From Predators to Icons: Exposing the Myth of the Business Hero

[ Excerpted from Forword by John R. Kimberly] From Predators to Icons takes us on a provocative and nuanced journey through the business practices of a number of individuals and the companies they built and shows how they navigated through this volatile mix to achieve extraordinary success in their undertakings. In an era in which we are obsessed with rankings of everything from colleges and universities to hospitals to tennis players, we tend to focus on the end result—who is number 1?—and much less on the means: how did they get there? In an era when we are fascinated by stories of leaders as heroes and by the lives of the rich and famous, we tend to let the gloss of the material trappings of success blind us to questions of their origins. In the work they report here, Villette and Vuillermot use the lens of social science as a vehicle for unpacking the roots of extraordinary success in business, for analyzing how success was achieved. They have accumulated evidence from a variety of sources, including the myriad biographies—authorized and unauthorized—of business icons, to build their comparative analysis of the practices of thirty-two businessmen from Europe and North America, of how their wealth was built, and of the common threads that characterize the roots of success across geographies, across industries, and across time. Their approach is highly original, and the data they assemble are wide-ranging. They are well aware of both the promise and the limitations of their data and are careful to discuss both. Ultimately, it is up to each of us to judge the credibility of both the empirical foundations on which their analysis is built and the conclusions they reach, the messages they send. But theirs is an impressive undertaking and needs to be taken seriously

« Du secret des affaires à la politique de communication (L'exemple de quelques grandes entreprises industrielles françaises et de leur presse interne, des années 1930 à nos jours) »

Après avoir longtemps été un espace de rationalisation mécanique, l'entreprise se transforme en système relationnel. Le journal d'entreprise est un support de communication sociale au service de la gestion des ressources humaines. En ce sens, il produit des representations, mais c'est aussi un outil de management. L'objectif est de dater les changements dans la politique de communication avec le personnel de quelques grandes entreprises par le biais de la presse interne. Quand a-t-on mis fin à l'idée du secret absolu des affaires pour développer des outils d'information ? Le public ciblé est limité au personnel des entreprises à travers quelques études de cas de vieilles compagnies industrielles françaises de premier plan : Saint-Gobain, Pont-à-Mousson, Schneider et leurs filiales

« Du secret des affaires à la politique de communication (L'exemple de quelques grandes entreprises industrielles françaises et de leur presse interne, des années 1930 à nos jours) »

Après avoir longtemps été un espace de rationalisation mécanique, l'entreprise se transforme en système relationnel. Le journal d'entreprise est un support de communication sociale au service de la gestion des ressources humaines. En ce sens, il produit des representations, mais c'est aussi un outil de management. L'objectif est de dater les changements dans la politique de communication avec le personnel de quelques grandes entreprises par le biais de la presse interne. Quand a-t-on mis fin à l'idée du secret absolu des affaires pour développer des outils d'information ? Le public ciblé est limité au personnel des entreprises à travers quelques études de cas de vieilles compagnies industrielles françaises de premier plan : Saint-Gobain, Pont-à-Mousson, Schneider et leurs filiales.Histoire, communication, entreprises

Introduction

L’Association Française des Historiens Economistes a organisé, sous la responsabilité scientifique d’Albert Broder et de Marc Flandreau, que je tiens à remercier chaleureusement au nom de l’association, un colloque sur la monnaie et les 16 articles suivants en abordent de multiples aspects. La monnaie fait partie de l’imaginaire artistique, du prêteur et sa femme de Quentin Metsys de 1514 au film Crésus de Giono interprété par Fernandel en 1960 en passant par Les faux monnayeurs de Gide, mais..

L'histoire d'un double échec : Gray au XIXe siècle

Dotée de bonnes infrastructures financières commerciales et financières complétées par un excellent réseau de transport, Gray connaît des difficultés économiques au fil des décennies du XIXe siècle. Centre de batellerie, de commerce des grains et de meunerie - des activités interdépendantes – la ville n'a pas réussi à former un district commerçant alors même que la ville avait une spécialisation marquée. Il s'agit d'étudier l'histoire d'un double échec : comme ville commerçante et accessoirement comme centre industriel avorté. Etudier un échec peut se révéler éclairant car on cherche à comprendre pourquoi et comment le processus s'est enrayé, en faisant la part dans l'explication de l'échec des facteurs endogènes et exogènes. Si on insiste sur le rôle des transports dans la réussite ou l'échec des entreprises pourquoi ne pas faire la même chose pour les villes, surtout quand elles ont vécu du commerce ? Que dire aussi de la régulation du territoire par ses principaux acteurs

Chapitre XI. Une multitude d’ententes pour la distribution et l’interconnexion

Le groupe négocie avec les groupes concurrents, à la fois pour délimiter des espaces de monopole, et pour réduire les frais qu’une interconnexion individuelle non négociée générerait. Cette constitution d’oligopole est voulue et renforcée par l’intervention de l’État. Si le groupe Durand est conscient de l’impératif que constitue un réseau de transport performant, il est bien vite rejoint par l’État, qui, par le biais du Groupement de l’électricité, décide la mise en place des jalons d’un rés..

« Du secret des affaires à la politique de communication (L'exemple de quelques grandes entreprises industrielles françaises et de leur presse interne, des années 1930 à nos jours) »

Après avoir longtemps été un espace de rationalisation mécanique, l'entreprise se transforme en système relationnel. Le journal d'entreprise est un support de communication sociale au service de la gestion des ressources humaines. En ce sens, il produit des representations, mais c'est aussi un outil de management. L'objectif est de dater les changements dans la politique de communication avec le personnel de quelques grandes entreprises par le biais de la presse interne. Quand a-t-on mis fin à l'idée du secret absolu des affaires pour développer des outils d'information ? Le public ciblé est limité au personnel des entreprises à travers quelques études de cas de vieilles compagnies industrielles françaises de premier plan : Saint-Gobain, Pont-à-Mousson, Schneider et leurs filiales

Le chiffre, un outil stratégique de communication. L'exemple de Pont-à-Mousson de l'entre-deux-guerres à la nationalisation

Dans la première moitié du siècle, la passion du secret – véritable avantage compétitif dont les dirigeants sont conscients – s'exerce au dépend de la vérité chiffrée. 1946-1970 est un moment d'adaptation à la normalisation du chiffre et à sa publicité plus ou moins contrainte. Certes, dans le discours, le temps du comptable est encore essentiellement a posteriori, mais le chiffre est désormais souhaité de plus en plus à court terme, tout en n'étant qu'un élément parmi d'autres qui légitime la stratégie en cas de succès. Les années 1970 marquent la surabondance du chiffre pour noyer l'information. Le chiffre – base de la décision et de la stratégie – résulte souvent dorénavant d'une élaboration, d'un calcul et n'est pas brut. De plus, il symbolise et remplace l'argumentaire. Base des indicateurs, le chiffre est la référence pour l'évaluation et donc indirectement pour le jugement : il offre un cadre de pensée