13 research outputs found
Predictive factors of morbidity after surgical treatment of hepatic hydatid cyst
Introduction Surgery remains the basic treatment of hepatic hydatid cyst (HHC). However, it is associated with significant morbidity. The aim of our study was to evaluate mortality and morbidity of surgery of the HHC and to highlight the risk factors. Methods A retrospective study was conducted from January 1, 1996 to December 31, 2006. 391 patients hospitalized for HHC and operated in the Department of General Surgery “A” of the Rabta Hospital in Tunis, Tunisia. Results The overall mortality rate was 0.7% while the overall morbidity rate was 20.4%. About 16.6% suffered from specific complications, while 3.8% suffered from non-specific complications. Predictors of morbidity in a univariate analysis included cysts larger than 9 cm, dome cysts, cysts with bilious contents, type II, III, IV or V on ultrasound classification, fissured cysts and intrabiliary rupture of hepatic hydatid cyst. The multivariate study consisted of independent predictors of disease at the site of the liver dome, the cysto-biliary fistula and intrabiliary rupture of hepatic hydatid cyst Conclusion The hepatic hydatid cyst of the dome and the existence of preoperative complications in particular intrabiliary rupture of hepatic hydatid cyst are the main factors of morbidity. A better understanding of these factors allows the surgeon to choose the appropiate surgical technique that is associated with less morbidity.Pan African Medical Journal 2012; 13:2
Résultats de la chirurgie laparoscopique pour la hernie de l’aine: l’expérience Tunisienne
La hernie de l'aine de l'adulte reste une affection fréquente en chirurgie digestive. De nombreuses techniques de réparation ont été décrites à ce jour dont les procédés laparoscopiques. Deux méthodes furent rapidement adoptées par les différents praticiens pour le traitement chirurgical des hernies de l'aine par laparoscopie: la méthode laparoscopique totalement extra péritonéale (TEP) et la méthode laparoscopique transpéritonéale (TAPP). Le but était d'étudier la faisabilité de la cure de hernie de l'aine par coelioscopie et de décrire ses résultats du point de vue récidive herniaire et douleur post opératoire. Ce travail était une étude rétrospective, uni centrique, et transversale, portant sur des patients opérés par des chirurgiens du service de chirurgie A La Rabta pour hernie de l'aine par voie laparoscopique, sur une période de 8 ans allant de janvier 2006 à décembre 2013. Le principal critère de jugement était la récidive herniaire. La douleur post opératoire et les complications étaient les critères de jugement secondaires. Nous avons colligés 104 hernies chez 92 patients respectant les critères d'inclusion de notre étude. La moyenne d'âge de nos patients était de 48 Ans (19-83). L'approche TAPP était la plus utilisée: 94 cas (90%) TAPP contre 10 cas TEP. Aucune complication per opératoires n'a été signalée. Le taux de conversion de notre série était nul. La mortalité opératoire était aussi nulle. La morbidité postopératoire était de 5% (5 patients). Elle était à type d'hématome dans 3 cas et de sérum dans 2 cas. La durée moyenne d'hospitalisation était de 1.2 jours (1- 4jours). Le séjour post opératoire n'avait pas dépassé 2 jours chez 94% des patients. Seulement 2 patients avaient présenté une récidive. Les douleurs chroniques postopératoires étaient notées chez seulement 3 patients. Notre étude a montré que la cure de hernie de l'aine par laparoscopie a apporté un confort considérable à nos patients en ce qui concerne les phénomènes douloureux, les durées d'hospitalisation et d'arrêt de travail. Les résultats obtenus dans cette série sont bons et conformes aux résultats déjà publiés dans la littérature. Ceci nous encourage à poursuivre l'utilisation de ces techniques et à contrôler nos résultats à plus long terme
Burnout among surgeons before and during the SARS-CoV-2 pandemic: an international survey
Background: SARS-CoV-2 pandemic has had many significant impacts within the surgical realm, and surgeons have been obligated to reconsider almost every aspect of daily clinical practice. Methods: This is a cross-sectional study reported in compliance with the CHERRIES guidelines and conducted through an online platform from June 14th to July 15th, 2020. The primary outcome was the burden of burnout during the pandemic indicated by the validated Shirom-Melamed Burnout Measure. Results: Nine hundred fifty-four surgeons completed the survey. The median length of practice was 10 years; 78.2% included were male with a median age of 37 years old, 39.5% were consultants, 68.9% were general surgeons, and 55.7% were affiliated with an academic institution. Overall, there was a significant increase in the mean burnout score during the pandemic; longer years of practice and older age were significantly associated with less burnout. There were significant reductions in the median number of outpatient visits, operated cases, on-call hours, emergency visits, and research work, so, 48.2% of respondents felt that the training resources were insufficient. The majority (81.3%) of respondents reported that their hospitals were included in the management of COVID-19, 66.5% felt their roles had been minimized; 41% were asked to assist in non-surgical medical practices, and 37.6% of respondents were included in COVID-19 management. Conclusions: There was a significant burnout among trainees. Almost all aspects of clinical and research activities were affected with a significant reduction in the volume of research, outpatient clinic visits, surgical procedures, on-call hours, and emergency cases hindering the training. Trial registration: The study was registered on clicaltrials.gov "NCT04433286" on 16/06/2020
A uterine fibroid presenting as an incarcerated epigastric hernia: a case report and review of the literature
Abstract Background Uterine fibroids incarcerated in abdominal wall hernias during pregnancy are rare, with only six cases reported in umbilical hernias. This case report presents the first reported case of an incarcerated uterine fibroid in an epigastric hernia. Case presentation A 31-year-old primigravid Caucasian woman at 28 weeks gestational age presented with sudden onset abdominal pain and vomiting. Physical examination revealed an incarcerated epigastric hernia containing a non-reducible firm mass. Ultrasound showed a healthy fetus, and during surgery, a subserosal and sessile fibroid originating from the anterior uterine wall was found in the hernia sac. It was easily reduced, and the hernia was repaired with no complications. The patient proceeded to deliver a healthy baby boy by cesarean section at full term. Conclusion Uterine fibroids incarcerated in abdominal wall hernias during pregnancy are rare and affect mostly primigravid women in the third trimester. Abdominal ultrasound may facilitate the diagnosis, and pedunculated fibroids may be resected while sessile fibroids should be simply reduced. Clinicians should consider incarcerated fibroid as a differential diagnosis in pregnant women with irreducible ventral abdominal wall hernias. This case report aims to contribute to the literature and optimize the management of abdominal wall hernias in pregnant women
Pancréatite aiguë médicamenteuse: à propos de 10 cas
La pancréatite aiguë médicamenteuse représente environ 2% des pancréatites aiguës. Son incidence est actuellement en augmentation avec plus de 260 médicaments incriminés. Cependant, cette pathologie reste encore peu rapportée dans la littérature, car se pose le problème de l'imputabilité. Nous rapportons notre expérience à travers une série de 10 patients colligés sur une période de 7 ans. La présentation clinique de la PA était souvent non univoque. Le score de Ranson variait de 0 à 5. Nous avons recensé 5 cas de pancréatites oedémateuses et 5 cas de pancréatites nécrotico-hémorragiques. Ces pancréatites étaient souvent résolutives et sans récidive après arrêt définitif du médicament incriminé
Intérêt du score d’Alvarado dans le diagnostic des appendicites aigües
Introduction: L’appendicite aigue représente l’urgence chirurgicale la plus fréquente aux urgences. Son diagnostic est avant tout clinique. Cependant, sa présentation clinique parfois trompeuse ainsi que le large éventail de diagnostics différentiels sont fréquemment sources d’erreurs diagnostiques et de retard de prise en charge. Afin de pallier à ces difficultés diagnostiques, de réduire le nombre d’examens complémentaires et d’actes chirurgicaux abusifs, plusieurs scores cliniques ont été ainsi développés, dont le score d’Alvarado. L’objectif de cette étude était d’appliquer ce score à une population de patients adultes venant consulter pour douleurs de la fosse iliaque droite afin d’évaluer ses performances ainsi que ses limites. Méthodes: Il s’agissait d’une étude prospective qui a inclus tous les malades âgés de plus de 15 ans se présentant pour douleur de la fosse iliaque droite. Le diagnostic final d'appendicite aigue a été confirmé par examen anatomo-pathologique pour les patients opérés et infirmé lorsque la symptomatologie des patients avait totalement régressé en l'absence de tout traitement. Résultats: Notre étude a inclus 106 patients. Chez les patients dont le score d'Alvarado était inférieur à 4, le diagnostic d'appendicite aigüe n'a jamais été retenu. Les meilleures sensibilités et spécificités ont été retrouvées pour une valeur seuil de 8 pour le score d'Alvarado. Ainsi, avec une bonne sensibilité (81,25%) et une valeur prédictive positive correcte (74,28%), notre étude a démontré que le score d’Alvarado pouvait apporter un bénéfice dans le diagnostic d'appendicite aigüe. Le groupe de patient avec un score strictement inférieur à 4 est considéré comme à faible risque. Les patients dont le score d'Alvarado était strictement supérieur à 6 nécessiteraient une hospitalisation afin, soit d'être opérer d'emblée, soit de compléter par un examen d'imagerie et une surveillance. Le groupe de patient ayant un score compris entre 4 et 6 (limites incluses), reste un groupe où le doute diagnostic est présent et où les examens complémentaires d'imagerie ont un apport certain. Conclusion: L’utilisation du score d'Alvarado dans nos urgences permet de rationaliser la prise en charge et d’orienter le diagnostic en limitant la prescription d’explorations radiologiques, le coût de la prise en charge et les actes chirurgicaux abusifs
Tumeur pseudo papillaire et solide du pancréas
Les tumeurs pseudopapillaires et solides du pancréas (TPPS) sont des tumeurs épithéliales rares. Dans la plupart des cas, il s’agit de tumeurs survenant chez la femme jeune dans la deuxième ou la troisième décennie de la vie. La survie après résection primaire approche 90% à 5 ans. Nous rapportons le cas d’une jeune patiente de la vingtaine qui présente une tumeur pseudopapillaire et solide du pancréas découverte devant des douleurs abdominales sans perturbations des bilans biologiques. La tomodensitométrie (TDM), l'imagerie par résonance magnétique (IRM) et l'échographie endoscopique ont révélé une masse bien limitée se développant au dépend de l'isthme pancréatique. L'exérèse complète de la tumeur a été réalisée. L’examen anatomopathologique confirmait le diagnostic de tumeur pseudopapillaire et solide du pancréas. En conclusion, les tumeurs pseudopapillaires et solides du pancréas doivent être évoquées comme un des diagnostics différentiels de toute masse pancréatique en particulier chez les jeunes femmes. L'exérèse chirurgicale procure un bon pronostic
Stoma-free survival after anastomotic leak following rectal cancer resection: worldwide cohort of 2470 patients
Background: The optimal treatment of anastomotic leak after rectal cancer resection is unclear. This worldwide cohort study aimed to provide an overview of four treatment strategies applied. Methods: Patients from 216 centres and 45 countries with anastomotic leak after rectal cancer resection between 2014 and 2018 were included. Treatment was categorized as salvage surgery, faecal diversion with passive or active (vacuum) drainage, and no primary/secondary faecal diversion. The primary outcome was 1-year stoma-free survival. In addition, passive and active drainage were compared using propensity score matching (2: 1). Results: Of 2470 evaluable patients, 388 (16.0 per cent) underwent salvage surgery, 1524 (62.0 per cent) passive drainage, 278 (11.0 per cent) active drainage, and 280 (11.0 per cent) had no faecal diversion. One-year stoma-free survival rates were 13.7, 48.3, 48.2, and 65.4 per cent respectively. Propensity score matching resulted in 556 patients with passive and 278 with active drainage. There was no statistically significant difference between these groups in 1-year stoma-free survival (OR 0.95, 95 per cent c.i. 0.66 to 1.33), with a risk difference of -1.1 (95 per cent c.i. -9.0 to 7.0) per cent. After active drainage, more patients required secondary salvage surgery (OR 2.32, 1.49 to 3.59), prolonged hospital admission (an additional 6 (95 per cent c.i. 2 to 10) days), and ICU admission (OR 1.41, 1.02 to 1.94). Mean duration of leak healing did not differ significantly (an additional 12 (-28 to 52) days). Conclusion: Primary salvage surgery or omission of faecal diversion likely correspond to the most severe and least severe leaks respectively. In patients with diverted leaks, stoma-free survival did not differ statistically between passive and active drainage, although the increased risk of secondary salvage surgery and ICU admission suggests residual confounding