12 research outputs found

    : Rapport de fouille programmée 2008

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    La campagne menée en 2008 sur le site protohistorique de Pech Maho marque la première année d'un nouveau programme triannuel. La fouille a porté sur trois zones distinctes, à savoir la fortification aux abords de la porte principale (zone 71) ainsi que les îlots I (zone 77) et X (zone 78).Parmi les acquis de cette campagne, on retiendra la confirmation d'une phase immédiatement postérieure à la destruction du site. Cette phase est caractérisée par la multiplication d'indices à caractère rituel qui permettent d'envisager que le lieu, une fois détruit, a perdu son caractère d'habitat stricto sensu pour se voir converti en un lieu de commémoration. Les gestes mis en oeuvre appellent ponctuellement la comparaison avec ce qui a pu être observé dans certains sanctuaires celtiques mais témoignent également de pratiques pour l'heure inédites

    : Rapport intermédiaire de fouille programmée (2009)

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    Rapport de fouille programméeLa campagne de fouille 2009 s'inscrit dans le cadre d'un deuxième programme triannuel consacré au site littoral protohistorique de Pech Maho (v. 560-200 av. n. ère). Le programme en cours est consacré en premier lieu à l'étude de la dernière séquence d'habitat (architecture, urbanisme et culture matérielle), soit la période Pech Maho III (v. 325-200 av. n. ère) ainsi qu'aux conditions de sa destruction aux alentours de 200 av. n. ère. Le second volet de ce programme concerne l'étude des manifestations à caractère rituel et funéraire qui interviennent suite à cet événement brutal (période Pech Maho IV). Au cours de cette campagne a été avancée l'étude des défenses avancées situées au sud de la porte principale, dont la morphologie et la datation sont désormais mieux cernées (Zone 71). Parmi les découvertes notables, deux stèles avec graffites navals, ainsi que plusieurs dalles gravées ont été mises au jour. Dans le même temps, les travaux se sont poursuivis au niveau de l'îlot I (Zone 77) ainsi qu'au niveau de la rue 4 (Zone 73) qui lui est adjacente. La fouille des niveaux de dépotoir postérieurs à la destruction (résidus de banquets ?) a ainsi été achevée, précisant par la même occasion le phasage de cette séquence à la fois complexe et de courte durée. L'exploration de la zone ouverte en 2008 dans la partie nord du site (Zone 78) s'est poursuivie quant à elle dans le but d'obtenir une vision synchrone et exhaustive de cet îlot (îlot X) dans son état de la fin du IIIe s. av. n. ère. Le caractère complexe de cet ensemble, où des dépôts de restes d'équidés et de mobilier ont été effectués postérieurement à la destruction, s'est vu confirmé par la mise en évidence d'espaces à fonction indéterminée, possiblement liés à l'exposition de stèles. Enfin, plusieurs interventions ponctuelles ont été effectuées, avec notamment la fouille des derniers niveaux de sols du secteur 72/2 exploré en 2005. Cette fouille superficielle a permis d'interpréter cet espace comme étant un atelier métallurgique. Une sépulture de nouveau né repérée en 2008 a quant à elle été fouillée dans le secteur 71/11A

    : Rapport de fouille programmée 2008-2010

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    La fouille du comptoir littoral protohistorique de Pech Maho, reprise en 2004, a fait l'objet de entre 2008 et 2010 d'un second programme triannuel. Les travaux entrepris durant cette période ont principalement porté sur les phases récentes du site, plus précisément sur les phases III (v. 325-225/200 av. n. ère) et IV (v. 200 av. n. ère), cette dernière ayant été définie à l'occasion du programme en cours. En effet, il est apparu que la destruction brutale du site intervenant dans le dernier quart du IIIe s. av. n. ère ne signifiait pas l'abandon du gisement, mais que lui succédait immédiatement une phase caractérisée par une série de manifestations à caractère rituel, qui culminent avec l'érection d'un bûcher funéraire (fouillé anciennement) ayant reçu simultanément les corps d'une quinzaine d'individus. Le triannuel 2008-2010 a été l'occasion de préciser les observations préliminaires réalisées entre 2005 et 2007, en confirmant définitivement le séquençage venant d'être évoqué. Ce dernier autorise une très large relecture des données de fouille anciennes, où bon nombre de documents naguère dépeints comme étant caractéristiques d'une " couche de guerre " (restes d'équidés, pièces d'armement...) doivent en réalité être replacés dans ce contexte rituel où se conjuguent sacrifices d'équidés, dépôt d'armes, de pièces de harnachement ou d'autres objets porteurs de sens, sans compter d'autres manifestations jusque là peu documentées. La présence de restes humains, dont certains semblent avoir reçu un traitement particulier, participe également de cette phase ; ici encore, une relecture des données de fouille anciennes est dorénavant possible, révélant le caractère tout à fait exceptionnel de cette phase. La fouille 2008-2010 a ainsi porté sur trois zones distinctes. La première (zone 77) a porté sur une portion de l'îlot I, accolé au rempart méridional, portion qui n'avait été que partiellement concernée par les recherches menées par J. Campardou puis Y. Solier dans les années 1960 et 1970. La fouille a révélé l'existence d'un vaste " dépotoir " à ciel ouvert d'au moins une centaine de mètres carrés au sol, mis en place postérieurement à la destruction du site. Aménagé au milieu des ruines ou des bâtiments désaffectés et délimité par endroits par des murs nouvellement construits, cet ensemble se matérialise par une imposante couche de cendres de plusieurs dizaines de centimètres d'épaisseur, renfermant un abondant mobilier (céramiques brisées, restes de faune, coquillages...), interprété comme étant les restes de repas collectifs. La présence d'un chenet en terre cuite ou encore d'une broche à rôtir est à mettre en rapport avec la préparation de ces repas (banquet ?), la quantité importante de cendres témoignant quant à elle de feux particulièrement nourris, peut-être étalés dans le temps. Ce qui prend la forme d'un véritable " autel de cendres " fait suite à des dépôts de restes d'équidés réalisés sur la portion de rue située en façade, et précède la mise en place du bûcher collectif évoqué en préambule. L'ensemble paraît s'inscrire dans une démarche cohérente, dont la signification précise nous échappe, mais qu'il serait vain de vouloir déconnecter de l'épisode violent qui intervient à Pech Maho durant les dernières années du IIIe s. av. n. ère. Une nouvelle zone de fouille (zone 78) a été ouverte en 2008 dans la partie nord-occidentale du plateau de Pech Maho. De ce côté, un nouvel îlot a été fouillé pour ainsi dire intégralement, révélant tout d'abord que l'état visible (IIIe s.) constituait non seulement la reprise d'un bâtiment antérieur de plan manifestement méditerranéen (type " maison à pastas "), mais se superposait également à un édifice monumental dont la chronologie remonte au moins au milieu du Ve s. av. n. ère, édifice indiqué par une série de quatre bases monolithiques ayant reçu des piliers en bois, implantées en bordure occidentale de la rue 7. Dans son état de la fin du IIIe s., ce bâtiment dont l'originalité réside en partie dans l'emploi quasi exclusif de la terre massive, comprend en réalité deux parties. La première semble moins correspondre à une simple maison qu'à une entité à vocation économique (en l'occurrence commerciale), associant un entrepôt (incendié au moment de la destruction des années 225-200), une pièce de vie et un espace plus difficile à caractériser (cour ?), accessible par un couloir ouvert au sud sur la rue 6. Accolé à l'ouest, décalé sur le plan topographique, deux pièces en enfilade accessibles au sud via un escalier " monumental " se caractérisent par la présence de foyers, dallages et bases maçonnées interprétées avec vraisemblance comme des supports de stèles. La présence de crânes humains exposés est en outre attestée, de même que le démantèlement systématique des éléments porteurs de sens, vraisemblablement intervenu au moment du pillage concomitant de l'acte violent marquant la fin de l'habitat stricto sensu. La phase post destruction est ici particulièrement bien attestée, notamment par la présence d'un important dépôt d'ossements d'équidés au niveau du couloir précédemment cité. Preuve supplémentaire qu'une partie du bâti était alors en élévation, ce dépôt tout à fait singulier qui comporte plusieurs séquences a également livré une amphore vinaire, de l'armement ainsi que des mors de chevaux ; enfin, il témoigne indirectement du caractère particulier que revêtait auparavant cet îlot, la concordance topographique entre ce type de vestige et des édifices particuliers (bâtiments ou espaces publics, fortification...) étant dorénavant confirmée à l'échelle du site. La dernière zone (zone 71) correspond à la fortification, et plus précisément aux abords de la porte principale. Après avoir procédé à une relecture fine des différents états du rempart, de la porte en elle-même et de la tour en quart de cercle qui la flanque côté Ouest, la fouille s'est concentrée sur les abords extérieurs de cette porte, au niveau des " défenses avancées " en partie dégagées par Y. Solier dans les années 1970. Il apparaît désormais que ces aménagements participent d'une réorganisation globale du système d'accès, intervenant à la charnière des IVe-IIIe s. av. n. ère, soit les débuts de la phase III. De puissants terrassements sont destinés à aménager une rampe d'accès E-O menant à la porte charretière, tandis qu'une passerelle correspond au sud à un accès piéton enjambant le nouveau fossé creusé à ce moment. L'ensemble participe d'une réorganisation complexe du système de défenses, et notamment des abords de la porte principale où sont manifestement mis en œuvre des principes poliorcétiques empruntés au registre hellénistique. La fouille a également permis de retrouver l'extrémité occidentale du système de fossé archaïque, jusque-là fort mal documenté. Or, bien qu'amputé par les réaménagements du IIIe s., ce système s'avère plus complexe que prévu. En effet, l'idée d'un fossé unique daté de la phase Ib (v. 540-510) doit dorénavant être abandonnée : deux ouvrages fossoyés se succèdent, en se recoupant partiellement, le premier étant contemporain du tout premier état de la fortification (phase Ia, v. 560-540). Un des apports les plus novateurs de la zone 71 est la mise en évidence, au niveau du fossé correspondant à l'état IIIe s. de la fortification, de dépôt

    Tout est bon dans le maquereau !

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    National audienc

    Nouvelles données sur les pots dits « à garum » du Latium, d’après les découvertes subaquatiques du Rhône (Arles)

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    International audienceRecherches sur une catégorie de céramiques liées au commerce du poisson

    New data, new questions on the paleo-contents studies of Roman jars and amphorae in underwater contexts: salsamenta, garum, lymphatum and other fish products

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    International audienceSalted-fish and fish sauces, as well as wine and oil, are a key research subject because of their significant place not only in the diet but also in the many economic and socio-cultural spheres of Roman society. For a long time, identification has been based on painted inscriptions (tituli picti) and their association with the specific form of the containers, but new multidisciplinary approaches have been developing over the last twenty years.Following this trend, this contribution aims to show, from a methodological point of view, the potential and limits of archaeozoological and archaeobotanical analyses, applied to underwater contexts, in the study of paleo-contents concerning both fish and plant remains. In addition, this article presents new data from two archaeological sites (Arles-RhĂ´ne 3 and Bou Ferrer) that enable us to reveal the recurrent presence of these two types of remains together, which could indicate some salted-fish products mentioned in ancient literary sources, in particular related to garum or perhaps lymphatu

    La recherche archéozoologique en Albanie : un état de la question à Sovjan (bassin de Korçë)

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    International audienceLa faune du site de Sovjan, situé à 818 m d'altitude en bordure de l'ancien lac Maliq dans le bassin de Korçë (Sud-Est de l'Albanie) fait l'objet d'un projet d'analyses fauniques mis en place en 1999, ressemblant à la fois des archéozoologues et des zoologistes, tous également intéressés par le potentiel d'informations biologiques, écologiques mais aussi archéologiques et environnementales offert par ce gisement dont la chronologie couvre les âges du Bronze et du fer. Ces collaborations s'intègrent à un programme de recherche récent sur le bassin de Korçë et sont générées par l'intérêt du site couplé à la relative absence de données équivalentes pour ces périodes dans la région considérée. En effet, les seules références archéozoologiques ou paléontologiques que nous ayons trouvées pour l'Albanie concernent le site Pléistocène Moyen de Gajtan, près de Shkoder, dans le Nord du pays, et la grotte de Konispol dans le Sud-Ouest pour la période de transition Mésolithique-Néolithique. Ces contextes sont, on le voit, bien éloignés de la problématique d'un remplissage protohistorique. De ce fait, aucune étude comparative n'a pu être menée à ce jour sur le territoire albanais. Ce programme d'analyses pluridisciplinaires a donc pour vocation de devenir une étude pilote pour ce qui est de l'histoire des faunes et de leurs relations avec les populations humaines en Albanie au cours des âges de Métaux

    Armes et têtes coupées au Cailar (Gard) : premiers éléments de réflexion sur un dépôt rituel en Gaule méditerranéenne

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    International audienceDepuis 2003, un important dépôt d'armes et de têtes coupées est en cours de fouille au Cailar, comptoir protohistorique situé en Languedoc oriental, au coeur de la Gaule méditerranéenne. Ce dépôt, daté du IIIe siècle av. n. è., présente de nombreux restes anthropologiques et une grande quantité de mobilier métallique, essentiellement des armes. L'étude de ces vestiges viendra enrichir notre connaissance des pratiques rituelles protohistoriques
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