371 research outputs found

    Utilisation des antifongiques chez le patient non neutropénique en réanimation

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    Candida species are among the main pathogens isolated from patients in intensive care units (ICUs) and are responsible for a serious systemic infection: invasive candidiasis. A late and unreliable diagnosis of invasive candidiasis aggravates the patient's status and increases the risk of short-term death. The current guidelines recommend an early treatment of patients with high risks of invasive candidiasis, even in absence of documented fungal infection. However, increased antifungal drug consumption is correlated with increased costs and the emergence of drug resistance whereas there is yet no consensus about the benefits of the probabilistic antifungal treatment.The present work used modern statistical methods on longitudinal observational data. It investigated the impact of systemic antifungal treatment (SAT) on the distribution of the four Candida species most frequently isolated from ICU patients', their susceptibilities to SATs, the diagnosis of candidemia, and the prognosis of ICU patients. The use of autoregressive integrated moving average (ARIMA) models for time series confirmed the negative impact of SAT use on the susceptibilities of the four Candida species and on their relative distribution over a ten-year period. Hierarchical models for repeated measures showed that SAT has a negative impact on the diagnosis of candidemia: it decreases the rate of positive blood cultures and increases the time to positivity of these cultures. Finally, the use of causal inference models showed that early SAT has no impact on non-neutropenic, non-transplanted patient prognosis and that SAT de-escalation within 5 days after its initiation in critically ill patients is safe and does not influence the prognosis.Les levures du genre Candida figurent parmi les pathogÚnes majeurs isolés chez les patients en soins intensifs et sont responsables d'infections systémiques : les candidoses invasives. Le retard et le manque de fiabilité du diagnostic sont susceptibles d'aggraver l'état du patient et d'augmenter le risque de décÚs à court terme. Pour respecter les objectifs de traitement, les experts recommandent de traiter le plus précocement possible les patients à haut risque de candidose invasive. Cette attitude permet de proposer un traitement précoce aux malades atteints, mais peut entraßner un traitement inutile et coûteux et favoriser l'émergence de souches de moindre sensibilité aux antifongiques utilisés.Ce travail applique des méthodes statistiques modernes à des données observationnelles longitudinales. Il étudie l'impact des traitements antifongiques systémiques sur la répartition des quatre principales espÚces de Candida dans les différents prélÚvements de patients en réanimation médicale, sur leur sensibilité à ces antifongiques, sur le diagnostic des candidémies ainsi que sur le pronostic des patients. Les analyses de séries de données temporelles à l'aide de modÚles ARIMA (moyenne mobile autorégressive intégrée) ont confirmé l'impact négatif de l'utilisation des antifongiques sur la sensibilité des principales espÚces de Candida ainsi que la modification de leur répartition sur une période de dix ans. L'utilisation de modÚles hiérarchiques sur données répétées a montré que le traitement influence négativement la détection des levures et augmente le délai de positivité des hémocultures dans le diagnostic des candidémies. Enfin, l'utilisation des méthodes d'inférence causale a montré qu'un traitement antifongique préventif n'a pas d'impact sur le pronostic des patients non neutropéniques, non transplantés et qu'il est possible de commencer une désescalade précoce du traitement antifongique entre le premier et le cinquiÚme jour aprÚs son initiation sans aggraver le pronostic

    Transfert partiel d’activité : le regain de la scission du contrat de travail ?

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    Le droit français, depuis 19281, et le droit de l’Union européenne, depuis 19772, convergent vers une finalité protectrice du régime juridique des transferts d’entreprise. Pourtant, les chemins empruntés pour y parvenir divergent. D’un côté, le maintien du contrat de travail issu de l’article L. 1224-1 du Code du travail repose sur la stabilité de l’emploi et protège exclusivement les intérêts du salarié3. De l’autre côté, le droit de l’Union est plus subjectif et libéral. D’une part, la directive relative aux transferts d’entreprise a pour objectif d’assurer le maintien des droits des travailleurs4, tout en ne visant qu’à une harmonisation partielle des droits nationaux. C’est d’ailleurs pour cette dernière raison que tout ce qui concerne les conditions d’indemnisation du salarié relève du droit de chaque État membre5. D’autre part, la Cour de Justice a parfois tendance à mettre en balance les intérêts des travailleurs avec ceux des cessionnaires6. Cette divergence de points de vue a conduit la Cour de cassation, dans un arrêt du 30 septembre 20207, à reconsidérer sa jurisprudence en matière de transfert partiel d’activité, et plus précisément en ce qui concerne les effets d’un tel transfert sur le contrat de travail

    Coemploi et responsabilité

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    Les deux arrêts que la chambre sociale a rendus le 25 novembre 2020, en formation plénière, sur les pourvois n° 18-13.769 et 18- 13.771, offrent l’occasion de s’interroger sur l’état actuel du coemploi, dont la mort avait été annoncée ou désirée, et sur les autres moyens dont disposent des salariés licenciés pour motif économique, lorsqu’ils entendent imputer la perte de leur emploi à un comportement fautif de leur employeur ou d’un tiers. Cette interrogation est d’autant plus nécessaire, que depuis une dizaine d’années, des évolutions se sont produites dans l’approche de la chambre sociale, qui ont donné lieu à de nombreux commentaires doctrinaux. La note explicative diffusée sur le site public de la Cour de cassation rappelle en partie les étapes de cette évolution. Institution décriée par une partie de la doctrine parce qu’elle mettrait en péril les principes qui s’attachent à la personnalité morale et, particulièrement, la séparation et l’autonomie des patrimoines, elle a été victime d’un succès d’estime excessif de la part de certains salariés, au point que des ajustements sont apparus nécessaires pour en marquer les limites. Mais alors que, dans la première affaire, l’Avocat général invitait la chambre sociale à l’abandonner, par un « retour aux sources » fondé sur le seul critère de la subordination et sur le régime de la responsabilité civile délictuelle, le coemploi est toujours là, même s’il a perdu de sa vigueur. Il s’agira donc d’analyser les évolutions qu’il a connues et leurs raisons, puis, d’évoquer, notamment à partir du second arrêt, les autres actions qui sont ouvertes aux salariés licenciés lorsqu’ils entendent dénoncer des manquements ayant contribué à la perte de leur emploi

    Transfert partiel d’activité : le regain de la scission du contrat de travail ?

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    Le droit français, depuis 19281, et le droit de l’Union européenne, depuis 19772, convergent vers une finalité protectrice du régime juridique des transferts d’entreprise. Pourtant, les chemins empruntés pour y parvenir divergent. D’un côté, le maintien du contrat de travail issu de l’article L. 1224-1 du Code du travail repose sur la stabilité de l’emploi et protège exclusivement les intérêts du salarié3. De l’autre côté, le droit de l’Union est plus subjectif et libéral. D’une part, la directive relative aux transferts d’entreprise a pour objectif d’assurer le maintien des droits des travailleurs4, tout en ne visant qu’à une harmonisation partielle des droits nationaux. C’est d’ailleurs pour cette dernière raison que tout ce qui concerne les conditions d’indemnisation du salarié relève du droit de chaque État membre5. D’autre part, la Cour de Justice a parfois tendance à mettre en balance les intérêts des travailleurs avec ceux des cessionnaires6. Cette divergence de points de vue a conduit la Cour de cassation, dans un arrêt du 30 septembre 20207, à reconsidérer sa jurisprudence en matière de transfert partiel d’activité, et plus précisément en ce qui concerne les effets d’un tel transfert sur le contrat de travail

    Coemploi et responsabilité

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    Les deux arrêts que la chambre sociale a rendus le 25 novembre 2020, en formation plénière, sur les pourvois n° 18-13.769 et 18- 13.771, offrent l’occasion de s’interroger sur l’état actuel du coemploi, dont la mort avait été annoncée ou désirée, et sur les autres moyens dont disposent des salariés licenciés pour motif économique, lorsqu’ils entendent imputer la perte de leur emploi à un comportement fautif de leur employeur ou d’un tiers. Cette interrogation est d’autant plus nécessaire, que depuis une dizaine d’années, des évolutions se sont produites dans l’approche de la chambre sociale, qui ont donné lieu à de nombreux commentaires doctrinaux. La note explicative diffusée sur le site public de la Cour de cassation rappelle en partie les étapes de cette évolution. Institution décriée par une partie de la doctrine parce qu’elle mettrait en péril les principes qui s’attachent à la personnalité morale et, particulièrement, la séparation et l’autonomie des patrimoines, elle a été victime d’un succès d’estime excessif de la part de certains salariés, au point que des ajustements sont apparus nécessaires pour en marquer les limites. Mais alors que, dans la première affaire, l’Avocat général invitait la chambre sociale à l’abandonner, par un « retour aux sources » fondé sur le seul critère de la subordination et sur le régime de la responsabilité civile délictuelle, le coemploi est toujours là, même s’il a perdu de sa vigueur. Il s’agira donc d’analyser les évolutions qu’il a connues et leurs raisons, puis, d’évoquer, notamment à partir du second arrêt, les autres actions qui sont ouvertes aux salariés licenciés lorsqu’ils entendent dénoncer des manquements ayant contribué à la perte de leur emploi

    Common Methods for Handling Missing Data in Marginal Structural Models: What Works and Why.

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    Marginal structural models (MSMs) are commonly used to estimate causal intervention effects in longitudinal nonrandomized studies. A common challenge when using MSMs to analyze observational studies is incomplete confounder data, where a poorly informed analysis method will lead to biased estimates of intervention effects. Despite a number of approaches described in the literature for handling missing data in MSMs, there is little guidance on what works in practice and why. We reviewed existing missing-data methods for MSMs and discussed the plausibility of their underlying assumptions. We also performed realistic simulations to quantify the bias of 5 methods used in practice: complete-case analysis, last observation carried forward, the missingness pattern approach, multiple imputation, and inverse-probability-of-missingness weighting. We considered 3 mechanisms for nonmonotone missing data encountered in research based on electronic health record data. Further illustration of the strengths and limitations of these analysis methods is provided through an application using a cohort of persons with sleep apnea: the research database of the French Observatoire Sommeil de la Fédération de Pneumologie. We recommend careful consideration of 1) the reasons for missingness, 2) whether missingness modifies the existing relationships among observed data, and 3) the scientific context and data source, to inform the choice of the appropriate method(s) for handling partially observed confounders in MSMs

    Essai dynamique de rupture en flexion de matériaux quasi-fragiles obtenue à l'aide d'un dispositif de barres de Hopkinson.

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    La rupture, sous chargement dynamique, des matériaux quasi-fragiles est un phénomÚne difficile à appréhender. La rupture apparaßt pour des faibles déformations tout en dissipant peu d'énergie, contrairement à celle des matériaux ductiles. Le dispositif de barres de Hopkinson est utilisé pour la rupture dynamique en flexion d'éléments en béton. Les hypothÚses de l'analyse des essais sur matériaux assez ductiles ne sont plus applicables. Une analyse adaptée des signaux enregistrés est développée. Elle permet de réaliser un calage temporel trÚs précis des différents signaux et prend en compte le caractÚre dynamique transitoire des mouvements pendant l'essai. La méthode, utilisant des formulations analytiques des mouvements du systÚme barres-corps d'épreuve, conduit à obtenir des résultats originaux

    Investigating associations between social determinants, self-efficacy measurement of sleep apnea and CPAP adherence: the SEMSA study

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    Study objectivesThe prospective Self-Efficacy Measure for Sleep Apnea study (SEMSAS) is investigating thresholds for health literacy, self-efficacy and precariousness at obstructive sleep apnea (OSA) diagnosis to predict CPAP adherence. This paper describes the study protocol and presents baseline data from the ongoing study.MethodsEligible individuals had confirmed OSA and were referred to a homecare provider for continuous positive airway pressure (CPAP) therapy initiation. Data on patient characteristics and comorbidities were collected, along with baseline evaluations of self-efficacy [15-item Self-Efficacy Measure for Sleep Apnea tool (SEMSA-15)], precariousness [Deprivation in Primary Care Questionnaire (DipCareQ)], and health literacy (Health Literacy Questionnaire). CPAP adherence over 12 months of follow-up will be determined using remote monitoring of CPAP device data. The primary objective is to define an optimal SEMSA-15 score threshold to predict CPAP adherence at 3- and 12-month follow-up.ResultsEnrollment of 302 participants (71% male, median age 55 years, median body mass index 31.6 kg/m2) is complete. Low self-efficacy (SEMSA-15 score ≀ 2.78) was found in 93/302 participants (31%), and 38 (12.6%) reported precariousness (DipCareQ score > 1); precariousness did not differ significantly between individuals with a SEMSA-15 score ≀ 2.78 versus >2.78. Health literacy was generally good, but was significantly lower in individuals with versus without precariousness, and with low versus high self-efficacy.ConclusionSEMSAS is the first study using multidimensional baseline assessment of self-efficacy, health literacy and precariousness, plus other characteristics, to determine future adherence to CPAP, including CPAP adherence trajectories. Collection of follow-up data is underway

    Phospholipid Scramblase-1-Induced Lipid Reorganization Regulates Compensatory Endocytosis in Neuroendocrine Cells

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    Calcium-regulated exocytosis in neuroendocrine cells and neurons is accompanied by the redistribution of phosphatidylserine (PS) to the extracellular space, leading to a disruption of plasma membrane asymmetry. How and why outward translocation of PS occurs during secretion are currently unknown. Immunogold labeling on plasma membrane sheets coupled with hierarchical clustering analysis demonstrate that PS translocation occurs at the vicinity of the secretory granule fusion sites. We found that altering the function of the phospholipid scramblase-1 (PLSCR-1) by expressing a PLSCR-1 calcium-insensitive mutant or by using chromaffin cells from PLSCR-1−/−mice prevents outward translocation of PS in cells stimulated for exocytosis. Remarkably, whereas transmitter release was not affected, secretory granule membrane recapture after exocytosis was impaired, indicating that PLSCR-1 is required for compensatory endocytosis but not for exocytosis. Our results provide the first evidence for a role of specific lipid reorganization and calcium-dependent PLSCR-1 activity in neuroendocrine compensatory endocytosis
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