6 research outputs found

    Formalisation Multi-Agents de la Sociologie de l'Action Organisée

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    The sociology of the organised action (Crozier, Friedberg) is widely used to make diagnostics of organisational context when some structural difficulties are encountered. However, the results of a SOA analysis is essentially informal, no comparisons or generalisation are possible. This work present a formalisation of this theory as: - a meta-model of social organisations, - techniques for an analytic study of an organisation, - simulation, using a model of the actors' bounded rationality, to compute how the actors' behaviours could be regularised.Bien souvent utilisée comme outils d'intégration et d'échange entre les différentes parties de projets scientifiques interdisciplinaires, la simulation numérique est en plein essor dans les sciences sociales, et notamment la simulation multi-agents. En effet, la capacité de calcul de plus en plus puissante des ordinateurs et les méthodes de recherche individu-centrées en sciences sociales (micro-économie ou individualisme méthodologique, pour ne citée que celles-ci) ont suscité un intérêt croissant pour la représentation logicielle de processus interagissant les un avec les autres dans le cadre d'un phénomène qualifié de complexe. Notre thèse se positionne ainsi dans ce contexte, plus particulièrement au niveau des relations causales entre des comportements microscopiques en interaction et un phénomène macroscopique émergeant. Notre travail de recherche s'inscrit dans un projet mené en collaboration avec des sociologues qui vise à rendre compte de phénomènes organisationnels. Plutôt que de s'emparer de cas empiriques et de produire des modèles ad'hoc, nous proposons une démarche innovante consistant à formaliser une théorie sociologique : la Sociologie de l'Action Organisée (SAO) de M. Crozier et E. Friedberg. L'intérêt d'une telle modélisation est de disposer d'un méta-modèle sociologiquement fondé permettant de modéliser de façon formelle différentes organisations relevant de son champ d'expertise. Nous proposons de mettre en œuvre cette formalisation via un laboratoire virtuel, SocLab, permettant d'éditer le modèle d'une organisation puis de mener des expériences et tester nos hypothèses. Du méta-modèle de la SAO à l'outil d'expérimentation SocLab, notre thèse propose une démarche méthodologique pour l'analyse organisationnelle assistée par l'expérimentation virtuelle. Dans la perspective d'analyser la causalité émergente des processus organisationnels, nous avons défini une série d'indicateurs numériques qui servent de base aux interprétations indispensables à la vérification et la validation d'un modèle. Ces indicateurs permettent de caractériser acteurs, relations, et transactions dans les termes de la SAO et de comparer différents modèles, d'une même organisation ou d'organisations différentes. Nous présentons ensuite un modèle d'agent adaptatif à base de règles qui rend compte du comportement stratégique des acteurs dont la rationalité est orientée vers la coopération tel que le postule la SAO. Nous présentons par ailleurs une méthodologie de validation des modèles de rationalité. Enfin nous illustrons notre démarche avec un cas d'étude issu du corpus SAO, que nous modélisons, soumettons à diverses hypothèses, que nous interprétons et (in)validons par la simulation. Outre la démarche de formalisation de la SAO et le développement du laboratoire virtuel SocLab, la thèse présente de nombreuses originalités que ce soit au niveau des concepts développés autour de l'échange et de la coopération, au niveau du modèle d'agent stratégique-coopératif, ou au niveau des outils d'analyse produits ou mis en œuvre. L'intérêt principal réside dans le développement d'une démarche rigoureuse couvrant de nombreux aspects de l'utilisation de l'expérimentation virtuelle en sociologie qui devrait permettre au chercheur, à l'étudiant comme aux consultants en organisation de produire des raisonnements solides sur le /phénomène organisation/

    Développement d'un protocole de recherche-action pour le praticien en éducation

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    Depuis maintenant cinquante ans, la recherche-action est présente dans le domaine de l'éducation et est considérée par des chercheurs et par des praticiens de nombreux pays (États-Unis, Angleterre, Australie, France, Canada) comme un mode de recherche approprié à la conduite de changements des pratiques éducatives, tels l'amélioration de situations problématiques, le développement de nouveaux curriculum, la validation des théories ou encore, le développement de projets éducatifs. Pour plusieurs, la résurgence de la recherche-action en éducation dans les années 80 repose sur l'idéologie que de réels changements doivent prendre appui sur la participation active des enseignants à ce processus. Cette orientation, préconisée par Stenhouse ( 1970), dans "The Humanity Project", poursuivie par Elliott et Adelman, dans le Projet Ford (1973), et repris par plusieurs chercheurs, repose sur la formation et le développement d'une réflexion critique, individuelle et collective des premiers responsables des actions éducatives dans l'école et dans la classe: les enseignants. Dans les années 70 et 80, plusieurs modèles de recherche-action ont été proposés aux chercheurs et aux praticiens en éducation. Nous présentons cinq de ces modèles et constatons leurs limites dans le contexte du praticien autonome qui engage une démarche de recherche-action participative sur le terrain de sa pratique professionnelle. Ces modèles sont: le changement planifié (Kaufman,1972), les systèmes souples (Checkland, 1981), le modèle de recherche-action chez Elliott (1973), le modèle australien de Kemmis et McTaggart (1982, 1988) et la grille de recherche-action de Morin/Landry (1986). Nous constatons que, sauf le modèle australien, ces derniers offrent un cadre général qui apparaît insuffisant pour éclairer la démarche concrète du praticien sur son terrain et posent la nécessité d'un protocole qui lui précise l'opérationnalisation de ce cheminement méthodologique. La construction d'un protocole pertinent à ce contexte nous a conduit à analyser ces cinq modèles et à en dégager un protocole préliminaire, lequel sert de grille d'analyse au suivi de sept praticiens sur divers terrains en éducation. La méthodologie se fonde sur une approche réflexive (Garman, 1984, 1986: Schön, 1983, 1987}. De nombreuses observations et leçons sont dégagées de l'analyse verticale de chacune des démarches de praticiens, dans un premier temps, suivie de l'analyse transversale de l'ensemble des démarches. De l'intégration de ces leçons se dégage un nouveau protocole de recherche-action pour le praticien en éducation. Ce nouveau protocole intègre plusieurs éléments des modèles retenus et apporte de nouvelles connaissances, principalement aux premières étapes du processus. Il ajoute une première étape, soit "L'émergence du projet", exclusive au premier cycle de recherche-action, dans le contexte du praticien qui s'engage seul dans une recherche-action à visées participatives. Le protocole met l'accent sur l'altenance de moments d'action et de réflexion, sur la présence d'un processus réflexif continu concenant la reconnaissance du terrain et les apports théoriques et un processus par étapes, concernant le déroulement des actions stratégiques sur le terrain. À l'étape 4, La réflexion, le praticien est amené à réfléchir sur les deux dimensions essentielles du processus, soit le changement souhaité, en relation avec la situation problématique de départ (l'objet) et le changement concenant l'évolution des individus et du groupe (le processus). Alors que la recherche propose un protocole de recherche-action pour le praticien en éducation, elle conclut à l'importance de sa validation auprès de praticiens, la reconnaissance de la diversité des modèles proposés aux praticiens, la priorité du terrain sur la méthodologie, ainsi que le respect du choix, par le praticien et les participants, du modèle de recherche-action le plus approprié à leurs finalités et à leurs contextes

    Les TIC comme levier du développement au Congo‐ Brazzaville : le cas du téléphone mobile

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    This doctoral research aims to problematize ICT, connecting the mobile phone with the socioeconomic development in Congo - Brazzaville. It is the opportunity to oppose the discourses of institutional actors and practices user. We record our problem in CIS, which the "interdisciplinary nature can help to multiply the angles" (Loneux, 2007). We favor the scientific project of Harold Garfinkel, namely ethnomethodology, as an "analysis of ordinary ways to make that ordinary social actors mobilize to achieve their common shares" (Mucchielli, 2004). The notion of communication is at the heart of our reflexion : to understand the propensity of communicative activity to participate in reconfigurations of socio-organizational practices. Thus, our perspective of interpretation of reality seeks to overcome overt or unspoken presuppositions to reveal and discuss the new modes of ownership of the mobile phone in the new forms of organization of the socio-economic activities of the actors within a given environment. The discourse of legitimation of ICT Congolese officials is pure "dispossession of discursivity", (Serge Latouche, 1986). However, ICT can not serve the integral development unless people appropriate them in their daily lives. In this sense, the uses of the mobile phone cannot be considered as isolated but should be seen in their "entrenchement" in existing social practices of Congolese users. The results of this research thus aim to enrich the debates in SIC around new visions on the use of ICTNotre recherche doctorale vise la problématisation des TIC, le téléphone mobile en rapport avecla question du développement socio-économique au Congo-Brazzaville. C’est l’occasion de mettre entension les discours des acteurs institutionnels et les pratiques des usagers. Nous inscrivons notre problématique en SIC, dont le « caractère interdisciplinaire peut permettre de multiplier les angles de vue » (Loneux, 2007). Nous privilégions le projet scientifique d’Harold Garfinkel, l’ethnométhodologie, en tant qu’ « analyse des façons de faire ordinaires que les acteurs sociaux ordinaires mobilisent afin de réaliser leurs actions ordinaires » (Mucchielli, 2004). La notion de communication est au coeur de notre réflexion : saisir la propension de l’activité communicationnelle à participer aux reconfigurations des pratiques socio-organisationnelles. Ainsi, notre perspective d’interprétation du réel s’emploie à dépasser les présupposés patents ou inavoués pour prétendre mettre en lumière, puis en discussion, les nouveauxmodes d’appropriation du téléphone mobile dans les nouvelles formes d’organisation des activités socioéconomiquesdes acteurs en contexte situé. Les discours de légitimation des TIC des officiels congolais relèvent de la pure « dépossession de la discursivité ». Or, les TIC ne peuvent servir le développement intégral que si les populations qui les utilisent se les approprient dans leur vie quotidienne. En ce sens, les usages du téléphone mobile ne peuvent pas être envisagés comme étant isolés, plutôt dans leur « enchâssement » dans les autres pratiques sociales des usagers congolais. Les résultats de cette recherche visent donc à enrichir les débats en SIC autour des nouvelles visions sur l’usage des TI

    RIODD 2016 « Energie, environnement et mutations sociales »

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    International audienceLe RIODD a tenu son 11ème congrès annuel du mercredi 6 au vendredi 8 juillet 2016 à St-Etienne. Il s'est déroulé à l'Ecole des Mines de Saint-Étienne. L’organisation de ce 11ème congrès annuel du RIODD était portée par l’Institut Henri Fayol de l’Ecole des Mines de St-Etienne. Cette manifestation scientifique à caractère pluridisciplinaire et de dimension internationale s’est inscrite dans le cadre du Bicentenaire de l’Ecole des Mines de St-Etienne en 2016
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