1,182 research outputs found

    Composition dynamique de services sensibles au contexte dans les systĂšmes intelligents ambiants

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    With the appearance of the paradigms of the ambient intelligence and ubiquitaire robotics, we attend the emergence of new ambient intelligent systems to create and manage environments or intelligent ecosystems in a intuitive and transparent way. These environments are intelligent spaces characterized in particular by the opening, the heterogeneousness, the uncertainty and the dynamicitĂ© of the entities which establish(constitute) them. These characteristics so lift(raise) considerable scientific challenges for the conception(design) and the implementation of an adequate intelligent system. These challenges are mainly among five: the abstraction of the representation of the heterogeneous entities, the management of the uncertainties, the reactivity in the events, the sensibility in the context and the auto-adaptationAvec l'apparition des paradigmes de l'intelligence ambiante et de la robotique ubiquitaire, on assiste Ă  l'Ă©mergence de nouveaux systĂšmes intelligents ambiants visant Ă  crĂ©er et gĂ©rer des environnements ou Ă©cosystĂšmes intelligents d'une façon intuitive et transparente. Ces environnements sont des espaces intelligents caractĂ©risĂ©s notamment par l'ouverture, l'hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ©, l'incertitude et la dynamicitĂ© des entitĂ©s qui les constituent. Ces caractĂ©ristiques soulĂšvent ainsi des dĂ©fis scientifiques considĂ©rables pour la conception et la mise en Ɠuvre d'un systĂšme intelligent adĂ©quat. Ces dĂ©fis sont principalement au nombre de cinq : l'abstraction de la reprĂ©sentation des entitĂ©s hĂ©tĂ©rogĂšnes, la gestion des incertitudes, la rĂ©activitĂ© aux Ă©vĂ©nements, la sensibilitĂ© au contexte et l'auto-adaptation face aux changements imprĂ©visibles qui se produisent dans l'environnement ambiant. L'approche par composition dynamique de services constitue l'une des rĂ©ponses prometteuses Ă  ces dĂ©fis. Dans cette thĂšse, nous proposons un systĂšme intelligent capable d'effectuer une composition dynamique de services en tenant compte, d'une part, du contexte d'utilisation et des diverses fonctionnalitĂ©s offertes par les services disponibles dans un environnement ambiant et d'autre part, des besoins variables exprimĂ©s par les utilisateurs. Ce systĂšme est construit suivant un modĂšle multicouche, adaptatif et rĂ©actif aux Ă©vĂ©nements. Il repose aussi sur l'emploi d'un modĂšle de connaissances expressif permettant une ouverture plus large vers les diffĂ©rentes entitĂ©s de l'environnement ambiant notamment : les dispositifs, les services, les Ă©vĂ©nements, le contexte et les utilisateurs. Ce systĂšme intĂšgre Ă©galement un modĂšle de dĂ©couverte et de classification de services afin de localiser et de prĂ©parer sĂ©mantiquement les services nĂ©cessaires Ă  la composition de services. Cette composition est rĂ©alisĂ©e d'une façon automatique et dynamique en deux phases principales: la phase offline et la phase online. Dans la phase offline, un graphe global reliant tous les services abstraits disponibles est gĂ©nĂ©rĂ© automatiquement en se basant sur des rĂšgles de dĂ©cision sur les entrĂ©es et les sorties des services. Dans la phase online, des sous-graphes sont extraits automatiquement Ă  partir du graphe global selon les tĂąches Ă  rĂ©aliser qui sont dĂ©clenchĂ©es par des Ă©vĂ©nements qui surviennent dans l'environnement ambiant. Les sous-graphes ainsi obtenus sont exĂ©cutĂ©s suivant un modĂšle de sĂ©lection et de monitoring de services pour tenir compte du contexte d'utilisation et garantir une meilleure qualitĂ© de service. Les diffĂ©rents modĂšles proposĂ©s ont Ă©tĂ© mis en Ɠuvre et validĂ©s sur la plateforme ubiquitaire d'expĂ©rimentation du laboratoire LISSI Ă  partir de plusieurs scĂ©narii d'assistance et de maintien de personnes Ă  domicil

    Politiques d'adaptation au changement climatique et injustices environnementales. Le pluralisme des relations Ă  l'environnement dans la mise en forme de la contrainte adaptative

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    occasional paperCet article propose un cadre d’analyse des problĂ©matiques soulevĂ©es par les politiques d’adaptation au changement climatique, Ă  partir d’une prise en compte de la variĂ©tĂ© de relations que l’ĂȘtre humain tisse avec son environnement. Ce pluralisme Ă©chappe aux politiques d’adaptation qui gouvernent « par l’objectif ». Cette pluralitĂ©, qui se manifeste dans les processus de mise en forme d’une contrainte adaptative, permet d’élargir l’analyse critique des politiques d’adaptation, au-delĂ  de leurs impacts sur les inĂ©galitĂ©s Ă©cologiques et sociales. Il s’agit de prendre en compte des « injustices environnementales ordinaires », au sens de la faible attention portĂ©e par les politiques publiques aux modes pluriels qu’a un environnement de compter pour les personnes et les collectivitĂ©s

    ModĂšle collaboratif pour l'Internet of Things (IoT)

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    L'Internet of Things (IoT) consiste principalement Ă  connecter des objets physiques Ă  l'Internet. Le Web of Things (WoT) est un IoT plus spĂ©cifique qui vise Ă  apporter des technologies et des normes du Web Ă  l'IoT, L'Ă©mergence de l'IoT et du WoT offre un grand potentiel pour le dĂ©veloppement de nouveaux services et applications connectant le monde physique au monde virtuel, un processus qui n'Ă©tait pas possible auparavant. De nos jours, il existe de nombreuses plateformes et applications pour l’IoT. Cependant, et au mieux de notre connaissance, ils se limitent gĂ©nĂ©ralement dans leur champ d'application Ă  un simple schĂ©ma de stockage et de rĂ©cupĂ©ration des donnĂ©es. Dans une tentative de profiter de cette occasion, ce mĂ©moire de maĂźtrise prĂ©sente un modĂšle thĂ©orique qui offre un ensemble de primitives et une nouvelle stratĂ©gie de collaboration pour partager les donnĂ©es dans le monde de l’IoT. BasĂ© sur une stratĂ©gie de dĂ©centralisation, ce modĂšle propose une approche de propagation des donnĂ©es qui se concrĂ©tise dans les trois phases suivantes : i) la dĂ©couverte de services, ii) la sĂ©lection de services et iii) la consommation de services, et cela au-delĂ  d’une simple politique de contrĂŽle d’accĂšs. Ce travail prĂ©sente aussi un langage dĂ©diĂ© appelĂ© IoTCollab, qui est conçu pour faciliter la programmation et l'intĂ©gration des diffĂ©rents concepts introduits par le modĂšle de partage de donnĂ©es

    Les communs

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    Les crises que nous traversons interrogent les modĂšles de sociĂ©tĂ© qui fondent nos prioritĂ©s et nos actions. Comment retrouver une capacitĂ© Ă  agir pour un idĂ©al de justice sociale et Ă©cologique ? Comment remobiliser nos sens et habiter en conscience et en responsabilitĂ© nos territoires ? DiffĂ©rentes voies sont explorĂ©es par la communautĂ© internationale, les États ou encore la sociĂ©tĂ© civile, pour rendre plus explicites les relations entre le bien-ĂȘtre social et l’état de l’environnement. Mais aucune ne semble parvenir Ă  s’ancrer rĂ©ellement dans les processus de dĂ©cision. Les communs traitent de ces relations de maniĂšre sensible et raisonnĂ©e. Cet ouvrage est le fruit de 20 ans de recherches engagĂ©es et de rĂ©flexions transdisciplinaires d’un collectif de chercheurs investis dans la coopĂ©ration internationale avec les pays des Suds (juriste, Ă©conomiste, modĂ©lisateur, sociologue, gĂ©ographe, Ă©cologue, agronome, informaticien). En apprĂ©hendant simultanĂ©ment les besoins des humains et des non-humains, l’approche par les communs de la terre et des ressources qu’elle porte, prĂ©sentĂ©e dans cet ouvrage, nous invite Ă  identifier et investir les marges de manƓuvre permettant Ă  la diversitĂ© des usagers de faire valoir leurs prĂ©rogatives et d’assumer leurs devoirs. L’innovation sociale proposĂ©e constitue le creuset de l’inclusion de non-humains dans des collectifs qui sont instituĂ©s, Ă  dĂ©faut, parfois, d’ĂȘtre institutionnalisĂ©s. Les « acteurs du vivre ensemble » se dotent ainsi d’une capacitĂ© d’analyse et d’engagement qu’ils s’imposent de rendre explicite ; ils mobilisent des outils et des mĂ©thodes facilitant l’action collective ; et ils cherchent Ă  s’accorder pour faire face aux incertitudes. Le renforcement du lien social et de la conscience Ă©cologique qui en dĂ©coule est le moteur de nouveaux projets de territoires Ă  co-construire fondĂ©s sur un « faire commun » et une gouvernance repensĂ©e. Cet ouvrage s’adresse aux Ă©tudiants, acteurs politiques et territoriaux, scientifiques, opĂ©rateurs du dĂ©veloppement, reprĂ©sentants de la sociĂ©tĂ© civile, en un mot, Ă  l’ensemble des acteurs du vivre ensemble mobilisĂ©s face Ă  l’urgence sociale et Ă©cologique Ă  l’échelle des espaces vĂ©cus

    Projet KidLearn : Vers une personnalisation motivante des parcours d’apprentissage

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    Article de mĂ©diation scientifiqueBulletin de l'Association française pour l'Intelligence Artificielle vise Ă  fournir un cadre de discussions et d'Ă©changes au sein de la communautĂ© universitaire et industrielle. Ainsi, toutes les contributions, pour peu qu'elles aient un intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral pour l'ensemble des lecteurs, sont les bienvenues. En particulier, les annonces, les comptes rendus de confĂ©rences, les notes de lecture et les articles de dĂ©bat sont trĂšs recherchĂ©s. Le Bulletin de l'Af IA publie Ă©galement des dossiers plus substantiels sur diffĂ©rents thĂšmes liĂ©s Ă  l'IA. Le comitĂ© de rĂ©daction se rĂ©serve le droit de ne pas publier des contributions qu'il jugerait contraire Ă  l'esprit du bulletin ou Ă  sa politique Ă©ditoriale. En outre, les articles signĂ©s, de mĂȘme que les contributions aux dĂ©bats, reflĂštent le point de vue de leurs auteurs et n'engagent qu'eux-mĂȘmes. Édito Ce second numĂ©ro de l'annĂ©e du Bulletin de AfIA est consacrĂ© Ă  un dossier thĂ©matique montĂ© par Marie LEFEVRE (UniversitĂ© Claude Bernard Lyon 1, LIRIS) sur « IA & Éducation ». Il s'agit un dossier trĂšs complet qui est prĂ©sentĂ© ici, avec pas moins de 15 contributions provenant d'autant d'Ă©quipes ou laboratoires français (voir page 5). Ce Bulletin vous prĂ©sente Ă©galement le compte rendu de la seconde journĂ©e « Philosophie des sciences et intelligence artificielle » du 6 fĂ©vrier 2020 (voir page 61). Vous y trouverez enfin la liste des thĂšses et HDR soutenues lors du trimestre Ă©coulĂ©. La composition actuelle du Conseil d'Administration se trouve en quatriĂšme de couverture de tous nos bulletins (voir page 66). Encore un grand merci Ă  tous les contributeurs de ce numĂ©ro, sans oublier Claire LEFÈVRE pour sa relecture assidue

    Stratégie, innovation et performance financiÚre à long terme : le cas des grandes firmes de l'industrie des sciences de la vie

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    L’objectif de cette thĂšse est d’étudier et d’explorer en profondeur les relations d’influence entre la composition du portefeuille d’alliances stratĂ©giques et d’acquisitions et la nature de la base des connaissances sur la performance d’innovation et financiĂšre des grandes firmes de l’industrie des sciences de la vie. Cette thĂšse devrait retenir l’attention des gestionnaires et des chercheurs qui s’intĂ©ressent Ă  la performance et Ă  la croissance des entreprises de haute technologie. L’approche mĂ©thodologique retenue est de nature quantitative, comparative et non-expĂ©rimentale. Elle s’inscrit dans une dĂ©marche confirmatoire de type hypothĂ©tico-dĂ©ductive s’appuyant sur des hypothĂšses. Dans le but de valider les hypothĂšses Ă©mises et de mesurer les relations souhaitĂ©es, plusieurs types d’analyses statistiques ont Ă©tĂ© utilisĂ©es, notamment des rĂ©gressions linĂ©aires simples et multiples. Cette recherche longitudinale couvre deux pĂ©riodes : 1999-2006 et 2007-2014. Voici les principaux rĂ©sultats gĂ©nĂ©rĂ©s par cette thĂšse. PremiĂšrement, dans une perspective d’innovation, cette recherche montre l’importance pour la grande firme de cibler les alliances interfirmes de R-D basĂ©es sur l’apprentissage mutuel, organisĂ©es sur la base de connaissances et compĂ©tences spĂ©cialisĂ©es motivĂ©es par le partage du risque, plutĂŽt que de miser sur les collaborations contractuelles. DeuxiĂšmement, les rĂ©sultats montrent que la crĂ©ation de coentreprises porte ses fruits Ă  long terme sur la capacitĂ© de la firme Ă  dĂ©velopper de nouvelles technologies sans avoir d’impacts positifs sur la capacitĂ© de la firme Ă  gĂ©nĂ©rer du capital intellectuel. En revanche, les firmes qui dĂ©tiennent une base de connaissances Ă©tendues et diversifiĂ©es voient leur capacitĂ© Ă  gĂ©nĂ©rer de nouveaux actifs de la connaissance croĂźtre Ă  moyen terme lorsqu’elles forment des coentreprises. TroisiĂšmement, les prises de participations minoritaires constituent des modalitĂ©s stratĂ©giques intĂ©ressantes pour engager des activitĂ©s d’exploration pouvant ĂȘtre complĂ©mentaires aux acquisitions de start-ups Ă  la condition que la firme dĂ©tienne une base de connaissances peu diversifiĂ©es. Ensuite, la spĂ©cialisation de la base des connaissances et l’étendue de la base des connaissances ont un effet catalyseur pour absorber, transformer et dĂ©velopper de nouveaux actifs de la connaissance Ă  travers le capital intellectuel et consĂ©quemment sur la performance d’innovation de la grande firme. Enfin, les rĂ©sultats montrent que les acquisitions sont des modalitĂ©s complĂ©mentaires aux alliances stratĂ©giques. Toutefois, la firme doit dĂ©velopper une base de connaissances Ă©tendues et diversifiĂ©es pour ĂȘtre en mesure de retirer les bĂ©nĂ©fices d’un rĂ©seau d’alliances diversifiĂ©. Cette recherche jette une lumiĂšre nouvelle sur les pratiques managĂ©riales et stratĂ©giques dans l’industrie des sciences de la vie puisqu’elle fournit une comprĂ©hension approfondie des effets variables que peut avoir la composition du portefeuille de modalitĂ©s externes sur la performance Ă  long terme de la grande firme.Abstract: This thesis focuses on the impact of R&D alliance and acquisition portfolio composition, on the subsequent innovation performance and long-term financial performance of large companies in the life-sciences industry. This thesis should interest decision makers and researchers who are paying attention to the management of technology, science and innovation through diverse strategic approaches. This thesis examines the connections between network dynamics and interorganizational collaborations linking business strategy, resources, science, innovation and technology, as well as supporting long-term corporate’s financial performance. We distinguish between multiple alliances and acquisitions organizational forms in a portfolio. A framework relating alliance and acquisition portfolio composition to innovation performance and financial performance is developed. Then, a set of measures was elaborated for quantifying and assessing the subsequent firm’s performance. The design of this quantitative, exploratory and confirmatory research is based on a hypothetico-deductive approach. Parametric methods, more specifically multivariate regressions are used to analyze data. Here are the main findings generated by this thesis. Firstly, this thesis shows that when firms evolve within a technology-intensive industry, the firm’s approach to knowledge and technology sourcing plays a crucial role in developing and extending the capabilities needed to generate new innovation inputs and outputs. Our analysis reveals that R-D alliances based on research and co-development partnership involving resources and risk sharing increase significantly the innovation performance, more specifically new scientific knowledge through patents. Secondly, joint ventures partially increase the firm’s capability to develop new technologies on long-term. However, high level of joint ventures is more susceptible to improve the firm’s scientific knowledge at mid-term when the breadth of scientific and technological knowledge is extensive. Thirdly, minority holdings partially increase the firm’s capability to produce new scientific knowledge and moreover, impact positively the long-term financial performance. Minority holdings and acquisitions of start-up are both complementary in order to increase the firm’s innovation performance. Fourthly, acquisitions of startup and large firms increase significantly innovation performance in terms of new technologies developed, while those type of acquisitions do not improve the firm’s scientific knowledge. Then, we found that a high level of alliance-portfolio diversity contributes by far more to the firm’s innovation capability when the breadth of scientific and technological knowledge base is extensive. Lastly, our analysis reveals that diversified R&D alliance and acquisition portfolio composition is more susceptible to impact positively the long-term financial performance, while a diversified R-D alliance portfolio composition is more susceptible to impact negatively the long-term financial performance. The contribution of this thesis is to understand how the alliance and acquisition portfolio composition can affect the subsequent innovation performance of large firms evolving in the life- sciences industry. These findings underscore the importance of interorganizational networks as dynamic learning platforms in order to increase the firm’s innovation performance

    Biodiversité et stratégie des organisations : construire des outils pour gérer des relations multiples et inter-temporelles

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    ThĂšse CIFRE portĂ©e par l'Association OrĂ©e (en partenariat avec LVMH, Yves Rocher, Veolia et Compta Durable)The integration of biodiversity into the activities of organizations, through reducing their impacts, is often perceived as going against their competitiveness objectives. However, since the publication of works such as the Millennium Ecosystem Assessment, economic agents are increasingly realizing their dependence on living systems. These data led us to identify the conditions of "co-viability" between the living and economic systems: environmental objectives of conserving natural capital and economic objectives of profitability and avoidance of competitive imbalances. In this context, how to effectively manage (environmentally and economically) interactions between organizations and biodiversity? We issue a first assumption that voluntary approaches can lead to an effective management of these interactions. In addition, we propose a second hypothesis: the use of financial and environmental accounting can lead to effective management of these interactions. Our researches in this field are in line with the CARE model developed by Richard (2012) which is based on the depreciation of natural capital. Our aim is especially to integrate that biodiversity can help create value within organizations.L'intĂ©gration de la biodiversitĂ© dans les activitĂ©s des organisations, Ă  travers la rĂ©duction de leurs impacts, est souvent perçue comme allant Ă  l'encontre de leurs objectifs de compĂ©titivitĂ© et de rentabilitĂ©, dans le cas des acteurs privĂ©s. Et les travaux acadĂ©miques contradictoires portant sur l'hypothĂšse de Porter , selon laquelle les rĂ©gulations environnementales favorisent la performance Ă©conomique des firmes, ne rendent pas la situation plus incitative. Ainsi, Ă  l'heure actuelle, la biodiversitĂ© reprĂ©sente gĂ©nĂ©ralement une source de contraintes pour l'entreprise (lĂ©gislatives, mĂ©diatiques, sociĂ©tales, etc.), et l'atteinte des objectifs de prĂ©servation, lorsqu'ils existent, donne souvent lieu Ă  une minimisation des coĂ»ts et Ă  une efficacitĂ© environnementale discutable. Cette situation n'est donc satisfaisante ni du point de vue Ă©cologique, ni de celui des organisations, car les systĂšmes vivants reprĂ©sentent le socle des activitĂ©s humaines, et conditionnent l'activitĂ© Ă©conomique. Depuis le milieu des annĂ©es 2000 et la parution de travaux tels le Millenium Ecosystem Assessment , les pouvoirs publics et les organisations prennent progressivement conscience de la dĂ©pendance des sociĂ©tĂ©s humaines et de leurs activitĂ©s Ă  l'Ă©gard des systĂšmes vivants, Ă  travers les biens et services qu'ils en retirent. Les premiers travaux d'OREE, dĂšs 2006, ont contribuĂ© Ă  cette prise de conscience : l'Indicateur d'InterdĂ©pendance des Entreprises Ă  la BiodiversitĂ© (IIEB) permet aux entreprises d'identifier leurs interdĂ©pendances Ă  la biodiversitĂ©, dans le but d'intĂ©grer ces Ă©lĂ©ments dans leurs stratĂ©gies et assurer la pĂ©rennitĂ© de leurs activitĂ©s. D'autres outils comparables sont apparus depuis pour permettre aux organisations d'identifier leurs dĂ©pendances, enjeux, risques et opportunitĂ©s, Ă  l'image de l' « Ecosystem Services Review » conçu par le World Resource Institute. Cette mise en Ă©vidence des interdĂ©pendances entre organisations et biodiversitĂ© nous a conduits Ă  identifier les conditions de « co-viabilitĂ© » des systĂšmes vivants et Ă©conomiques : en particulier objectifs environnementaux de conservation du capital naturel via la rĂ©silience des Ă©cosystĂšmes, et objectifs Ă©conomiques de profitabilitĂ© et d'Ă©vitement des dĂ©sĂ©quilibres concurrentiels (pour ce qui est des organisations privĂ©es). De la dĂ©finition de ce cadre thĂ©orique Ă©merge notre problĂ©matique : Comment gĂ©rer efficacement, du point de vue environnemental et Ă©conomique, les interactions identifiables entre organisations et biodiversitĂ©, de maniĂšre Ă  assurer leurs pĂ©rennitĂ©s ? En d'autres termes, quels instruments, outils, approches, peuvent conduire Ă  l'atteinte des objectifs de co-viabilitĂ© dĂ©finis ? Nous Ă©mettons une premiĂšre hypothĂšse selon laquelle les approches volontaires peuvent conduire Ă  une gestion efficace des interactions entre organisations et biodiversitĂ©, Ă©tudiĂ©e Ă  travers trois interrogations successives. Les approches volontaires permettent-elles de prendre en considĂ©ration l'intĂ©gralitĂ© des interactions identifiables entre organisations et biodiversitĂ© ? Peuvent-elles rĂ©pondre Ă  nos objectifs environnementaux ? A nos objectifs Ă©conomiques ? Nos investigations prĂ©liminaires invalident en partie cette hypothĂšse, ce qui nous conduit Ă  formuler des prĂ©conisations pour un emploi et un dĂ©ploiement de ces instruments qui conduise Ă  une meilleure efficacitĂ© environnementale et Ă©conomique. En complĂ©ment de ces travaux sur les approches volontaires, nous proposons une seconde hypothĂšse : une modification des rĂšgles de la comptabilitĂ© financiĂšre, orientĂ©e vers une intĂ©gration de la prĂ©servation du capital naturel, peut conduire Ă  une gestion efficace des interactions entre organisations et biodiversitĂ©. Cette approche, qui mobilise un outil commun Ă  tous les agents Ă©conomiques, prĂ©sente de nombreux avantages comme la sensibilisation des dirigeants, l'amĂ©lioration de la prise de dĂ©cision, ou le dĂ©veloppement de processus de gestion de la biodiversitĂ© ou de coordination des agents eu Ă©gards Ă  la biodiversitĂ©. L'objectif est double : dans un premier temps construire un outil qui permette de prendre en compte des interactions entre des acteurs multiples (entreprises, collectivitĂ©s, mĂ©nages) et la biodiversitĂ©, et Ă  terme mettre au point des outils qui permettent de prendre en compte les interactions entre acteurs au sujet de la biodiversitĂ©. Nos travaux sur ces questions se veulent complĂ©mentaires des travaux dĂ©veloppĂ©s Ă  l'UniversitĂ© Paris Dauphine par l'Ă©quipe du professeur Jacques Richard, qui propose une nouvelle organisation de la comptabilitĂ© Ă  travers le modĂšle CARE . Ce modĂšle est basĂ© sur le respect des seuils maximaux d'utilisation des ressources Ă©cosystĂ©miques, au mĂȘme titre qu'il existe des seuils d'utilisation des machines dans les organisations, associĂ©s Ă  la durĂ©e de leur amortissement. Si CARE, qui propose ainsi un amortissement des consommations de capital naturel, prend en compte les impacts de l'entreprise sur son environnement, il n'intĂšgre pas le fait que la biodiversitĂ© peut participer Ă  la crĂ©ation de valeur au sein des organisations, par exemple de valeur ajoutĂ©e pour les entreprises. C'est sur cette question particuliĂšre que portent actuellement nos travaux. L'approche comptable des flux monĂ©taires et physiques liĂ©s aux Ă©cosystĂšmes, empruntĂ©e dans nos travaux, doit permettre une meilleure prise en compte de l'Ă©volution du capital naturel dans la stratĂ©gie des organisations. Il pourra s'agir, par exemple, de mettre en Ă©vidence qu'une dĂ©prĂ©ciation du capital naturel, Ă  travers une dĂ©prĂ©ciation des services Ă©cosystĂ©miques, reprĂ©sente un facteur de coĂ»ts au mĂȘme titre qu'une dĂ©prĂ©ciation du capital financier

    Lecture numérique. Réalités, enjeux et perspectives (La)

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    En se dĂ©plaçant progressivement du papier vers l\u27Ă©cran, les pratiques de lecture s\u27adaptent et se transforment. Dans quelle mesure la place prise par l\u27information dans la sociĂ©tĂ© et la prĂ©pondĂ©rance des technologies et des supports numĂ©riques, en bouleversant les habitudes liĂ©es aux textes, mettent-elles en pĂ©ril certaines de ces pratiques ? Comment lirons-nous demain ? En analysant les caractĂ©ristiques des nouveaux mĂ©dias et en rendant compte des expĂ©riences de lecture d\u27Ɠuvres numĂ©riques, cet ouvrage fait le point sur la place actuelle et les perspectives de la lecture sur les supports numĂ©riques, et particuliĂšrement sur les livres Ă©lectroniques. Les divers chapitres donnent des informations factuelles et des points de repĂšre sur la lecture sur Ă©cran, sur son avenir et sur les conditions de son utilisation notamment par les bibliothĂšques. Les apports des diffĂ©rents spĂ©cialistes qui ont contribuĂ© Ă  cet ensemble constituent un prĂ©cieux outil pour apprĂ©hender l\u27impact culture de la lecture Ă  l\u27Ă©cran, la transformation des tĂąches et des rĂŽles des auteurs, Ă©diteurs, libraires et bibliothĂ©caires

    Les initiatives d’adaptation aux changements climatiques : entre maintien des logiques de dĂ©veloppement et renforcement des coopĂ©rations entre territoires

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    International audienceTerritorial issues of climate change, related to anthropogenic greenhouse effect, are fluctuating both in their expressions and in their effects. Territories are unequal to these climate changes both in terms of exposure to the effects (depending on physical, social, economic, cultural factors, etc.) and in terms of responsiveness (ability of apprehension, anticipation, repair, etc.). Local climate change adaptation management may accentuate some disparities between territories, but some initiatives of "pooling" and horizontal cooperation are also observed. This article intends to discuss how the development and implementation by local authorities of “climate adaptation policy” are part of the decrease of regional disparities as a classical planning objective (Choay and Merlin, 1988). In particular, does local management of the effects of CC enhance the mechanisms of cooperation and solidarity or does it pursue the current dynamics of competition between the territories? This paper is based on the results of several research projects, completed or in progress, on local initiatives related to the challenge of CC and led mainly in France. After a theoretical presentation of the main territorial disparities to climate change, in terms of both exposure and adaptive capacity (1), this paper will develop an analysis of the evolution of territorial adaptation measures seen, on the first hand, as a continuation of the existing discourse on territorial development, focused on enhancing the competitiveness and attractiveness of major urban centers (2). And on the other hand, issues related to a better understanding of the impacts of CC seem to be able to initiate or extend the dynamics of territorial cooperation and the creation of new “scenes of discussion” (3).Les consĂ©quences sur les territoires des changements climatiques d’origine anthropique sont variables dans leurs expressions comme dans leurs effets, et les territoires sont inĂ©gaux face Ă  ces variations climatiques en termes d’exposition aux effets (fonction de facteurs physiques, sociaux, Ă©conomiques, culturels, politiques, etc.) comme en termes de capacitĂ© de rĂ©ponse (capacitĂ© d’apprĂ©hension, d’anticipation, de rĂ©paration, etc.). La gestion locale de l’adaptation aux effets des changements climatiques (CC) semble pouvoir venir accentuer certaines de ces disparitĂ©s entre territoires, mais certaines initiatives de « mise en commun » et de coopĂ©ration horizontale s’observent Ă©galement autour de ce nouvel enjeu d’action territoriale. Cet article vise Ă  discuter comment l’élaboration et la mise en Ɠuvre par les collectivitĂ©s territoriales de « politiques climatiques », et particuliĂšrement les volets « adaptation », peuvent s’inscrire dans la perspective d’une « rĂ©duction des disparitĂ©s rĂ©gionales » en tant qu’objectif classiquement associĂ© Ă  l’amĂ©nagement du territoire (Choay et Merlin, 1988). En particulier, la gestion locale des effets des CC peut-elle renforcer les mĂ©canismes de coopĂ©ration et de solidaritĂ© territoriale ? Et Ă  l’inverse, participe-t-elle Ă  alimenter des dynamiques de concurrence Ă  l’Ɠuvre entre territoires ? AprĂšs avoir prĂ©sentĂ©, d’un point de vue thĂ©orique, les principales disparitĂ©s des territoires face aux changements climatiques, en termes d’exposition et de capacitĂ© d’adaptation (1), cet article propose, sur la base des rĂ©sultats de recherches portant sur les initiatives locales face aux CC, essentiellement en France, de distinguer deux logiques sous-jacentes aux initiatives d’adaptation aux CC : d’une part, le nouvel enjeu de l’adaptation aux effets des CC est saisi en continuitĂ© des discours prĂ©existants sur le dĂ©veloppement territorial, axĂ©s sur le renforcement de la compĂ©titivitĂ© et l’attractivitĂ© des grands pĂŽles urbains (2). Et, d’autre part, les questions relatives Ă  une meilleure connaissance des impacts des CC peuvent constituer des objets en mesure d’initier ou de prolonger des dynamiques de coopĂ©rations territoriales et plus largement, la mise en Ɠuvre de « politiques climatiques » offre un support vecteur pour l’animation territoriale, en entraĂźnant la mise en place de dispositifs d’accompagnement et de soutien, notamment des rĂ©gions vers les collectivitĂ©s infra-rĂ©gionales (3)
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