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    Spatialiser la transition énergétique: Vers la production d'"écosystèmes énergétiques territoriaux" en milieu ruralRapport intermédiaireOctobre 2014

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    Cette recherche vise à interroger la « cohérence spatiale » des logiques de substitution énergétique à l’œuvre en France. On part du constat que les innovations dans ce domaine sont le plus souvent appréhendées dans une logique techniciste, se traduisant en terme d’aménagement par une banalisation et une uniformisation du territoire et des paysages. Dans ce contexte la transition énergétique représente un enjeu spatial de premier ordre devant être saisi dans toute sa complexité, par les diverses échelles d’aménagement qu'elle touche : architecturale, urbaine et paysagère. A cet égard, ce débat doit être impérativement relayé par une réflexion critique sur les logiques d'innovation en cours, en vue d'élaborer d'autres concepts et approches, pour qualifier cette transition et l'aborder en termes de projet. Les territoires ruraux de faible densité à dominante agricole et forestière constituent notre terrain d'étude privilégié. On est parti de l’hypothèse que ces territoires représentent un enjeu de projet stratégique, tant par leurs évolutions démographiques et économiques, que par leur potentiel de production énergétique lié à leurs ressources naturelles. Prenant en compte ces caractéristiques, un des objectifs clefs de cette recherche sera d'identifier à l'échelle locale le nouveau substrat énergétique, mettant à profit la puissance des quatre éléments propres aux énergies renouvelables - énergie chimique contenue dans la biomasse ; énergie mécanique de l'eau ou du vent ; énergie thermique de l'eau chaude du sous-sol ou du rayonnement solaire. Autrement dit, il sera question de préfigurer une nouvelle « économie de l'habiter » en milieu rural, liée à la mise en place de ce nouveau substrat technique et énergétique. Dans cette optique deux concepts fédérateurs sont élaborés de manière hypothétique à cette étape de notre travail : - celui d'« écosystème énergétique territorial », permettant de croiser les « échelles énergétiques » et de travailler autant au stade de « l'énergie finale » (les outils et les infrastructures influant sur la dépense d'énergie), qu'au stade de « l'énergie primaire » (les formes sous lesquelles la nature livre l'énergie)- celui de « plan local d'énergie et de paysage », permettant d'identifier les implications à l'échelle architecturale et territoriale, de ce nouveau substrat énergétique, à moyen et à long termes. Méthodologie de recherche : Cette réponse élaborée conjointement avec des enseignants-chercheurs de l’ENSAG et du réseau ERPS vise à poursuivre une méthode de recherche spécifique explorée précédemment fondée sur l'interdisciplinarité : la recherche par le projet. Selon cette méthode, le projet joue un double rôle : heuristique et expérimental. La dimension heuristique, développée dans la première phase de la recherche consiste à faire émerger par le projet, dans le cadre des ateliers de Master, des questions architecturales et territoriales stratégiques par rapport à nos objectifs de recherche. Traitées d'un point de vue scientifique, ces questions permettront de formuler des hypothèses qui seront livrées aux concepteurs et testées dans le second temps de projet, la phase expérimentale. Le matériel produit à l’issue de ces phases de projet sera ensuite analysé par l’équipe afin de dégager des résultats discutés dans le cadre élargi d’un séminaire international. Au travers de ces travaux en atelier, il s’agit de produire des connaissances spécifiques, susceptibles renouveler nos pratiques d'aménagement vers la construction d'une nouvelle alliance homme/territoire basée sur une redéfinition de notre rapport à l'énergie et à ses modes de production. En somme, de la recherche par l’action et pour l’action. Sa mise en application repose sur une dynamique de travail interdisciplinaire combinant activité scientifique, activité pédagogique et activité de mise en œuvre d'un projet expérimental, à partir du territoire de la commune d'Ambert située dans le Parc naturel régional du Livradois-Forez

    Prevalence of SOS-mediated control of integron integrase expression as an adaptive trait of chromosomal and mobile integrons

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    Background: Integrons are found in hundreds of environmental bacterial species, but are mainly known as the agents responsible for the capture and spread of antibiotic-resistance determinants between Gram-negative pathogens. The SOS response is a regulatory network under control of the repressor protein LexA targeted at addressing DNA damage, thus promoting genetic variation in times of stress. We recently reported a direct link between the SOS response and the expression of integron integrases in Vibrio cholerae and a plasmid-borne class 1 mobile integron. SOS regulation enhances cassette swapping and capture in stressful conditions, while freezing the integron in steady environments. We conducted a systematic study of available integron integrase promoter sequences to analyze the extent of this relationship across the Bacteria domain. Results: Our results showed that LexA controls the expression of a large fraction of integron integrases by binding to Escherichia coli-like LexA binding sites. In addition, the results provide experimental validation of LexA control of the integrase gene for another Vibrio chromosomal integron and for a multiresistance plasmid harboring two integrons. There was a significant correlation between lack of LexA control and predicted inactivation of integrase genes, even though experimental evidence also indicates that LexA regulation may be lost to enhance expression of integron cassettes. Conclusions: Ancestral-state reconstruction on an integron integrase phylogeny led us to conclude that the ancestral integron was already regulated by LexA. The data also indicated that SOS regulation has been actively preserved in mobile integrons and large chromosomal integrons, suggesting that unregulated integrase activity is selected against. Nonetheless, additional adaptations have probably arisen to cope with unregulated integrase activity. Identifying them may be fundamental in deciphering the uneven distribution of integrons in the Bacteria domain

    The SOS response controls integron recombination

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    Integrons are found in the genome of hundreds of environmental bacteria but are mainly known for their role in the capture and spread of antibiotic resistance determinants among Gram-negative pathogens. We report a direct link between this system and the ubiquitous SOS response. We found that LexA controlled expression of most integron integrases and consequently regulated cassette recombination. This regulatory coupling enhanced the potential for cassette swapping and capture in cells under stress, while minimizing cassette rearrangements or loss in constant environments. This finding exposes integrons as integrated adaptive systems and has implications for antibiotic treatment policie

    L’habitabilité par le projet : construction de l’habitable en territoire rural

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    International audienceno abstrac

    L'apport des représentations en schémas, en diagrammes et en cartes pour analyser l'utilisation des ressources dans la production del'architecture

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    National audienceLes transitions socioécologiques transforment de manière générale les usages et la production de l'habitat. Dans ce contexte, l'analyse de l'architecture nécessite une approche globale et des représentations des différentes dimensions des mutations en cours. Les outils traditionnels de l’architecte (plan, coupe, axonométrie, perspective) permettent de représenter la configuration de l’espace et les natures des constructions dans une logique de conception, mais sans décrire le projet comme un processus. Représenter permet également en architecture à révéler le site et en ethnologie à saisir les dynamiques sociales. Cette communication explore ainsi dans une logique d'analyse la complémentarité entre ces outils de l'architecte et les représentations sous forme de schémas, de diagrammes et de cartes qui proviennent de disciplines connexes comme la géographie, l'ingénierie ou la sociologie. Il s'agit alors de montrer l'articulation entre ces représentations et celles de l'architecte permettant de saisir les dimensions transcalaires et métaboliques de l'architecture dans le cadre des transitions socioécologiques. Ce travail s’appuie sur les habitats analysés dans le cadre de la thèse en phase de finalisation intitulée Habitation écologique et dispersion bâtie : les « habitats alternatifs » comme expérimentations pour des transitions socioécologiques en territoires de moyenne montagne. Il porte sur les ressources foncières, matérielles et énergétiques, car elles composent les principales ressources employées dans l’usage et la production de l’habitat

    Projets d'habitat en territoire rural : des utopies concrètes ?

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    International audienceno abstrac

    La transition énergétique dans les projets d’habitats alternatifs en territoire rural : combinaison entre pratiques sociales, agencements spatiaux, systèmes énergétiques et ressources territoriales

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    International audienceThe energy transition in rural areas is addressed in this article through a study on its implementation in four alternative housing projects. These projects can be considered as energy transition demonstrators due to the environmental involvement of their actors and the collective dynamics in their project process. The energy transition is realized by different types of combinations between the actors organization, ways of living, the arrangement of living spaces, energy systems and the renewable resource supply. This combination takes place during project assembly by actors’s involvement in a mutual agreement, which is however not always applied. This combination also plays a role during design when taking into account bioclimatic principles and designing common areas, even the obtained layout does not always yield a reduction in built space. This combination is also present during housing use through wood supply and system regulation by inhabitants. These alternative housing appears to enable energy transition on different levels, but actually do not achieve its completion.La transition énergétique en territoire rural est abordée dans cet article par une étude de sa concrétisation ponctuelle dans quatre projets d’habitats alternatifs. Ces projets peuvent être considérés comme des « niches » de la transition énergétique du fait de l'engagement écologique de leurs acteurs et de la dimension collective du processus de projet. Elle se concrétise par différents types de combinaisons entre l’organisation d'acteurs, les manières d’habiter, l’agencement des espaces de vie, les systèmes énergétiques et l’approvisionnement en ressource renouvelable. Cette combinaison a lieu au moment du montage du projet par l’engagement des acteurs dans un accord mutuel, qui n'est cependant pas toujours appliqué. Elle se met également en place dans la conception par la prise en compte des principes bioclimatiques et par l’aménagement d’espaces communs, et ce même si ces dispositions spatiales n’impliquent pas toujours une réduction des espaces bâtis. Cette combinaison est également présente à l’usage des logements à travers l’approvisionnement en bois et la régulation des systèmes par les habitants. Ces habitats alternatifs se révèlent être des projets qui enclenchent à différents niveaux la transition énergétique, mais ne la mènent pas à son terme

    Ecological housing and dispersedly built areas : alternative housing as experiments for socio-ecological transitions in mid mountain territories

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    Cette thèse interroge les mutations de l’habitation dans le cadre des transitions socioécologiques. Ces transitions sont des processus de mutations des sociétés qui visent à diminuer leur empreinte écologique et s’initient par des niches, des transformations marginales. Ce travail s’intéresse ainsi à la transformation en marge de la production de l’habitat et porte sur des initiatives ascendantes impulsées par les habitants qui mettent en place de l’autopromotion ou qui sont impliqués dans des projets de pouvoirs publics. Les « habitats alternatifs » étudiés sont situés en marge du phénomène d’urbanisation, dans les territoires ruraux de moyenne montagne. En effet, dans ces territoires, de nouvelles ruralités émergent à travers l’arrivée de nouveaux habitants soutenue par des structures associatives et favorisée par des politiques publiques incitatives de développement des collectivités locales et des Parcs naturels régionaux. J’interroge ainsi dans ce travail la mise en place de l’habitation écologique dans les territoires ruraux de moyenne montagne dans le cadre des transitions socioécologiques.L’hypothèse générale de ce travail est la suivante : les projets d’ « habitat alternatif » sont le lieu privilégié de l’expérimentation de l’habitation écologique dans les territoires ruraux de moyenne montagne. Je propose ainsi de vérifier cette hypothèse par une approche globale des projets d’ « habitat alternatif » afin de comprendre le système d’habitation écologique mis en place. J’analyse d’abord l’articulation entre acteurs dans le processus de projet et l’utilisation des ressources matérielles, énergétiques et en eau dans la construction et l’usage de ces habitats. J’explore ensuite le déploiement des manières d’habiter dans l’organisation de l’habitat et dans l’espace local par les mobilités. Aborder différents types d’ « habitat alternatif », écohameaux, habitat participatif rural et écolotissement, permet d’abord d’interroger les mutations de l’aménagement des territoires ruraux à partir des initiatives habitantes. Par là même, je mets en évidence les articulations entre les démarches individuelles, les programmes d’accompagnement des réseaux associatifs et les politiques publiques incitatives. Ensuite, par l’approche des marges de la production de l’habitat, j’interroge la contribution des projets d’habitat alternatif à l’habitation écologique des territoires de dispersion bâtie. Je montre l’importance des stratégies collectives pour permettre une sobriété des modes de vie, une utilisation des ressources locales et une mutualisation de l’espace et des biens. Ce travail révèle ainsi une habitation écologique au sein de la dispersion bâtie qui s’appuie sur une autonomie locale et une intégration aux réseaux physiques et virtuels.This thesis examines the mutations of housing in the context of socio-ecological transitions. These society change processes aim to reduce ecological footprint and are initiated in niches by marginal changes. This work addresses the transformations in the margins of habitat production and it focuses of bottom-up initiatives driven by the inhabitants who set up self-promotion housing or that are involved in public authorities’ projects. The studied alternative housing projects are located in urbanization margins, in mid mountains rural areas. Indeed, in these territories, new ruralities have emerged based on the arrival of new residents supported by non-profit organization and promoted by local government policies and Parcs naturels régionaux. In this work, I thus question the organization of ecological housing in rural areas in the context of the socio-ecological transitions.The general hypothesis of this research is the following one: the alternative housing projects experiment ecological housing in mid mountain rural areas. I propose to test this hypothesis with a global approach to alternative housing projects in order to understand the ecological housing system organization. First, I analyze the relationship between actors in the project process and the use of material, energy and water resources in the construction and operation of these habitats. I then explore the deployment of the ways of living in the organization of the habitat and in the local space through the mobilities. Addressing different types of alternative housing, ecocommunity, rural cohousing and ecological estate, first allows to analyze the rural planning changes from inhabitants’ initiatives. In this way, I highlight the links between individual projects, support program of non-profit organizations and incentivizing public policies. Then, in the context of habitat production margins, I examine the contribution of alternative housing projects to the ecological housing of dispersedly built areas. I show the importance of collective strategies to allow a sober lifestyles, a use of local resources and mutualisation of space and goods. This work brings to light an ecological housing of dispersedly built areas between based on local autonomy and integration within physical and virtual networks
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