12 research outputs found

    Effects of oxidative weathering on Raman spectra of charcoal and bone chars: consequences in archaeology and paleothermometry

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    International audienceChars are useful proxies in many disciplines such as the geosciences and archaeology. Raman spectrometry is frequently used in the characterization of such materials. However, when they are ancient and potentially altered, chars have the particularity of being oxidized, which can strongly disturb the spectra and seriously distort their interpretation. In this study, we highlight the Raman parameters affected by oxidative weathering based on comparisons between the spectra of experimental and ancient chars, of vegetal and animal origin. This makes it possible to differentiate betwee

    Effects of oxidative weathering on Raman spectra of charcoal and bone chars: consequences in archaeology and paleothermometry

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    International audienceChars are useful proxies in many disciplines such as the geosciences and archaeology. Raman spectrometry is frequently used in the characterization of such materials. However, when they are ancient and potentially altered, chars have the particularity of being oxidized, which can strongly disturb the spectra and seriously distort their interpretation. In this study, we highlight the Raman parameters affected by oxidative weathering based on comparisons between the spectra of experimental and ancient chars, of vegetal and animal origin. This makes it possible to differentiate betwee

    Effects of oxidative weathering on Raman spectra of charcoal and bone chars: consequences in archaeology and paleothermometry

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    International audienceChars are useful proxies in many disciplines such as the geosciences and archaeology. Raman spectrometry is frequently used in the characterization of such materials. However, when they are ancient and potentially altered, chars have the particularity of being oxidized, which can strongly disturb the spectra and seriously distort their interpretation. In this study, we highlight the Raman parameters affected by oxidative weathering based on comparisons between the spectra of experimental and ancient chars, of vegetal and animal origin. This makes it possible to differentiate betwee

    La Mouthe, une grotte au carrefour des approches archéo-géomorphologiques. Problématiques croisées de méthodes d'analyse en grotte ornée à travers l'exemple d'une découverte séculaire.

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    International audienceDécouverte en 1895, la grotte de la Mouthe occupe une place à part dans la recherche en préhistoire, tant pour la reconnaissance de l'art pariétal, que par son histoire depuis sa découverte. En effet, lieu d'innovations méthodologiques (premières photographies en grotte ornée, premiers relevés de l'abbé Breuil, premiers moulages en parois...), elle en porte aussi les nombreux stigmates, tant sur les parois que la sédimentation.Lieu d'habitat préhistorique et espace orné paléolithique, elle témoigne de fréquentations répétées depuis le Paléolithique moyen, jusqu'au Néolithique, par ses innombrables vestiges archéologiques dont une part importante, hélas, est aujourd'hui dispersée (dans divers musées de France, de Suisse, d'Angleterre, des Etats-Unis...), voire perdue.Faire face à la multitude de ces témoignages, comme à celles des travaux, exploitations et transformations qu'a connu la grotte depuis 125 ans, telle est l'ambition d'un programme interdisciplinaire qui a démarré en 2018, dans la grotte de la Mouthe.A l'image des nombreux questionnements qui demeurent sur ce site, finalement méconnu au regard de son importance historique majeure, elle rassemble des chercheurs de nombreuses disciplines, porteurs d'objectifs complémentaires : reconstitutions des occupations et productions humaines du Moustérien au Néolithique, des phases de décor à travers le Paléolithique supérieur, des volumes, espaces et surfaces d'origine de la grotte, etc. Pour y répondre, le choix a été fait d'associer et de combiner les spécialités et les méthodes, plutôt que d'aborder les champs séparément.Ainsi, gestion des collections, des vestiges, collecte de la mémoire du site et de ceux qui l'ont fréquenté depuis plus d'un siècle, utilisations des tranchées préexistantes pour accéder aux remplissages (sondages ou nettoyage de coupe), topographie fine et reconstitution des volumes via la 3D, géomorphologie, géochronologie et chronostratigraphie des remplissages et occupations du Moustérien au Paléolithique supérieur, cartographie croisée des parois entre archéologie, géomorphologie et taphonomie, sont abordées de front, en commun, par les membres de l'équipe en privilégiant des outils partagés. La production de nos propres archives est à l'image de cet objectif, à travers la constitution d'une base et d'un référentielcommun, des sols aux parois.Nous souhaitons profiter de la thématique de cette session pour présenter nos orientations méthodologiques, discuter notre approche croisée intégrative et interactive, destinée à évaluer les influences taphonomiques anthropiques, géomorphologiques ou biologiques, à la fois surla préhistoire (depuis plusieurs dizaines de millénaires), et l'histoire (depuis plus d'un siècle) de la grotte de la Mouthe

    La Mouthe, une grotte au carrefour des approches archéo-géomorphologiques. Problématiques croisées de méthodes d'analyse en grotte ornée à travers l'exemple d'une découverte séculaire.

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    International audienceDécouverte en 1895, la grotte de la Mouthe occupe une place à part dans la recherche en préhistoire, tant pour la reconnaissance de l'art pariétal, que par son histoire depuis sa découverte. En effet, lieu d'innovations méthodologiques (premières photographies en grotte ornée, premiers relevés de l'abbé Breuil, premiers moulages en parois...), elle en porte aussi les nombreux stigmates, tant sur les parois que la sédimentation.Lieu d'habitat préhistorique et espace orné paléolithique, elle témoigne de fréquentations répétées depuis le Paléolithique moyen, jusqu'au Néolithique, par ses innombrables vestiges archéologiques dont une part importante, hélas, est aujourd'hui dispersée (dans divers musées de France, de Suisse, d'Angleterre, des Etats-Unis...), voire perdue.Faire face à la multitude de ces témoignages, comme à celles des travaux, exploitations et transformations qu'a connu la grotte depuis 125 ans, telle est l'ambition d'un programme interdisciplinaire qui a démarré en 2018, dans la grotte de la Mouthe.A l'image des nombreux questionnements qui demeurent sur ce site, finalement méconnu au regard de son importance historique majeure, elle rassemble des chercheurs de nombreuses disciplines, porteurs d'objectifs complémentaires : reconstitutions des occupations et productions humaines du Moustérien au Néolithique, des phases de décor à travers le Paléolithique supérieur, des volumes, espaces et surfaces d'origine de la grotte, etc. Pour y répondre, le choix a été fait d'associer et de combiner les spécialités et les méthodes, plutôt que d'aborder les champs séparément.Ainsi, gestion des collections, des vestiges, collecte de la mémoire du site et de ceux qui l'ont fréquenté depuis plus d'un siècle, utilisations des tranchées préexistantes pour accéder aux remplissages (sondages ou nettoyage de coupe), topographie fine et reconstitution des volumes via la 3D, géomorphologie, géochronologie et chronostratigraphie des remplissages et occupations du Moustérien au Paléolithique supérieur, cartographie croisée des parois entre archéologie, géomorphologie et taphonomie, sont abordées de front, en commun, par les membres de l'équipe en privilégiant des outils partagés. La production de nos propres archives est à l'image de cet objectif, à travers la constitution d'une base et d'un référentielcommun, des sols aux parois.Nous souhaitons profiter de la thématique de cette session pour présenter nos orientations méthodologiques, discuter notre approche croisée intégrative et interactive, destinée à évaluer les influences taphonomiques anthropiques, géomorphologiques ou biologiques, à la fois surla préhistoire (depuis plusieurs dizaines de millénaires), et l'histoire (depuis plus d'un siècle) de la grotte de la Mouthe

    La Mouthe, une grotte au carrefour des approches archéo-géomorphologiques. Problématiques croisées de méthodes d'analyse en grotte ornée à travers l'exemple d'une découverte séculaire.

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    International audienceDécouverte en 1895, la grotte de la Mouthe occupe une place à part dans la recherche en préhistoire, tant pour la reconnaissance de l'art pariétal, que par son histoire depuis sa découverte. En effet, lieu d'innovations méthodologiques (premières photographies en grotte ornée, premiers relevés de l'abbé Breuil, premiers moulages en parois...), elle en porte aussi les nombreux stigmates, tant sur les parois que la sédimentation.Lieu d'habitat préhistorique et espace orné paléolithique, elle témoigne de fréquentations répétées depuis le Paléolithique moyen, jusqu'au Néolithique, par ses innombrables vestiges archéologiques dont une part importante, hélas, est aujourd'hui dispersée (dans divers musées de France, de Suisse, d'Angleterre, des Etats-Unis...), voire perdue.Faire face à la multitude de ces témoignages, comme à celles des travaux, exploitations et transformations qu'a connu la grotte depuis 125 ans, telle est l'ambition d'un programme interdisciplinaire qui a démarré en 2018, dans la grotte de la Mouthe.A l'image des nombreux questionnements qui demeurent sur ce site, finalement méconnu au regard de son importance historique majeure, elle rassemble des chercheurs de nombreuses disciplines, porteurs d'objectifs complémentaires : reconstitutions des occupations et productions humaines du Moustérien au Néolithique, des phases de décor à travers le Paléolithique supérieur, des volumes, espaces et surfaces d'origine de la grotte, etc. Pour y répondre, le choix a été fait d'associer et de combiner les spécialités et les méthodes, plutôt que d'aborder les champs séparément.Ainsi, gestion des collections, des vestiges, collecte de la mémoire du site et de ceux qui l'ont fréquenté depuis plus d'un siècle, utilisations des tranchées préexistantes pour accéder aux remplissages (sondages ou nettoyage de coupe), topographie fine et reconstitution des volumes via la 3D, géomorphologie, géochronologie et chronostratigraphie des remplissages et occupations du Moustérien au Paléolithique supérieur, cartographie croisée des parois entre archéologie, géomorphologie et taphonomie, sont abordées de front, en commun, par les membres de l'équipe en privilégiant des outils partagés. La production de nos propres archives est à l'image de cet objectif, à travers la constitution d'une base et d'un référentielcommun, des sols aux parois.Nous souhaitons profiter de la thématique de cette session pour présenter nos orientations méthodologiques, discuter notre approche croisée intégrative et interactive, destinée à évaluer les influences taphonomiques anthropiques, géomorphologiques ou biologiques, à la fois surla préhistoire (depuis plusieurs dizaines de millénaires), et l'histoire (depuis plus d'un siècle) de la grotte de la Mouthe
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