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Cerebral malaria in children: using the retina to study the brain
Cerebral malaria is a dangerous complication of Plasmodium falciparum infection, which takes a devastating toll on children in sub-Saharan Africa. Although autopsy studies have improved understanding of cerebral malaria pathology in fatal cases, information about in vivo neurovascular pathogenesis is scarce because brain tissue is inaccessible in life. Surrogate markers may provide insight into pathogenesis and thereby facilitate clinical studies with the ultimate aim of improving the treatment and prognosis of cerebral malaria. The retina is an attractive source of potential surrogate markers for paediatric cerebral malaria because, in this condition, the retina seems to sustain microvascular damage similar to that of the brain. In paediatric cerebral malaria a combination of retinal signs correlates, in fatal cases, with the severity of brain pathology, and has diagnostic and prognostic significance. Unlike the brain, the retina is accessible to high-resolution, non-invasive imaging. We aimed to determine the extent to which paediatric malarial retinopathy reflects cerebrovascular damage by reviewing the literature to compare retinal and cerebral manifestations of retinopathy-positive paediatric cerebral malaria. We then compared retina and brain in terms of anatomical and physiological features that could help to account for similarities and differences in vascular pathology. These comparisons address the question of whether it is biologically plausible to draw conclusions about unseen cerebral vascular pathogenesis from the visible retinal vasculature in retinopathy-positive paediatric cerebral malaria. Our work addresses an important cause of death and neurodisability in sub-Saharan Africa. We critically appraise evidence for associations between retina and brain neurovasculature in health and disease, and in the process we develop new hypotheses about why these vascular beds are susceptible to sequestration of parasitized erythrocytes
Microvascularisation du raphe buccalis chez le fĆtus et le nouveau-nĂ©
Le raphe buccalis rĂ©sulte de la soudure des lĂšvres supĂ©rieure et infĂ©rieure lors de la formation de la joue. Il prolonge la commissure labiale jusqu'Ă la face profonde de la joue. Sa limite postĂ©rieure rĂ©pond au bord antĂ©rieur du ramus mandibulaire. Ses limites supĂ©rieure et infĂ©rieure se placent dans le prolongement de la muqueuse vestibulaire en regard des crĂȘtes alvĂ©olaires correspondantes. MĂ©dialement, il correspond au bord latĂ©ral de la langue. LatĂ©ralement, il rĂ©pond au muscle buccinateur.
Histologiquement, le raphe buccalis se caractérise par un épaississement de l'épithélium et de la lamina propria.
Sur le plan microcirculatoire, la lamina propria renferme un réseau réticulaire superficiel et un réseau réticulaire profond dont dépendent les boucles courtes et longues du réseau papillaire, comparables à celles de la partie villeuse de la lÚvre.
Les caractĂ©ristiques microcirculatoires du raphe buccalis, chez le fĆtus et le nouveau-nĂ© Ă©voquent une zone de jonction cutanĂ©o-muqueuse
Le torus palatin. Etude réalisée sur 723 crùnes humains et comparaison avec les données de la littérature
Le torus palatin est une « tumeur bénigne » constituant une élévation de la ligne médiane du palais. Décrite en
1814, cette particularité anatomique est actuellement classée selon quatre types : torus plat, fusiforme, nodulaire
et lobulaire. Cette exostose du maxillaire, rare avant lâĂąge de dix ans, croĂźt jusquâĂ lâĂąge de 30 ou 40 ans
pour atteindre un plateau, gĂ©nĂ©ralement suivi par une lĂ©gĂšre phase de dĂ©croissance. Lâapparition du torus
palatin rĂ©sulterait de lâaction combinĂ©e de facteurs gĂ©nĂ©tiques et environnementaux. Selon cette thĂ©orie, le
franchissement dâun seuil se rĂ©vĂšle nĂ©cessaire pour que ces deux facteurs conduisent Ă la formation dâun
torus.
La frĂ©quence du torus palatin est variable selon les Ă©tudes. Une Ă©tude basĂ©e sur lâobservation de 723 crĂąnes,
dâorigines ethniques diverses, appartenant Ă la collection dâostĂ©ologie de lâInstitut dâAnatomie Normale de
Strasbourg, donne des résultats similaires aux données de la littérature. Une fréquence relativement importante
du torus palatin est cependant retrouvĂ©e dans la population dâorigine rhĂ©nane. (Med Buccale Chir
Buccale 2005 ; 11 : 205-213)
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