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    Le transfert d’une approche de gestion, de soins et de services centrée sur la personne au sein de cinq établissements de santé et de services sociaux québécois : le rôle de l’équipe de professionnels du Réseau Planetree Québec

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    Un mouvement visant l’amélioration des soins de santé et des services sociaux est perceptible au Canada. Toutefois, le réseau de la santé et des services sociaux québécois fait face à des enjeux divers : allocation des ressources financières et grandes orientations provenant du ministère, vieillissement de la population, pénurie de main-d’œuvre, attraction et rétention du personnel, détérioration des conditions de travail dans le réseau, responsabilisation de la population informée et exigeante et paradigmes en évolution. C’est dans ce mouvement que s’inscrit l’approche Planetree comme réponse à ces enjeux. Le Réseau Planetree Québec (RPQ) est une organisation jeune et en croissance qui soutient ses établissements membres dans leur démarche de transfert d’une approche de gestion, de soins et de services centrée sur la personne, l’approche Planetree. Cette approche vise à la fois l’amélioration des conditions de travail pour les employés et l’amélioration de l’expérience client. La littérature sur le transfert de connaissances explique le processus, les capacités et les facteurs qui influencent le transfert de l’approche Planetree. Les écrits sur les courtiers de connaissances et les communautés de pratique mettent en relief des stratégies de transfert. La littérature sur la structure en réseau illustre les relations interorganisationnelles entre les membres du RPQ. C’est dans ce contexte et compte tenu de la littérature actuelle sur le sujet qu’il apparaît opportun de cerner le rôle de l’équipe de professionnels du RPQ, de même que les stratégies qu’elle offre à ses membres dans le transfert de l’approche Planetree et leurs effets perçus. Cette étude a pour but principal de comprendre le rôle de l’équipe de professionnels du RPQ dans le transfert de l’approche Planetree au sein des établissements membres et d’identifier les stratégies utilisées par cette équipe pour favoriser la dissémination de l’approche Planetree ainsi que leurs effets perçus. Une étude de cas multisites de type qualitative est utilisée, combinant plusieurs sources et méthodes de collecte de données afin d’assurer la validité de la recherche. Ainsi, des entrevues suivies de groupes de discussion sont d’abord privilégiées. Ensuite, l’observation et l’analyse de la documentation pertinente complètent et enrichissent la collecte de données. Grâce à l’étude de cas multisites, il est possible de présenter un portrait qui rend compte de la complexité du rôle du RPQ selon des perspectives différentes et une multiplicité de regards. L’étude de cas comporte six sites : le Centre de réadaptation en déficience physique InterVal, le Centre gériatrique Maimonides Donald Berman, le Centre de réadaptation en déficience intellectuelle et troubles envahissants du développement de Chaudière-Appalaches, le Centre de santé et de services sociaux de La Mitis, le Centre de santé et de services sociaux de Québec-Nord et l’équipe de professionnels du RPQ. L’échantillonnage par choix raisonné a été utilisé pour faciliter la collecte auprès d’un petit nombre de sujets. Ainsi, 30 participants par établissement ont participé à l’étude, de même que sept membres de l’équipe de professionnels du RPQ. Cette étude a permis d’identifier trois rôles majeurs joués par l’équipe de professionnels du RPQ dans le processus de transfert d’une approche de gestion, de soins et de services centrée sur la personne. Ce processus comprend quatre phases : démarrage, arrimage, ancrage et recadrage. Le rôle d’expert est dominant aux phases de démarrage et de recadrage. Celui de partenaire entre en jeu aux phases d’arrimage et d’ancrage. Enfin, le rôle de parrain de la communauté de pratique est joué dans l’ensemble des quatre phases. Un grand nombre de stratégies sont utilisées par l’équipe de professionnels du RPQ dans le but de disséminer l’approche Planetree au sein des établissements membres. Ces stratégies peuvent être associées spécifiquement à l’un des trois rôles nommés précédemment grâce à l’analyse des effets perçus. La stratégie qui semble la plus porteuse dans l’ensemble des sites est d’exiger la présence d’un coordonnateur Planetree au sein de l’établissement membre. Celui-ci joue le rôle de courtier de connaissances entre le RPQ et sa propre organisation. Cette stratégie est identifiée comme force motrice du transfert de connaissances. Les contributions théoriques de ce mémoire concernent : 1) l’amélioration des connaissances sur le processus de transfert interorganisationnel d’une approche de gestion, de soins et de services centrée sur la personne du point de vue d’une équipe de professionnels au sein d’un réseau, plus particulièrement du processus de dissémination, 2) une meilleure compréhension du rôle d’une équipe de professionnels dans le transfert d’une approche de gestion, de soins et de services centrée sur la personne en tant que firme pivot, 3) une meilleure compréhension des types de relations interorganisationnelles au sein d’un réseau engagé dans le transfert d’une approche de gestion, de soins et de services centrée sur la personne et 4) l’identification des effets du courtier de connaissances dans le transfert d’une approche de gestion, de soins et de services centrée sur la personne. Au plan pratique, cette étude a permis de faire émerger des pistes de réflexion et d’action utiles à l’équipe de professionnels afin d’améliorer ses capacités de transfert, de dynamiser la communauté de pratique et d’effectuer des suivis de la formation des maîtres-animateurs

    Enquête sur la valeur des activités offertes par École en réseau (EER) en 2020-2021 : Rapport de recherche

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    L'École en réseau (ÉER) oeuvre au Québec et offre depuis plusieurs années des activités en réseau destinées aux classes pour enrichir l'environnement d’apprentissage ainsi que des activités de développement professionnel. Afin de mieux cerner les besoins des classes et des enseignants ainsi que les retombées des activités proposées, une enquête par questionnaire a été conduite au printemps 2021 afin de dresser le bilan des activités de l’année scolaire 2020-2021 (activités de classes et activités de développement professionnel) et de documenter les retombées associées à cette participation. Une attention particulière a été accordée aux petites écoles, qui sont une part importante de la mission d’ÉÉR1. Ce sondage s’adressait aux enseignants du préscolaire, du primaire et du secondaire ou aux stagiaires s’étant inscrits à au moins une activité de l’ÉER en 2020-2021. Les objectifs du sondage étaient de : 1. Établir le portrait de l’utilisation des activités réalisées en 2020-2021; 2. Mesurer la perception des enseignants quant à l’offre de l’ÉER et évaluer les retombées associées à l’expérience vécue; 3. Faciliter la bonification future des activités de l’ÉER pour 2021-2022 afin de répondre davantage aux besoins des enseignants

    Reproducibility of abdominal aortic aneurysm diameter measurement and growth evaluation on axial and multiplanar computed tomography reformations

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    Purpose: Compare different methods measuring abdominal aortic aneurysm (AAA) maximal diameter (Dmax) and its progression on multi-detector computed tomography scan (MDCT). Materials and Methods: Forty AAA patients with 2 MDCT acquired at different time (baseline and follow-up) were included. Three observers measured AAA diameters by 7 different methods: on axial images (antero-posterior, transverse, maximal and short axis) and on multi-planar reformation (MPR) images (coronal, sagittal and orthogonal). Diameter measurement and progression were compared over time for the 7 methods. Reproducibility of measurement methods was assessed by intraclass correlation coefficient (ICC) and Bland-Altman analysis. Results: Dmax measured on axial slices at baseline and follow-up (FU) MDCTs was larger than that measured with use of orthogonal method (p=0.00001), whereas Dmax with the orthogonal method was larger than for all other measurement methods (p≤0.0001). The highest inter-observer ICCs were obtained for the orthogonal and transverse method (0.972) at baseline and for orthogonal and sagittal MPR at FU (0.973 and 0.977). Interobserver ICC of the orthogonal method to document AAA progression was higher (ICC=0.833) than measurements taken on axial images (ICC=0.662-0.780) and single plane MPRs (0.772-0.817). Conclusion: AAA Dmax measured on MDCT axial slices overestimates aneurysm size. Diameter measured by the orthogonal method is more reproducible, especially to document AAA progression

    Guide de lutilisation pédagogique des médias sociaux

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    Titre de l'écran-titre (visionné le 24 jan. 2013)Cette publication est mise à disposition selon les termes de la licence "Créative Commons". Vous êtes libres de l'utiliser, en tout ou en partie en citant l'auteur, vous ne pouvez pas l'utiliser pour un usage commercial et vous n'êtes pas autorisés à la modifier

    Prior history of feeding–swallowing difficulties in children with language impairment

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    Purpose This study updated and extended our previous investigation (Malas et al., 2015) of feeding–swallowing difficulties and concerns (FSCs) in children with language impairments (LI) by using more stringent inclusion criteria and targeting children earlier in the care delivery pathway. Method Retrospective analyses were performed on the clinical files of 29 children (average age: 60 months, SD = 9.0) diagnosed as having LI using standardized testing, nonstandardized testing and final speech-language pathologist judgment. The files of children born prematurely or with a history of anatomical, structural, neurodevelopmental, cognitive, sensory, motor, or speech disorders were excluded. Literature-based indicators were used to determine the prevalence of difficulties in sucking, food transition, food selectivity, and salivary control. Values were compared with the general population estimate of Lindberg et al. (1992). Results A significantly higher percentage of histories of FSCs (48%) were found in the files of children with LI when compared with the population estimate (χ2 = 13.741, df = 1, p < .001). Difficulties in food transition (31%) and food selectivity (14%) were the most frequent. Data confirm and extend our previous findings and suggest that a previous history of FSCs may characterize children with LI early in their care delivery pathway

    Regional and country-level trends in cervical cancer screening coverage in sub-Saharan Africa: A systematic analysis of population-based surveys (2000-2020).

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    BACKGROUND: Sub-Saharan Africa (SSA) has the highest cervical cancer (CC) burden globally-worsened by its HIV epidemics. In 2020, the World Health Organization (WHO) introduced a CC elimination strategy with goals for vaccination, screening, and treatment. To benchmark progress, we examined temporal trends in screening coverage, percent screened at least twice by the age of 45, screening coverage among women living with HIV (WLHIV), and pre-cancer treatment coverage in SSA. METHODS AND FINDINGS: We conducted a systematic analysis of cross-sectional population-based surveys. It included 52 surveys from 28 countries (2000 to 2020) with information on CC screening among women aged 25 to 49 years (N = 151,338 women). We estimated lifetime and past 3-year screening coverage by age, year, country, and HIV serostatus using a Bayesian multilevel model. Post-stratification and imputations were done to obtain aggregate national, regional, and SSA-level estimates. To measure re-screening by age 45, a life table model was developed. Finally, self-reported pre-cancer treatment coverage was pooled across surveys using a Bayesian meta-analysis. Overall, an estimated 14% (95% credible intervals [95% CrI]: 11% to 21%) of women aged 30 to 49 years had ever been screened for CC in 2020, with important regional and country-level differences. In Eastern and Western/Central Africa, regional screening coverages remained constant from 2000 to 2020 and WLHIV had greater odds of being screened compared to women without HIV. In Southern Africa, however, screening coverages increased and WLHIV had equal odds of screening. Notably this region was found to have higher screening coverage in comparison to other African regions. Rescreening rates were high among women who have already been screened; however, it was estimated that only 12% (95% CrI: 10% to 18%) of women had been screened twice or more by age 45 in 2020. Finally, treatment coverage among 4 countries with data was 84% (95% CrI: 70% to 95%). Limitations of our analyses include the paucity of data on screening modality and the few countries that had multiple surveys. CONCLUSION: Overall, CC screening coverage remains sub-optimal and did not improve much over the last 2 decades, outside of Southern Africa. Action is needed to increase screening coverage if CC elimination is to be achieved

    Comparison of empirically derived and model-based estimates of key population HIV incidence and the distribution of new infections by population group in sub-Saharan Africa

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    Background: The distribution of new HIV infections among key populations, including female sex workers (FSWs), gay men and other men who have sex with men (MSM), and people who inject drugs (PWID) are essential information to guide an HIV response, but data are limited in sub-Saharan Africa (SSA). We analyzed empirically derived and mathematical model-based estimates of HIV incidence among key populations and compared with the Joint United Nations Programme on HIV/AIDS (UNAIDS) estimates.Methods: We estimated HIV incidence among FSW and MSM in SSA by combining meta-analyses of empirical key population HIV incidence relative to the total population incidence with key population size estimates (KPSE) and HIV prevalence. Dynamic HIV transmission model estimates of HIV incidence and percentage of new infections among key populations were extracted from 94 country applications of 9 mathematical models. We compared these with UNAIDS-reported distribution of new infections, implied key population HIV incidence and incidence-to-prevalence ratios.Results: Across SSA, empirical FSW HIV incidence was 8.6-fold (95% confidence interval: 5.7 to 12.9) higher than total population female 15–39 year incidence, and MSM HIV incidence was 41.8-fold (95% confidence interval: 21.9 to 79.6) male 15–29 year incidence. Combined with KPSE, these implied 12% of new HIV infections in 2021 were among FSW and MSM (5% and 7% respectively). In sensitivity analysis varying KPSE proportions within 95% uncertainty range, the proportion of new infections among FSW and MSM was between 9% and 19%. Insufficient data were available to estimate PWID incidence rate ratios. Across 94 models, median proportion of new infections among FSW, MSM, and PWID was 6.4% (interquartile range 3.2%–11.7%), both much lower than the 25% reported by UNAIDS.Conclusion: Empirically derived and model-based estimates of HIV incidence confirm dramatically higher HIV risk among key populations in SSA. Estimated proportions of new infections among key populations in 2021 were sensitive to population size assumptions and were substantially lower than estimates reported by UNAIDS.</div

    Measuring HIV acquisitions among partners of key populations: estimates from HIV transmission dynamic models

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    BACKGROUND: Key populations (KPs), including female sex workers (FSWs), gay men and other men who have sex with men (MSM), people who inject drugs (PWID), and transgender women (TGW) experience disproportionate risks of HIV acquisition. The UNAIDS Global AIDS 2022 Update reported that one-quarter of all new HIV infections occurred among their non-KP sexual partners. However, this fraction relied on heuristics regarding the ratio of new infections that KPs transmitted to their non-KP partners to the new infections acquired among KPs (herein referred to as "infection ratios"). We recalculated these ratios using dynamic transmission models.SETTING: One hundred seventy-eight settings (106 countries).METHODS: Infection ratios for FSW, MSM, PWID, TGW, and clients of FSW were estimated from 12 models for 2020.RESULTS: Median model estimates of infection ratios were 0.7 (interquartile range: 0.5-1.0; n = 172 estimates) and 1.2 (0.8-1.8; n = 127) for acquisitions from FSW clients and transmissions from FSW to all their non-KP partners, respectively, which were comparable with the previous UNAIDS assumptions (0.2-1.5 across regions). Model estimates for female partners of MSM were 0.5 (0.2-0.8; n = 20) and 0.3 (0.2-0.4; n = 10) for partners of PWID across settings in Eastern and Southern Africa, lower than the corresponding UNAIDS assumptions (0.9 and 0.8, respectively). The few available model estimates for TGW were higher [5.1 (1.2-7.0; n = 8)] than the UNAIDS assumptions (0.1-0.3). Model estimates for non-FSW partners of FSW clients in Western and Central Africa were high (1.7; 1.0-2.3; n = 29).CONCLUSIONS: Ratios of new infections among non-KP partners relative to KP were high, confirming the importance of better addressing prevention and treatment needs among KP as central to reducing overall HIV incidence.</p
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