Lithospheric geometry of the Wopmay orogen from a Slave craton to Bear Province magnetotelluric transect

Two‐dimensional inversions of lithospheric‐probing magnetotelluric (MT) data at a total of 20 sites acquired along an approximately east–west 300‐km‐long profile across the Wopmay orogen in the Northwest Territories, Canada, provide electrical resistivity models of the boundary between the Archean Slave craton and the adjacent Proterozoic Bear Province. An analysis of distortion effects and structural dimensionality indicates that the MT responses are primarily one‐dimensional or only weakly two‐dimensional with a depth‐independent geoelectric strike angle of N32°E, consistent with regional structural geology. The regional‐scale model, generated from the longer period responses from all of the sites along the profile, reveals significant lateral variations in the lithospheric mantle. Resistive cratonic roots are imaged to depths of ∼200 km beneath both the Slave craton and the Hottah terrane of the Bear Province. These are separated by a less resistive region beneath the Great Bear magmatic zone, which is speculatively interpreted as a consequence of a decrease in the grain size of olivine in the Wopmay mantle, caused by localized shearing, compared to its neighboring cratonic roots. Focused two‐dimensional models, from higher frequency responses at sites on specific sections of the profile, reveal the resistivity structure at crustal depths beneath the region. These suggest that the root of the Slave craton crosses beneath the Wopmay orogen, and that the Wopmay fault zone does not penetrate into the lower crust. A comparison of these results with those obtained during the Lithoprobe project farther south shows striking along strike variations in the conductivity structure associated with the Wopmay orogen

Méta-analyse des chirurgies gynécologiques par vNOTES (vaginal Natural Transluminal Endoscopic Surgery) et mise en place d’un protocole d’étude VLAP

CONTEXTE : L’hystérectomie est une chirurgie courante, 62 000 actes réalisés en France en 2018. Les voies d’abord favorisées sont la cœlioscopie, la laparotomie puis la voie vaginale. Les voies dites mini-invasives sont de plus en plus plébiscitées compte tenu de leurs réductions de morbimortalité. C’est issu de ce courant qu’est né la vNOTES (vaginal Natural Orifice Transluminal Endoscopic Surgery).OBJECTIF : L’objectif principal de cette méta-analyse est de comparer les complications per et post opératoires de la chirurgie vNOTES en gynécologie par rapport aux autres voies d’abord. Mise en place d’un protocole d’étude prospective, randomisée et multicentrique pour évaluer la tolérance de la vNOTES dans l’hystérectomie totale pour lésion bénigne en comparaison à la cœlioscopie.MÉTHODE : Au total, quinze articles comparant la vNOTES à d’autres voies d’abord pour les chirurgies gynécologiques (hystérectomies, chirurgies annexielles, chirurgies oncologiques et cure de prolapsus) ont été analysés. Le critère d’évaluation principal correspond aux complications per et post-opératoires. Les données démographiques (âge, indice de masse corporelle, parité, antécédents chirurgicaux), la durée chirurgicale et d’hospitalisation, les douleurs à J0 et J1 ont été étudiés en critères secondaires.RÉSULTATS : Dans les articles analysés les groupes de patientes vNOTES versus les autres voies d’abord (cœlioscopie et voie vaginale) étaient comparables. La vNOTES entraine une diminution des complications postopératoires. La durée chirurgicale et d’hospitalisation est réduite pour la vNOTES, ainsi que les douleurs dans les moins de 24 heures et un jour après la chirurgie.CONCLUSION : Les voies d’abord recommandées pour l’hystérectomie sont la cœlioscopie et la voie vaginale. La voie vNOTES combine les deux et pourrait devenir une nouvelle proposition thérapeutique. Notre méta-analyse montre la sécurité de la vNOTES par rapport aux autres voies d’abord, mais également une réduction des douleurs en postopératoire. Cependant il apparait important de réaliser des nouvelles études randomisées afin de prouver la non-infériorité de la vNOTES. C’est dans cet objectif que s’inscrit le protocole « VLAP »