40 research outputs found

    Jean-Louis ROBERT, Plaisance près Montparnasse. Quartier parisien, 1840-1985

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    Professeur émérite d’histoire contemporaine à l’université Paris 1, spécialiste d’histoire sociale, engagé, Jean-Louis Robert présente l’histoire du quartier parisien de Plaisance, où il réside, sur une longue durée allant de 1840 à 1985. À partir d’un vaste corpus, qui s’étend de la presse (locale et nationale) aux archives de police (mains-courantes du commissariat), en passant par les recensements, les listes électorales, et d’autres sources moins usitées (romans, chansons, peintures, phot..

    Jean-Louis ROBERT, Plaisance près Montparnasse. Quartier parisien, 1840-1985

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    Professeur émérite d’histoire contemporaine à l’université Paris 1, spécialiste d’histoire sociale, engagé, Jean-Louis Robert présente l’histoire du quartier parisien de Plaisance, où il réside, sur une longue durée allant de 1840 à 1985. À partir d’un vaste corpus, qui s’étend de la presse (locale et nationale) aux archives de police (mains-courantes du commissariat), en passant par les recensements, les listes électorales, et d’autres sources moins usitées (romans, chansons, peintures, phot..

    Substrate Temperature Constrains Recruitment and Trail Following Behavior in Ants

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    In many ant species, foragers use pheromones to communicate the location of resources to nestmates. Mass-recruiting species deposit long-lasting anonymous chemical trails, while group-recruiting species use temporary chemical trails. We studied how high temperature influenced the foraging behavior of a mass-recruiting species (Tapinoma nigerrimum) and a group-recruiting species (Aphaenogaster senilis) through pheromone decay. First, under controlled laboratory conditions, we examined the effect of temperature on the trail pheromone of both species. A substrate, simulating soil, marked with gaster extract was heated for 10 min. at 25°, 35°, 45°, or 55 °C and offered to workers in a choice test. Heating gaster extract reduced the trail following behavior of the mass-recruiters significantly more than that of the group-recruiters. Second, analyses of the chemicals present on the substrate indicated that most T. nigerrimum gaster secretions vanished at 25 °C, and only iridodials persisted up to 55 °C. By contrast, A. senilis secretions were less volatile and resisted better to elevated temperatures to some extent. However, at 55 °C, the only chemicals that persisted were nonadecene and nonadecane. Overall, our results suggest that the foraging behavior of the group-recruiting species A. senilis is less affected by pheromone evaporation than that of the mass-recruiting species T. nigerrimum. This group-recruiting species might, thus, be particularly adapted to environments with fluctuating temperatures. © 2012 Springer Science+Business Media, LLC.Peer Reviewe

    Podocytes maintain high basal levels of autophagy independent of mTOR signaling

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    While constant basal levels of macroautophagy/autophagy are a prerequisite to preserve long-lived podocytes at the filtration barrier, MTOR regulates at the same time podocyte size and compensatory hypertrophy. Since MTOR is known to generally suppress autophagy, the apparently independent regulation of these two key pathways of glomerular maintenance remained puzzling. We now report that long-term genetic manipulation of MTOR activity does in fact not influence high basal levels of autophagy in podocytes either in vitro or in vivo. Instead we present data showing that autophagy in podocytes is mainly controlled by AMP-activated protein kinase (AMPK) and ULK1 (unc-51 like kinase 1). Pharmacological inhibition of MTOR further shows that the uncoupling of MTOR activity and autophagy is time dependent. Together, our data reveal a novel and unexpected cell-specific mechanism, which permits concurrent MTOR activity as well as high basal autophagy rates in podocytes. Thus, these data indicate manipulation of the AMPK-ULK1 axis rather than inhibition of MTOR as a promising therapeutic intervention to enhance autophagy and preserve podocyte homeostasis in glomerular diseases

    Interactions fluide-roche à l'origine des gisements à F-Ba à l'interface socle-couverture sédimentaire du sud-est du Bassin de Paris

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    F-Ba deposits related to the interface between the basement and the sedimentary cover are frequent on Earth but their formation is still controversial. This thesis focuses on the fluid-rock interactions responsible for the formation of three deposits located on the southeastern edge of the Paris Basin in the northwestern part of the Morvan Massif. The origin, age and migration conditions of fluids were approached using a multi-disciplinary study. Uranium incorporation into the fluorite mineral matrix mapped by induced fission tracks and synchrotron-XRF nano-imaging allowed discussing the applicability of the U-Pb geochronometer in fluorite. The use of this method after the definition of dating criteria allowed the determination of an additional age on a uranium-rich fluorite overgrowth. The Eocene age obtained (40.0 ±1.7 Ma) highlights the polyphased character of this deposit and is correlated with the propagation of the N-S Pyrenean compression in the intra-plate domain generating fluid circulations that had not been documented before. Microthermometry, isotope ratios (δ¹⁸O, δD, δ³⁷Cl), and dissolved cation and anion composition within fluid inclusions in fluorite crystals coupled with rare earth element distributions in the matrix have defined major interactions at depth in the basement. Evaporated seawater, likely of Triassic age, infiltrated the basement by density and was enriched in calcium by albitization of plagioclase and in fluor by chloritization of biotite. Expulsed by local compressional events in the Early Cretaceous, these brines underwent a drop in temperature and pressure during their ascent towards the basement-cover interface, and mixed with meteoric or marine waters present in the porous sedimentary aquifer. Sulfur isotopic compositions measured in situ in sulfides and sulfates (δ³⁴S) suggest a marine origin for sulfate ions in solution, a portion of which was reduced biogenically and/or thermochemically. This work provides new insight into the origin and history of the fluids driving the low-temperature F-Ba multiphased mineralizations and the importance of interactions with the basement.Les gisements à F-Ba liés à l'interface entre le socle et la couverture sédimentaire sont fréquents sur Terre mais leur mode de formation est encore largement sujet à controverses. Ce travail de thèse porte sur les interactions fluide-roche responsables de la formation de ces gisements avec pour cas d'étude trois gisements situés sur la bordure sud-est du Bassin de Paris et la partie nord-ouest du Massif du Morvan. L'origine, l'âge et les conditions de migration des fluides ont été approchés à partir d'une étude multi-disciplinaire. L'étude de l'incorporation de l'uranium dans la matrice minérale de la fluorite par les traces de fission induites et la nano-imagerie par rayonnement synchrotron-XRF, a permis d'explorer l'applicabilité du géochronomètre U-Pb dans la fluorite. L'utilisation de cette méthode après la définition des critères de datation a permis de déterminer un âge nouveau sur une surcroissance de fluorite riche en uranium. L'âge Éocène obtenu (40.0 ±1.7 Ma) met en évidence le caractère polyphasé de ce gisement et est corrélé avec la propagation de la compression N-S Pyrénéenne dans le domaine intra-plaque générant une mise en circulation de fluides qui n'avait jusqu'alors pas été documentée. La microthermométrie, les rapports isotopiques (δ¹⁸O, δD, δ³⁷Cl), ainsi que la composition en cations et anions dissous au sein des inclusions fluides dans les cristaux de fluorite couplés à la distribution des éléments des terres rares dans la matrice ont permis de définir des interactions majeures en profondeur dans le socle. Une eau de mer évaporée d'âge probablement triasique s'est infiltrée par densité dans le socle et s'est enrichie en calcium par albitisation des plagioclases et en fluor par chloritisation des biotites. Remises en circulation par des évènements compressifs locaux au Crétacé inférieur, ces saumures ont subi une baisse de température et de pression pendant leur remontée à l'interface socle-couverture, et se sont mélangées aux eaux météoriques ou marines présentes dans l'aquifère sédimentaire poreux. Les compositions isotopiques du soufre mesurées in situ dans les sulfures et sulfates (δ³⁴S) suggère une origine marine pour les ions sulfates en solution, dont une portion a été réduite par voie biogénique et/ou thermo-chimique. Ce travail apporte un nouveau regard sur l'origine et l'histoire des fluides à l'origine des minéralisations polyphasée à F-Ba de basse température et sur l'importance des interactions avec les roches du socle

    Fluid-rock interactions at the origin of F-Ba deposits at the basement-sedimentary cover interface of the southeastern Paris Basin

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    Les gisements à F-Ba liés à l'interface entre le socle et la couverture sédimentaire sont fréquents sur Terre mais leur mode de formation est encore largement sujet à controverses. Ce travail de thèse porte sur les interactions fluide-roche responsables de la formation de ces gisements avec pour cas d'étude trois gisements situés sur la bordure sud-est du Bassin de Paris et la partie nord-ouest du Massif du Morvan. L'origine, l'âge et les conditions de migration des fluides ont été approchés à partir d'une étude multi-disciplinaire. L'étude de l'incorporation de l'uranium dans la matrice minérale de la fluorite par les traces de fission induites et la nano-imagerie par rayonnement synchrotron-XRF, a permis d'explorer l'applicabilité du géochronomètre U-Pb dans la fluorite. L'utilisation de cette méthode après la définition des critères de datation a permis de déterminer un âge nouveau sur une surcroissance de fluorite riche en uranium. L'âge Éocène obtenu (40.0 ±1.7 Ma) met en évidence le caractère polyphasé de ce gisement et est corrélé avec la propagation de la compression N-S Pyrénéenne dans le domaine intra-plaque générant une mise en circulation de fluides qui n'avait jusqu'alors pas été documentée. La microthermométrie, les rapports isotopiques (δ¹⁸O, δD, δ³⁷Cl), ainsi que la composition en cations et anions dissous au sein des inclusions fluides dans les cristaux de fluorite couplés à la distribution des éléments des terres rares dans la matrice ont permis de définir des interactions majeures en profondeur dans le socle. Une eau de mer évaporée d'âge probablement triasique s'est infiltrée par densité dans le socle et s'est enrichie en calcium par albitisation des plagioclases et en fluor par chloritisation des biotites. Remises en circulation par des évènements compressifs locaux au Crétacé inférieur, ces saumures ont subi une baisse de température et de pression pendant leur remontée à l'interface socle-couverture, et se sont mélangées aux eaux météoriques ou marines présentes dans l'aquifère sédimentaire poreux. Les compositions isotopiques du soufre mesurées in situ dans les sulfures et sulfates (δ³⁴S) suggère une origine marine pour les ions sulfates en solution, dont une portion a été réduite par voie biogénique et/ou thermo-chimique. Ce travail apporte un nouveau regard sur l'origine et l'histoire des fluides à l'origine des minéralisations polyphasée à F-Ba de basse température et sur l'importance des interactions avec les roches du socle.F-Ba deposits related to the interface between the basement and the sedimentary cover are frequent on Earth but their formation is still controversial. This thesis focuses on the fluid-rock interactions responsible for the formation of three deposits located on the southeastern edge of the Paris Basin in the northwestern part of the Morvan Massif. The origin, age and migration conditions of fluids were approached using a multi-disciplinary study. Uranium incorporation into the fluorite mineral matrix mapped by induced fission tracks and synchrotron-XRF nano-imaging allowed discussing the applicability of the U-Pb geochronometer in fluorite. The use of this method after the definition of dating criteria allowed the determination of an additional age on a uranium-rich fluorite overgrowth. The Eocene age obtained (40.0 ±1.7 Ma) highlights the polyphased character of this deposit and is correlated with the propagation of the N-S Pyrenean compression in the intra-plate domain generating fluid circulations that had not been documented before. Microthermometry, isotope ratios (δ¹⁸O, δD, δ³⁷Cl), and dissolved cation and anion composition within fluid inclusions in fluorite crystals coupled with rare earth element distributions in the matrix have defined major interactions at depth in the basement. Evaporated seawater, likely of Triassic age, infiltrated the basement by density and was enriched in calcium by albitization of plagioclase and in fluor by chloritization of biotite. Expulsed by local compressional events in the Early Cretaceous, these brines underwent a drop in temperature and pressure during their ascent towards the basement-cover interface, and mixed with meteoric or marine waters present in the porous sedimentary aquifer. Sulfur isotopic compositions measured in situ in sulfides and sulfates (δ³⁴S) suggest a marine origin for sulfate ions in solution, a portion of which was reduced biogenically and/or thermochemically. This work provides new insight into the origin and history of the fluids driving the low-temperature F-Ba multiphased mineralizations and the importance of interactions with the basement

    Interactions fluide-roche à l'origine des gisements à F-Ba à l'interface socle-couverture sédimentaire du sud-est du Bassin de Paris

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    F-Ba deposits related to the interface between the basement and the sedimentary cover are frequent on Earth but their formation is still controversial. This thesis focuses on the fluid-rock interactions responsible for the formation of three deposits located on the southeastern edge of the Paris Basin in the northwestern part of the Morvan Massif. The origin, age and migration conditions of fluids were approached using a multi-disciplinary study. Uranium incorporation into the fluorite mineral matrix mapped by induced fission tracks and synchrotron-XRF nano-imaging allowed discussing the applicability of the U-Pb geochronometer in fluorite. The use of this method after the definition of dating criteria allowed the determination of an additional age on a uranium-rich fluorite overgrowth. The Eocene age obtained (40.0 ±1.7 Ma) highlights the polyphased character of this deposit and is correlated with the propagation of the N-S Pyrenean compression in the intra-plate domain generating fluid circulations that had not been documented before. Microthermometry, isotope ratios (δ¹⁸O, δD, δ³⁷Cl), and dissolved cation and anion composition within fluid inclusions in fluorite crystals coupled with rare earth element distributions in the matrix have defined major interactions at depth in the basement. Evaporated seawater, likely of Triassic age, infiltrated the basement by density and was enriched in calcium by albitization of plagioclase and in fluor by chloritization of biotite. Expulsed by local compressional events in the Early Cretaceous, these brines underwent a drop in temperature and pressure during their ascent towards the basement-cover interface, and mixed with meteoric or marine waters present in the porous sedimentary aquifer. Sulfur isotopic compositions measured in situ in sulfides and sulfates (δ³⁴S) suggest a marine origin for sulfate ions in solution, a portion of which was reduced biogenically and/or thermochemically. This work provides new insight into the origin and history of the fluids driving the low-temperature F-Ba multiphased mineralizations and the importance of interactions with the basement.Les gisements à F-Ba liés à l'interface entre le socle et la couverture sédimentaire sont fréquents sur Terre mais leur mode de formation est encore largement sujet à controverses. Ce travail de thèse porte sur les interactions fluide-roche responsables de la formation de ces gisements avec pour cas d'étude trois gisements situés sur la bordure sud-est du Bassin de Paris et la partie nord-ouest du Massif du Morvan. L'origine, l'âge et les conditions de migration des fluides ont été approchés à partir d'une étude multi-disciplinaire. L'étude de l'incorporation de l'uranium dans la matrice minérale de la fluorite par les traces de fission induites et la nano-imagerie par rayonnement synchrotron-XRF, a permis d'explorer l'applicabilité du géochronomètre U-Pb dans la fluorite. L'utilisation de cette méthode après la définition des critères de datation a permis de déterminer un âge nouveau sur une surcroissance de fluorite riche en uranium. L'âge Éocène obtenu (40.0 ±1.7 Ma) met en évidence le caractère polyphasé de ce gisement et est corrélé avec la propagation de la compression N-S Pyrénéenne dans le domaine intra-plaque générant une mise en circulation de fluides qui n'avait jusqu'alors pas été documentée. La microthermométrie, les rapports isotopiques (δ¹⁸O, δD, δ³⁷Cl), ainsi que la composition en cations et anions dissous au sein des inclusions fluides dans les cristaux de fluorite couplés à la distribution des éléments des terres rares dans la matrice ont permis de définir des interactions majeures en profondeur dans le socle. Une eau de mer évaporée d'âge probablement triasique s'est infiltrée par densité dans le socle et s'est enrichie en calcium par albitisation des plagioclases et en fluor par chloritisation des biotites. Remises en circulation par des évènements compressifs locaux au Crétacé inférieur, ces saumures ont subi une baisse de température et de pression pendant leur remontée à l'interface socle-couverture, et se sont mélangées aux eaux météoriques ou marines présentes dans l'aquifère sédimentaire poreux. Les compositions isotopiques du soufre mesurées in situ dans les sulfures et sulfates (δ³⁴S) suggère une origine marine pour les ions sulfates en solution, dont une portion a été réduite par voie biogénique et/ou thermo-chimique. Ce travail apporte un nouveau regard sur l'origine et l'histoire des fluides à l'origine des minéralisations polyphasée à F-Ba de basse température et sur l'importance des interactions avec les roches du socle

    Substrate Temperature Constrains Recruitment and Trail Following Behavior in Ants

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    In many ant species, foragers use pheromones to communicate the location of resources to nestmates. Mass-recruiting species deposit long-lasting anonymous chemical trails, while group-recruiting species use temporary chemical trails. We studied how high temperature influenced the foraging behavior of a mass-recruiting species (Tapinoma nigerrimum) and a group-recruiting species (Aphaenogaster senilis) through pheromone decay. First, under controlled laboratory conditions, we examined the effect of temperature on the trail pheromone of both species. A substrate, simulating soil, marked with gaster extract was heated for 10 min. at 25°, 35°, 45°, or 55 °C and offered to workers in a choice test. Heating gaster extract reduced the trail following behavior of the mass-recruiters significantly more than that of the group-recruiters. Second, analyses of the chemicals present on the substrate indicated that most T. nigerrimum gaster secretions vanished at 25 °C, and only iridodials persisted up to 55 °C. By contrast, A. senilis secretions were less volatile and resisted better to elevated temperatures to some extent. However, at 55 °C, the only chemicals that persisted were nonadecene and nonadecane. Overall, our results suggest that the foraging behavior of the group-recruiting species A. senilis is less affected by pheromone evaporation than that of the mass-recruiting species T. nigerrimum. This group-recruiting species might, thus, be particularly adapted to environments with fluctuating temperatures. © 2012 Springer Science+Business Media, LLC.Peer Reviewe

    Relations fluides-fracturation en contexte d’extension: exemple des minéralisations à Baryte du Bassin Aquitain au Jurassique supérieur

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    International audienceEn bordure des bassins sédimentaires, les premiers dépôts forment souvent des gisements d’importance économique (e.g. Pb-Zn pour les gisements de type Mississippi). Le mécanisme à l’origine de ces gisements implique des fluides expulsés depuis le centre du bassin et circulant à la base du bassin, en dessous d’un niveau imperméable.Des gisements de ce type, à barytine et fluorine, sont connus au niveau de la bordure nord du Bassin aquitain (France). Les minéralisations se sont formées au Jurassique supérieur dans un contexte d’extension N-S marqué par le début de l’individualisation des sous bassins de Parentis et de Charentes. Les niveaux minéralisés et imperméables sont datés du Jurassique inférieur. Les études géochimiques ont mis en évidence le mélange de trois fluides à l’origine de ces minéralisations : i) un fluide d’origine diagénétique issu du centre du bassin, ii) un fluide plus chaud provenant du socle hercynien et iii) un fluide possédant la signature géochimique de l’eau de mer.Dans le secteur de Jard-sur-Mer, ces minéralisations ont aussi été reconnues dans les niveaux du jurassique Moyen suggérant que les fluides minéralisateurs ont traversés la couche imperméable. Afin de mieux contraindre les relations entre les fluides et les structures tectoniques, nous avons réalisé une étude structurale du socle et de la couverture sédimentaire.Les résultats mettent en évidence un découplage mécanique entre socle et couverture sédimentaire. Dans cette dernière, l’orientation des veines et des failles traduit une phase d’extension N-S contemporaine des circulations de fluides. Du haut vers le bas de la série sédimentaire, le pendage des failles normales diminue jusqu’à devenir listrique au niveau de la discordance. Dans le socle, ce sont des failles normales, héritées de la fin de l’orogénèse hercynienne, qui drainent les fluides. Dans le niveau minéralisé, un réseau de veines à la fois verticales et horizontales évolue localement en brèches hydrauliques. L’ensemble est compatible avec la mise en surpression des fluides dans le niveau minéralisé et le découplage mécanique du socle et de la couverture sédimentaire.Nous proposons que l’origine de ce découplage soit liée à la tectonique distensive du Jurassique supérieur : L’accumulation de sédiments au centre du bassin permet la mise en mouvement des fluides d’origine diagénétique et la fracturation du socle permet également la mobilisation de fluides profonds le long de structures héritées
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