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    Structure et ornement dans la théorie de Leon Battista Alberti

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    L’injonction moderne nous agit encore qui sépare la structure et l’ornement : la vérité de la structure à construire, la vérité de la structure à habiter se doivent de soumettre et de réduire à bas bruit le mensonge inutile des ornements.Cette injonction est l’avatar de l’antique distinction entre l’être et les apparences dont elle reconduit les apories. Comment présenter le réel sans qu’il se double aussitôt d’une représentation, d’une ressaisie imaginaire ? Comment se tenir au fil du réel sinon pour le reprendre et le dénier sous une façon plus consolante et convocable à merci ?Alberti a préparé la venue de l’injonction moderne en posant l’ornement comme un auxiliaire facultatif du Beau. Il suffira d’un infime déplacement pour permettre à Loos de proférer : "l’ornement est un crime".Catherine Titeux, dans le texte qu’elle nous propose : "Structure et ornement dans la théorie de Leon Battista Alberti", nous fait découvrir comment cette dichotomie structure/ornement affecte un élément-clé qui gouverne l’œuvre d’Alberti (théorique et construite) et qui, partant, agira les œuvres ultérieures qui en déploieront la fécondité. Cet élément, c’est le mur : structure construite destinée à accueillir l’habiter, le mur reçoit sur lui les apparences sensibles qui le forment pour confirmer et affirmer sa puissance structurante ; cela même au prix d’un écart à sa réalité construite.Le dispositif des apparences (ordre des pilastres, entablements, arcatures, bossages, parements, etc.) déclare "l’être" du mur quitte à se déplier en "bavardages" savants qui déplacent sa réalité pour la re-constituer avec d’avantage de force.La vérité du mur éclate en traits métaphoriques et métonymiques que nous pourrions appeler son "appareillage architectonique"

    Le mur et ses ornements, Tome I - Texte: Bossages, tables, encadrements et autres enrichissements dans l’architecture française à l’âge classique

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    Le sujet de la thèse de Catherine Titeux est le mur en tant qu’élément du « décor », tel que l’Âge classique l’entend. Pour les architectes et les théoriciens du XVIe et du XVIIe siècle, le mur contribue à la beauté de l’édifice. Différentes techniques de finition permettent de l’embellir : appareils en pierre de taille dressés et ravalés, bossages, briques polychromes, enduits qui unifient et enluminent les parements. Qu’il soit nu ou orné le mur n’est jamais neutre. Etudiant un vaste corpus, l'auteur confirme certaines observations sur la façade française : l’effet a-tectonique des ornements, même si ceux-ci structurent la composition. Au principe classique de l’unité de l’organisme architectural, dans lequel rien ne peut être ajouté ou retranché, les architectes français apportent leur réponse : tous les éléments sont des ornements ainsi que le mur lui-même, qui se montre ou se voile de légers ornements. Catherine Titeux est architecte (ENSA de Paris Belleville), Docteur en Histoire de l'art et archéologie (Paris 4 Sorbonne). Elle enseigne à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier dans les champs Histoire et Cultures Architecturales et Théories et Pratiques du Projet Architectural et Urbain. Ses recherches portent sur le langage de l'architecture, sur l'ornement, sur les figures de la muralité qu'elle a particulièrement étudiées chez Leon Battista Alberti et dans l'architecture classique française

    Modèles d'interface endommageable pour les maçonneries

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    Nous nous intéressons à la modélisation de l'endommagement dans les interfaces briques-mortier dans les murs de maçonneries. A l'aide d'une étude expérimentale préliminaire, nous avons déduit le comportement mécanique macroscopique de l'interface et utilisé le modèle RCCM avec le code LMGC90 pour étudier ce comportement. Le modèle n'étant pas suffisamment pertinent pour le problème considéré, nous avons choisi de développer un nouveau modèle, le modèle asymptotique GL-PL, basé sur des techniques d'homogénéisation et implanté dans le code GYPTIS

    Setting temporal baselines for biodiversity : the limits of available monitoring data for capturing the full impact of anthropogenic pressures

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    Temporal baselines are needed for biodiversity, in order for the change in biodiversity to be measured over time, the targets for biodiversity conservation to be defined and conservation progress to be evaluated. Limited biodiversity information is widely recognized as a major barrier for identifying temporal baselines, although a comprehensive quantitative assessment of this is lacking. Here, we report on the temporal baselines that could be drawn from biodiversity monitoring schemes in Europe and compare those with the rise of important anthropogenic pressures. Most biodiversity monitoring schemes were initiated late in the 20th century, well after anthropogenic pressures had already reached half of their current magnitude. Setting temporal baselines from biodiversity monitoring data would therefore underestimate the full range of impacts of major anthropogenic pressures. In addition, biases among taxa and organization levels provide a truncated picture of biodiversity over time. These limitations need to be explicitly acknowledged when designing management strategies and policies as they seriously constrain our ability to identify relevant conservation targets aimed at restoring or reversing biodiversity losses. We discuss the need for additional research efforts beyond standard biodiversity monitoring to reconstruct the impacts of major anthropogenic pressures and to identify meaningful temporal baselines for biodiversity

    On a Sturm-Liouville Type Problem with Retarded Argument

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    In this work a Sturm-Liouville type problem with retarded argument which contains spectral parameter in the boundary conditions and with transmission conditions at the point of discontinuity are investigated. We obtained asymptotic formulas for the eigenvalues and eigenfunctions.Comment: 15 page

    BabySLM: language-acquisition-friendly benchmark of self-supervised spoken language models

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    Self-supervised techniques for learning speech representations have been shown to develop linguistic competence from exposure to speech without the need for human labels. In order to fully realize the potential of these approaches and further our understanding of how infants learn language, simulations must closely emulate real-life situations by training on developmentally plausible corpora and benchmarking against appropriate test sets. To this end, we propose a language-acquisition-friendly benchmark to probe spoken language models at the lexical and syntactic levels, both of which are compatible with the vocabulary typical of children's language experiences. This paper introduces the benchmark and summarizes a range of experiments showing its usefulness. In addition, we highlight two exciting challenges that need to be addressed for further progress: bridging the gap between text and speech and between clean speech and in-the-wild speech.Comment: Proceedings of Interspeech 202
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