40 research outputs found

    Sélections, du système éducatif au marché du travail

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    Les enjeux des 26èmes journées du longitudinal (JDL) étaient d’examiner les formes de la sélection, ainsi que leurs évolutions et leurs articulations, d’interroger l’expérience de celles et de ceux qui sont sélectionnés et de celles et de ceux qui sélectionnent et de distinguer les ressemblances et les dissemblances entre les deux univers scolaire et professionnel. L’approche longitudinale requise pour ces journées a permis d’analyser les sélections successives au fil des parcours, dans le système éducatif puis vers et sur le marché du travail, ceci notamment en examinant les déterminants qui conduisent à accéder ou non à telle ou telle position dans le système éducatif (niveau, filière, spécialité, etc.) ou sur le marché du travail (qualification, secteur, etc.). À cette fin, les contributions se sont appuyées sur des méthodes quantitatives, via des enquêtes nationales ou locales, ou qualitatives, par des entretiens biographiques et/ou des interrogations répétées. Ces journées ont été organisées par le centre associé au Céreq de Toulouse du Laboratoire CERTOP (UMR-CNRS et Université Jean-Jaurès), avec la participation des laboratoires EFTS (UMR Université Jean-Jaurès et ENSFEA) et LPS-DT (EA Université Jean-Jaurès). Elles se sont déroulées en visioconférences, les 12 et 13 novembre 2020, et ont bénéficié du soutien financier de l’Université Jean-Jaurès Toulouse 2, de l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP), du Céreq et des trois laboratoires organisateurs. Depuis plus de 20 ans, les JDL sont organisées par le Céreq ou un de ses centres régionaux associés. Elles regroupent une centaine de chercheur·e·s autour d’une thématique inscrite dans une approche longitudinale de l’analyse de la relation formation-emploi. Les actes des rencontres sont édités tous les ans par le Céreq

    Le nouvel esprit de l’université : une institution au défi de la troisième mission

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    This thesis focuses on the evolution of the university in French-speaking Belgium since the European reforms of the end of the 20th century (Sorbonne declaration, Bologna process, Lisbon strategy). We start from the observation that universities are now subject to injunctions from the New Public Management and more broadly from managerial ideology, but also to constraints linked to the context of underfunding of higher education in the Wallonia-Brussels Federation. We will see that in addition to the market constraints, the university must also respond to the expectations of society, leading to a new reconfiguration of knowledge. The aim of this research is to study how the university responds to the injunctions of profitability and transparency addressed to it as well as to society's expectations. We analyse to what extent and how the notion of third mission and the activities related to it contribute to the university's response to the requests addressed to it. As part of this work, the University of Liège constituted our main research field while two other so-called "complete" universities of the Wallonia-Brussels Federation were studied to a lesser extent (the “Université Libre de Bruxelles” and the Catholic University of Louvain). Our method is qualitative, based on the one hand on the analysis of institutional discourse and on the other hand on semi-structured interviews conducted with actors in the academic world, but also outside it. Our observations show that the idea of a third mission covers both service to society, as it can be defined in the literature, as well as the service to the university community. However, for those working in the field, the definition of the third mission remains unclear and unequivocal. We propose a modelling of the third mission by studying different services and devices of the university as boundary objects between the university and other actors outside it. The analysis of the university through the prism of the City by projects and the perspective of a networked world makes the third mission perceived as a way of legitimizing the institution in relation to the injunctions emitted from European reforms, but also as a response to society's requests.Cette thèse porte sur l’évolution de l’université en Belgique francophone depuis les réformes européennes de la fin du XXe siècle (déclaration de la Sorbonne, processus de Bologne, stratégie de Lisbonne). Nous partons de l’observation que les universités sont à présent soumises à des injonctions issues du Nouveau Management Public et plus largement de l’idéologie managériale, mais aussi à des contraintes liées au contexte de sous-financement de l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles. Nous verrons qu’en plus des contraintes du marché, l’université doit également répondre à des attentes de la société entrainant une nouvelle reconfiguration des savoirs. Le but de cette recherche est d’étudier comment l’université répond aux injonctions de rentabilité et de transparence qui lui sont adressées ainsi qu’aux attentes de la société. Nous analysons dans quelle mesure et comment la notion de troisième mission ainsi que les activités qui y sont liées contribuent à la réponse de l’université aux demandes qui lui sont adressées. Dans le cadre de ce travail, l’Université de Liège a constitué notre terrain de recherche principal tandis que deux autres universités dites « complètes » de la Fédération Wallonie-Bruxelles ont été étudiées dans une moindre mesure (l’Université Libre de Bruxelles et l’Université Catholique de Louvain). Notre méthode est qualitative, basée d’une part sur l’analyse du discours institutionnel et d’autre part sur des entretiens semi-directifs menés auprès d’acteurs du monde universitaire, mais aussi hors de celui-ci. Nos observations montrent que l’idée de troisième mission recouvre à la fois le service à la société, tel qu’il peut être défini dans la littérature, ainsi que le service à la communauté universitaire. Toutefois, pour les acteurs de terrain la définition de la troisième mission reste floue et peu univoque. Nous proposons une modélisation de la troisième mission, grâce à l’étude de différents services et dispositifs de l’université comme objets-frontière entre l’université et d’autres acteurs extérieurs à celle-ci. L’analyse de l’université sous le prisme de la Cité par projets et la perspective d’un monde en réseau fait percevoir la troisième mission comme un moyen de légitimation de l’institution par rapport aux injonctions émanant des réformes européennes, mais aussi comme une réponse aux demandes de la société

    Alternance et professionnalisation : des atouts pour les parcours des jeunes et les carrières ?

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    International audienceCes 22èmes Journées du Longitudinal (JDL) abordent la question de la professionnalisation des formations, particulièrement sujette à controverse, dans une conjoncture, où les difficultés d'insertion professionnelle des jeunes persistent, alors qu'il est en même temps régulièrement fait état de difficultés de recrutement, de pénurie de « talents » dans de nombreux métiers ou secteurs d'activité. Pour de nombreux observateurs, l'explication de ce paradoxe serait la mauvaise ou insuffisante adaptation du contenu des formations aux besoins des emplois. Cette réponse est peut-être hâtive et inappropriée, alors que les mesures visant à « professionnaliser » les formations n'ont jamais été aussi développées

    L’inclusion des élèves allophones en classe ordinaire : Introduction

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    editorial reviewe

    Savoir et développement : pour une histoire de l'UQAR

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    L'éducation morale et religieuse des adolescents à l'école publique québécoise, 1929-1958

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    Ce mémoire porte sur l'éducation morale et religieuse proposée aux adolescents à l'école publique québécoise entre 1929 et 1958. Durant cette période, au fur et à mesure que se structure le primaire supérieur, les objectifs de l'enseignement religieux et moral se précisent davantage et expriment la volonté de dépasser l'instruction au profit de l'éducation. Des efforts pédagogiques et méthodologiques sont déployés dans l'optique de renouveler l'enseignement de la religion et de la morale et mieux l'adapter aux caractéristiques de l'adolescence. De fait, l'analyse du contenu des manuels scolaires de religion et de morale révèle un portrait de l'adolescence qui se précise et qui en vient au cours des années 1950 à s'adresser spécifiquement aux garçons. Ensuite, nous observons que les adolescents sont conviés à participer activement à l'affirmation d'une culture moderne catholique, notamment en favorisant le développement de leur responsabilité personnelle et de leur engagement à l'égard de la foi. En outre, la mise en application de ce modèle éducatif intégral dans les écoles secondaires publiques nous permettra de porter un regard critique sur les exigences formulées par la religion et la morale catholique à l'endroit des adolescents

    La coopération franco-québécoise dans le domaine de l'éducation de 1965 à nos jours

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    Cette recherche analyse l'évolution de la coopération franco-québécoise dans le domaine de l'éducation, de 1965 à nos jours. Elle retrace les programmes mis en place dans les différents secteurs de l'éducation et étudie les modalités des échanges, en essayant de comprendre la nature des transformations opérées à la fin des années soixante-dix où nous assistons à une rupture dans le type d'échanges déployés jusque-là. Le premier chapitre est consacré à la genèse de la coopération franco-québécoise. Il présente le contexte politique et social du début des années soixante, marqué notamment par la Révolution tranquille au Québec et la réforme de son système d'enseignement. Il étudie ensuite le rapprochement politique de la France et du Québec. Il analyse enfin la mise en place des premiers échanges franco-québécois, sous l'égide de l'Association pour l'organisation des stages en France (ASTEF) et de l'École nationale d'administration (ÉNA). Le deuxième chapitre analyse l'évolution de la coopération franco-québécoise en éducation de 1965 à nos jours. Il étudie le développement des échanges en distinguant trois périodes successives, la période de la concrétisation de 1965 à 1969, celle de l'essor de la coopération entre 1969 et 1979 et enfin celle de la rupture, de 1979 à nos jours. Il analyse ainsi les grandes transformations qui ont affecté la coopération depuis quarante ans. Le troisième chapitre aborde la nature et les mécanismes de la coopération franco-québécoise. Il présente les caractéristiques des échanges, paritaires et réciproques, et analyse ensuite le fonctionnement des organismes de coopération en éducation, le Centre franco-québécois de développement pédagogique (CEDEP) et le Centre franco-québécois de développement des enseignements technologiques (CEDET). Le quatrième chapitre analyse les premiers stages mis en place sous l'égide de la coopération pour la formation des maîtres. Il étudie ensuite les échanges réalisés pendant les années soixante-dix dans le domaine de l'éducation primaire, secondaire et dans l'éducation spécialisée. Il dresse enfin un bilan de la coopération durant cette période. Le cinquième chapitre aborde la coopération franco-québécoise dans les domaines de l'enseignement post-secondaire et universitaire. Il analyse les différents programmes d'échanges dans l'enseignement technique. Il présente ensuite les réalisations de la coopération dans le domaine universitaire pendant les années soixante-dix et dresse un bilan de cette période. Le sixième chapitre présente tout d'abord la nature et les effets de la rupture de la coopération qui s'amorce après 1979. Il analyse les transformations qui affectent les échanges franco-québécois en éducation pendant les années suivantes. Il étudie ensuite la création du Centre de coopération interuniversitaire franco-québécoise (CCIFQ), fondé en 1984. Il dresse enfin un portait de la coopération intergouvernementale actuelle. Le septième chapitre analyse les différents échanges réalisés actuellement dans le domaine de l'enseignement supérieur. Il présente les divers acteurs institutionnels impliqués dans les échanges, universités, organismes de recherche et associations. Il étudie les différents programmes de mobilité étudiante développés entre la France et le Québec, par le biais de la convention CREPUQ (Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec), des cotutelles de thèse ou de la démarche individuelle. Il analyse enfin l'essor des relations universitaires à travers le monde et met en perspective la relation franco-québécoise.\ud ______________________________________________________________________________ \ud MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Histoire, Relations France-Québec, Échanges, Enseignants, Professeurs, Étudiants, Universités
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