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    Analyse diagnostique des systemes de culture en riziculture de bas-fonds a Gagnoa, au centre ouest de la Cote d’Ivoire

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    L’analyse diagnostique des systèmes de culture en riziculture de bas-fond vise une meilleure compréhension des pratiques culturales, l’estimation des résultats techniques et économiques, et l’identification des contraintes de production du riz en écologie de bas-fonds en Côte d’Ivoire. L’étude a été réalisée dans le pôle de développement rizicole de Gagnoa au Centre Ouest de la Côte d’Ivoire. La méthode de collecte des données était l’enquête de groupe au niveau village et l’enquête individuelle au niveau ménage basées sur une approche d’automatisation de collecte des données à l’aide des tablettes et Smartphones. La méthodologie d’échantillonnage stratifié et aléatoire a été utilisée. L’enquête a concerné 32 villages et 384 producteurs, à raison de 12 riziculteurs par village. Les résultats ont montré que 80% des riziculteurs chefs de ménage étaient de sexe masculin contre 20 % de riziculteurs chefs de ménage de sexe féminin. La superficie moyenne emblavée pour le riz était de 1 ha. Les rendements, encore faibles, variaient entre 1,53 et 1,70 t/ha, respectivement, en riziculture de bas-fond non aménagé (sans irrigation) et en riziculture de basfond aménagé (avec irrigation). Concernant les performances économiques, le revenu net d’exploitation en riziculture de bas-fond sans irrigation (33.903fcfa/ha) était inférieur à celui de bas-fond avec irrigation (78.083 fcfa/ha). Les riziculteurs à Gagnoa sont confrontés à plusieurs contraintes dont les plus citées sont les mauvaises herbes (29,2 %), les ravageurs, notamment les oiseaux, les mammifères rongeurs et les insectes (15,4 %) et l’insuffisance des moyens financiers (13,9 %). Ces résultats constituent une base utile pour les interventions futures dans le domaine de la riziculture pour assurer la sécurité alimentaire en Côte d’Ivoire.Mots clés: riz de bas-fonds, rentabilité, contraintes, Côte d’IvoireEnglish Title: Analysis of rice cropping systems in lowland ecology in Gagnoa, in the middle west of  Côte d’IvoireEnglish AbstractAnalysis of rice cropping systems in lowland ecology in Gagnoa, in the Middle West of Côte d’Ivoire aims a better understanding of agricultural practices, estimation of technical and economic performance and identification of constraints of rice production. This study was done in the rice hub of Gagnoa. Focus-group and household level interviews with tablets and Smartphones were used for data collection. Stratified and random sampling methods were adopted to select 32 villages and 384 rice producers (12 rice growers per village).Results showed that 80 % of household heads are male and 20 % are female. Rice area in the region was on average 1 ha per household. Yields, still low, varied from 1.53 to 1.70 tons/ha in rainfed lowland and irrigated lowland, respectively. Regarding the economic performances of cropping systems, net revenue in rainfed lowland (33.903 fcfa/ha) is lower than the one in the irrigated system (78.083 fcfa/ha)...infestation (29.2 %), rice pest such as birds, rodent and insects (15.4 %) and lake of credit (13.9 %). These results are useful for further investigations in the rice production for food security in Côte d’Ivoire.Keywords: lowland rice, profitability, constraints, Côte d’Ivoir

    Amelioration de la viscosite et de la densite energetique des bouillies infantiles preparees a partir de farines composees a base de riz, de niebe, de soja et d’arachide

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    L’aliment de complément de la majorité des enfants maliens est la bouillie des céréales dont la viscosité est très élevée pour les enfants âgés de 6 à 9 mois. Leur densité énergétique inférieure à celle du lait maternelle (70 Kcal/100 ml) variait entre 35 à 45 kcal/100 ml (Bauer et al., 1997). Pour faciliter leur déglutition et améliorer la densité énergétique, la nécessité de les liquéfier par l’utilisation de source d’amylase s’impose (Trèche 1995, Réseau TPA, 1998). Les farines de complément ont été développées à partir du riz NERICA 4 auquel l’arachide, le niébé, le soja, le pain de singe ont été incorporés suivant la formule souhaitée. La farine de riz a été obtenue après mouture du riz NERICA 4 blanchi. Les graines de soja et celles d’arachide ont été torréfiées séparément, dé pelliculées puis réduites en farine. Le niébé a été décortiqué, lavé, séché puis réduit en farine. Le maltage a consisté respectivement à tremper le riz pendant 12 heures et le mil pendant 07 heures dans l’eau tiède. Les grains ont été égouttés séparément et mis en germination dans un panier couvert pendant 3 jours au cours desquels, ils ont été arrosés matin et soir. La germination des grains est interrompue par le séchage. Les grains germés de riz et de mil ont été réduits séparément en farine (malt). Dans chaque formule, 95 % de la farine composée ont été ajoutés à 5 % de malt de mil ou de riz. La viscosité et la densité énergétique des bouillies infantiles ont été déterminées. La viscosité de la bouillie contenant le malt de riz a été plus fluide (13 cm) que celle contenant le malt de mil (11 cm). Les densités énergétiques des bouillies ont varié de 52,19 Kcal à 117 Kcal/100 ml de bouillie. Les bouillies contenant le soja et le malt de riz ou de mil ont présentés des densités énergétiques similaires mais supérieures à celles des autres bouillies. L’objectif de la recherche est de réduire la viscosité des bouillies de complément et d’améliorer leur densité énergétique en vue de lutter contre la malnutrition infantile.Mots clé : Riz, bouillies de complément, malt, viscosité, densité énergétiqu

    Developpement des systemes de production innovants d’association mais/legumineuses dans la zone subhumide du Mali

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    Parmi les 3 piliers de l’intégration agriculture-élevage (traction animale, fumure organique, cultures fourragères) diffusés en Afrique de l’Ouest, seules les cultures fourragères ont été peu adoptées. Pourtant, les associations maïs/légumineuses ont l’avantage d’améliorer la production et l’alimentation animale. Elles représentent une alternative dans la gestion des risques et des incertitudes pour les agro-éleveurs, confrontés aux changements globaux (climatiques, pression foncière, dégradation des ressources naturelles). L’objectif de cette étude est de déterminer la contribution des associations maïs/légumineuses dans l’amélioration de la production de maïs grain et le bilan fourrager des exploitations agricoles. Le dispositif en blocs dispersés chez 10 producteurs, a consisté en 3 traitements, T1 (maïs seul), T2 (maïs/ niébé) et T3 (maïs/mucuna) durant 2 campagnes agricoles. En 2013 - 2014, les rendements de maïs grain ont été de 2433 kg/ha et en biomasse 2597 kgMS/ha. Par contre, en 2014 - 2015 les rendements ont été de 1932 kg/ha de maïs grain et de 5134 kgMS/ha de biomasse. Les besoins en matière sèche pour 90 jours de supplémentation ont été de 4,62 UBT en 2013 - 2014 et de 9,13 UBT en 2014 - 2015. Ces résultats montrent la contribution des associations maïs/légumineuses dans l’amélioration du rendement de maïs grain et de fourrages dans la zone subhumide au Mali.Mots clés : légumineuses, maïs, fourrage, Mal

    Signal propagation in transmission lines with losses using fibonacci wave functions

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    In this paper, the general model for an infinite LC ladder network using Fibonacci wave functions that were applied to lossless transmission lines will be extended to transmission lines including losses. The general model that was derived from a first order system transfer function representing a simple RC or RL circuit will be used to model and analyze transmission lines presenting losses. The LC ladder network model can be applied to any order for each inductor current with its parasitic rc resistor and for each capacitor voltage with its parasitic rL  resistor. The extension of the proposed general model to transmission lines with losses is subject to Heaviside condition for both resistors rc  and r

    Key traveller groups of relevance to spatial malaria transmission: a survey of movement patterns in four sub-Saharan African countries

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    Background: As malaria prevalence declines in many parts of the world due to widescale control efforts and as drug-resistant parasites begin to emerge, a quantitative understanding of human movement is becoming increasingly relevant to malaria control. However, despite its importance, significant knowledge gaps remain regarding human movement, particularly in sub-Saharan Africa. Methods: A quantitative survey of human movement patterns was conducted in four countries in sub-Saharan Africa: Mali, Burkina Faso, Zambia, and Tanzania, with three to five survey locations chosen in each country. Questions were included on demographic and trip details, malaria risk behaviour, children accompanying travellers, and mobile phone usage to enable phone signal data to be better correlated with movement. A total of 4352 individuals were interviewed and 6411 trips recorded. Results: A cluster analysis of trips highlighted two distinct traveller groups of relevance to malaria transmission: women travelling with children (in all four countries) and youth workers (in Mali). Women travelling with children were more likely to travel to areas of relatively high malaria prevalence in Mali (OR = 4.46, 95 % CI = 3.42–5.83), Burkina Faso (OR = 1.58, 95 % CI = 1.23–1.58), Zambia (OR = 1.50, 95 % CI = 1.20–1.89), and Tanzania (OR = 2.28, 95 % CI = 1.71–3.05) compared to other travellers. They were also more likely to own bed nets in Burkina Faso (OR = 1.77, 95 % CI = 1.25–2.53) and Zambia (OR = 1.74, 95 % CI = 1.34 2.27), and less likely to own a mobile phone in Mali (OR = 0.50, 95 % CI = 0.39–0.65), Burkina Faso (OR = 0.39, 95 % CI = 0.30–0.52), and Zambia (OR = 0.60, 95 % CI = 0.47–0.76). Malian youth workers were more likely to travel to areas of relatively high malaria prevalence (OR = 23, 95 % CI = 17–31) and for longer durations (mean of 70 days cf 21 days, p < 0.001) compared to other travellers. Conclusions: Women travelling with children were a remarkably consistent traveller group across all four countries surveyed. They are expected to contribute greatly towards spatial malaria transmission because the children they travel with tend to have high parasite prevalence. Youth workers were a significant traveller group in Mali and are expected to contribute greatly to spatial malaria transmission because their movements correlate with seasonal rains and hence peak mosquito densities. Interventions aimed at interrupting spatial transmission of parasites should consider these traveller groups

    Evaluation de l’effet repulsif d’extraits de neem (Azadirachta indica A. Juss., 1830) sur le charançon de la patate douce (Cylas puncticollis Boheman, 1833) en condition de laboratoire a Korhogo, nord de la Cote d’Ivoire

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    Une stratégie de gestion intégrée des insectes nuisibles à la culture de la patate douce a été élaborée pour réduire les pertes dues à ceux-ci. Ainsi, les propriétés répulsives des extraits de feuilles et d’amandes de neem ont été évaluées sur Cylas puncticollis, un charançon de la patate douce. Pour ce faire, quatre concentrations d’extraits ont été préparées à raison de quatre répétitions par concentration. Le test a consisté à la détermination du pourcentage de charançons présents dans la zone traitée. Chacune des concentrations d’extraits a été appliquée sur la moitié d’un papier buvard placé dans une boite de Pétri de 9 cm de diamètre et sur lequel 10 charançons ont été posés. Les effets répulsifs des extraits ont été comparés à ceux d’un insecticide chimique et l’eau distillée. Le test avec 20 cL/L d’extraits de feuilles a causé 85 % de répulsion contre 45 % pour les amandes à 25 g/L. Les extraits ont significativement causé plus de répulsion que l’eau distillée et l’insecticide chimique. Les tests ont révélé un potentiel plus répulsif des extraits de feuilles comparé à celui des amandes. Les extraits de neem pourraient constituer une alternative crédible à la lutte chimique pour la protection de la patate douce contre ce charançon. English title: Evaluation of the repellent effect of neem extracts (Azadirachta indica A. Juss., 1830) on the sweet potato weevil (Cylas puncticollis Boheman, 1833) under laboratory conditions in Korhogo, northern Côte d’Ivoire Abstract An integrated pest management strategy for sweet potatoes has been developed to reduce pest losses. Thus, the repellent properties of neem leaf and kernel extracts were evaluated on Cylas puncticollis, a sweet potato weevil. For this purpose, four concentrations of extracts were prepared with four replicates per concentration. The test consisted of determining the percentage of weevils in the treated area. Each of the extract concentrations was applied to half of a blotting paper placed in 9 cm diameter Petri dishes on which 10 weevils were placed. The repellent effects of the extracts were compared to those of a chemical insecticide and distilled water. Test with 20 cL/L leaf extract caused 85% repellence compared to 45% for almonds at 25 g/L. Compared to the chemical insecticide and distilled water, the extracts caused significantly more repellence. The tests revealed a higher repellent potential of the leaf extracts compared to those of almonds. Neem extracts could be a credible alternative to chemical control for the protection of sweet potato against this weevil. Keywords: Neem extracts, Repellent effect, Sweet potato, Cylas puncticolli

    Incorporation du coprah et des cuticules de cacao et d’arachide dans l’aliment du (tilapia du nil( (Oreohromis niloticus, linné, 1758) eleve en etang : Effet sur la croissance et la composition biochimique

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    Dans le but de réduire le coût de l’alimentation du tilapia en élevage, quatre aliments exogènes pulvérulents dont un industriel (Ivograin) servant de référence (AR) et trois tests locaux (A1, A2 et A3) formulés uniquement à base de sous-produits locaux ont été utilisés. La composition de base des aliments tests est : A1 (cuticules de de fève de cacao, son de maïs, tourteaux de soja et coton) ; A2 (cuticules de graine d’arachide, son de maïs, tourteaux de soja et coton) et A3 (tourteaux de coprah, soja et coton et son de maïs). Tous les aliments titrent environ 28 % de protéines. L’expérience est conduite à la ferme « Blondey » (Côte d’Ivoire) sur des juvéniles de Oreochromis niloticus d’un poids initial de 33,3 ± 0,4 g. Des juvéniles ne recevant pas d’aliment exogène ont servi de lot témoin (At) pour apprécier l’effet de l’aliment endogène. La densité de stockage était de 2 poissons/m2. Trois étangs par traitement ont été utilisés. La ration journalière a été distribuée à 9 h et à 15 h. Après 180 jours d’expérience, les poids moyens finaux ont atteint des valeurs respectives de 273,42 ± 26g ; 295,08 ± 18,5 g ; 352,1 ± 20,7g ; 309,38 ± 22,3 g et 101,06 ± 4 g pour A3, A2, A1, AR et At. Au niveau des aliments exogènes, le meilleur quotient nutritif (Qn= 2,22) et de croissance journalière (1,77 g/jour) ont été obtenus avec A1. Le plus grand Qn (2,88) et la plus faible croissance journalière (1,33g /jour) sont enregistrés avec A3. La comparaison de tous les lots indique que la plus faible croissance (0,38 g/jour) est enregistrée chez les poissons non nourris à l’aliment exogène (At). Les lipides corporels (16 - 17 %) sont plus élevés chez les poissons nourris aux aliments tests que ceux des lots de référence (14 %) et témoins (13 %). Par rapport à l’aliment AR, les aliments tests réduisent le coût de revient de l’aliment et le coût de l’alimentation par unité de prise de poids de 15 - 18 % et 3,1 - 27,4 %, respectivement.Mots clés : Aliments, arachide, cacao, coprah, cuticules, Oreochromis niloticusEnglish AbstractIncorporation of coconut oil cake, cocoa bean shell and peanut skin in diet for nile tilapia (Oreohromis niloticus, linné, 1758) reared in pond : Effect on growth and biochemical compositionIn order to reduce feeding cost of rearing tilapia, four powdered diets including an industrial product (Ivograin) (as reference = AR) and three practical diets (A1, A2 and A3) formulated using local by-products were used. Formulated diets were designated as A1 (cocoa bean shell, corn bran, soybean oil cake, cottonseeds oil cake, premix), A2 (peanut skin, corn bran, soybean oil cake, cottonseeds oil cake, premix) and A3 (corn bran, soybean oil cake, cottonseeds oil cake and coconut oil cake). The four diets contained approximately 28 % crude protein. The experiment was carried out at farm « Blondey » (Ivory Coast) on fingerlings Oreochromis niloticus with an initial body weight of 33.3 ± 0.4g. In addition, fingerlings non-fed with exogenous diet were used as control group to assess the impact of the natural food. The used stocking density was 2 fish/m2. Three replicate ponds were assigned to each of the treatment. Fish were fed twice daily (9.00 h and 15.00 h). After 180 days of experiment, the final body weight observed were respectively 273.42 ± 26 ; 295.08 ± 18.5 ; 352.1 ± 20,7 ; 309.38 ± 22.3 g and 101.06 ± 4 g for A3, A2, A1, AR and At. Considering the four diets (A1, A2, A3 and AR), the best daily weight gain (1.77 g/day) and feed conversion ratio (2.22) were obtained with A1 which were significantly different (p &lt; 0.05) from values obtained for the other groups. The poorest weight gain (1.33 g/day) and the highest feed conversion ratio (2.88) were recorded for A3. The comparison of all groups (A1, A2, A3, AR and At) revealed that the poorest value of the daily weight gain (1.33 g/day) was recorded for the control group (At). Fat deposition was highest (16 - 17 %) in fish fed practical diets, while fish fed diets AR and control fish (At) recorded respectively (14 %) and (13 %). Practical diets reduced the feed cost and feeding cost per unit of weight gain by 15 - 18 % and 3.1 - 27.4 %, respectively.Keywords : Diets, peanut skin, cocoa bean shell, coconut oil cake, Oreochromis niloticu
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