20 research outputs found

    RĂ©duire l’emploi des produits phytosanitaires en verger de pommier. Les enseignements du rĂ©seau national EXPE Ecophyto Pomme.

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    Ce numĂ©ro est constituĂ© d’articles de synthĂšse des projets DEPHY EXPE publiĂ©s Ă  l’occasion du colloque national DEPHY, qui s’est dĂ©roulĂ© les 13 et 14 novembre 2018 Ă  la CitĂ© des Sciences et de l'Industrie (Paris). Nous vous invitons Ă  dĂ©couvrir le bilan et les enseignements des 21 projets conduits sur la pĂ©riode 2012-2017.27 production systems, located on six places in France, compose the national apple network EXPEEcophyto. The study aims to acquire technical and economic references to reduce the use of pesticidesand limit detectable residues on fruits. The main mobilized technics are genetics (varietal resistance),cultural practices (prophylaxis), biocontrol products, efficiency (models and decision thresholds, dosesmodulation, spraying techniques), physical protections (Alt’Carpo nets, rain covers), mechanization(mechanical weed control), beneficial insects (released or by preservation). The economic systems areled with an integrated fruit protection program or in an organic way.On an average of five years, 12 systems (on 19) reached a percentage of reduction of the total chemicaltreatment frequency indicator (in French : IFT) of more than 50 % with regard to the reference. On theother hand, just 7 systems are considered as economic and efficient systems (in French : SCEP2).Among those, only the 3 organic systems present an equal or upper economic profit than the incurredproduction costs.27 systĂšmes de culture, rĂ©partis sur six sites en France, constituent le rĂ©seau national EXPE EcophytoPomme. L’étude vise Ă  acquĂ©rir des rĂ©fĂ©rences techniques et Ă©conomiques sur les moyens permettantde rĂ©duire l’emploi des produits phytosanitaires et de limiter les rĂ©sidus dĂ©tectables sur les fruits. Lesprincipaux leviers mobilisĂ©s sont la gĂ©nĂ©tique (rĂ©sistance variĂ©tale), le contrĂŽle cultural (prophylaxie), lebiocontrĂŽle, l’efficience (outils d’aide Ă  la dĂ©cision et seuils d’intervention, modulation des doses,techniques de pulvĂ©risation), la protection physique (filet Alt’Carpo, bĂąches anti-pluie), la mĂ©canisation(dĂ©sherbage mĂ©canique), la lutte biologique (par lĂąchers et par conservation). Les systĂšmes Ă©conomesĂ©tudiĂ©s sont conduits en protection fruitiĂšre intĂ©grĂ©e ou en agriculture biologique (AB).Sur une moyenne de cinq campagnes, 12 systĂšmes (sur 19) ont atteint un pourcentage de rĂ©duction del’IFT chimique total de plus de 50 % par rapport Ă  une modalitĂ© dite de « Base ». Par contre,uniquement 7 systĂšmes sont considĂ©rĂ©s comme des systĂšmes Ă©conomes et performants (SCEP2).Parmi ceux-lĂ , seuls les 3 systĂšmes conduits en AB prĂ©sentent un produit brut Ă©gal ou supĂ©rieur auxcharges engagĂ©es

    La Consultation spécialisée de second recours dans le parcours de soins coordonnés (évalusation des pratiques des médecins généralistes par une étude observationnelle transversale lors de consultations spécialisées ambulatoires)

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    CONTEXTE: la loi du 13 août 2004 propose la coordination des soins comme pilier de la réforme relative à l'Assurance Maladie. Le médecin traitant se voit confier la mission de coordonner les soins et d'adresser celui-ci vers un spécialiste lorsque nécessaire. Le patient doit, sauf conditions précises, consulter en premier recours son médecin traitant, sous peine de pénalisation financiÚre. Devant cette évolution des réformes et de la démographie, une évaluation non tarifaire mais basée sur les caractéristiques du médecin généraliste, du patient et du motif de consultation semblait nécessaire. Un second objectif a été la mise ne évidence de facteurs favorisants ou de freins à la coordination des soins et à la collaboration entre médecins généralistes et spécialistes. METHODE: Etude observationnelle et transversale: évolution des pratiques par un recueil de données de 250 consultations de cardiologie, endocrinologie et dermatologie à Aubagne (PACA-13), données recueillies auprÚs de patients vus pour la premiÚre fois par le spécialiste et adressées par leur généraliste en second recours, sur une période de cinq mois, de décembre 2012 à avril 2013. RESULTATS: Seulement 20% des consultations spécialisées concernent un premier avis demandé par le médecin traitant. L'étude des caractéristiques propres à ces patients et au médecin généraliste qui l'adresse ne retrouve pas de facteurs modifiant la prise ne charge et le parcours spécialisé enclenché. Le type de recours au spécialiste, le type de question posée, la présence ou non de bilan ou de traitement antérieurs ne modifient pas les pratiques ni des généralistes ni des socialistes de maniÚre significative (p>0,05). Seuls les patients avec une pathologie chronique ou en Affection Longue Durée voient leur probabilité d'avoir un bilan ou un traitement avant le second recours augmentée. On note par ailleurs que les patients en Affection Longue Durée consultant pour la premiÚre fois le spécialiste entraient plus souvent dans un parcours de soins spécialisé à la suite de ce second recours (p=0,02). CONCLUSION: Les médecins généralistes trouvent donc difficilement leur place de pivot et de coordinateur, notamment des soins spécialisés. Pour améliorer le second recours par une consultation chez le médecin traitant, des pistes sont proposées: un échange d'informations médicales sût et exhaustif par messagerie sécurisée ou par l'efficience du Dossier Médical Personnalisé, des démarches de soins protocolisées, une consultation de premier recours valorisée comme une consultation à part entiÚre et spécifique.AIX-MARSEILLE2-BU Méd/Odontol. (130552103) / SudocSudocFranceF

    La révolte du Midi viticole cent ans aprÚs, 1907-2007

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    L’objet du colloque tenu Ă  BĂ©ziers les 12 et 13 octobre 2007 sur la rĂ©volte du Midi viticole en 1907 Ă©tait d’aller au-delĂ  de ses aspects Ă©vĂ©nementiels aujourd’hui bien connus. Tout d’abord situer la question dans son contexte national et international, mesurer l’impact de cet extraordinaire mouvement dans l’opinion publique française aussi bien dans la presse, auprĂšs des grandes forces politiques, religieuses ou encore culturelles, en voir aussi le retentissement dans les autres rĂ©gions viticoles, prĂ©ciser les conditions dans lesquelles le gouvernement a Ă©tĂ© amenĂ© Ă  faire intervenir les forces de l’ordre, voir le cheminement du mythe des soldats du 17e mutinĂ©s et enfin mesurer le souvenir de ces Ă©vĂ©nements dans la mĂ©moire collective d’aujourd’hui. Et c’est le sujet de la premiĂšre partie du prĂ©sent ouvrage intitulĂ©e « La France face Ă  la rĂ©volte du Midi ». Ensuite, porter le regard sur une grande ville situĂ©e au cƓur de l’évĂ©nement d’oĂč la seconde partie de ce colloque : « La capitale du vin et la rĂ©volte vigneronne. BĂ©ziers et sa rĂ©gion en 1907 ». Il s’agit alors de montrer non seulement l’extraordinaire prospĂ©ritĂ© de la rĂ©gion apportĂ©e ici par la viticulture industrielle et l’originalitĂ© de la vie artistique et culturelle qu’a permis cette richesse viticole mais aussi, en matiĂšre politique, l’hĂ©gĂ©monie du parti radical, la prĂ©sence de l’armĂ©e dans la ville et enfin la place que les Biterrois ont tenu dans la protestation viticole

    Le patrimoine comme expérience

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    Cet ouvrage collectif vient Ă  un moment oĂč l’activitĂ© patrimoniale a largement dĂ©bordĂ© ses institutions officielles et oĂč sa couverture par les sciences humaines et sociale a pris une consistance certaine. En dix textes et au moins autant de situations, en France, Ă  Rhodes, Ă  Tonga, en Uruguay et en Colombie, il donne Ă  saisir quelques-unes des « implications anthropologiques » de et dans l’exploration de cette activitĂ©, Ă  partir desquelles se dessinerait un fil conducteur permettant de parcourir, sans la rĂ©duire, sa grande hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ©. Qu’on la prenne sous l’angle de l’irruption du patrimoine dans les terrains (de jeu) des anthropologues ou bien sous celui de la constitution du patrimoine en un domaine singulier de recherche, l’anthropologie du patrimoine apparaĂźt insĂ©parable des interrogations rĂ©currentes sur la catĂ©gorie de culture : sur son institution, sur sa mise en scĂšne, sur sa spectacularisation, sur les façons de l’écrire comme sur la critique de son pouvoir de purification, de hiĂ©rarchisation ou de domination. Que montrent ces Ă©critures anthropologiques de patrimoines ? Qu’en se frottant aux expĂ©riences du passĂ©, de la culture, religieuse ou profane, de la quĂȘte de reconnaissance, de la mĂ©moire des violences de guerre, de la discrimination sociale, de la ruine des choses du monde, les anthropologues font l’expĂ©rience du patrimoine, instrument politique aux multiples fonctions : contrĂŽle, amĂ©nagement, restauration, rĂ©paration, reconnaissance

    Impacts agronomiques et environnementaux d'une méthode de lutte permettant de reduire fortement l'usage des pesticides : les filets ALt-Carpo en arboriculture

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    D’invention rĂ©cente (2005), les filets Altcarpo, une toile insect-proof recouvrant soit chaque rangĂ©e (« mono-rang ») soit la parcelle de pommiers (« mono-parcelle »), reprĂ©sentent une des rares alternatives permettant de diminuer les indices de frĂ©quence de traitement en verger de pommiers, une des cultures les plus traitĂ©es en France. Le but du prĂ©sent projet Ă©tait de valider l’efficacitĂ© et d’étudier la durabilitĂ© de cette innovation. Sur le plan agronomique, les rĂ©sultats de ce projet confirment la grande efficacitĂ© des filets de type « mono-rang » contre le carpocapse des pommes, le principal ravageur des pommiers. Cela permet une rĂ©duction significative des IFT dans les vergers conduits en Agriculture Biologique (-40%), la rĂ©duction, pour les vergers PFI, ne concerne que l’IFT insecticide. En terme de mĂ©canisme d’action, les acquis de ce projet Ă©tablissent que les filets reprĂ©sentent une double barriĂšre, d’abord physique, en limitant le nombre de carpocapse pouvant atteindre les pommiers et ensuite comportementale, en rĂ©duisant significativement le nombre d’accouplements sous les filets. Cependant, dans le cas des filets « mono-parcelle », nous observons que certaines populations de carpocapse parvenaient Ă  s’adapter. Nos Ă©tudes ont Ă©galement pu mettre en Ă©vidence une modification significative mais limitĂ©e du microclimat (+0.7°C et -10% du PAR). Cependant aucune modification significative de la croissance des arbres ou de leur architecture et corrĂ©lativement de la qualitĂ© des fruits ou du rendement n’a Ă©tĂ© observĂ©e. Lorsque l’on Ă©largit la focale aux autres ravageurs et maladies ou au cortĂšge d’auxiliaires associĂ©s, nos Ă©tudes concluent que la prĂ©sence de filets peut parfois s’accompagner d’une recrudescence d’attaques de pucerons (cendrĂ©s ou lanigĂšres) sans atteindre des niveaux inquiĂ©tants. Ces recrudescences peuvent s’expliquer par (i) une rĂ©duction de l’usage des insecticides, (ii) une modification du cortĂšge des auxiliaires (les filets limitent la prĂ©sence des coccinelles et dans certaines conditions des syrphes) ou (iii) Ă©ventuellement des effets microclimatiques. On note Ă©galement que la maille des filets actuels n’est pas efficace contre d’autres lĂ©pidoptĂšres comme la tordeuse orientale du pĂȘcher ou la tordeuse de la pelure. En matiĂšre d’impacts environnementaux, les filets, en diminuant les IFT autorisent des abondances supĂ©rieures de certains communautĂ©s d’auxiliaires, comme les forficules (en vergers PFI) ou les araignĂ©es (quel que soit le mode de protection phytosanitaire). Leur prĂ©sence augmente Ă©galement significativement la diversitĂ© des araignĂ©es de la canopĂ©e. Enfin, des Ă©tudes ex-ante ont Ă©tĂ© rendues possibles grĂące au dĂ©veloppement de l’outil « DEXI-pomefruit » afin d’évaluer la durabilitĂ© et l’efficience environnementale des filets. Sur ce dernier point, nos rĂ©sultats indiquent que la durabilitĂ© globale des vergers couverts de filets Alt’carpo est bien supĂ©rieure aux vergers non couverts. Ceci est notamment due (i) Ă  une meilleure durabilitĂ© Ă©conomique (le surcoĂ»t liĂ© Ă  l’investissement pour la mise en place de filets est moins pĂ©nalisant que l’augmentation du risque de perte de rĂ©colte lorsque les vergers sont non couverts, les filets Alt’carpo sont Ă©galement des filets para-grĂȘle) et (ii) une meilleure durabilitĂ© environnementale liĂ©e Ă  un moindre usage des pesticides. En conclusion, les filets reprĂ©sentent une alternative efficace dans la lutte contre le principal ravageur en verger de pommiers et permettent des rĂ©ductions sensibles des IFT sans risque majeur concernant le dĂ©veloppement d’autres ravageurs ou maladies. En matiĂšre de prĂ©conisation, nous concluons qu’en l’état des connaissances actuelles, les filets « mono-rang » semblent une solution plus efficace et plus durable que les filets « mono-parcell

    Le glyphosate dans le réseau DEPHY FERME : état des lieux des usages, des freins et des alternatives

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    Depuis l’annonce par le gouvernement français de la mise en place d’un plan d’actions visant Ă  mettre fin Ă  l’utilisation du glyphosate d’ici 3 ans, plusieurs Ă©tudes ont permis de documenter les usages, les impasses et les alternatives existantes Ă  l’emploi de cette substance active par les agriculteurs français, dont celle conduite par l’INRA Ă  l’automne 2017 intitulĂ©e « Usages etalternatives au glyphosate dans l’agriculture française ».Ce document propose d’apporter une contribution complĂ©mentaire,spĂ©cifique au rĂ©seau DEPHY, Ă  partir d’une analyse des pratiques et des systĂšmes mis en Ɠuvre par les agriculteurs et agricultrices du rĂ©seau ayant rĂ©ussi Ă  supprimer ou Ă  rĂ©duire significativement l’usage du glyphosate.Outre une analyse fine des usages du glyphosate dans les fermes DEPHY pourles filiĂšres grandes cultures – polyculture Ă©levage, viticulture et arboriculture, ce document fait la part belle aux tĂ©moignages des agriculteurs du rĂ©seau qui testent sur leur exploitation des pratiques alternatives au glyphosate. Il donne Ă©galement la parole aux expĂ©rimentateurs et aux IngĂ©nieurs RĂ©seau qui les accompagnent au quotidien dans leur projet de rĂ©duction d’usage desproduits phytosanitaires.Comme nous l’enseigne cette brochure, si les solutions techniques existent,celles-ci sont multiples et nĂ©cessitent la plupart du temps de repenser lessystĂšmes en profondeur. Autant de ressources et d’expertises proposĂ©es ici,qui donnent des pistes pour rĂ©flĂ©chir une sortie du glyphosate mais plusgĂ©nĂ©ralement pour faire Ă©voluer les systĂšmes agricoles vers des pratiques moins dĂ©pendantes aux pesticides.Je vous invite donc Ă  parcourir ces pages, Ă  les dĂ©cortiquer et Ă  prendre le temps de dĂ©couvrir ce que les agriculteurs et les agricultrices du rĂ©seau DEPHY ont Ă  nous apprendre sur les alternatives au glyphosate et sur les systĂšmes de culture Ă©conomes en pesticides
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