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Chapitre 3. La fin du XIIe s. et le XIIIe s. : les potiers s’installent aux portes de la cité
La fin du XIIe s. est marquée par l’adoption de nouveaux procédés (cuisson et décoration) dans les officines provençales. Il ne s’agit en aucun cas d’une rupture brutale dans les procédés de fabrication, ni dans la distribution ou la consommation de produits locaux et importés, mais d’un changement progressif. Les premières marmites de fabrication régionale apparaissent à la fin du XIIe s., façonnées dans les ateliers varois de la région de Saint-Maximin (Ollières). Au tout début du XIIIe s.,..
Chapitre 1. Le premier Moyen Âge : l’Antiquité tardive en héritage
Il ne semble pas qu’il y ait une rupture à proprement parler avec les formes en usage à l’extrême fin de l’Antiquité, mais plutôt un glissement progressif conduisant à une « médiévalisation » des formes. Cette période est également marquée par l’abandon à la fois des formes ouvertes et de la post-cuisson oxydante. On assiste donc à un « appauvrissement », ou plutôt à une restriction technologique du répertoire potier peut-être lié à de nouveaux modes de vie. Parallèlement, le volume des céram..
Les Arcs-sur Argens – Saint-Pierre
Identifiant de l'opération archéologique : 8080 Date de l'opération : 2007 (EX) Suite à l’intervention de 2006 sur le site de Saint-Pierre et la mise en évidence d’un petit lot de pièces lithiques présentant des caractères permettant une éventuelle attribution au Paléolithique supérieur (BSR PACA, 2006 : 176), un complément de diagnostic a été prescrit afin de recueillir de plus amples données. La présence d’une couche archéologique avec du mobilier lithique fut confirmée sur une surface maxi..
Le cas des marmites modelées e type M4.1. Nouvelles données archéologiques et archéometriques
PĂłster presentado en XI Congrès AIECM3 sur la cĂ©ramique mĂ©diĂ©vale et moderne en MĂ©diterranĂ©e, Antalya, TurquĂa, 19-23 octubre 2015Parmi les mobiliers prĂ©sents en MĂ©diterranĂ©e occidentale durant le haut Moyen Ă‚ge, la marmite modelĂ©e, Ă base plane et prĂ©hensions en languettes, correspondant au type M4.1 a Ă©tĂ© mise en Ă©vidence par S. GutiĂ©rrez Lloret dans le sud-est de la pĂ©ninsule IbĂ©rique. Elle semble constituer un marqueur chronologique caractĂ©ristique des contextes archĂ©ologiques des VIIIe, IXe et Xe s. (GutiĂ©rrez Lloret 1996, 2015). Ce type d’ustensile culinaire, assez gĂ©nĂ©rique, est prĂ©sent sur les deux rives de la MĂ©diterranĂ©e occidentale. En Espagne, ces marmites prĂ©sentes dans de nombreux contextes prĂ©coces de la pĂ©riode islamique semble toutefois procĂ©der de formes M.1 et M.2, issues de la tradition tardo antique et wisigothique. Dans le nord de l’Afrique, ce type s’inscrit vraisemblablement dans le prolongement des modèles de la Calcitic Ware de l’AntiquitĂ© tardive
Fouilles Ă Marseille
Les objets du quotidien, devenus mobilier archéologique du fait de leur enfouissement dans les couches sédimentaires ou de leur insertion dans des maçonneries, font partie intégrante des données que les archéologues utilisent pour la compréhension d’un site archéologique. Ajoutés les uns aux autres et au fil du temps, ces objets de la vie quotidienne forment des masses parfois imposantes à récolter pendant le chantier, à gérer et à traiter pour les conserver dignement et à étudier. Mais ils témoignent d’une façon particulièrement concrète de la façon dont les Marseillais ont vécu tout au long du Moyen Âge et de l’époque moderne. On trouvera dans cet ouvrage une étude la plus large possible de catégories variées de ces objets du quotidien. En premier lieu la céramique, retrouvée en contexte « de consommation », renseignant sur les approvisionnements d’une ville portuaire et sur les usages quotidiens de ceux qui y vivaient. Au côté des monnaies, peu nombreuses, des pipes ou du mobilier en verre, qui témoigne d’une évolution des goûts de la table, les objets métalliques et en matière dure animale sont autant de traces d’une matérialité de la vie quotidienne qui vient égayer des vestiges archéologiques parfois un peu arides tant ils ont été détruits au fil des siècles. Cet ouvrage vient ainsi compléter le premier volume paru sur Marseille médiévale et moderne (BiAMA 7), qui avait présenté le cadre général de la cité et le détail des fouilles récentes portant sur ces périodes. Le spécialiste, comme le grand public, y trouvera largement la matière d’une connaissance renouvelée sur ce sujet
Dynamique commerciale et expansion islamique en Méditerranée occidentale : les épaves "sarrasines" et leurs chargements au large des côtes provençales (fin IXe-Xe siècle)
This multidisciplinary contribution, based on archaeometry, is included in the scope of historic, archaeo¬logical and economic studies on trade in the western Mediterranean Sea between the end of IXth and the Xth century AD. It focuses on a set of Early Middle Ages wrecks sunk off the coast of Provence. The historiography has linked these remains to a community of Andalusian « pirates » settled in the Massif des Maures. The references to the exactions committed in Provence, from the IXth century, by the pirates, connected the presence of the shipwrecked vessels with the conflicts opposing Latin, Byzantine and Muslim merchants in the Golfe du Lion, but to a lesser extent, with the trade.The main part of the freight conveyed (nature and content) suggests a supply to regular points of provi¬sioning (foothold). These innovative results involve the existence of active Mediterranean sales networks during the the Early Middle Ages and go against the interpretation to qualify the interpretation of these wrecks as resulting from the only piracy.La présente contribution pluridisciplinaire, repose sur différents travaux archéométriques à la croisée des études historiques, archéologiques et économiques sur le commerce en Méditerranée occidentale entre la fin du IXe et le début du Xe siècle de notre ère. Elle prend pour base documentaire un ensemble d’épaves du haut Moyen Âge coulées le long des côtes de Provence. L’historiographie a lié ces vestiges à une commu¬nauté de pirates andalous installés dans le Massif des Maures. Les références aux exactions perpétrées par ces marins durant les IXe et Xe siècles ont relié la présence de ces navires naufragés aux conflits opposant les Latins, Byzantins et Musulmans dans le Golfe du Lion, mais dans une moindre mesure avec le commerce.La nature du fret (denrées/conteneurs) suggère un approvisionnement à des points réguliers. Ces résultats novateurs impliquent l’existence de réseaux commerciaux méditerranéens actifs durant le premier Moyen Âge et invalide l’hypothèse de naufrages résultant des conflits ou de la seule piraterie
Celle (La) (Var). La Gayolle
Richarté Catherine. Celle (La) (Var). La Gayolle. In: Archéologie médiévale, tome 25, 1995. pp. 232-233
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