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    Comment définir les "circonstances exceptionnelles" ?

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    Dans sa version initiale, le Pacte de Stabilité et de Croissance (PSC) fixe à 3% le déficit public maximumpour chacun des pays membres de la zone euro. Toutefois, afin d'éviter de subir les procéduresde déficit public excessif, les pays peuvent éventuellement se prévaloir de "circonstances exceptionnelles".Celles-ci sont parfaitement codifiées : avec une récession supérieure à 2%, un pays peut lesinvoquer et donc s'affranchir de la limite de 3% de déficit public. Avec une récession comprise entre0,75 et 2%, des négociations sont engagées pour le déclenchement éventuel des sanctions

    Les circonstances de l'infection par le VIH

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    Aujourd'hui encore, en Suisse, nous pouvons recenser chaque année pas moins de 600 nouveaux diagnostics de VIH (virus de l'immunodéficience humaine) [1]. Selon les définitions de l'ONUSIDA, l'épidémie du VIH en Suisse est dite concentrée [2] ; c'est-à-dire que la prévalence de l'infection au sein de la population générale est faible (0.4%), alors qu'elle touche plus fortement les groupes cibles, que sont les hommes ayant des rapports sexuels avec d'autres hommes (HSH), les consommateurs de drogues par voie intraveineuse (IDU) et les migrants en provenance de pays à haute prévalence (PHP). Il est donc primordial que l'épidémie du VIH soit surveillée et évaluée. La recherche sur le VIH ainsi que l'évaluation de son épidémie sont menées par plusieurs organismes, dont l'Etude suisse de cohorte VIH (SHCS), qui collecte avant tout des données cliniques sur le sujet. Une des tâches de cette surveillance est de pouvoir définir les groupes à risque accru d'exposition au VIH, afin qu'ils puissent bénéficier des mesures de prévention et de dépistage adéquates permettant de ralentir la propagation dudit virus [1]. En 2007, le « Clinics and Laboratories Committee » de la SHCS décide d'intégrer de nouvelles questions ciblant les circonstances de l'infection par le VIH aux formulaires adressés aux patients nouvellement inclus dans l'étude (cf annexe 1). Quatre questions sont alors sélectionnées pour explorer ce sujet : - Selon le médecin, quelle est la source probablement responsable de l'infection ? - Est-ce que le patient connaît une ou plusieurs sources potentielles de son infection ? - Est-ce que le patient connaît la période durant laquelle il a contracté le virus ? - Selon lui, où l'infection a-t-elle vraisemblablement eu lieu

    Comment définir les "circonstances exceptionnelles" ?

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    Dans sa version initiale, le Pacte de Stabilité et de Croissance (PSC) fixe à 3% le déficit public maximumpour chacun des pays membres de la zone euro. Toutefois, afin d'éviter de subir les procéduresde déficit public excessif, les pays peuvent éventuellement se prévaloir de "circonstances exceptionnelles".Celles-ci sont parfaitement codifiées : avec une récession supérieure à 2%, un pays peut lesinvoquer et donc s'affranchir de la limite de 3% de déficit public. Avec une récession comprise entre0,75 et 2%, des négociations sont engagées pour le déclenchement éventuel des sanctions.définition ; circonstances exceptionnelles; Pacte de Stabilité et de Croissance

    Le leadership en 3C : Capacités, conduite, circonstances

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    Dans le contexte de la Nouvelle Économie, le rôle du leader est beaucoup moins de diriger des exécutants que de mobiliser leur connaissance et leur intelligence. Par conséquent, il est préférable pour les leaders d'adopter un point de vue résolument éclectique sur l'ensemble des théories du leadership en appliquant ce qui apparaît être le meilleur et le plus pertinent parmi ces dernières. Voilà ce que recommandent deux chercheurs du CIRANO, Bernard Sinclair-Desgagné (HEC Montréal) et Ann-René Blais (Ministère de la défense), dans un rapport bourgogne intitulé « Le Leadership en 3C : Capacités, conduite, circonstances ».Dans ce rapport, les auteurs font ressortir la nuance existant entre manager et leader, le premier faisant régner l'ordre et la cohérence alors que le deuxième se manifeste dans le changement. Le pouvoir quant à lui est un pilier important du leadership alors que le propre du leader est de savoir utiliser les cinq assises du pouvoir : l'attente d'une récompense, la contrainte et la crainte, la légitimité, le respect et l'expérience et la compétence.Afin d'appuyer leurs recommandations et de saisir la notion de leadership, Blais et Sinclair-Desgagné passent en revue trois théories complémentaires. Dans la première théorie, les études cherchent à identifier les traits de caractère ou les capacités du leader. Selon cette théorie, le succès d'un leader est attribuable à des traits de caractère tels que l'originalité, l'aptitude à faire face au stress et l'initiative dans les relations sociales. Un survol des résultats de cette approche est disponible dans les ouvrages de R.M Stodgill effectués entre 1948 et 1974.Populaire de 1940 à 1970 et en vogue pendant la dernière décennie, la théorie de la conduite s'intéresse non seulement à la personnalité du leader mais aussi à ce qu'il fait et comment il agit. Les résultats d'une recherche de l'Université d'Ohio dans laquelle des subalternes décrivaient le comportement de leur leader ont conclu sur l'importance de la confiance dans les relations entre les subalternes et le leader (comportements stimulants) et sur la définition des responsabilités et des tâches (comportements structurants). D'autres chercheurs, comme Blake et Mouton, ont proposé un modèle bien connu des études sur la conduite, soit « la grille de leadership ». Ils ont révélé... « qu'il existe des circonstances où les objectifs des employés et des entreprises divergent au point qu'il n'est pas possible d'entretenir un souci élevé pour les gens et la préoccupation maximale pour le rendement ». La firme Hay/McBer a quant à elle identifié six types de comportement (galvanisant, partenaire, démocratique, entraîneur, gagneur, autoritaire). « L'étude révèle, entre autres, que la conduite dite «galvanisante» (laisse chacun libre d'innover) aurait l'impact le plus positif sur l'atmosphère de travail, suivie respectivement des comportements dits de «partenaire», «démocratique» et «d'entraîneur» ».Née dans les années 80 et toujours en développement, la troisième théorie tente de relever les éléments contextuels et relationnels qui font le leader (les circonstances). De cette théorie sont nées les approches transactionnelles (relations meneur-subalterne) et transformationnelles (variables qui font d'un leader un agent de changement). La première fait ressortir deux éléments, soit la rétribution contingente (systèmes de rémunération de la performance sur lesquels le leader et ses subalternes se mettent d'accord) et le management par exception (saisir la nature et l'ampleur des critiques et des punitions que le meneur préfère utiliser). La deuxième, le leadership transformationnel, identifie quatre facettes : le charisme, l'inspiration, l'écoute et la stimulation intellectuelle. Les études montrent que les aspects transformationnels ont un plus grand impact sur les subalternes que les aspects transactionnels et que le charisme est l'aspect le plus important.Selon les chercheurs du CIRANO, la Nouvelle Économie devra favoriser la production de leaders. « Chez General Electric, un manager qui devait en moyenne gérer sept personnes au début des années 80 se retrouve aujourd'hui responsable de vingt employés. » Les auteurs nous démontrent que chacune des trois théories peut se rapporter à la production de leaders : 1) les capacités de leadership permettent d'articuler les critères pour la sélection des individus qui présentent le plus fort potentiel de leadership; 2) la conduite du leader fournit les outils pour la mise sur pied du bon programme de formation au leadership; 3) les théories focalisées sur les circonstances permettent d'appréhender le cadre organisationnel propice à l'émergence de leaders

    The geometry and construction of Byzantine vaults: the fundamental contribution of Auguste Choisy

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    In 1883 Auguste Choisy published his book L=art de bâtir chez les Byzantins. In it he explained, for the first time, all the details of the geometry and construction of byzantine vaults. The main source was the direct study of the monuments, interpreting his observations in the light of traditional vaulting techniques. He is explicit about this: *ma seule ressource était d'interroger les monuments eux mêmes, ou mieux encore de rapprocher les uns des autres les faits anciens et les traditions contemporaines+ (Choisy 1883, 3). Choisy concentrated his attention on the vaults, as he was convinced that the vault governs the whole architectural system: *Toutes les circonstances de la construction découlent ainsi de la nature de la voûte byzantine; et j'ai cru qu'il convenait de ranger les faits autour de cet élément fondamental du système+ (4). The other fundamental principle is the economy of construction, as the vaults *. . .s'y subordonnent dans l'économie générale des édifices+. The observations were made during a six month mission of the Adminiatration des des Ponts et Chaussées the year 1875 (Mandoul 2008, 29). The next year he published a *Note sur la construction des voûtes sans cintrage pendant la période byzantine+ (Choisy 1876), were he resumed the main results concerning the technique of vaulting without centring. The book had an enormous impact on contemporary historians of byzantine architecture. It was cited and praised by the new light it threw to the constructive aspects, for its clarity and rigour of exposition, and for their superb plates. Eventually, his theories were incorporated in the manuals and histories of Byzantine architecture. The book of Choisy concentrated on *l=art de bâtir+. The interest on the technical aspects of architecture almost disappeared after the First World War, maybe due to the coming of the modern architecture and the new materials (iron, steel and reinforced concrete). As a concequence Choisy=s works on *l=art de bâtir+ were almost systematically ignored. The first specifical study of Byzantine construction after the Second World Ward was written by Ward-Perkins (1958) and it has been considered, since then, the standard reference for Byzantine construction. Ward-Perkins ignore the work of Choisy making a passing criticism of his geometrical theories of Byzantine vaults. However, the detailed description of wall construction made by Ward-perkins coincides pretty well with that of Choisy (7-13). He apparently was unaware that the whole theory of Byzantine vaulting without theory centring is Choisy=s. Besides, he attributes to Giovanonni the detailed description of the use brick ribs in vaults construction. In all, it appears that Ward-Perkins did not read carefully Choisy=s book on Byzantine construction nor was familiar with the history of vault construction. The consquence was that subsequent authors didn=t take seriously Choisy=s work or simply ignored. Sanpaolesi (1971) in a work with the suggestive title *Strutture a cupola autoportanti+ simply ignore him. To Mango (1975), author of one of the standard manuals on Byzantine architecture, Choisy is superseded; Krautheimer (1984) did not consider Choisy in treating, summarily, the vaulting problems. Robert Ousterhout author of a book on the Master Builders of Byzantium (1998) considers Choisy *outdated+, being *more than a century old+. Even in detailed archeological studies of vaulted structures his work is ignored (Deichmann 1979). There are some exceptions in specialised studies on vault construction: Besenval (1984), Cejka (1978) and Storz (1994). It must be said from the beginning, that Choisy=s L=art de bâtir chez les Byzantins is still the best source for anyone interested in understanding the geometry, construction and structural behaviour of Byzantine vaulted buildings. In what follows, we will try to demonstrate that this assertion is true
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