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    Étude de la séparation et des mécanismes de conversion des isomères de spins de l'eau

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    Étant donné la présence de spins nucléaires indiscernables dans la molécule d'eau, celle-ci est forcée d'exister sous deux formes différentes appelées isomères de spin. Ces isomères de spin, auxquels on réfère en tant que ortho et para, sont des états complètement distincts, ce qui fait que le passage d'un isomère à l'autre est formellement interdit par l'Hamiltonien moléculaire à l'ordre zéro. Ce phénomène d'isomérie de spin existe en réalité dans une vaste gamme de molécules qui possèdent des spins nucléaires identiques: H2, NH3, CH4, etc., et la conversion entre les différents états de spins de ces molécules, bien qu'elle soit en théorie interdite, est un phénomène observé expérimentalement. Encore aujourd'hui, cette conversion demeure énigmatique pour les scientifiques puisque la caractérisation des mécanismes est difficile d'un point de vue pratique. De plus, le concept d'isomère de spin, bien qu'il soit facile à définir en phase gazeuse, ne peut pas se transposer facilement aux phases condensées où l'échange chimique entre les molécules est rapide, par exemple dans l'eau liquide et la glace. En dépit de l'impossibilité d'appliquer ce concept à la glace, la communauté d'astrophysique continue d'utiliser la température de spin mesurée spectroscopiquement dans la chevelure des comètes pour extrapoler les conditions présentes au cœur où à la surface de ces comètes. Il apparait clair que la littérature sur le sujet est incomplète et que de nombreuses expériences doivent être menées en laboratoire pour fournir des réponses aux questions en suspend. Le premier volet de cette thèse est consacré à la description d'un nouvel appareil de séparation des isomères de spins de l'eau qui met à profit un effet de déflexion magnétique qui agit sur les spins nucléaires de la molécule d'eau. Grâce à une lentille magnétique à géométrie hexapolaire, l'état de spin ms=+1 de la molécule d'eau ortho (o-H2O), une fois en phase gazeuse dans un faisceau moléculaire, peut être focalisé afin d'augmenter sa concentration dans le jet. Cette technique donne accès à des enrichissements en isomère de spin o-H2O jusqu'ici inégalés et ouvre la porte à un éventail d'expériences de corrélation quantique qui permettront de mieux comprendre le comportement des isomères de spin de l'eau lors de réactions chimiques, de processus d'adsorption/désorption sur une surface où lors de la condensation à l'état solide. La conception, la construction, la fabrication et la caractérisation de ce nouvel appareil sont décrites dans cette thèse en plus des résultats expérimentaux préliminaires qui y sont présentés. La spectroscopie REMPI (2+1) (anglais: Resonance-enhanced multiphoton ionization traduction: ionisation résonante multiphotonique) couplé à une technique de spectrométrie de masse à temps de vol (TOF-MS) est utilisée pour accéder à une caractérisation des états rovibroniques de la molécule d'eau directement dans la phase gaz. La REMPI-TOF-MS permet donc de mesurer directement le ratio entre les molécules ortho et para dans la phase gaz, que ce soit directement dans un faisceau moléculaire, ou encore après l'adsorption/désorption des molécules sur une surface. Les principes fondamentaux de la spectroscopie REMPI ainsi que son application pour la caractérisation des isomères de spin de l'eau sont discutés dans cette thèse. Dans le cadre des expériences réalisées avec ce nouvel appareil, un faisceau moléculaire d'eau dilué à 10% dans l'argon a été généré par une expansion supersonique et focalisé avec la lentille magnétique. En sélectionnant la portion d'intérêt du faisceau, un OPR supérieur à 15 (94% o-H2O) a pu être mesuré dans un faisceau avec une température rotationnelle estimée à 41±5K. Les simulations de trajectoires réalisées par ordinateur ont permis d'obtenir un excellent accord avec les données expérimentales obtenues, suggérant un OPR réel beaucoup plus élevé dans le jet moléculaire. La faible quantité de p-H2O demeurant dans le faisceau est difficile à quantifier, ce qui ne permet pas de rapporter avec certitude une valeur d'OPR exacte. Le deuxième volet de cette thèse est quant à lui consacré à la technique d'isolation en matrice de gaz rare. Jusqu'à aujourd'hui, cette technique reste la seule permettant de conserver des distributions hors-équilibre d'isomères de spins de l'eau sur des échelles de temps de l'ordre de l'heure. Pour espérer faire des expériences intéressantes avec le faisceau moléculaire enrichi en o-H2O, il est important de pouvoir les conserver en laboratoire. Plus spécifiquement, une étude de confinement en matrice de gaz rare sur les isotopologues de l'eau (H216O, H217O et H218O) à basse température a été réalisée. L'interconversion des isomères de spin dans ce type de système est observée depuis longtemps déjà, mais l'interprétation physique exacte derrière ce phénomène demeure encore aujourd'hui une question ouverte. La présente étude apporte des données expérimentales sans précédent dans la littérature pour la conversion des isomères de spins de H2O à basse température dans une matrice d'argon. La dépendance des taux de conversion avec la température a été étudiée et deux régimes de conversion différents sont mis en évidence. D'abord, un régime à basse température où la conversion ortho à para procède indépendamment de la température, signe d'un phénomène non activé thermiquement et où la conversion para à ortho procède avec une barrière d'activation apparente de 23±1 cm-1. Cette barrière correspond en réalité à la différence d'énergie entre le premier niveau rotationnel para (000) et le premier niveau rotationnel ortho (101). Ensuite, un régime à haute température où les conversions ortho à para et para à ortho procèdent respectivement avec des barrières d'activation apparentes de 47±3 cm-1 et de 65±3 cm-1. Ces barrières peuvent aussi être reliées à des niveaux d'énergies rotationnels de la molécule d'eau en matrice (les états para 202 et ortho 212, ce qui permet d'identifier par le biais de quels états la conversion des isomères de spins peut avoir lieu. Les données obtenues mettent aussi en évidence le couplage entre la rotation et la translation de la molécule d'eau dans le site de confinement (appelé couplage RTC pour : rotational-translational coupling) dont le premier niveau d'énergie se situe approximativement à 68 cm-1

    Effect of angiotensin-converting enzyme inhibitor and angiotensin receptor blocker initiation on organ support-free days in patients hospitalized with COVID-19

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    IMPORTANCE Overactivation of the renin-angiotensin system (RAS) may contribute to poor clinical outcomes in patients with COVID-19. Objective To determine whether angiotensin-converting enzyme (ACE) inhibitor or angiotensin receptor blocker (ARB) initiation improves outcomes in patients hospitalized for COVID-19. DESIGN, SETTING, AND PARTICIPANTS In an ongoing, adaptive platform randomized clinical trial, 721 critically ill and 58 non–critically ill hospitalized adults were randomized to receive an RAS inhibitor or control between March 16, 2021, and February 25, 2022, at 69 sites in 7 countries (final follow-up on June 1, 2022). INTERVENTIONS Patients were randomized to receive open-label initiation of an ACE inhibitor (n = 257), ARB (n = 248), ARB in combination with DMX-200 (a chemokine receptor-2 inhibitor; n = 10), or no RAS inhibitor (control; n = 264) for up to 10 days. MAIN OUTCOMES AND MEASURES The primary outcome was organ support–free days, a composite of hospital survival and days alive without cardiovascular or respiratory organ support through 21 days. The primary analysis was a bayesian cumulative logistic model. Odds ratios (ORs) greater than 1 represent improved outcomes. RESULTS On February 25, 2022, enrollment was discontinued due to safety concerns. Among 679 critically ill patients with available primary outcome data, the median age was 56 years and 239 participants (35.2%) were women. Median (IQR) organ support–free days among critically ill patients was 10 (–1 to 16) in the ACE inhibitor group (n = 231), 8 (–1 to 17) in the ARB group (n = 217), and 12 (0 to 17) in the control group (n = 231) (median adjusted odds ratios of 0.77 [95% bayesian credible interval, 0.58-1.06] for improvement for ACE inhibitor and 0.76 [95% credible interval, 0.56-1.05] for ARB compared with control). The posterior probabilities that ACE inhibitors and ARBs worsened organ support–free days compared with control were 94.9% and 95.4%, respectively. Hospital survival occurred in 166 of 231 critically ill participants (71.9%) in the ACE inhibitor group, 152 of 217 (70.0%) in the ARB group, and 182 of 231 (78.8%) in the control group (posterior probabilities that ACE inhibitor and ARB worsened hospital survival compared with control were 95.3% and 98.1%, respectively). CONCLUSIONS AND RELEVANCE In this trial, among critically ill adults with COVID-19, initiation of an ACE inhibitor or ARB did not improve, and likely worsened, clinical outcomes. TRIAL REGISTRATION ClinicalTrials.gov Identifier: NCT0273570

    Étude de la séparation et des mécanismes de conversion des isomères de spins de l'eau

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    Étant donné la présence de spins nucléaires indiscernables dans la molécule d'eau, celle-ci est forcée d'exister sous deux formes différentes appelées isomères de spin. Ces isomères de spin, auxquels on réfère en tant que ortho et para, sont des états complètement distincts, ce qui fait que le passage d'un isomère à l'autre est formellement interdit par l'Hamiltonien moléculaire à l'ordre zéro. Ce phénomène d'isomérie de spin existe en réalité dans une vaste gamme de molécules qui possèdent des spins nucléaires identiques: H2, NH3, CH4, etc., et la conversion entre les différents états de spins de ces molécules, bien qu'elle soit en théorie interdite, est un phénomène observé expérimentalement. Encore aujourd'hui, cette conversion demeure énigmatique pour les scientifiques puisque la caractérisation des mécanismes est difficile d'un point de vue pratique. De plus, le concept d'isomère de spin, bien qu'il soit facile à définir en phase gazeuse, ne peut pas se transposer facilement aux phases condensées où l'échange chimique entre les molécules est rapide, par exemple dans l'eau liquide et la glace. En dépit de l'impossibilité d'appliquer ce concept à la glace, la communauté d'astrophysique continue d'utiliser la température de spin mesurée spectroscopiquement dans la chevelure des comètes pour extrapoler les conditions présentes au cœur où à la surface de ces comètes. Il apparait clair que la littérature sur le sujet est incomplète et que de nombreuses expériences doivent être menées en laboratoire pour fournir des réponses aux questions en suspend. Le premier volet de cette thèse est consacré à la description d'un nouvel appareil de séparation des isomères de spins de l'eau qui met à profit un effet de déflexion magnétique qui agit sur les spins nucléaires de la molécule d'eau. Grâce à une lentille magnétique à géométrie hexapolaire, l'état de spin ms=+1 de la molécule d'eau ortho (o-H2O), une fois en phase gazeuse dans un faisceau moléculaire, peut être focalisé afin d'augmenter sa concentration dans le jet. Cette technique donne accès à des enrichissements en isomère de spin o-H2O jusqu'ici inégalés et ouvre la porte à un éventail d'expériences de corrélation quantique qui permettront de mieux comprendre le comportement des isomères de spin de l'eau lors de réactions chimiques, de processus d'adsorption/désorption sur une surface où lors de la condensation à l'état solide. La conception, la construction, la fabrication et la caractérisation de ce nouvel appareil sont décrites dans cette thèse en plus des résultats expérimentaux préliminaires qui y sont présentés. La spectroscopie REMPI (2+1) (anglais: Resonance-enhanced multiphoton ionization traduction: ionisation résonante multiphotonique) couplé à une technique de spectrométrie de masse à temps de vol (TOF-MS) est utilisée pour accéder à une caractérisation des états rovibroniques de la molécule d'eau directement dans la phase gaz. La REMPI-TOF-MS permet donc de mesurer directement le ratio entre les molécules ortho et para dans la phase gaz, que ce soit directement dans un faisceau moléculaire, ou encore après l'adsorption/désorption des molécules sur une surface. Les principes fondamentaux de la spectroscopie REMPI ainsi que son application pour la caractérisation des isomères de spin de l'eau sont discutés dans cette thèse. Dans le cadre des expériences réalisées avec ce nouvel appareil, un faisceau moléculaire d'eau dilué à 10% dans l'argon a été généré par une expansion supersonique et focalisé avec la lentille magnétique. En sélectionnant la portion d'intérêt du faisceau, un OPR supérieur à 15 (94% o-H2O) a pu être mesuré dans un faisceau avec une température rotationnelle estimée à 41±5K. Les simulations de trajectoires réalisées par ordinateur ont permis d'obtenir un excellent accord avec les données expérimentales obtenues, suggérant un OPR réel beaucoup plus élevé dans le jet moléculaire. La faible quantité de p-H2O demeurant dans le faisceau est difficile à quantifier, ce qui ne permet pas de rapporter avec certitude une valeur d'OPR exacte. Le deuxième volet de cette thèse est quant à lui consacré à la technique d'isolation en matrice de gaz rare. Jusqu'à aujourd'hui, cette technique reste la seule permettant de conserver des distributions hors-équilibre d'isomères de spins de l'eau sur des échelles de temps de l'ordre de l'heure. Pour espérer faire des expériences intéressantes avec le faisceau moléculaire enrichi en o-H2O, il est important de pouvoir les conserver en laboratoire. Plus spécifiquement, une étude de confinement en matrice de gaz rare sur les isotopologues de l'eau (H216O, H217O et H218O) à basse température a été réalisée. L'interconversion des isomères de spin dans ce type de système est observée depuis longtemps déjà, mais l'interprétation physique exacte derrière ce phénomène demeure encore aujourd'hui une question ouverte. La présente étude apporte des données expérimentales sans précédent dans la littérature pour la conversion des isomères de spins de H2O à basse température dans une matrice d'argon. La dépendance des taux de conversion avec la température a été étudiée et deux régimes de conversion différents sont mis en évidence. D'abord, un régime à basse température où la conversion ortho à para procède indépendamment de la température, signe d'un phénomène non activé thermiquement et où la conversion para à ortho procède avec une barrière d'activation apparente de 23±1 cm-1. Cette barrière correspond en réalité à la différence d'énergie entre le premier niveau rotationnel para (000) et le premier niveau rotationnel ortho (101). Ensuite, un régime à haute température où les conversions ortho à para et para à ortho procèdent respectivement avec des barrières d'activation apparentes de 47±3 cm-1 et de 65±3 cm-1. Ces barrières peuvent aussi être reliées à des niveaux d'énergies rotationnels de la molécule d'eau en matrice (les états para 202 et ortho 212, ce qui permet d'identifier par le biais de quels états la conversion des isomères de spins peut avoir lieu. Les données obtenues mettent aussi en évidence le couplage entre la rotation et la translation de la molécule d'eau dans le site de confinement (appelé couplage RTC pour : rotational-translational coupling) dont le premier niveau d'énergie se situe approximativement à 68 cm-1

    Confinement Effects on the Nuclear Spin Isomer Conversion of H <sub>2</sub> O

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    International audienceThe mechanism for interconversion between the nuclear spin isomers (NSI) of H2O remains shrouded in uncertainties. The temperature dependence displayed by NSI interconversion rates for H2O isolated in an argon matrix provides evidence that confinement effects are responsible for the dramatic increase in their kinetics with respect to the gas phase, providing new pathways for o-H2O↔p-H2O conversion in endohedral compounds. This reveals intramolecular aspects of the interconversion mechanism which may improve methodologies for the separation and storage of NSI en route to applications ranging from magnetic resonance spectroscopy and imaging to interpretations of spin temperatures in the interstellar medium

    Phase-3 trial of recombinant human alkaline phosphatase for patients with sepsis-associated acute kidney injury (REVIVAL)

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    Purpose: Ilofotase alfa is a human recombinant alkaline phosphatase with reno-protective effects that showed improved survival and reduced Major Adverse Kidney Events by 90 days (MAKE90) in sepsis-associated acute kidney injury (SA-AKI) patients. REVIVAL, was a phase-3 trial conducted to confirm its efficacy and safety. Methods: In this international double-blinded randomized-controlled trial, SA-AKI patients were enrolled < 72 h on vasopressor and < 24 h of AKI. The primary endpoint was 28-day all-cause mortality. The main secondary endpoint was MAKE90, other secondary endpoints were (i) days alive and free of organ support through day 28, (ii) days alive and out of the intensive care unit (ICU) through day 28, and (iii) time to death through day 90. Prior to unblinding, the statistical analysis plan was amended, including an updated MAKE90 definition. Results: Six hundred fifty patients were treated and analyzed for safety; and 649 for efficacy data (ilofotase alfa n = 330; placebo n = 319). The observed mortality rates in the ilofotase alfa and placebo groups were 27.9% and 27.9% at 28 days, and 33.9% and 34.8% at 90 days. The trial was stopped for futility on the primary endpoint. The observed proportion of patients with MAKE90A and MAKE90B were 56.7% and 37.4% in the ilofotase alfa group vs. 64.6% and 42.8% in the placebo group. Median [interquartile range (IQR)] days alive and free of organ support were 17 [0–24] and 14 [0–24], number of days alive and discharged from the ICU through day 28 were 15 [0–22] and 10 [0–22] in the ilofotase alfa and placebo groups, respectively. Adverse events were reported in 67.9% and 75% patients in the ilofotase and placebo group. Conclusion: Among critically ill patients with SA-AKI, ilofotase alfa did not improve day 28 survival. There may, however, be reduced MAKE90 events. No safety concerns were identified

    Association between administration of IL-6 antagonists and mortality among patients hospitalized for COVID-19 : a meta-analysis

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    IMPORTANCE Clinical trials assessing the efficacy of IL-6 antagonists in patients hospitalized for COVID-19 have variously reported benefit, no effect, and harm. OBJECTIVE To estimate the association between administration of IL-6 antagonists compared with usual care or placebo and 28-day all-cause mortality and other outcomes. DATA SOURCES Trials were identified through systematic searches of electronic databases between October 2020 and January 2021. Searches were not restricted by trial status or language. Additional trials were identified through contact with experts. STUDY SELECTION Eligible trials randomly assigned patients hospitalized for COVID-19 to a group in whom IL-6 antagonists were administered and to a group in whom neither IL-6 antagonists nor any other immunomodulators except corticosteroids were administered. Among 72 potentially eligible trials, 27 (37.5%) met study selection criteria. DATA EXTRACTION AND SYNTHESIS In this prospectivemeta-analysis, risk of biaswas assessed using the Cochrane Risk of Bias Assessment Tool. Inconsistency among trial results was assessed using the I-2 statistic. The primary analysis was an inverse variance-weighted fixed-effects meta-analysis of odds ratios (ORs) for 28-day all-cause mortality. MAIN OUTCOMES AND MEASURES The primary outcome measurewas all-cause mortality at 28 days after randomization. There were 9 secondary outcomes including progression to invasive mechanical ventilation or death and risk of secondary infection by 28 days. RESULTS A total of 10 930 patients (median age, 61 years [range of medians, 52-68 years]; 3560 [33%] were women) participating in 27 trials were included. By 28 days, there were 1407 deaths among 6449 patients randomized to IL-6 antagonists and 1158 deaths among 4481 patients randomized to usual care or placebo (summary OR, 0.86 [95% CI, 0.79-0.95]; P =.003 based on a fixed-effects meta-analysis). This corresponds to an absolute mortality risk of 22% for IL-6 antagonists compared with an assumed mortality risk of 25% for usual care or placebo. The corresponding summary ORs were 0.83 (95% CI, 0.74-0.92; P <.001) for tocilizumab and 1.08 (95% CI, 0.86-1.36; P =.52) for sarilumab. The summary ORs for the association with mortality compared with usual care or placebo in those receiving corticosteroids were 0.77 (95% CI, 0.68-0.87) for tocilizumab and 0.92 (95% CI, 0.61-1.38) for sarilumab. The ORs for the association with progression to invasive mechanical ventilation or death, compared with usual care or placebo, were 0.77 (95% CI, 0.70-0.85) for all IL-6 antagonists, 0.74 (95% CI, 0.66-0.82) for tocilizumab, and 1.00 (95% CI, 0.74-1.34) for sarilumab. Secondary infections by 28 days occurred in 21.9% of patients treated with IL-6 antagonists vs 17.6% of patients treated with usual care or placebo (OR accounting for trial sample sizes, 0.99; 95% CI, 0.85-1.16). CONCLUSIONS AND RELEVANCE In this prospectivemeta-analysis of clinical trials of patients hospitalized for COVID-19, administration of IL-6 antagonists, compared with usual care or placebo, was associated with lower 28-day all-cause mortality

    Association of Country Income Level With the Characteristics and Outcomes of Critically Ill Patients Hospitalized With Acute Kidney Injury and COVID-19

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    Introduction: Acute kidney injury (AKI) has been identified as one of the most common and significant problems in hospitalized patients with COVID-19. However, studies examining the relationship between COVID-19 and AKI in low- and low-middle income countries (LLMIC) are lacking. Given that AKI is known to carry a higher mortality rate in these countries, it is important to understand differences in this population. Methods: This prospective, observational study examines the AKI incidence and characteristics of 32,210 patients with COVID-19 from 49 countries across all income levels who were admitted to an intensive care unit during their hospital stay. Results: Among patients with COVID-19 admitted to the intensive care unit, AKI incidence was highest in patients in LLMIC, followed by patients in upper-middle income countries (UMIC) and high-income countries (HIC) (53%, 38%, and 30%, respectively), whereas dialysis rates were lowest among patients with AKI from LLMIC and highest among those from HIC (27% vs. 45%). Patients with AKI in LLMIC had the largest proportion of community-acquired AKI (CA-AKI) and highest rate of in-hospital death (79% vs. 54% in HIC and 66% in UMIC). The association between AKI, being from LLMIC and in-hospital death persisted even after adjusting for disease severity. Conclusions: AKI is a particularly devastating complication of COVID-19 among patients from poorer nations where the gaps in accessibility and quality of healthcare delivery have a major impact on patient outcomes

    Thrombotic and hemorrhagic complications of COVID-19 in adults hospitalized in high-income countries compared with those in adults hospitalized in low- and middle-income countries in an international registry

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    Background: COVID-19 has been associated with a broad range of thromboembolic, ischemic, and hemorrhagic complications (coagulopathy complications). Most studies have focused on patients with severe disease from high-income countries (HICs). Objectives: The main aims were to compare the frequency of coagulopathy complications in developing countries (low- and middle-income countries [LMICs]) with those in HICs, delineate the frequency across a range of treatment levels, and determine associations with in-hospital mortality. Methods: Adult patients enrolled in an observational, multinational registry, the International Severe Acute Respiratory and Emerging Infections COVID-19 study, between January 1, 2020, and September 15, 2021, met inclusion criteria, including admission to a hospital for laboratory-confirmed, acute COVID-19 and data on complications and survival. The advanced-treatment cohort received care, such as admission to the intensive care unit, mechanical ventilation, or inotropes or vasopressors; the basic-treatment cohort did not receive any of these interventions. Results: The study population included 495,682 patients from 52 countries, with 63% from LMICs and 85% in the basic treatment cohort. The frequency of coagulopathy complications was higher in HICs (0.76%-3.4%) than in LMICs (0.09%-1.22%). Complications were more frequent in the advanced-treatment cohort than in the basic-treatment cohort. Coagulopathy complications were associated with increased in-hospital mortality (odds ratio, 1.58; 95% CI, 1.52-1.64). The increased mortality associated with these complications was higher in LMICs (58.5%) than in HICs (35.4%). After controlling for coagulopathy complications, treatment intensity, and multiple other factors, the mortality was higher among patients in LMICs than among patients in HICs (odds ratio, 1.45; 95% CI, 1.39-1.51). Conclusion: In a large, international registry of patients hospitalized for COVID-19, coagulopathy complications were more frequent in HICs than in LMICs (developing countries). Increased mortality associated with coagulopathy complications was of a greater magnitude among patients in LMICs. Additional research is needed regarding timely diagnosis of and intervention for coagulation derangements associated with COVID-19, particularly for limited-resource settings

    A Bayesian reanalysis of the Standard versus Accelerated Initiation of Renal-Replacement Therapy in Acute Kidney Injury (STARRT-AKI) trial

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    Background Timing of initiation of kidney-replacement therapy (KRT) in critically ill patients remains controversial. The Standard versus Accelerated Initiation of Renal-Replacement Therapy in Acute Kidney Injury (STARRT-AKI) trial compared two strategies of KRT initiation (accelerated versus standard) in critically ill patients with acute kidney injury and found neutral results for 90-day all-cause mortality. Probabilistic exploration of the trial endpoints may enable greater understanding of the trial findings. We aimed to perform a reanalysis using a Bayesian framework. Methods We performed a secondary analysis of all 2927 patients randomized in multi-national STARRT-AKI trial, performed at 168 centers in 15 countries. The primary endpoint, 90-day all-cause mortality, was evaluated using hierarchical Bayesian logistic regression. A spectrum of priors includes optimistic, neutral, and pessimistic priors, along with priors informed from earlier clinical trials. Secondary endpoints (KRT-free days and hospital-free days) were assessed using zero–one inflated beta regression. Results The posterior probability of benefit comparing an accelerated versus a standard KRT initiation strategy for the primary endpoint suggested no important difference, regardless of the prior used (absolute difference of 0.13% [95% credible interval [CrI] − 3.30%; 3.40%], − 0.39% [95% CrI − 3.46%; 3.00%], and 0.64% [95% CrI − 2.53%; 3.88%] for neutral, optimistic, and pessimistic priors, respectively). There was a very low probability that the effect size was equal or larger than a consensus-defined minimal clinically important difference. Patients allocated to the accelerated strategy had a lower number of KRT-free days (median absolute difference of − 3.55 days [95% CrI − 6.38; − 0.48]), with a probability that the accelerated strategy was associated with more KRT-free days of 0.008. Hospital-free days were similar between strategies, with the accelerated strategy having a median absolute difference of 0.48 more hospital-free days (95% CrI − 1.87; 2.72) compared with the standard strategy and the probability that the accelerated strategy had more hospital-free days was 0.66. Conclusions In a Bayesian reanalysis of the STARRT-AKI trial, we found very low probability that an accelerated strategy has clinically important benefits compared with the standard strategy. Patients receiving the accelerated strategy probably have fewer days alive and KRT-free. These findings do not support the adoption of an accelerated strategy of KRT initiation
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