Macrophage-derived upd3 Cytokine causes impaired glucose homeostasis and reduced lifespan in drosophila fed a lipid-rich diet

Long-term consumption of fatty foods is associated with obesity, macrophage activation and inflammation, metabolic imbalance, and a reduced lifespan. We took advantage of Drosophila genetics to investigate the role of macrophages and the pathway(s) that govern their response to dietary stress. Flies fed a lipid-rich diet presented with increased fat storage, systemic activation of JAK-STAT signaling, reduced insulin sensitivity, hyperglycemia, and a shorter lifespan. Drosophila macrophages produced the JAK-STAT-activating cytokine upd3, in a scavenger-receptor (crq) and JNK-dependent manner. Genetic depletion of macrophages or macrophage-specific silencing of upd3 decreased JAK-STAT activation and rescued insulin sensitivity and the lifespan of Drosophila, but did not decrease fat storage. NF-κB signaling made no contribution to the phenotype observed. These results identify an evolutionarily conserved “scavenger receptor-JNK-type 1 cytokine” cassette in macrophages, which controls glucose metabolism and reduces lifespan in Drosophila maintained on a lipid-rich diet via activation of the JAK-STAT pathway

Les Gnawa du Maroc : intercesseurs de la différence ? Étude ethnomusicologique, ethnopoétique et ethnochoréologique

Thèse réalisée en cotutelle avec l'université de Paris Ouest Nanterre La DéfenseLes Gnawa sont présents dans toutes les grandes villes du Maroc (Oujda, Tanger, Casablanca, Fès, Meknès, Rabat, Marrakech, Essaouira, Agadir etc.). Musiciens, officiants et adeptes se rassemblent dans un rituel nocturne baptisé la lîla (litt. "une nuit") lequel célèbre à la fois, Dieu, son prophète Muhammad, l'Afrique subsaharienne ainsi que de nombreux autres entités invisibles réparties en sept familles. La musique, la danse et la transe sont omniprésentes dans cette célébration. Cette thèse analyse l'identité des Gnawa, leurs représentations, leurs instruments rituels, leurs performances, leur musique, les textes chantés, leurs danses et leurs transes. L'examen de ces différents champs d'activité révèle que les Gnawa jouent avec l'ambiguïté de manière systémique et à plusieurs niveaux. Leur perception par la société marocaine, leur "panthéon", leurs rythmes, leurs danses et leurs transes, tous ces aspects des actions et de la pensée des Gnawa sont actés avec ambiguïté. Confrérie hybride qui a autant perpétué la mémoire de ses racines subsahariennes qu'assimilé les influences mystiques et politiques de sa société d'exil, les Gnawa - des noirs mais aussi des métis et des blancs - ont érigé en art le fait de réconcilier des imaginaires potentiellement conflictuels dans la société marocaine. Mais paradoxalement, ils se doivent de cultiver ésotérisme et étrangeté pour conserver leur légitimité d'experts de l'invisible.Gnawa live in all the big towns of Morocco (Oujda, Tanger, Casablanca, Fes, Meknes, Rabat, Marrakech, Essaouira, Agadir etc.). Musicians, officiants and adepts gather in a night ritual called leela (litt. "one night") which celebrates at the same time God, his prophet Muhammed, Sub-Saharan Africa and other many invisible entities divided in seven families. Music, dance and trance are ubiquitous in this ceremony. This thesis gives the analysis of Gnawa identity, their representations, their ritual instruments, their performances, their music, their sung texts, their dances and their trances. The examination of these different fields reveals that Gnawa play with ambiguity in a systemic way at many levels. The way Moroccan society see them, their "pantheon", their rhythms, their dances and trances, all these aspects of their actions and thought are acted with ambiguity. Hybrid brotherhood which has both carried on the memory of its Sub-Saharan roots and integrated the mystic and political influences of its society of exile, the Gnawa - Blacks but also Mixed and White - have raised in art the fact to bring back imaginaries potentially contentious together in the Moroccan society. But paradoxically, they have to maintain esotericism and otherness to preserve their legitimacy of experts of the unseen

Entre deux mondes

Chez les Gnawa du Maroc, le maallem (le maître) est traditionnellement à la fois un bon percussionniste, un bon luthiste, un bon tambourinaire, un bon danseur, un bon chanteur mais aussi celui qui maîtrise le répertoire des danses de possession ainsi qu’un officiant capable de gérer le culte. En quoi le statut de maître a-t-il changé depuis cinquante ans ? Cet article tente de répondre à cette question en envisageant quatre portraits de musiciens gnawa représentant trois générations (–40 ans, +40 ans et +60 ans) et dans trois villes différentes (Paris, Marrakech, Montréal). Il existe bien des différences entre les différents musiciens approchés, mais celles-ci ne sont pas (seulement) dues à leur âge ou leur position géographique. En définitive, il semble que les règles se soient modernisées – comme le culte – mais qu’elles fonctionnent toujours sur l’appartenance au milieu cultuel – et non uniquement sur le niveau musical

Stambeli : l’héritage des Noirs de Tunisie

Le disque Stambeli : l’héritage des Noirs de Tunisie apporte un complément indispensable au livre de Richard Jankowsky sorti la même année sur ce culte de possession aux origines subsahariennes pratiqué en Tunisie. C’est d’ailleurs l’ethnomusicologue qui, dans un livret soigné, présente les musiciens et chacun des grands pans de la culture du Stambêlî (maisons communautaires, esprits et saints, esthétique musicale). Proche du molo haoussa, le luth gumbri est l’instrument principal du rituel...

Entre deux mondes

Chez les Gnawa du Maroc, le maallem (le maître) est traditionnellement à la fois un bon percussionniste, un bon luthiste, un bon tambourinaire, un bon danseur, un bon chanteur mais aussi celui qui maîtrise le répertoire des danses de possession ainsi qu’un officiant capable de gérer le culte. En quoi le statut de maître a-t-il changé depuis cinquante ans ? Cet article tente de répondre à cette question en envisageant quatre portraits de musiciens gnawa représentant trois générations (–40 ans, +40 ans et +60 ans) et dans trois villes différentes (Paris, Marrakech, Montréal). Il existe bien des différences entre les différents musiciens approchés, mais celles-ci ne sont pas (seulement) dues à leur âge ou leur position géographique. En définitive, il semble que les règles se soient modernisées – comme le culte – mais qu’elles fonctionnent toujours sur l’appartenance au milieu cultuel – et non uniquement sur le niveau musical

Stambeli : l’héritage des Noirs de Tunisie

Le disque Stambeli : l’héritage des Noirs de Tunisie apporte un complément indispensable au livre de Richard Jankowsky sorti la même année sur ce culte de possession aux origines subsahariennes pratiqué en Tunisie. C’est d’ailleurs l’ethnomusicologue qui, dans un livret soigné, présente les musiciens et chacun des grands pans de la culture du Stambêlî (maisons communautaires, esprits et saints, esthétique musicale). Proche du molo haoussa, le luth gumbri est l’instrument principal du rituel...

Richard C. JANKOWSKY : Stambêlî : Music, Trance and Alterity in Tunisia

Moins connu que le culte des Gnawa du Maroc, le Stambêlî est le nom d’un culte de possession afro-tunisien. Jankowsky y a mené une ethnographie de qualité moyennant un apprentissage musical substantiel. Il nous offre un premier livre ambitieux qui entend décrire une culture dans son intimité et dans les liens qu’elle entretient avec sa société globale, tout en théorisant ses principes dynamiques. L’ouvrage est constitué de trois parties, divisées chacune en autant de chapitres. La première p..

Systemic hypertension in cats with acute kidney injury

Retrospective study of cats presenting to the Queen Mother Hospital for Animals, Royal Veterinary College with acute kidney injury between 2007 and 2015. Systolic blood pressure was measured using Doppler sphygmomanometry and systemic hypertension was defined pressures ê150 mmHg. Median systolic blood pressure measurement, grade of acute kidney injury (as defined by the International Renal Interest Society), serum creatinine on admission, anuria or oliguria, length of hospitalisation, survival to discharge and six‐month survival were all recorded

Cardiovascular-renal axis disorders in the domestic dog and cat: a veterinary consensus statement

OBJECTIVES There is a growing understanding of the complexity of interplay between renal and cardiovascular systems in both health and disease. The medical profession has adopted the term "cardiorenal syndrome" (CRS) to describe the pathophysiological relationship between the kidney and heart in disease. CRS has yet to be formally defined and described by the veterinary profession and its existence and importance in dogs and cats warrant investigation. The CRS Consensus Group, comprising nine veterinary cardiologists and seven nephrologists from Europe and North America, sought to achieve consensus around the definition, pathophysiology, diagnosis and management of dogs and cats with "cardiovascular-renal disorders" (CvRD). To this end, the Delphi formal methodology for defining/building consensus and defining guidelines was utilised. METHODS Following a literature review, 13 candidate statements regarding CvRD in dogs and cats were tested for consensus, using a modified Delphi method. As a new area of interest, well-designed studies, specific to CRS/CvRD, are lacking, particularly in dogs and cats. Hence, while scientific justification of all the recommendations was sought and used when available, recommendations were largely reliant on theory, expert opinion, small clinical studies and extrapolation from data derived from other species. RESULTS Of the 13 statements, 11 achieved consensus and 2 did not. The modified Delphi approach worked well to achieve consensus in an objective manner and to develop initial guidelines for CvRD. DISCUSSION The resultant manuscript describes consensus statements for the definition, classification, diagnosis and management strategies for veterinary patients with CvRD, with an emphasis on the pathological interplay between the two organ systems. By formulating consensus statements regarding CvRD in veterinary medicine, the authors hope to stimulate interest in and advancement of the understanding and management of CvRD in dogs and cats. The use of a formalised method for consensus and guideline development should be considered for other topics in veterinary medicine