14 research outputs found

    Screening out irrelevant cell-based models of disease

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    The common and persistent failures to translate promising preclinical drug candidates into clinical success highlight the limited effectiveness of disease models currently used in drug discovery. An apparent reluctance to explore and adopt alternative cell-and tissue-based model systems, coupled with a detachment from clinical practice during assay validation, contributes to ineffective translational research. To help address these issues and stimulate debate, here we propose a set of principles to facilitate the definition and development of disease-relevant assays, and we discuss new opportunities for exploiting the latest advances in cell-based assay technologies in drug discovery, including induced pluripotent stem cells, three-dimensional (3D) co-culture and organ-on-a-chip systems, complemented by advances in single-cell imaging and gene editing technologies. Funding to support precompetitive, multidisciplinary collaborations to develop novel preclinical models and cell-based screening technologies could have a key role in improving their clinical relevance, and ultimately increase clinical success rates

    Wittgenstein et la première personne

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    Éliminer « je » ? Un des textes les plus spectaculaires et connus de Wittgenstein sur le pronom de la première personne est le paragraphe 58 des Remarques philosophiques, où il imagine une « tyrannie orientale » qui n’aurait pas l’usage de « je ». Le langage de cette communauté est à la fois impersonnel et monocentré : d’une part, les verbes psychologiques n’ont pas de sujet mais sont rendus par des tournures de type « il y a X » ou « ça X-e » (« ça pense », « il y a douleur »…) ; d’autre par..

    Agir et penser. Essais sur la philosophie d'Elizabeth Anscombe

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    Qu'est-ce qu’agir dans une certaine intention ? Comment faire la différence entre agir intentionnellement d’une part, et provoquer quelque chose sans en avoir l’intention d’autre part ? Faut-il penser l’intention comme une idée d’action que nous formons avant d’agir, ou bien comme une forme et un sens qui se dégagent dans l’action elle-même ? La pensée pratique est-elle de même nature que la pensée théorique ? Ou bien est-ce seulement dans l’action que se conçoit et se définit une pensée pratique proprement humaine ? Tel est le noyau des questions abordées dans ce collectif critique consacré à l’œuvre d’Elizabeth Anscombe (1919-2001), philosophe majeure du XXème siècle et néanmoins aujourd’hui encore, méconnue. D’autres questions non moins intéressantes s’articulent autour de ce premier noyau, notamment : en quel sens la perception est-elle intentionnelle ? Du point de vue logique, une action est-elle un prédicat comme un autre, ou bien sa forme verbale est-elle irréductible – auquel cas les phrases d’action poseraient un sérieux problème aux logiques tant classiques que post-frégéennes ? Le plaisir est-il un bien ? Un choix pleinement rationnel peut-il être libre ? Dire « je », est-ce faire référence à une personne en particulier ? Une action involontaire peut-elle être rationnelle ? Précédés d’un avant-propos de Vincent Descombes qui revient sur la « métaphysique » et la méthode d’Anscombe, les essais réunis ici forment, d’une part, une introduction critique à la pensée riche, incisive et toujours radicale d’Anscombe sur toute une variété de questions pérennes de la philosophie. D’autre part, notamment pour les lecteurs familiers de la philosophie anglo-saxonne, ces essais entreprennent de confronter les positions et les arguments d’Anscombe à des problématiques tout à fait contemporaines et de penser à partir, mais pas toujours avec, la philosophe d’Oxford. Où l’on pourra constater que nous avons beaucoup à apprendre et à penser par celle que l’on ne connaît souvent que comme exécutrice testamentaire et traductrice de Wittgenstein, alors qu’elle fut aussi et surtout une philosophe de plein droit, et de tout premier ordre

    L'intentionnalité pratique entre causes et raisons

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    Qu'est-ce qu'une action intentionnelle? Quel est le rapport entre intentionnalité, rationalité et raisons d'agir? La discussion des causes et des raisons en philosophie de l'action est brouillée: la vraie question n'est pas la relation, causale ou non, entre intention et action ; mais savoir si ce qui rend une action intentionnelle est un fait naturel, ou une forme linguistique. Or on ne peut agir intentionnellement sans maîtriser la description de son action. L'intention doit être soigneusement distinguée de la volonté motrice: l'intention n'est pas l'initiation d'un mouvement mais une pensée d'action en première personne, une connaissance pratique (Anscombe). La véritable origine de l'antinomie des causes et des raisons est l'asymétrie des verbes psychologiques (Wittgenstein), dont les verbes d'action font partie. L'explication causale est un point de vue de troisième personne, alors que le point de vue des raisons est en première personne. Leur confusion mène à des erreurs massives sur la rationalité pratique. C'est surtout dans le domaine de la psychologie morale que la dispute des causes et des raisons prend sens: elle éclaire la question du rapport entre motivation et raison d'agir. Le raisonnement pratique débouche sur l'action donc motive, mais sa principale caractéristique est sa défaisabilité : aucune raison n'est absolue, donc pourquoi la suivre? Diverses formes de scepticisme sont envisagées. On aboutit à la conclusion qu'il y a bien une inférence pratique, dans laquelle raison et volonté viennent se tondre (Aristote). L'inférence pratique est matérielle et non tonnelle. On jette enfin les bases d'une théorie expressiviste du raisonnement pratique.What is an intentional action? How do intentionality, rationality and having a reason to act relate? The debate between reasons and causes is badly put: the real question is not whether the relationship between intention and action is causal or not, but whether what makes an action intentional is a natural fact, or a form of description (Anscombe). Acting intentionally does require possession of the description under which the action is intentional, so intentional action is best approached by reasons. Having an intention is not willing: the intention is not the start of action, but a first-personal action-thought or -'practical knowledge." The antinomy between reasons and causes really stems from the asymmetry of psychological verbs (Wittgenstein). For action verbs too are psychological verbs, even though they relate to happenings that take place outside our bodies. Causal explanations of action are typically third-personal, whereas reasons are always first-personal. Confusions between theses two standpoints lead to tremendous errors on the nature of practical rationality. The distinction between reasons and causes really becomes insightful when applied to moral psychology: it sheds light on the question of reason and motivation. Practical reasoning leads to action, and therefore motivates; but it is also defeasible (or non-monotonic). If reasons for action never are complete, why act on them? Various forms of skepticism are envisioned. I conclude that practical reasoning is a genuine form of inference, but a material, not a formaI one, in which will and intelligence melt (Aristotle). I finally advocate an expressivist account of practical reasoning.PARIS3-BU (751052102) / SudocPARIS-Fondation MSH (751062301) / SudocSudocFranceF

    Nelson Goodman, "La structure de l'apparence". Traduction.

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    Traduction de l'ouvrage de Nelson Goodman, "La structure de l'apparence"

    GB and US: How far? How close?

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    Ungrateful offspring on one hand, unnatural and tyrannical parent on the other - the United States and Great Britain retain in their relationship something of the love/hate quality characteristic of family ties. In choosing as the topic of its 1985 colloquium (held at the Château de la Source on the 27th and 28th of September) "US and GB: How Far? How Close?" the Centre d'Études et de Recherches sur la Culture Anglo-Américaine de l'Université d'Orléans was inviting the participants to analyze the nature of the "double bind" that has linked the two nations over the past two hundred years. The present publication, edited by the Groupe de Recherches Anglo-Américaines de Tours, contains a number of papers given on that occasion - marking in this manner the continuation of a policy of cooperation between (to extend the family metaphor) the two sister universities, a policy inaugurated by the establishment in 1985 of a doctoral program run jointly by Tours, Orléans and Le Mans

    Agir et penser

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    Qu’est-ce qu’agir dans une certaine intention ? Faut-il penser l’intention comme une idée d’action que nous formons en l’esprit séparément de l’action, ou bien comme une forme qui se dégage dans l’action accomplie ou en train d’être accomplie ? La pensée pratique est-elle de même nature que la pensée théorique ? Tel est le noyau des questions abordées dans ce collectif critique consacré à l’œuvre d’Elizabeth Anscombe (1919-2001). D’autres questions s’articulent autour de ce noyau, notamment : en quel sens la perception est-elle intentionnelle ? Du point de vue logique, une action est-elle un prédicat comme un autre, ou bien sa forme verbale est-elle irréductible ? Le plaisir est-il un bien ? Un choix rationnel peut-il être libre ? Dire « je », est-ce faire référence à une personne en particulier ? Une action involontaire peut-elle être rationnelle ? Précédés d’un avant-propos de Vincent Descombes, les essais réunis ici forment une introduction critique à la pensée riche, incisive et radicale d’Anscombe. Ils confrontent aussi les arguments de la philosophe à des problématiques contemporaines et entreprennent de penser à partir d’eux. Où l’on pourra constater que nous avons beaucoup à apprendre de celle qu’on ne connaît souvent que comme exécutrice testamentaire et traductrice de Wittgenstein, alors qu’elle fut aussi et surtout une philosophe de plein droit, et de tout premier ordre
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