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Efficacy of colistin alone and in various combinations for the treatment of experimental osteomyelitis due to carbapenemase-producing Klebsiella pneumoniae
Objectives: In a new experimental model of carbapenemase-producing Klebsiella pneumoniae osteomyelitis we evaluated the efficacy of colistin alone and in various combinations and examined the emergence of colistin-resistant strains and cross- resistance to host defence peptides (HDPs).Methods: KPC-99YC is a clinical strain with intermediate susceptibility to meropenem (MICâ=â4âmg/L) and full susceptibility to gentamicin, colistin and tigecycline (MICsâ=â1âmg/L) and fosfomycin (MICâ=â32âmg/L). Timeâkill curves were performed at 4Ă MIC. Osteomyelitis was induced in rabbits by tibial injection of 2âĂâ108âcfu. Treatment started 14âdays later for 7âdays in seven groups: (i) control; (ii) colistin; (iii) colistinâ+âgentamicin; (iv) colistinâ+âtigecycline; (v) colistinâ+âmeropenem; (vi) colistinâ+âmeropenemâ+âgentamicin; and (vii) colistinâ+â fosfomycin.Results: In vitro, colistin was rapidly bactericidal, but regrowth occurred after 9âh. Combinations of colistin with meropenem or fosfomycin were synergistic, whereas combination with tigecycline was antagonistic. In vivo, colistin alone was not effective. Combinations of colistin with meropenem or fosfomycin were bactericidal (Pâ <â0.001) and the addition of gentamicin enhanced the efficacy of colistinâ+âmeropenem (Pâ=â0.025). Tigecycline reduced the efficacy of colistin (Pâ=â0.007). Colistin-resistant strains emerged in all groups except colistinâ+âfosfomycin and two strains showed cross-resistance to HDP LL-37.Conclusions: In this model, combinations of colistin plus meropenem, with or without gentamicin, or colistin plus fosfomycin were the only effective therapies. The combination of colistin and tigecycline should be administered with caution, as it may be antagonistic in vitro and in vivo
Utilisation d'isotope stable pour l'étude de la biodisponibilité orale de l'amitriptyline (application à l'influence d'un inhibiteur de la glycoprotéine-P)
POITIERS-BU MĂ©decine pharmacie (861942103) / SudocSudocFranceF
Suivi thérapeutique pharmacologique du lacosamide
Le lacosamide est un antiépileptique de troisiÚme génération, disponible en France depuis
2008. Il est indiquĂ©, en association, pour le traitement des crises focales dâĂ©pilepsie
insuffisamment contrÎlées, à partir de 16 ans. La biodisponibilité du lacosamide est de
100 % et nâest pas modifiĂ©e par la prise de nourriture, sa liaison aux protĂ©ines est
faible, il est mĂ©tabolisĂ© par le CYP2C19 en O-desmĂ©thyl lacosamide inactif. Il nâest ni
inducteur ni inhibiteur des cytochromes. LâĂ©limination est rĂ©nale avec une demi-vie
dâenviron 13 h. La relation posologie-concentration plasmatique est Ă©tablie mais il ne
semble pas y avoir de relation concentration-efficacité claire. En revanche, les
principaux effets indĂ©sirables sont concentration dĂ©pendants. Le potentiel dâinteraction
médicamenteuse du lacosamide est faible et la variabilité interindividuelle peu
importante. En conséquence, le niveau de preuve du suivi thérapeutique pharmacologique a
été estimé à « probablement inutile »
Suivi thérapeutique pharmacologique de la quinine
Quinine is an antimalarial agent whose main mechanism of action on Plasmodium is to inhibit the transformation of toxic haem to polymeric non-toxic haemozoin. After oral and intramuscular administration, quinine is well absorbed, with peak plasma concentration reached in 1 to 3 hours. The pharmacokinetic of quinine differs depending on the severity of the disease: the volume of distribution and the clearance decrease proportionally to the infection, while the half-life increases. Plasma concentrations are approximately 50% higher in patients in the acute phase than in convalescence. Quinine is metabolized primarily by CYP3A4, implying changing the dosage when combined with inhibitors or inducers of CYP. The efficacy of quinine has been proved for residual concentrations above 5 mg/L (15 ÎŒmol/L) throughout the duration of treatment. Some side effects are concentration-dependent and a concentration of 20 mg/L (60 ÎŒmol/L) is considered as the threshold for toxicity. The 2007 consensus conference of the French Language Infectious Diseases Society calls for daily monitoring of plasma concentrations during the first 3 days of treatment targeting a trough concentration between 10 and 12 mg/L (30â36 ÎŒmol/L). For this compound, the level of evidence of the interest of therapeutic drug monitoring has been evaluated and the latter is recommended
Suivi thérapeutique pharmacologique de la primidone et du phénobarbital
La primidone est un antiépileptique mineur de premiÚre génération, trÚs
peu prescrit dans cette indication actuellement, mais qui, hors
autorisation de mise sur le marché, reste un traitement de premiÚre
ligne du tremblement essentiel. Bien quâelle se mĂ©tabolise en
phényl-éthyl-malondamide et en phénobarbital, métabolites actifs qui
contribuent Ă son action, la primidone nâest pas une prodrogue et est
active par elle-mĂȘme. Le taux de conversion de la primidone en
phénobarbital est trÚs variable selon les sujets. La fourchette
thérapeutique généralement admise pour la primidone est de 5 à 10 mg/L
(23 - 46 mmol/L). Le suivi thérapeutique pharmacologique (STP) de la
primidone doit obligatoirement sâaccompagner du dosage du
phĂ©nobarbital. Le niveau de preuve de lâintĂ©rĂȘt du STP de la primidone
a été évalué à « probablement inutile ».
Le phénobarbital,
anticonvulsivant historique, est beaucoup moins utilisĂ© aujourdâhui,
au profit dâautres molĂ©cules plus rĂ©centes. Il reste prescrit en
nĂ©onatalogie et fait partie des molĂ©cules utilisables dans lâĂ©tat de
mal Ă©pileptique. Câest une molĂ©cule Ă longue demi-vie dâĂ©limination,
mĂ©tabolisĂ©e en p-hydroxy-phĂ©nobarbital. Câest un puissant inducteur
enzymatique du CYP3A4. Plusieurs effets indésirables, en particulier
la somnolence, sont concentration-dépendants. La fourchette
thérapeutique généralement admise pour le phénobarbital est de 10 à 40
mg/L (43 - 172 mmol/L), fourchette ne prenant pas en considération le
type de crise. Le niveau de preuve de lâintĂ©rĂȘt du STP du
phénobarbital a été évalué à « recommandé »
Suivi thérapeutique pharmacologique de la gabapentine
La gabapentine est un analogue structural du GABA utilisé dans le
traitement des Ă©pilepsies partielles de l'adulte et de l'enfant de plus
de 12 ans, en monothérapie ou en association aux autres
anti-épileptiques. En association, la gabapentine présente
l'avantage de ne pas interférer avec les autres antiépileptiques.
La variabilité pharmacocinétique interindividuelle et la
résorption saturable sont, avec l'adaptation en cas d'insuffisance
rénale, les seuls arguments en faveur du suivi thérapeutique
pharmacologique. Lors des Ă©tudes cliniques, les concentrations
plasmatiques de gabapentine ont été généralement comprises
entre 2 et 20Â mg/L.
Pour cette molĂ©cule, le niveau de preuve de l'intĂ©rĂȘt du STP a
été évalué à  : éventuellement utile
Suivi thérapeutique pharmacologique de la lamotrigine
La lamotrigine est un antiépileptique de deuxiÚme génération
disponible en France depuis 1996. Comme d'autres antiépileptiques, la
lamotrigine est également utilisée avec AMM dans les troubles
bipolaires de type I, et hors AMM, dans le traitement des douleurs
neuropathiques. Elle est métabolisée, principalement par
l'UDP-glucuronyltransférase, en métabolites inactifs. Sa demi-vie
moyenne d'Ă©limination est de l'ordre de 22Â h, mais elle est
rĂ©duite approximativement Ă 14 h si elle est associĂ©e Ă
des inducteurs enzymatiques et augmentée à 70 h si la
lamotrigine est administrée avec du valproate de sodium. Les
paramÚtres pharmacocinétiques sont modifiés chez le jeune
enfant, mais pas dans la population ùgée. Durant la grossesse, les
concentrations plasmatiques sont abaissées et réaugmentent fortement
aprÚs l'accouchement, si les posologies ont été adaptées.
L'insuffisance rénale ne nécessite pas d'adaptation de posologie, en
revanche en cas d'insuffisance hépatique sévÚre une diminution
de la dose est à considérer. La corrélation
concentration-efficacité ne semble pas démontrée, mais il y a
peu d'études publiées et elles portent sur de petits effectifs. De
plus, elles ont été menées avec une méthodologie plus
pragmatique que rigoureuse. La corrélation concentration-toxicité
est mieux argumentée. La fourchette thérapeutique préconisée
est de 2,5 à 15 mg/L. Pour cette molécule, le niveau de preuve de
l'intĂ©rĂȘt du STP a Ă©tĂ© Ă©valuĂ© Ă Â :
Ă©ventuellement utile
Suivi thĂ©rapeutique pharmacologique de lâĂ©thosuximide
LâĂ©thosuximide est un antiĂ©pileptique mineur disponible en France depuis 1965, indiquĂ©
dans lâĂ©pilepsie absence, dont lâintĂ©rĂȘt a Ă©tĂ© rĂ©Ă©valuĂ© par des Ă©tudes cliniques rĂ©centes,
montrant que câĂ©tait la molĂ©cule offrant le meilleur rapport efficacitĂ©-effets
indĂ©sirables dans cette indication. Câest une molĂ©cule chirale qui prĂ©sente une bonne
biodisponibilité, une absence de liaison aux protéines plasmatiques, un métabolisme
hĂ©patique et une Ă©limination urinaire. Sa demi-vie dâĂ©limination est longue, comprise
entre 40 et 60 h chez lâadulte et 30 Ă 40 h chez lâenfant. La fourchette thĂ©rapeutique est
classiquement fixée à 40-100 mg/L (283-708 mmol/L), mais la limite supérieure est
probablement sous-estimée.
Les Ă©tudes de relation exposition-effets, bien quâanciennes
(datant de la décennie 1970) et réalisées avec des méthodologies imparfaites, établissent
une relation concentration-efficacité et concentration-toxicité et le risque
dâinteractions mĂ©dicamenteuses est avĂ©rĂ©. Câest un mĂ©dicament prescrit de façon
prépondérante chez les enfants, population vulnérable, dont les caractéristiques
physiologiques Ă©voluent avec lâĂąge et pour bĂ©nĂ©ficier au mieux de son efficacitĂ©, il est
nĂ©cessaire dâavoir des concentrations plasmatiques assez Ă©levĂ©es. En dĂ©pit de ces
arguments et faute dâĂ©tudes apportant un niveau de preuve suffisant, la recommandation ne
peut ĂȘtre que « éventuellement utile », Ă©valuation probablement sous-estimĂ©e
Suivi thérapeutique pharmacologique de la prégabaline
La prégabaline, un antiépileptique de deuxiÚme
génération, est commercialisée en France depuis 2005. Elle est
également indiquée dans le traitement des douleurs neuropathiques et
dans le trouble anxieux généralisé. Son profil
pharmacocinétique : métabolisme négligeable et pas de liaison
aux protéines, n'est a priori pas en faveur de la nécessité d'un STP et
c'est bien ce que semblent indiquer les rares publications dont on dispose
aujourd'hui. Il y a cependant nécessité d'un ajustement posologique
en cas d'insuffisance rénale. Les valeurs des concentrations
plasmatiques retrouvées aprÚs différentes doses sont
concordantes sans que l'on puisse définir de fourchette
thérapeutique. Pour cette molécule, le niveau de preuve de
l'intĂ©rĂȘt du STP a Ă©tĂ© Ă©valuĂ© Ă Â : restant Ă
Ă©valuer
Suivi thérapeutique pharmacologique du felbamate
Le felbamate est un dérivé du méprobamate utilisé en
deuxiĂšme intention dans les Ă©pilepsies partielles et dans le
syndrome de Lennox-Gastaut. Le felbamate est bien absorbé, il a une
cinétique linéaire, la Cmax et l'ASC augmentant
linéairement avec la dose. Le métabolisme est hépatique. Les
métabolites représentent 40 à 60 % de l'excrétion et sont
éliminés par la voie urinaire. La demi-vie d'élimination est
comprise entre 15 et 23 heures. La clairance est dépendante de la
fonction rénale.
Il existe une relation concentration â efficacitĂ© et concentration â
toxicité. Ces arguments sont en faveur d'un STP mais la marge
thérapeutique n'est pas clairement établie.
Des effets indĂ©sirables potentiellement mortels peuvent ĂȘtres
provoqués par le felbamate (aplasie médullaire, insuffisance
hépatique aiguë), ce qui en limite l'utilisation car ils ne sont pas
dose-dépendants
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