyses in detail the procedures used by Spinoza to obtain these results.Spinoza, dans la dĂ©duction de la loi divine qu'il nous donne au chapitre 4 du T. T. P., Ă©tablit que le Souverain Bien consiste dans la connaissance intellectuelle de Dieu, elle-mĂŞme identifiĂ©e Ă la connaissance intellectuelle des choses. Les deux dĂ©monstrations de cette thèse (une longue en trois Ă©tapes et une courte) sont exotĂ©riques dans la mesure oĂą, sans rien affirmer qui soit contraire Ă la pensĂ©e de Spinoza, elle peuvent recevoir, Ă cĂ´tĂ© de leur sens spinoziste, un sens qui les rende acceptables pour les philosophes non-spinozistes. Mais elles sont aussi Ă©sotĂ©riques dans la mesure oĂą elles indiquent aux non-spinozistes philosophes comment il est possible de fonder rationnellement les quatre premiers dogmes du Credo minimum exposĂ© au chapitre 14, que les non-spinozistes non-philosophes ne peuvent accepter Ă titre d'articles de foi. Cet article analyse en dĂ©tail les procĂ©dĂ©s employĂ©s par Spinoza pour obtenir ces deux rĂ©sultats.Spinoza, en la deducciĂłn de la ley divina que nos ofrece en el capĂtulo 4 del Tratado TeolĂłgico-PolĂtico, establece que el Sumo Bien consiste en el conocimiento intelectual de Dios, identificado Ă©ste con el conocimiento intelectual de las cosas. Las dos demostraciones de esta tesis (una larga, en tres etapas, y otra corta) son exotĂ©ricas en la medida en que, sin afirmar en absoluto que sea contrario al pensamiento de Spinoza, pueden recibir, al lado de sus sentido espinoziano, otro sentido que las hace aceptables por filĂłsofos no espinozianos. Pero son tambiĂ©n esotĂ©ricas en tanto que ellas indican a los no espinozianos que son filĂłsofos cĂłmo es posible fundamentar racionalmente los cuatro primeros dogmas del Credo mĂnimo expuesto en el capĂtulo 14, que los nos espinozianos y no filĂłsofos no pueden aceptar como artĂculos de fe. Este artĂculo analiza detalladamente los procedimientos empleados por Spinoza para obtener ambos resultados.Matheron Alexandre. La dĂ©duction de la loi divine et les stratĂ©gies discursives de Spinoza. In: Nature, croyance, raison. MĂ©langes offerts Ă Sylvain Zac
Mujeres y servidores en la democracia spinozista
Traducción de “Femmes et serviteurs dans la démocratie spinoziste”, Revue de Philosophie de France et de l’Étranger, 167/2, 1977, pp. 181-200. Traducido por Sergio Rojas Peralta. © PUF/Humensis, 2017