1,030 research outputs found

    Spin-orbit phenomena and interfacial proximity effects in magnetic multilayers

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    This thesis examines phenomena originating from the spin-orbit interaction in the context of interfacial effects. Four effects were studied, the anisotropic magnetoresistance, spin-orbit torques, magnetic damping and the Dzyaloshinskii-Moriya interaction. The anisotropic magnetoresistance (AMR) was studied in Ni, Ni95V5 and Ni95Cr5 thin films. The absolute resistivity change due to AMR reduced with decreasing film thickness. This was explained in terms of enhanced electron-magnon spin-flip scattering in the presence of reduced dimensionality. It was shown that the Campbell, Fert and Jaoul model could be extended to include this generalised thickness dependence. Spin-orbit torques were investigated in multilayer structures with different magnetic anisotropies. Current-induced magnetisation reversal, due to the spin-Hall efect of Pt, was observed in a symmetric Pt/Co/Pt sample with weak perpendicular magnetic anisotropy. No evidence for the Rashba effect was found in this symmetric structure. A spin Hall angle of (0.13 +- 0:06) was extracted for Pt. Using x-ray resonant magnetic reflectivity, the interfacial proximity induced magnetism (PIM) in Pt was investigated in Pt/Co/Pt multilayer structures with in-plane magnetic anisotropy and characterised as a function of Au and Ir spacer layers at the Co/Pt interface. The PIM was shown to depend strongly on interface morphology and decayed rapidly with increasing spacer layer thickness. The magnetic damping and Dzyaloshinkskii-Moriya interaction (DMI) were measured in the same samples to investigate the contribution of the PIM to these effects. It was shown that the magnetic damping was dominated by the d-d hybridisation at the Co/Pt interface which reduced as spacer layers of increasing thickness were inserted. It was not clear whether the loss of PIM plays a substantial role in this. The DMI was shown to increase as Au and Ir spacer layers were added, due to the prevention of cancellation of opposite DMI contributions from the Pt interfaces. This rise in DMI was on a different lengthscale than was found for the loss of PIM. The results suggested no correlation between the PIM and DMI

    The fragmentation of expanding shells III: Oligarchic accretion and the mass spectrum of fragments

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    We use SPH simulations to investigate the gravitational fragmentation of expanding shells through the linear and non--linear regimes. The results are analysed using spherical harmonic decomposition to capture the initiation of structure during the linear regime; the potential-based method of Smith et al. (2009) to follow the development of clumps in the mildly non-linear regime; and sink particles to capture the properties of the final bound objects during the highly non-linear regime. In the early, mildly non--linear phase of fragmentation, we find that the clump mass function still agrees quite well with the mass function predicted by the analytic model. However, the sink mass function is quite different, in the sense of being skewed towards high-mass objects. This is because, once the growth of a condensation becomes non-linear, it tends to be growing non-competitively from its own essentially separate reservoir; we call this Oligarchic Accretion.Comment: 14 pages, accepted for publication in MNRA

    Multinational Union Activity in the Paper Industry

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    Une série d'actions organisées par l'Union Internationale communiste des Syndicats des Industries Chimiques, du Pétrole et Similaires (ICPS) et par la Fédération Internationale des Syndicats des Travailleurs de la Chimie, de l'Énergie et des Industries diverses (ICEF) ont affecté l'industrie papetière. Cependant, c'est en vain que ces deux organisations syndicales ont tenté d'obtenir une rencontre avec un groupe papetier et de coordonner une politique syndicale supranationale. En outre, certains syndicats nationaux ont eu des contacts directs avec les syndicats d'autres pays et ont été regroupés par des organisations gouvernementales.LE GROUPE COMMUNISTEL'ICPS communiste a organisé une première rencontre à Hastings, en Angleterre, du 30 septembre au 3 octobre 1970. Cette réunion fut organisée par la "British Society of Graphie and Allied Trades" (SOGAT), dont le secrétaire général, Vincent Flynn, était probablement membre du parti communiste, ou du moins un sympathisant dévoué. Des délégués russes et allemands, ainsi que des représentants des travailleurs des industries papetières de la Confédération Générale du Travail française (CGT), de la Fédération Générale du Travail de Belgique (FGTB) et de SOGAT étaient présents. La conférence s'est déclarée en faveur d'une unité et solidarité mondiale de tous les syndicats du papier, mais n'a rien accompli de concret, si ce n'est la création du « Comité consultatif permanent de Hastings »1, qui s'est révélé pratiquement inactif. Depuis lors, « la déclaration d'Hastings » est devenue pour les communistes synonyme d'unité syndicale.Le groupe communiste a organisé deux autres rencontres, mais sans la participation de SOGAT. Lorsque Flynn a pris sa retraite au début des années soixante-dix, il a été remplacé par W. H. (Bill) Keys, qui, lui, n'est pas communiste, bien qu'il fasse partie de la tendance de gauche du mouvement syndical britannique. Sous sa présidence, SOGAT s'est désaffiliée de l'ICPS et a suspendu ses contributions financières. Jusqu'en 1970 SOGAT était également membre de l'ICEF, mais avait soit mis fin à cette affiliation, soit été expulsée à cause de son appartenance à l'ICPS communiste. Or, en 1974, après s'être retirée de l'ICPS, SOGAT s'est à nouveau affiliée à l'ICEF2.Depuis lors, les tentatives faites par l'ICPS, soit pour faire appel aux syndicats non-communistes, soit pour développer l'activité syndicale au niveau international contre l'industrie papetière, se sont soldées par des échecs consécutifs. C'est ainsi qu'à la récente réunion qui s'est tenue à Sofia, en Bulgarie, en septembre 1977, sur l'initiative du Comité consultatif permanent de Hastings, les seules délégations de pays non-communistes venaient de France et d'Italie, où les communistes contrôlent les plus grandes fédérations syndicales, ainsi que de Belgique et du Japon, où les communistes sont particulièrement bien représentés au sein des syndicats des travailleurs du secteur public3. Les participants à la conférence de Sofia ont décidé de s'adresser aux organisations nationales des industries de la cellulose et du papier pour qu'elles contribuent à la réalisation d'une « Journée d'Action et de Solidarité », dont ils ont proposé le déroulement pour le jeudi 15 décembre 1977, « pour une coordination plus efficace de l'activité syndicale au niveau international »4. Selon le texte officiel:Cette initiative coordonnée devait avoir pour objectif de soutenir les revendications suivantes, qui pourraient être adoptées à la situation particulière de chaque pays1) assurer le plein emploi. Interdire tout licenciement non accompagné d'un reclassement préalable équivalent;2) améliorer les conditions de travail;3) réduire la durée du travail4) assurer la sauvegarde et le développement de l'industrie papetière de chaque pays.La Conférence engage les différentes organisations syndicales à rechercher les meilleures formes de la participation des travailleurs à la journée, pouvant donner lieu à des arrêts de travail limités, des assemblées dans les entreprises, des meetings de solidarité5.En général, le 15 décembre 1977 est passé inaperçu dans les industries papetières du monde occidental et du Japon. En Italie, il y a eu une assemblée de travailleurs à Milan, lors de laquelle un leader syndicaliste français a prononcé une allocution, et des arrêts de travail limités, qui sont courants dans ce pays.Bien que les communistes aient également prétendu que des débrayages avaient eu lieu en France, ni la presse syndicale, ni les journaux de ce pays, n'en ont fait mention. Une lecture attentive du compte rendu officiel de cette « Journée d'Action et de Solidarité » montre que des tentatives ont été faites pour intégrer des événements, ayant eu lieu deux semaines plus tôt, à cette journée d'action. C'est ainsi que le 1er décembre 1977, une grève générale assez mal suivie avait été organisée en France à l'appel de la CGT communiste. Or, il est évident que c'est à cause de l'absence d'actions concrètes enregistrées le 15 décembre que le compte rendu publié par l'ICPS sur cette journée d'action comprend également la liste des débrayages et manifestations, qui ont affecté l'industrie papetière française le 1er décembre6.L'ICPS a également fait part d'une importante manifestation à Tokyo, le 13 décembre7. Or, il s'agissait d'une manifestation générale qui, d'une part ne s'est pas déroulée le 15 décembre et, d'autre part ne concernait pas particulièrement l'industrie papetière. Aucune action n'a été enregistrée en Belgique, ni dans les autres pays du monde libre, ni, bien sûr, dans les dictatures communistes.DIVISION ICEF DE L'INDUSTRIE DE LA PÂTE ET DU PAPIERL'ICEF a organisé sa première conférence mondiale de l'industrie papetière à Genève, en 19718. Depuis lors, d'autres conférences ont été tenues, à Londres, en novembre 1975 et juin 1976,9 sur l'initiative de SOGAT, la plus récente ayant eu lieu à Genève, du 23 au 25 octobre 197810. De 1968 à 1978, le président du Syndicat International des Travailleurs Unis du Papier (TUP) des États-Unis, Joseph Tonelli, et le président du syndicat suédois "Svenska Pappersindustriarbetareforbundet", Roine Carlsson, ont partagé la présidence de la Division ICEF de l'Industrie de la Pâte et du Papier. Ils ont également tous deux été vice-présidents de l'ICEF. Quant à Carlsson, actuellement premier vice-président, il est membre du conseil exécutif de l'ICEF, l'organisme principal qui décide de la politique à adopter entre les congrès. Après que Tonelli ait été condamné pour détournement de fonds, en novembre 1978, il dut abandonner la présidence du TUP. Il se peut qu'il soit remplacé à l'ICEF par Bill Keys de SOGAT, qui récemment a joué un rôle important au sein de l'ICEF. Par ses cotisations, le TUP est l'affilié de l'ICEF le plus important de l'industrie papetière, et se place au troisième rang parmi tous ses affiliés11. Le Syndicat Canadien des Travailleurs du Papier, à présent également affilié à l'ICEF, s'est retiré du TUP en 1975.Premières activités de l'ICEF affectant l'industrie papetièreEn 1971, le groupe américain Kimberly-Clark, dont le siège se trouve clans l'état du Wisconsin, connut une série de grèves. Lors de la conférence de septembre 1971 de la Division de l'Industrie de la Pâte et du Papier, Kimberly-Clark, décrite dans une lettre circulaire de l'ICEF comme étant « l'une des sociétés du monde les plus acharnées contre le mouvement syndical et ouvrier... », figurait parmi les sociétés sélectionnées pour la formation d'un conseil mondial permanent et la réalisation d'un programme d'action. Deux syndicats américains du papier auraient auparavant créé un « Conseil Kimberly-Clark mixte pour l'Amérique du Nord », qui devait se réunir à Genève, en novembre 197112.Il ne semble pas que cette réunion ait eu lieu, car les grèves avaient alors cessé. Depuis lors, le « Conseil Nord-Américain » ne s'est jamais plus manifesté, bien qu'il fût néanmoins porté à la liste des « conseils mondiaux permanents » de l'ICEF, qui figurait dans le rapport de 1976 du secrétaire général13.En novembre 1973, un conseil mondial, présidé par Tonelli, fut annoncé pour la société papetière St. Régis, dont le siège est à New York14. Apparemment, aucune action dirigée contre cette société, qui opère principalement aux États-Unis, n'a été enregistrée. De plus, St. Régis n'a pas même été mentionnée dans le rapport de 1976 du secrétaire général.Dans son rapport de 1973, le secrétaire général annonçait également que des conseils mondiaux allaient être créés pour la firme norvégienne Borregaard AS, la société suédoise Billeruds AB, et pour l'International Paper Company, dont le siège est à New York. Cette dernière est la plus grande entreprise mondiale de produits forestiers; c'est une société presque entièrement américaine et canadienne15. Or, ces conseils mondiaux ne furent jamais formés. En 1976 ainsi qu'en 1978, la création d'un conseil mondial pour l'International Paper fut de nouveau promise pour une date ultérieure, tout comme en 1977 et 1978, celle d'un conseil mondial pour Reed International, dont le siège est à Londres, et qui opère également en Europe, en Afrique, en Australie et en Amérique du Nord16. Un conseil mondial avait déjà été formé pour Bowater, société d'industrie papetière qui constitue, actuellement, la cible principale des attaques de l'ICEF.Bowater Corporation LimitedÀ part ses usines de Grande-Bretagne, Bowater, dont le siège est à Londres, possède des filiales à travers toute l'Europe Occidentale, ainsi qu'aux États-Unis, au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande et en Extrême-Orient. C'est la deuxième entreprise mondiale de produits forestiers et probablement la plus internationale de toutes. En 1977, son chiffre d'affaires s'élevait à $3,5 milliards17.En novembre 1975, la Division ICEF de l'Industrie de la Pâte et du Papier a organisé une réunion de trois jours à Londres. La conférence, présidée par Carlsson et Keys, décida une fois encore de former des conseils mondiaux pour l'industrie papetière et de commencer par Bowater. Le conseil Bowater se proposait d'atteindre les objectifs suivants:Afin d'éliminer tout obstacle et de faire progresser la coopération internationale au sein des négociations collectives et des conflits, les affiliés (au conseil) sont exhortés à supprimer ou à modifier les provisions contre le droit de grève ou l'interdiction d'actions indirectes touchant les accords collectifs et la législation, làoù les sociétés multinationales sont impliquées. Les affiliés sont aussi exhortés à s'efforcer de parvenir à ce que tous les pays fixent une date limite commune, à laquelle les négociations collectives devront aboutir à un accord, afin de faciliter une action commune et une plus grande coopération.Tous les affiliés doivent avoir un objectif commun: celui d'être reconnus officiellement par les sociétés en tant que partenaires de discussions et, éventuellement, comme agents négociateurs sur les problèmes internationaux concernant particulièrement les programmes globaux d'investissements et l'emploi...18Parmi les autres objectifs du conseil mondial Bowater, on peut noter l'extension « du contrôle ou de la participation des travailleurs aux décisions administratives » avec comme « ultime objectif l'élaboration de tels systèmes au niveau multinational au sein même du centre international de l'entreprise »19.Avant la réunion de novembre 1975, 25,000 travailleurs du papier se mirent en grève au Canada, causant la fermeture de la plupart des fabriques de papier journal d'Amérique du Nord. Les délégués se prononcèrent par un vote en faveur des grévistes,20 et, à l'initiative des délégués du Syndicat Canadien des Travailleurs du Papier, les participants à la conférence décidèrent d'exhorter les leaders de SOGAT à entamer des négociations avec les dirigeants de Bowater et de Reed, car, selon le syndicat canadien, ces deux sociétés étaient en tête du mouvement d'opposition aux énormes revendications salariales des syndicats. Les leaders syndicaux de SOGAT auraient, apparemment, discuté de l'affaire avec Bowater, mais sans avoir auparavant élaboré de propositions concrètes, et sans alors mentionner les activités du conseil mondial. Néanmoins, l'ICEF a déclaré avoir envoyé des messages de protestation au siège social des sociétés et des messages de soutien et de solidarité aux syndicats, ainsi que boycotté les transferts de marchandises21. Il se peut qu'elle se soit livrée aux deux premières actions, mais par contre il est certain que l'ICEF n'a rien accompli en termes de boycottage. Aux États-Unis et au Canada, la publication des journaux n'a jamais été interrompue, grâce aux stocks en réserve dans les usines canadiennes et aux ressources américaines et en provenance de pays étrangers, sans que les syndicats n'interviennent jamais.Au début de 1976, les dirigeants de SOGAT informèrent la direction de Bowater que l'ICEF allait former un conseil mondial pour Bowater, lors d'une réunion qui devait avoir lieu au mois de juin, à Londres, et demandèrent à Bowater de rencontrer les membres du conseil23. À cette époque, la nature de ce conseil et de ses objectifs avait été explicitée dans leSOGAT Journal 24. Malgré tout, les représentants deBowater, apparemment persuadés que cette rencontre pourrait revêtir un caractère purement informatif et officieux, sans qu'ils aient à s'engager à reconnaître ou à négocier avec le conseil, acceptèrent cette proposition.L'ICEF, cependant, s'est empressée d'interpréter ce consentement comme étant une reconnaissance virtuelle du conseil mondial de la part de Bowater. Ceci a, apparemment, contrarié non seulement les représentants de Bowater, mais également Tonelli, ancien président du TUP. Il semblerait que Tonelli n'ait pas assisté à la réunion de novembre et on nous a rapporté qu'il pensait avoir été insuffisamment consulté, à la fois en tant que président d'un des plus grands syndicats traitant avec Bowater et en tant que co-président de la Division ICEF de l'Industrie de la Pâte et du Papier, et ne pas avoir joué dans cette affaire un rôle digne de ses fonctions. Ceci incita Bowater à annuler sa rencontre avec le conseil de l'ICEF, peu avant qu'il ne se réunisse à Londres, du 1er au 3 juin 1976. De plus, Tonelli n'était pas non plus présent à cette réunion.Dans son rapport au congrès de l'ICEF de 1976, le secrétaire général affirmait que des pourparlers entre la direction internationale de Bowater et les responsables de SOGATétaient en cours, dans le but d'organiser une réunion entre la direction et une délégation du conseil mondial permanent de l'ICF pour Bowater. On s'attend à ce qu'une telle réunion crée un précédent et que d'autres sociétés multinationales rencontrent des délégations des conseils mondiaux de l'industrie du papier - marquant ainsi une étape importante dans le développement du programme d'action25.Or, aucune rencontre de cette nature n'avait encore eu lieu au début de 1979. De plus, le secrétaire général de l'ICEF, lui-même, ne se montrait pas très optimiste. En mars 1978, à la suite d'une réunion du comité directeur de la Division ICEF de l'Industrie de la Pâte et du Papier, il écrivit le commentaire suivant:Le comité directeur a noté que les directions des multinationales ont été extrêmement réticentes à reconnaître les négociations collectives au niveau international. Les conseils mondiaux permanents créés, par le passé, pour Bowater et l'International Paper n'avaient, jusqu'à présent, accompli aucun progrès en ce domaine et un plan d'action détaillé était devenu nécessaire pour développer des moyens de faire pression sur les directions pour qu'ils parviennent à leur fin. Cependant, c'est aux affiliés eux-mêmes qu'il appartient d'organiser de telles activités au niveau international, dont la coordination sera le fait des conseils mondiaux permanents ICEF26.Cependant, dans la même lettre, il maintenait que « les conseils mondiaux allaient sous peu réaliser d'importants progrès et passer dans une nouvelle phase de réelle activité internationale »27. Or, rien de tel ne s'est produit en ce qui concerne Bowater et nous ne sommes pas même certains de l'existence d'un conseil mondial pour l'International Paper.Reed InternationalLors de la grève qui a sévi au Canada en 1975, les responsables syndicaux de SOGAT ont également contacté Reed International, afin d'essayer de faire pressionsur cette multinationale britannique. Reed avait alors déjà diversifié ses activités. C'est ainsi que cette société contrôle encore actuellement le journal anglais, leDaily Mirror, et qu'elle avait à cette époque acquis de grandes entreprises en-dehors du Royaume-Uni. Depuis lors, elle a considérablement réduit ses activités. Des rumeurs ont couru, selon lesquelles leDaily Mirror allait connaître une certaine agitation ouvrière, si un accord n'était pas conclu avec le Canada, mais le siège social de la société a refusé d'intervenir et aucune action n'a été enregistrée.En 1976, Reed a acheté une société papetière hollandaise. Le conseil d'entreprise hollandais a chargé un délégué syndical d'interroger des représentants à la fois de la société et de SOGAT, avant d'approuver la transaction. Cette démarche incita les dirigeants de SOGAT à étudier les investissements étrangers de la société, qui, en Grande-Bretagne, fermait alors certaines de ses usines. La société répliqua que la crise qui affectait les usines anglaises était due au besoin de transformer des matières premières en papier de rebut et de réduire sa dépendance envers la pâte à papier en provenance du Canada et des pays Scandinaves. Cette explication sembla alors mettre fin à l'affaire28.Comme nous l'avons mentionné précédemment, l'ICEF a l'intention de former un conseil mondial pour Reed International. Sa création n'est peut-être pas imminente et, jusqu'à présent, aucune action n'a été enregistrée. Il reste fort peu probable que la société le reconnaisse ou même accepte une telle mesure.RÔLE DE SOGAT ET DU TUPNi les communistes, ni l'ICEF n'ont réussi à organiser une véritable action internationale au sein de l'industrie papetière. L'avenir de cette entreprise dépendra en grande partie de l'attitude de deux syndicats clés: SOGAT et le TUP.Il est évident que SOGAT joue un rôle important, puisque son secrétaire général, Bill Keys, s'intéresse particulièrement aux activités internationales, qui dépassent parfois même le cadre de l'ICEF. C'est ainsi qu'en 1978, par exemple, SOGAT a organisé un programme d'échange de visites avec les Russes,29 la CGT française,30 et les syndicats suédois31. Or, seul le dernier groupe est affilié à l'ICEF.Il y a au sein du SOGAT un puissant élément pro-communiste et anti-ICEF. Ce n'est que parce que Keys a promis de rester affilié à l'ICEF « tant que cette organisation nous est d'une quelque utilité », qu'a été différée une résolution présentée par un représentant de SOGAT, qui après avoir assisté au congrès de l'ICEF de 1976, avait demandé que son syndicat se désaffilie de cette organisation, sous prétexte qu'elle ne « constituait pas une organisation véritablement internationale » 32. Des contactsdirects avec les groupes syndicaux communistes, qui malgré tout permettent à Keys de continuer à jouer un rôle important au sein de l'ICEF, constituent apparemment un compromis avec l'extrême gauche, qui préférerait une affiliation avec l'ICPS.À la différence de SOGAT, le TUP ne semble pas prêter grande attention aux affaires syndicales internationales. Durant les dernières années de sa présidence, Tonelli a assisté à très peu de congrès de l'ICEF et son successeur, Wayne E. Glenn, ne s'est pas rendu à la rencontre de 1978. L'assistant de Glenn a déclaré aux auteurs que « pour le moment, notre relation avec l'ICEF est en veilleuse... Il se peut qu'à l'avenir nous jouions un rôle plus actif au sein de l'ICEF, mais nous ne prévoyons aucun engagement dans l'immédiat, nous ne faisons pour l'instant que nous tenir au courant de ses activités »33. Sans l'appui du TUP, il manquera aux conseils mondiaux de l'ICEF une représentation et une force d'importance.COMMUNAUTÉ EUROPÉENNELa Communauté Européenne encourage et organise constamment des réunions tripartites internationales. Deux d'entre elles ont été tenues pour l'industrie papetière. La Confédération Européenne de l'Industrie des Pâtes, des Papiers et Cartons (CEPAC), qui regroupe les associations industrielles des différents pays de la CEE, y représentait le patronat; l'ICEF y a représenté, du moins partiellement, la partie syndicale et a vu dans l'une de ces réunions « une possible utilité »34. L'un des représentants du patronat, qui était présent, a qualifié cette réunion de « non-événement »35. Cependant, il est certain que ces rencontres et celles qui ont été tenues en Grande-Bretagne, en organisant des groupes de travail dans le secteur industriel des pâtes et papiers, ainsi que dans d'autres secteurs industriels, incitent les syndicats à établir des contacts avec leurs homologues des autres pays. Cependant, une activité syndicale multinationale efficace semble peu probable, du moins dans un avenir proche, même avec le soutien officiel des responsables de la C.E.E.* Article traduit de l'anglais par Betty J. Slowinski, Translator, Research Associate.1 NOVACELOV, Eugene, "Towards International Coordination of Trade Union Ac-tivity",World Trade Union Movement, décembre 1977, pp. 17-19.2 SOGAT figurait sur la liste des affiliés de l'ICEF au dernier congrès de 1970, mais avait disparu de celle du congrès de 1973, pour ensuite réapparaître sur la liste des affiliés au congrès de 1976. SOGAT s'appelait auparavant "National Union of Printing, Bookbinding and Paper Workers" et a adopté son nom actuel lorsqu'elle a fusionné avec la "National Society of Operational Printers and Assistants", en 1964. Cette fusion ne dura pas et ce de

    School Improvement by Design: Lessons From a Study of Comprehensive School Reform Programs

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    This CPRE report is a reprint of a chapter that originally appeared as Chapter 49 of the Handbook of Education Policy Research, edited by Gary Sykes, Barbara Schneider, and DavidN.Plank and published for theAmerican Educational Research Association by Routledge Publishers in 2009. The reprinted chapter presents key findings from A Study of Instructional Improvement, a study that was conducted under the auspices of the Consortium for Policy Research in Education and directed by Brian Rowan, David K. Cohen, and Deborah Loewenberg Ball (all at the University of Michigan).This study examined the design, implementation, and instructional effectiveness of three of America’s most widely disseminated comprehensive school reform programs (the Accelerated Schools Project,America’s Choice, and Successful forAll) over a four year period that encompassed the school years 2000–2001 through 2003–2004. During the course of the study, data were collected in 115 elementary schools in every region of the United States,with more than 5,300 teachers, 800 school leaders, and 7,500 students and their families participating

    Using instructional logs to identify quality in educational settings

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    When attempting to identify educational settings that are most effective in improving student achievement, classroom process (that is, the way in which a teacher interacts with his or her students) is a key feature of interest. Unfortunately, high-quality assessment of the student-teacher interaction occurs all too infrequently, despite the critical role that understanding and measuring such processes can play in school improvement. This article discusses the strengths and weaknesses of two common approaches to studying these processes—direct classroom observation and annual surveys of teachers—and then describes the ways in which instructional logs can be used to overcome some of the limitations of these two approaches when gathering data on curriculum content and coverage. Classroom observations are expensive, require extensive training of raters to ensure consistency in the observations, and because of their expense generally cannot be conducted frequently enough to enable the researcher to generalize observational findings to the entire school year or illuminate the patterns of instructional change that occur across the school year. Annual surveys are less expensive but often suffer from self-report bias and the bias that occurs when teachers are asked to retrospectively report on their activities over the course of a single year. Instructional logs offer a valid, reliable, and relatively cost-effective alternative for collecting detailed information about classroom practice and can overcome some of the limitations of both observations and annual surveys.Peer Reviewedhttp://deepblue.lib.umich.edu/bitstream/2027.42/62153/1/294_ftp.pd

    Using Teacher Logs to Measure the Enacted Curriculum: A Study of Literacy Teaching in Third‐Grade Classrooms

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    In this article we examine methodological and conceptual issues that emerge when researchers measure the enacted curriculum in schools. After outlining key theoretical considerations that guide measurement of this construct and alternative strategies for collecting and analyzing data on it, we illustrate one approach to gathering and analyzing data on the enacted curriculum. Using log data on the reading/language arts instruction of more than 150 third‐grade teachers in 53 high‐poverty elementary schools participating in the Study of Instructional Improvement, we estimated several hierarchical linear models and found that the curricular content of literacy instruction (a) varied widely from day to day, (b) did not vary much among students in the same classroom, but (c) did vary greatly across classrooms, largely as the result of teachers’ participation in 1 of the 3 instructional improvement interventions (Accelerated Schools, America’s Choice, and Success for All) under study. The implications of these findings for future research on the enacted curriculum are discussed

    What Large-Scale, Survey Research Tells Us About Teacher Effects on Student Achievement: Insights From the Prospectus Study of Elementary Schools

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    This report is about conceptual and methodological issues that arise when educational researchers use data from large-scale, survey research studies to investigate teacher effects on student achievement. In the report, we illustrate these issues by reporting on a series of analyses we conducted using data from Prospects: The Congressionally Mandated Study of Educational Opportunity. This large-scale, survey research effort gathered a rich store of data on instructional processes and student achievement in a large sample of U.S. elementary schools during the early 1990s as part of the federal government\u27s evaluation of the Title I program. We use data from Prospects to estimate the overall size of teacher effects on student achievement and to test some specific hypotheses about why such effects occur. On the basis of these analyses, we draw some substantive conclusions about the magnitude and sources of teacher effects on student achievement and suggest some ways that survey-based research on teaching can be improved

    Field tests of a portable MEMS gravimeter

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    Gravimeters are used to measure density anomalies under the ground. They are applied in many different fields from volcanology to oil and gas exploration, but present commercial systems are costly and massive. A new type of gravity sensor has been developed that utilises the same fabrication methods as those used to make mobile phone accelerometers. In this study, we describe the first results of a field-portable microelectromechanical system (MEMS) gravimeter. The stability of the gravimeter is demonstrated through undertaking a multi-day measurement with a standard deviation of 5.58 × 10−6 ms−2 . It is then demonstrated that a change in gravitational acceleration of 4.5 × 10−5 ms−2 can be measured as the device is moved between the top and the bottom of a 20.7 m lift shaft with a signal-to-noise ratio (SNR) of 14.25. Finally, the device is demonstrated to be stable in a more harsh environment: a 4.5 × 10−4 ms−2 gravity variation is measured between the top and bottom of a 275-m hill with an SNR of 15.88. These initial field-tests are an important step towards a chip-sized gravity senso
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