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    Gouvernance de réseaux interorganisationnels : cas d'un réseau d'organisations sociales et collectives

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    En réalisant une étude longitudinale en profondeur d'un cas de réseaux d'organisations sociales et collectives, le Réseau de la finance solidaire et responsable au Québec (Réseau FSRQ), notre thèse explique l'évolution de la gouvernance de réseaux interorganisationnels (RIO), son passage d'un mode informel à formel. En plus d'identifier les mécanismes reliés à ces deux modes de gouvernance, montrer la complémentarité et la linéarité entre eux, et révéler l'importance des mécanismes informels pour la formalisation de RIO, notre étude montre, en mobilisant le néoinstitutionnalisme sociologique (particulièrement le concept du travail institutionnel), le rôle des pratiques de création institutionnelle (normatives, cognitives et politiques) que développent les membres du Réseau FSRQ, comme collectif institutionnel, dans la dynamique de sa gouvernance. L'étude révèle également que ces pratiques d'institutionnalisation s'entrelacent et se tricotent, et sont reliées aux étapes de développement de ce réseau. Plus encore, notre étude explique comment des acteurs aux logiques différentes ont travaillé ensemble pour formaliser et construire la gouvernance de leur réseau, et ce, dans une visée de créer un nouveau champ institutionnel, celui de la finance solidaire et responsable. Pour y arriver, ils ont collectivement développé plusieurs pratiques institutionnelles. L'étude révèle donc que la gouvernance de RIO est une construction collective menée par un collectif d'acteurs qu'on peut qualifier « d'entrepreneur institutionnel collectif et solidaire ». Cet entrepreneur a mis en place sa gouvernance interne et vise construire son champ institutionnel afin d'influencer le système financier conventionnel. Avec ces résultats, cette thèse apporte des contributions théoriques à son champ d'étude en émergence, celui de la gouvernance et de la dynamique de RIO. Elle contribue également à la théorie néoinstitutionnelle sociologique qu'elle mobilise en proposant le concept de l'« entrepreneur institutionnel collectif et solidaire » et en révélant de nouvelles pratiques pour le concept de travail institutionnel. Enfin, en proposant certaines pistes méthodologiques qui pourraient être utiles pour les chercheurs qui étudient les RIO, elle participe à l'avancement de la recherche sur ces objets d'étude complexes. Sur le plan pratique, cette thèse propose également des résultats intéressants ; elle révèle des pratiques de gouvernance qui peuvent inspirer les gestionnaires et animateurs de RIO, particulièrement ceux des réseaux d'organisations collectives et sociales.\ud ______________________________________________________________________________ \ud MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : réseaux interorganisationnels, gouvernance de réseaux, formalisation de réseaux, réseau d'organisations sociales et collectives, pratiques institutionnelles, néoinstitutionnalisme sociologique

    Médiation des tensions dans une coopérative de solidarité : des chiffres et des lettres

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    Cette thèse s'intéresse aux défis de la gestion des tensions au sein d'une organisation pluraliste de l'économie sociale et solidaire : la coopérative de solidarité. La coopérative de solidarité est un nouveau type d'organisation légalement créé au Québec en 1997 et qui innove par son multisociétariat institutionnalisé. En effet, la coopérative de solidarité doit inclure parmi ses membres ainsi qu'à son conseil d'administration au moins deux des trois catégories de membres suivantes : membres utilisateurs, travailleurs ou de soutien. Cette structure de gouvernance multipartite met en présence des parties prenantes aux besoins et intérêts divers, mais qui ont un pouvoir égal au sein de l'instance. La question au cœur de notre démarche est celle de la gestion des tensions (ou plutôt, dirons-nous plus loin, de la gestion « malgré les tensions ») dans le contexte d'une coopérative de solidarité en environnement. Nous avons choisi d'étudier une telle organisation en adoptant une perspective du paradoxe, c'est-à-dire dans l'acceptation et le maintien des tensions. Nous nous inscrivons dans la perspective de la pratique et proposons que certains outils sociomatériels médiatisent les tensions dans l'organisation. Le premier article de la thèse présente une approche conceptuelle et méthodologique pour aborder les tensions dans la double perspective du paradoxe et de la pratique. Dans la première partie de l'article, nous recensons les écrits principaux ayant traité de la gestion de la tension entre autonomie et contrôle dans les organisations et en dégageons les tendances, notamment quant au manque de considération des outils sociomatériels et de leur rôle dans les tensions. À la lumière de ces constats, nous proposons une approche inspirée de la sociologie des épreuves, plus spécifiquement des apports de la sociologie de l'acteur-réseau et des économies de la grandeur. L'approche permet de poser un nouveau regard sur les tensions dans la pratique qui accorde aux outils sociomatériels une place d'acteur tout en permettant de maintenir et d'accepter les tensions, et ce, tant sur le terrain que dans l'analyse. C'est cette approche qui a guidé le travail de collecte et d'analyse des données empiriques pour les deux articles suivants. Dans l'article 2, à travers l'étude longitudinale de certains enjeux de gouvernance de la coopérative, nous mettons en lumière le rôle changeant et surprenant de divers chiffres (associés à la comptabilité, à la démocratie, etc.) dans les tensions rencontrées au sein du conseil d'administration sur une période de dix ans. Ce suivi dans le temps permet de constater que les chiffres peuvent exacerber, apaiser et maintenir le paradoxe « contrôle-collaboration ». L'analyse permet aussi de saisir l'action paradoxale des chiffres et des outils chiffrés à travers diverses micro-pratiques stratégiques. Cet article alimente les connaissances des pratiques concrètes permettant de maintenir et d'accepter le paradoxe « contrôle-collaboration » de la gouvernance : il propose que les chiffres médiatisent cette tension en modifiant la distance entre le conseil d'administration et la direction de la coopérative et en fournissant un langage qui simplifie, standardise et dépersonnalise des enjeux complexes. Dans l'article 3, nous étudions les pratiques textuelles par lesquelles est abordée la tension entre « le social » et « l'économique », tension qui s'exprime entre ancrage communautaire et développement commercial dans la coopérative étudiée. La méthode d'analyse textuelle développée permet la constitution d'une grille de repérage basée sur les tensions constitutives de l'organisation, telles qu'exprimées dans sa mission. L'analyse des sites 1nternet (régulier et de ventes en ligne) de l'organisation à partir cette grille est inspirée par les stratégies génériques de gestion des tensions et paradoxes (Poole et van de Ven, 1989). Alors qu'une analyse formelle suggère une séparation des deux pôles en deux sites Internet distincts (le social dans le site régulier; l'économique dans le site de ventes en ligne), l'analyse en profondeur des textes montre comment ceux-ci permettent de reformuler et reconnecter les pôles. En particulier, l'analyse démontre comment le social et l'économique sont textuellement associés, mais aussi comment chacun des pôles est marqué par des tensions internes. Les sites Internet apparaissent comme des « sites d'action » permettant à la fois d'exprimer (en séparant les pôles en deux espaces) et d'accepter la tension (en reliant les deux pôles dans les textes et entre les textes) en constituant une organisation aux visées à la fois sociales et économiques. Les résultats de la recherche indiquent que bien que la gestion « malgré les tensions » soit un défi constant, l'organisation étudiée ne peut évoluer sans ces tensions. Divers outils sociomatériels interviennent dans leur médiation en modifiant la distance entre les pôles en tension. Notre thèse propose une contribution : 1) à la littérature sur les tensions organisationnelles, en l'alimentant d'observations, empiriques, de pratiques concrètes inscrites dans une perspective du paradoxe; 2) à la littérature sur les pratiques, par l'attention portée aux outils sociomatériels inscrits dans ces pratiques, tout en 3) bouclant la bouche « tensions-pratiques-sociomatérialité » en proposant et en démontrant que certains outils sociomatériels jouent un rôle d'acteurs dans la médiation des tensions organisationnelles, dans la pratique. \ud ______________________________________________________________________________ \ud MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : tensions, paradoxes, sociomatérialité, coopérative, organisation pluraliste, pratique, acteur-réseau, économies de la grandeur, outils, médiatio

    Analyse institutionnelle de la stratégie de responsabilité sociale d'entreprise (RSE) des institutions financières coopératives

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    « Comment se construit la stratégie de responsabilité sociale d'entreprise (RSE) des institutions financières coopératives (IFC)? ». Telle a été notre question initiale de recherche.\ud Les initiatives s'affirmant du domaine de la « finance responsable » sont en profusion, et les institutions financières, individuellement, ont formalisé leur engagement en faveur de la RSE et du développement durable, notamment en publiant des politiques formelles de RSE, en adoptant des codes d'éthique, en publiant des rapports RSE audités, en créant des fonds tamisés répondant à des critères éthiques et environnementaux, en adoptant un programme de gestion environnementale certifié, etc. Les coopératives n'ont pas échappé à ce mouvement, et la plupart d'entre elles ont formalisé leur démarche, bien qu'elles aient été longtemps considérées comme des acteurs de la cohésion sociale, mobilisées par les valeurs de responsabilité sociale et de démocratie. Nous avons jugé que cette formalisation de la stratégie RSE des IFC est un phénomène récent qui mérite d'être exploré. Néanmoins, nous avons fait face dès le départ à une problématique théorique. Les connaissances actuelles en cette matière s'avèrent limitées, plus particulièrement, pour les chercheurs en théories des organisations et en stratégie que nous sommes. La posture normative de la littérature sur la RSE, focalisée sur la recherche de la définition tous azimuts des principes de la RSE et des modèles substantif et procédural idéaux de son opérationnalisation, a coincé l'objet dans un carcan théorique désincarné et ahistorique, tenant rarement compte des conditions institutionnelles d'émergence, de développement, de transformation et même de la disparition de l'objet RSE et de son caractère localement construit. De plus, sur le plan méthodologique, le choix des entreprises étudiées s'est exclusivement arrêté sur les grandes multinationales et les firmes privées. Il est pourtant reconnu que, sur la base de leurs valeurs et principes, les IFC sont des organisations bien particulières, différentes des banques capitalistes. En même temps, elles évoluent dans le même contexte institutionnel que ces dernières et les concurrencent. De plus, ces dernières années, elles ont été exposées à un environnement fortement déstabilisant et ayant eu notamment comme conséquence la démutualisation, sinon, pour celles qui n'ont pas choisi cette formule, la dysfonction de la gouvernance associative, l'ouverture du capital, la banalisation des offres de produits et services et la montée des risques de perte de légitimité du modèle coopératif, soit des ingrédients de la dénaturation, et ce, combinés au questionnement sur la performance sociétale et environnementale. L'objectif de la thèse a été double: 1) se doter d'un cadre théorique offrant une conceptualisation de la RSE qui pallierait aux limites de la littérature normative, en saisissant ce concept en tant qu'objet institutionnellement ancré et localement construit, compte tenu de son appropriation par différents types d'organisations dans différents contextes; 2) comprendre empiriquement l'appropriation de la RSE par les institutions financières coopératives, soit la construction de la stratégie RSE de celles-ci, et ce, en tenant compte de notre conceptualisation relationnelle du lien entre la structure et l'agence. Cette conceptualisation stipule que comme les structures sociales sont produites et reproduites par l'action individuelle, et cette dernière, contrainte et partiellement déterminée par les structures sociales; les actions des organisations ou des acteurs organisationnels ne sont pas entièrement volontaires ni les effets des structures ou des institutions, entièrement déterminants. La problématique et le double objectif de la thèse précédemment décrits ont confirmé la pertinence de notre question principale de recherche mais ont aussi impliqué la nécessité de la préciser davantage. Notre question initiale s'est alors précisée dans sa déclinaison en trois sous-questions: o Quelle(s) perspective(s) les analystes des organisations devraient privilégier pour faire avancer la compréhension de la RSE ? \ud o Quelle(s) stratégie(s) RSE sont déployées par les institutions financières en contexte coopératif ? o Quelle différenciation en matière de stratégie(s) RSE est observée chez les institutions financières coopératives malgré les contraintes du contexte institutionnel dans lequel elles sont encastrées ? Une revue de la littérature sur la RSE nous a permis de conclure que les perspectives d'avancement du champ d'étude de cet objet résideraient dans les recherches interprétatives et dialogiques, caractérisées par une orientatiton vers la compréhension théorique et empirique versus la recherche et la prescriptions des meilleures substances et procédures de la RSE et par un discours qui se dissocie de celui normatif. Comme l'ambition de notre thèse est de participer à cette tournure interprétative et dialogique du champ, nous avons fait le choix d'opter pour une démarche méthodologique constructiviste dans la conduite de nos études théorique et empiriques. Quatre articles rendent compte des résultats de ces dernières.\ud L'article intitulé « Émergence de nouveaux discours de recherche sur la RSE: les contributions et le potentiel de l'analyse institutionnelle » répond directement à notre première sous-question. II caractérise d'une part, la manière dont les recherches basées sur l'analyse institutionnelle ont contribué à la structuration du champ d'étude de la RSE, et d'autre part, le potentiel que cette perspective offre aux analystes des organisations voulant faire avancer à la fois la connaissance de et sur la RSE et le courant institutionnel d'analyse des organisations. Cinq principales écoles ont été mobilisées par les travaux sur la RSE ayant favorisé l'analyse institutionnelle (la variété du capitalisme, les théories de la régulation sociale et de la régulation économique, l'approche de la construction de sens, la théorie néoinstitutionnelle et la théorie des conventions). La théorie néo-institutionnelle s'avère particulièrement féconde mais devrait tenir compte des récents points à l'agenda de l'analyse institutionnelle des organisations en général, soit les impératifs de réarticuler les dimension structure et agence, de traiter de niveaux d'analyse autres que le champ et d'explorer des terrains autres que les traditionnelles firmes cotées et multinationales.\ud Dans l'article intitulé « Des appropriations différenciées de la RSE en contexte coopératif: une analyse du rôle de la normativité dans la structuration de la stratégie », nous rendons compte des résultats de l'étude empirique dont l'objectif a été de caractériser la manière dont les IFC instrumentalisent le concept de RSE, le mettent en oeuvre et construisent les discours sur les principes qui le supportent. Plus précisément, il y est question du rôle de la distinction coopérative comme source de normativité endogène. L'étude visait à examiner dans quelles mesures la distinction coopérative, comme norme, structure la stratégie RSE des IFC. Cinq grandes IFC européennes et nord-américaines ont constitué notre échantillon. Nos résultats démontrent que si les IFC étudiées se rejoignent sur les principaux principes définissant la RSE, la traduction de ces principes en dispositifs de gestion et en indicateurs de performance est fortement hétérogène. D'autre part, les stratégies déployées ne sont pas toutes propres aux coopératives, certaines ayant été observées chez les banques à charte cotées. Nous en avons conclu que les stratégies des IFC reflètent une hybridation de positionnement stratégique et d'affirmation identitaire. L'intensité de la normativité de la distinction coopérative s'avère variable. Ces résultats rappellent la multiplicité des registres normatifs auxquels réfèrent les organisations, particulièrement celles de nature hybride comme les coopératives, faisant des stratégies déployées des bricolages. Compte tenu du fait que les IFC évoluent dans un contexte fortement turbulent, amplifié notamment par une tendance à l'uniformisation des modes d'évaluation de leur performance plutôt qu'à la considération des caractéristiques distinctives; et compte tenu du fait, tel qu'exposé dans notre deuxième article, que la distinction coopérative n'est ni la seule ni nécessairement la plus importante règle qui structure la stratégie RSE de ces organisations, la question à savoir s'il il y a de la place à l'innovation a été fortement pertinente. En théorie néoinstitutionnelle des organisations, le concept de capacité d'innovation est directement lié à l'agence, soit la capacité des organisations et des acteurs organisationnels à se différencier malgré leur encastrement dans un contexte contraignant et favorisant le mimétisme. Les troisième et quatrième articles abordent cette dimension de l'agence dans la construction de la stratégie. L'article intitulé « Relating governance to sense-making process: The case of co-operative organizations' CSR performance evaluation » évalue dans quelles mesures la gouvernance des organisations coopératives explique leur prédisposition à favoriser la construction de sens face à une nouvelle réalité. La nouvelle réalité étudiée a été l'évaluation de la performance sociétale. L'argument est basé, d'une part, sur l'approche de la \ud « construction de sens encastrée » combinée à une conceptualisation sociologico-économique de la gouvernance; et d'autre part, sur les résultats de l'étude des cas du Mouvement Desjardins et de Vancity Group au Canada. Les résultats de l'étude empirique ont révélé que la gouvernance de ces deux institutions a bel et bien contribué à la construction d'une compréhension commune de la performance sociétale à l'intérieur de chacune d'elles, soit une compréhension différente de celle dominante dans leur champ. Le rôle de la gouvernance y a été défini comme à la fois pragmatique et procédural. De façon pragmatique, la gouvernance a fourni le langage commun pour l'argumentation (arguing) et l'engagement (committing) dans le processus de création de sens. De façon procédurale, les mécanismes démocratiques de la gouvernance ont été mobilisés pour donner de la légitimité au sens ainsi créé (performance), imputabilité aux agents de changements et ont été utilisés comme des vecteurs potentiels d'affectio societas. La gouvernance devient ainsi le médiateur entre les structures contraignantes du champ et la capacité d'innovation organisationnelle. L'article intitulé « Co-operative values as potential hypernorms: Evidence from large cooperative\ud banks », tout en prenant en compte le rôle de l'agence versus le déterminisme environnemental dans la construction de la stratégie, contribue en même temps à nuancer cette notion d'agence. Ainsi, cette dernière n'est pas détachée des structures plus larges. Au contraire, elle les met à profit pour se différencier. L'argument de cet article, utilisant les présupposés de l'Integrative Social Contracts Theory (ISCT) est le suivant. Si être éthique en affaires ou être socialement responsable signifie être apte à se conformer tant aux contrats sociaux plus larges, ou normes universelles appelées aussi hypernormes, qu'à ceux de niveau local, alors les IFC sont mieux disposées que leurs pendants capitalistes à répondre à ce défi. Cet argument est basé sur la caractérisation de l'attribut hypernormatif des valeurs coopératives, d'une part, et des résultats de nos recherches empiriques dont les résultats ont été présentées dans les deux articles précédents, qui ont corroboré que les plus grandes institutions financières coopératives européennes et canadiennes ont utilisé leurs valeurs comme règles de second ordre servant à légitimer leurs stratégies au niveau local. L'agence est ainsi contextualisée contrairement à sa mobilisation normative dans les écrits antérieurs en éthique

    Communication publique et coopération à l'échelle internationale : le projet de communication institutionnelle de développement international Desjardins

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    Associé aux secteurs de la microfinance et de l' aide au développement, Développement international Desjardins (DID) est une composante du Mouvement Desjardins spécialisée, entre autres, en gestion de projets liés à la finance communautaire et offrant des services d'appui technique et d'investissement dans quelque vingt-sept pays en voie de développement et en émergence à travers le monde, en Afrique, en Amérique latine, aux Antilles, en Asie, en Europe centrale et de l'Est. À travers le choix de ce terrain d'observation, la présente thèse porte sur la gestion de la communication institutionnelle, l'un des champs de la communication publique, dans une organisation complexe, de type coopératif et oeuvrant à l' échelle internationale. Elle s'appuie, pour ce faire, sur les quatre courants d'études que sont la communication institutionnelle, la culture organisationnelle, la responsabilité sociale des entreprises et la gestion des enjeux sociaux ainsi que la communication de développement. Nous nous sommes donc attachée à la caractérisation de son approche de communication visant la promotion d'une formule coopérative québécoise au niveau international, ainsi qu'à l'appréciation de l'importance de certaines activités de comlTIunication à cara~tère stratégique de DID, entre 1970 et 2008, à travers l'analyse des moyens de communication utilisés, des publics visés, des messages destinés à être diffusés et des objectifs de communication recherchés par DID. Nous avons également présenté diverses propositions quant au projet de communication institutionnelle d'une organisation de type coopératif oeuvrant dans le domaine financier et participant à la gestion d'un enjeu social important au plan international, à savoir le développement, dans certains pays en émergence ou en transition économique à travers le monde

    La formulation de stratégie chez la coopérative basée sur son identité

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    À partir d'une problématique générale touchant la relation entre la gestion des organisations et le développement, soit l'amélioration des conditions de vie de tous par une utilisation judicieuse de nos ressources rares, la recherche se penche sur la dynamique des organisations et leurs impacts sur le développement. La logique de l'entreprise traditionnelle et celle des organisations de développement durable, dont fait partie la coopérative, sont passées en revue. Ainsi, la trame de fond pour l'analyse de la gestion et de la stratégie n'est pas simplement la maximisation des avoirs des actionnaires, mais celle d'un développement durable. La recherche se penche plus spécifiquement sur les façons pour la coopérative, à partir des traits uniques de son identité, de formuler sa stratégie pour qu'elle soit à la fois un véhicule de création de rentabilité et de développement. La question spécifique de recherche se lit comme suit: comment l'identité coopérative peut-elle être intégrée à la gestion stratégique de la caisse populaire et devenir un élément de création de développement et de rentabilité? La recherche porte donc sur les concepts de développement, particulièrement de développement durable et de développement local, de stratégie et de coopérative. Pour répondre à cette question, l'auteur, à partir du paradigme constructiviste et avec une question de type exploratoire, s'est servi d'une stratégie de recherche hybride et d'une démarche à itérations multiples conjuguant l'étude de cas et la technique de la théorisation ancrée pour la cueillette et l'analyse des données. Les outils de cueillette de données utilisés ont été l'entrevue, l'entrevue semi-dirigée, l'observation, l'observation participative, le groupe de discussions et l'analyse documentaire. Le résultat de cette démarche est la construction d'une nouvelle théorie, la théorie des défis coopératifs avec ses concepts de défis, résultats stratégiques, actions stratégiques et éléments du milieu. En lien avec l'approche stratégique par les ressources, la recherche démontre que la théorie des défis coopératifs épouse bien la réalité des coopératives en termes de création de rentabilité et de développement. Cette théorie permet aux coopérateurs, aux chercheurs et aux enseignants de mieux comprendre l'apport de l'identité coopérative dans le succès commercial et développemental de la coopérative

    Ingénierie et Architecture d’Entreprise et des Systèmes d’Information - Concepts, Fondements et Méthodes

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    L'ingénierie des systèmes d'information s'est longtemps cantonnée à la modélisation du produit (objet) qu'est le système d’information sans se préoccuper des processus d'usage de ce système. Dans un environnement de plus en plus évolutif, la modélisation du fonctionnement du système d’information au sein de l'entreprise me semble primordiale. Pendant les deux dernières décennies, les pratiques de management, d’ingénierie et d’opération ont subi des mutations profondes et multiformes. Nous devons tenir compte de ces mutations dans les recherches en ingénierie des systèmes d’information afin de produire des formalismes et des démarches méthodologiques qui sauront anticiper et satisfaire les nouveaux besoins, regroupés dans ce document sous quatre thèmes:1) Le système d’information est le lieu même où s’élabore la coordination des actes et des informations sans laquelle une entreprise (et toute organisation), dans la diversité des métiers et des compétences qu’elle met en œuvre, ne peut exister que dans la médiocrité. La compréhension des exigences de coopération dans toutes ses dimensions (communication, coordination, collaboration) et le support que l’informatique peut et doit y apporter deviennent donc un sujet digne d’intérêt pour les recherches en système d’information.2) Le paradigme de management des processus d’entreprise (BPM) est en forte opposition avec le développement traditionnel des systèmes d’information qui, pendant plusieurs décennies, a cristallisé la division verticale des activités des organisations et favorisé ainsi la construction d’îlots d’information et d’applications. Cependant, les approches traditionnelles de modélisation de processus ne sont pas à la hauteur des besoins d’ingénierie des processus dans ce contexte en constant changement, que ce dernier soit de nature contextuelle ou permanente. Nous avons donc besoin de formalismes (i) qui permettent non seulement de représenter les processus d’entreprise et leurs liens avec les composants logiciels du système existant ou à venir mais (ii) qui ont aussi l’aptitude à représenter la nature variable et/ou évolutive (donc parfois éminemment décisionnelle) de ces processus.3) Les systèmes d’information continuent aujourd’hui de supporter les besoins classiques tels que l’automatisation et la coordination de la chaîne de production, l’amélioration de la qualité des produits et/ou services offerts. Cependant un nouveau rôle leur est attribué. Il s’agit du potentiel offert par les systèmes d’information pour adopter un rôle de support au service de la stratégie de l’entreprise. Les technologies de l’information, de la communication et de la connaissance se sont ainsi positionnées comme une ressource stratégique, support de la transformation organisationnelle voire comme levier du changement. Les modèles d’entreprise peuvent représenter l’état actuel de l’organisation afin de comprendre, de disposer d’une représentation partagée, de mesurer les performances, et éventuellement d’identifier les dysfonctionnements. Ils permettent aussi de représenter un état futur souhaité afin de définir une cible vers laquelle avancer par la mise en œuvre des projets. L’entreprise étant en mouvement perpétuel, son évolution fait partie de ses multiples dimensions. Nous avons donc besoin de représenter, a minima, un état futur et le chemin de transformation à construire pour avancer vers cette cible. Cependant planifier/imaginer/se projeter vers une cible unique et, en supposant que l’on y arrive, croire qu’il puisse exister un seul chemin pour l’atteindre semble irréaliste. Nous devons donc proposer des formalismes qui permettront de spécifier des scenarii à la fois pour des cibles à atteindre et pour des chemins à parcourir. Nous devons aussi développer des démarches méthodologiques pour guider de manière systématique la construction de ces modèles d’entreprise et la rationalité sous-jacente.4) En moins de cinquante ans, le propos du système d’information a évolué et s’est complexifié. Aujourd’hui, le système d’information doit supporter non seulement les fonctions de support de manière isolée et en silos (1970-1990), et les activités appartenant à la chaîne de valeur [Porter, 1985] de l’entreprise (1980-2000) mais aussi les activités de contrôle, de pilotage, de planification stratégique ainsi que la cohérence et l’harmonie de l’ensemble des processus liés aux activités métier (2000-201x), en un mot les activités de management stratégique et de gouvernance d’entreprise. La gouvernance d'entreprise est l'ensemble des processus, réglementations, lois et institutions influant la manière dont l'entreprise est dirigée, administrée et contrôlée. Ces processus qui produisent des ‘décisions’ en guise de ‘produit’ ont autant besoin d’être instrumentalisés par les systèmes d’information que les processus de nature plus opérationnels de l’entreprise. De même, ces processus stratégiques (dits aussi ‘de développement’) nécessitent d’avoir recours à des formalismes de représentation qui sont très loin, en pouvoir d’expression, des notations largement adoptées ces dernières années pour la représentation des processus d’entreprise.Ainsi, il semble peu judicieux de vouloir (ou penser pouvoir) isoler, pendant sa construction, l’objet “système d’information” de son environnement d’exécution. Si le sens donné à l’information dépend de la personne qui la reçoit, ce sens ne peut être entièrement capturé dans le système technique. Il sera plutôt appréhendé comme une composante essentielle d’un système socio-technique incluant les usagers du système d’information technologisé, autrement dit, les acteurs agissant de l’entreprise. De mon point de vue, ce système socio-technique qui mérite l’intérêt scientifique de notre discipline est l’entreprise. Les recherches que j’ai réalisées, animées ou supervisées , et qui sont structurées en quatre thèmes dans ce document, visent à résoudre les problèmes liés aux contextes de l'usage (l'entreprise et son environnement) des systèmes d’information. Le point discriminant de ma recherche est l'intérêt que je porte à la capacité de représentation :(i) de l'évolutivité et de la flexibilité des processus d'entreprise en particulier de ceux supportés par un système logiciel, d’un point de vue microscopique (modèle d’un processus) et macroscopique (représentation et configuration d’un réseau de processus) : thème 2(ii) du système d’entreprise dans toutes ses dimensions (stratégie, organisation des processus, système d’information et changement) : thème 3Pour composer avec ces motivations, il fallait :(iii) s’intéresser à la nature même du travail coopératif et à l’intentionnalité des acteurs agissant afin d’identifier et/ou proposer des formalismes appropriés pour les décrire et les comprendre : thème 1(iv) se questionner aussi sur les processus de management dont le rôle est de surveiller, mesurer, piloter l’entreprise afin de leur apporter le soutien qu’ils méritent du système d’information : thème

    Coopérer pour apprendre la syntaxe écrite : recherche-action sur la phrase subordonnée relative en troisième secondaire

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    Cette recherche vise à documenter les apprentissages d’élèves du secondaire en situation d’écriture suivant l’expérimentation d’une séquence didactique fondée sur la coopération. Vu le nombre important d’erreurs syntaxiques dans les textes des élèves du secondaire tel que rapporté par le MÉLS (2012), notre séquence didactique cible une structure syntaxique, la phrase subordonnée relative. En plus de causer des difficultés aux apprenants de français notamment dans le choix du pronom relatif, la phrase subordonnée relative est un objet d’enseignement touffu reconnu comme posant des défis nombreux aux enseignants de français à la lumière des travaux du Groupe de recherche pour l’analyse du français enseigné (e.g. Dolz et Schneuwly, 2009a, 2009b). Après avoir décrit la situation d’écriture et la phrase subordonnée relative de manière conceptuelle, nous dégageons des principes issus de la didactique de la grammaire et de la didactique de l’écriture jugés pertinents pour favoriser l’apprentissage de la relative et la mobilisation des connaissances grammaticales en situation d’écriture. Nous intégrons à ces principes un principe innovateur pour la didactique, celui fondé sur la coopération. Développé dans le courant de l’apprentissage coopératif, la coopération est une approche pédagogique visant à structurer le travail en petits groupes afin d’établir une dynamique d’interdépendance positive (Johnson et Johnson, 2009) de manière à induire le déroulement d’interactions verbales entre les élèves montrées comme étant plus fructueuses pour l’apprentissage que celles ayant cours en l’absence de cadre coopératif (e.g. Krol et al., 2004). Suivant une démarche de recherche-action menée conjointement avec une enseignante, la séquence didactique est conçue puis expérimentée auprès de 55 élèves de trois classes de 3e secondaire de Montréal (Canada) de manière à actualiser les principes didactiques retenus. Deux instruments sont utilisés pour documenter les apprentissages des élèves. Le texte vise à documenter l’évolution dans la production des phrases subordonnées relatives, alors que l’entretien métagraphique vise l’évolution des habiletés métalinguistiques en lien avec ces phrases subordonnées relatives. L’analyse des textes collectés au prétest et au posttest (n = 107) montre une diminution significative des erreurs d’emploi du pronom relatif, ainsi qu’une augmentation significative de l’emploi des pronoms relatifs complexes, tels que « dont » et « auquel ». L’analyse des entretiens métagraphiques au prétest et au posttest (n = 34) montre que les élèves recourent davantage aux critères syntaxiques pour expliquer l’emploi du pronom relatif, et qu’ils utilisent significativement plus de métalangage dans leurs explications. Les résultats de cette recherche mettent en lumière l’intérêt d’actualiser en classe de français les principes didactiques retenus, et plus spécifiquement celui innovant de la coopération en vue de réduire les erreurs syntaxiques dans les textes et de développer les habiletés métalinguistiques des élèves.This research aims to document the learning of grade-nine students in writing situation following the testing of a didactic sequence based on cooperation. Given the large number of syntactic errors in the texts of secondary students as reported by the MELS (2012), our series of courses targets a syntactic structure, the relative clause. In addition to causing problems for learners of French regarding the choice of the relative pronoun in particular, the relative clause is a dense teaching object known for posing many challenges to French teachers according to the work of Groupe de recherche pour l’analyse du français enseigné (e.g. Dolz et Schneuwly, 2009a, 2009b). After describing the writing situation and the relative clause conceptually, we extricate principles from the fields of grammar didactics and writing didactics deemed relevant to foster the learning of the relative clause and the mobilization of grammatical knowledge in writing situation. An innovative principle for teaching is integrated, one based on cooperation. Developed in the field of cooperative learning, cooperation is an educational approach aimed at structuring work in small groups to establish a dynamic of positive interdependence (Johnson and Johnson, 2009) so as to induce the unfolding of verbal interactions between students shown to be more fruitful in terms of learning than those prevailing in the absence of cooperative framework (e.g. Krol et al., 2004). Following an action research approach conducted jointly with a teacher, the series of courses is designed and tested with 55 students from three grade-nine students classes of Montreal (Canada) in order to actualize the didactic principles extricated. Two instruments are used to document students’ learning. The text aims to document the evolution in the production of subordinate clauses, while metagraphic interviews are aiming at metalinguistic skills related to these relative clauses. The analysis of texts collected at pretest and post test (n = 107) shows a significant decrease of mistakes in the use of relative pronoun in the texts, and a significant increase in use of complex relative pronouns such as "dont" (whose) and "auquel" (which). Analysis of metagraphic interviews at pretest and post test (n = 34) shows that students rely more on syntactic criteria to explain their use of the relative pronoun, and they use significantly more metalanguage in their explanations. The results of this research highlight the interest of implementing in French class didactic principles used, and more specifically the innovative cooperation one in order to reduce the syntactic errors in the texts and to develop students’metalinguistic skills

    Impact des dynamiques sur les résultats des projets de coopération partenariale : le cas des projets PUCD

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    Entre 1994 et 2007, quarante-huit universités canadiennes ont obtenu des financements du programme de Partenariats universitaires en coopération et développement (PUCD), financé par l'Agence canadienne de développement international (ACDI) et exécuté par l'Association des Universités et des Collèges du Canada (AUCC). Ce programme leur a permis de mettre en œuvre 154 projets de développement, en partenariat avec des organisations d'éducation et de formation de pays en développement, pour la plupart des universités. Notre recherche vise à identifier et à comprendre la relation entre les différentes dynamiques qui s'installent entre les partenaires d'un projet PUCD et les résultats obtenus dans le cadre de ce dernier pour répondre à la question Comment la dynamique partenariale affecte-t-elle les résultats d'un projet PUCD ? La réponse devrait enrichir les connaissances des pratiques du développement, afin d'améliorer ces dernières. Notre cadre théorique est formé de trois composantes: la théorie de l'acteur réseau, aussi appelée sociologie de la traduction (Callon, 1986, 1999, 2006a, 2006b; Latour, 1986, 2006a, 2006b; Callon et Latour, 1992, 2006), l'analyse stratégique (Crozier et Friedberg, 1977, 2000) et le cadre proposé par Hofstede (1997, 2001) pour analyser l'influence des cultures nationales sur les modes de gestion. Notre méthodologie s'appuie sur la rédaction itérative de trois études de cas qui décrivent le déroulement de trois projets PUCD, réalisés au Viêt-Nam entre les années 2000 et 2008, de l'idée initiale des projets jusqu'à la fin de leurs activités. Rédigées à partir des documents des projets et d'entrevues avec les partenaires canadiens et vietnamiens, ces études de cas reflètent essentiellement le point de vue des acteurs. L'analyse des dynamiques en présence est réalisée dans un deuxième temps et présentée à la suite. Nos hypothèses de travail portent sur les facteurs qui orientent les dynamiques entre les partenaires, les paramètres qui caractérisent ces dynamiques et la relation qui existe entre les types de dynamiques et les résultats de développement des projets. Premièrement, nous considérons cinq facteurs d'influence: les collaborations antérieures, les processus de traduction, les réseaux d'alliés, les stratégies des acteurs et certains aspects de la culture nationale des acteurs en présence. Deuxièmement, nous caractérisons les dynamiques étudiées selon la composition de l'équipe de projet et son engagement d'une part et, d'autre part, selon le type de stratégies relationnelles utilisées par les acteurs. Finalement, nous posons l'hypothèse que des dynamiques différentes, liées à des enjeux différents, peuvent caractériser les différentes phases d'un projet et influencer ses résultats. Ainsi, un projet aura plus de chances de maximiser ses résultats de développement s'il peut d'abord compter sur l'engagement d'une équipe composée de membres de toutes les institutions partenaires, tant pour sa conception que pour sa rn.ise en œuvre, et si, ensuite, cette équipe a davantage recours à des stratégies de mobilisation qu'à des stratégies axées sur les jeux de pouvoir. Notre recherche nous amène à conclure que les résultats d'un projet PUCD sont effectivement influencés par les types de dynamique qui s'installent pendant les phases de conception et de mise en œuvre. Comme les partenaires ne savent pas encore s'ils vont obtenir le projet quand ils le conçoivent, les enjeux peuvent différer selon les phases, entraînant ainsi des dynamiques différentes. Les responsables d'un projet auront plus de chances de maximiser les résultats de ce dernier s'ils peuvent compter sur l'engagement d'une équipe moteur, composée de membres de toutes les institutions partenaires, tant pour la phase de conception que pour la mise en œuvre. Ils doivent aussi pouvoir compter sur l'appui, et l'intervention au besoin, des décideurs de l'institution partenaire du pays en développement si ces derniers ne font pas partie de l'équipe moteur. Pour susciter l'engagement et l'appui dont ils ont besoin pour atteindre les résultats visés, les initiateurs d'un projet (dans un premier temps) et l'équipe moteur (dans un deuxième temps) ont tout intérêt à recourir à des processus de traduction et à planifier en conséquence les phases de conception et de mise en œuvre de leur projet. À notre avis, des études complémentaires portant sur la motivation des acteurs, leur culture nationale et les aspects institutionnels des partenariats pourraient contribuer encore davantage à accroître les connaissances sur les pratiques du développement, afin d'améliorer ces dernières. \ud ______________________________________________________________________________ \ud MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : partenariats Nord-Sud, développement international, programme de Partenariats universitaires en coopération et développement (PUCD), coopération partenariale, dynamique de projet, résultats de développement
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