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    Employeurs et demandeurs d'emploi en activité : quelles relations, quels besoins et quelles pratiques ?: Rapport final

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    Cette étude analyse les comportements des employeurs face aux demandeurs d’emploi en activité réduite. Elleinterroge alors l’effet de l’activité réduite sur la qualité de l’emploi et sur le développement des formes flexiblesd’emploi au sein de secteurs particulièrement utilisateurs de contrats courts ou à temps partiels : aide à domicile,hôtellerie-restauration, commerce et intérim.L’approche, croisant les points de vue des demandeurs d’emploi et des employeurs, permet de mettre en relationdeux dimensions :• la nature incitative au retour à l’emploi du régime d’activité réduite, ce dernier s’adressant aux demandeursd’emploi,• les pratiques de recrutement des entreprises dans un contexte d’augmentation des contrats courts et desdemandeurs d’emploi qui travaillent.D’une part l’activité réduite permet au demandeur d’emploi de cumuler son allocation avec des revenus salariaux.Puisque son revenu peut être compensé, il peut être est incité à accepter des emplois moins rémunérateurs queles précédents et de très courtes durées. L’étude démontre que, pour les demandeurs d’emplois en activité, celamodifie in fine l’acceptabilité des conditions d’emplois peu favorables. D’autant que ces demandeurs d’emploi enactivité bénéficient peu d’accompagnement.D’autre part, il semble que les processus de recrutements n’intègrent pas explicitement les règles de cumul entreallocation et salaire pour définir les conditions de travail. Mais l’étude met en exergue que la seule connaissancede la possibilité d’un complément de salaire permet à l’employeur de se désengager vis-à-vis de la question de laqualité de l’emploi. Même en cas de difficultés de recrutement, ce dernier ne met pas en relation ces difficultésavec les conditions d’emploi peu favorables qu’il propose.Trois dimensions se nourrissent entre elles et font système : le non questionnement des employeurs sur la qualitédes emplois qu’ils proposent ; la compensation du salaire ; le niveau de chômage élevé qui ne permet pas audemandeur d’emploi en activité de bénéficier d’une position favorable. Cela peut avoir pour conséquence dedétériorer davantage des conditions d’emplois déjà peu favorables. C’est par ce mécanisme qu’il pourrait y avoirune dégradation générale des conditions d’emploi des salariés des secteurs étudiés, ainsi qu’un enfermementdans des trappes à précarité.L’étude montre que, pour ce qui concerne l’activité réduite, l’employabilité et les qualifications semblent ne pasêtre pensées comme une co-construction entre employeurs et salariés. Il en est de même pour la qualité dutravail et de l’emploi. Le désengagement de l’employeur et la difficulté des intermédiaires (pôle emploi,représentants syndicaux, etc.) à appréhender les demandeurs d’emploi en activité risquent de laisser sedévelopper des emplois de moindre qualité sur le marché du travail. Il conviendrait de reconnecter qualité del’emploi, du travail et du produit, dans un objectif commun autour de cette qualité. A l’instar de la responsabilitésociale des entreprises, il est possible de construire des référentiels communs de l’emploi de qualité chez lesintermédiaires et les employeurs, mais aussi chez l’ensemble des acteurs de l’emploi. Cela met en jeu la créationd’espaces d’échanges innovants et de mise en commun des besoins entre les acteurs, sur un territoire, dans unsecteur, etc. afin de construire des intérêts partagés autour de la qualité de l’emploi et du travail. Enfin, celasoulève le contenu et la forme du dialogue social, comme par exemple l’adaptation des pratiques etaccompagnements syndicaux au regard des spécificités et contraintes des demandeurs d’emploi en activitéréduite. Ou encore l’utilisation de la Base de données unique et sociales. La BDES sert de support de préparationà la consultation annuelle du comité d'entreprise sur les orientations stratégiques de l'entreprise. Elle porte surl’investissement social de l’entreprise (telles que les conditions d

    Bevacizumab plus microtubule targeting agents in heavily pre-treated ovarian cancer patients: a retrospective study.

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    International audienceOBJECTIVES. As vascular endothelial growth factor (VEGF) is expressed in ovarian cancer, we assessed the efficacy and safety of bevacizumab (a monoclonal antibody targeting VEGF) plus microtubule targeting agents for heavily pre-treated ovarian carcinoma patients. METHODS. We retrospectively reviewed 43 patients with recurrent epithelial ovarian carcinoma. Combined treatment included bevacizumab with paclitaxel in 32 (74%), docetaxel in 10 (23%), and vinorelbine in one (2.3%) patients, respectively. RESULTS. The median number of combined treatment was six cycles (range 1-29). On RECIST criteria, the objective response rate (ORR) was 40% (16% CR and 24% PR). Clinical benefit (complete response [CR] plus partial response [PR] and stable disease [SD] lasting ≥ 3 months) was 74% (CI95%: 46.7-77%). Median duration of treatment and overall survival were 3.9 months (range 0.2-14.4 months) and 20.1 months (CI95%: 13.8-20.1) respectively. No toxic death was reported. Grade 3-4 toxicity occurred in 30% of patients. Gastrointestinal perforations and fistula occurred in 3 (7%) and 6 (14%) patients, respectively. CONCLUSION. Although being active in terms of ORR, bevacizumab plus microtubule targeting agents - mainly taxanes - leads to a high rate of gastro-intestinal perforations and fistula in heavily pre-treated ovarian carcinoma patients

    Analysis of the StoRM cohort reveals physical activity to be associated with survival in metastatic breast cancer

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    International audienceBenefits of physical activity are widely demonstrated for early stage cancers but few studies have focused on metastatic disease. The purpose of this study was to determine the impact of physical activity on survival in patients with metastatic breast cancer. We conducted a secondary analysis of the national, multicentric, non-randomized, prospective cohort SNPs to Risk of Metastasis (StoRM) study. The level of physical activity was self-reported at inclusion and divided into three categories of physical activity: light level, moderate level, and vigorous level. Overall, 833 patients (56.2%) completed the physical activity questionnaire at baseline on average physical activity during the previous year: 11.6% had a light level of physical activity, 69.0% achieved moderate levels of physical activity and 19.3% reported vigorous levels of physical activity. After adjustment for confounding, physical activity was not statistically significantly associated with overall survival in the whole population. Subgroup analysis identified that both vigorous and moderate physical activity were associated with statistically significantly improved overall survival compared to light physical activity level only in the HER2 positive subgroup (HR 0.23; 95% CI 0.07-0.70, p = 0.01 and HR 0.38; 95% CI 0.15-0.96, p = 0.04). Physical activity done during the previous year was associated with survival in HER2 positive metastatic breast cancer patients. These results suggest that overall survival in metastatic breast cancer patients could be improved through physical activity which should be considered as a complementary intervention for these individuals. The study showed that moderate/vigorous levels of physical activity were associated with better overall survival, and that these associations remained statistically significant in multivariate analysis in the HER2 positive subgroup. These results have clinical relevance and justify the recommendations for physical activity interventions in metastatic breast cancer
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