28 research outputs found

    CANABIC: CANnabis and Adolescents: effect of a Brief Intervention on their Consumption - study protocol for a randomized controlled trial.

    Get PDF
    International audienceBACKGROUND: Cannabis is the most consumed illegal substance in France. General practitioners (GPs) are the health professionals who are most consulted by adolescents. Brief intervention (BI) is a promising care initiative for the consumption of cannabis, and could be a tool for GPs in caring for adolescents who consume cannabis. The aim of the CANABIC study is to measure the impact of a BI carried out by a GP on the consumption of cannabis by adolescents of 15 to 25 years of age. METHODS: A randomized clustered controlled trial, stratified over three areas (Auvergne, Languedoc-Roussillon, and Rhone-Alps), comparing an intervention group, which carries out the BI in consultation, and a control group, which ensures routine medical care. The main assessment criterion is the consumption of cannabis by amount of joints per month, at 12 months. The amount necessary to highlight a significant difference between the two groups of 30 % of consumption at 12 months is 250 patients (50 GPs, 5 patients per GP; risk alpha = 5 %; power = 90 %; intra-cluster correlation coefficient rho = 0.2; Hawthorne effect = 15 %; lost to follow-up rates for GPs = 10 % and for patients = 20 %). This plan is replicated for the three areas, and therefore a total of 750 patients are expected.The secondary criteria for judgment are the associated consumption of tobacco and alcohol, the perception of the consequences of consumption, and the driving of a vehicle following consumption. DISCUSSION: Research about BI for young cannabis users is underway. The aim of the CANABIC study is to validate a BI suited to adolescents who consume cannabis, which may be performed in the general practice. This would provide a tool for their treatment by a GP, which could be widely distributed during initial or further medical training.Trial registration: CANABIC is a randomized clustered trial (NCT01433692, registered 2011 Sept 12), PHRC funded: Clinical Research Hospital Program (Governmental Fund, Health Ministry). Date first patient randomized: March 2012

    Description de l'élaboration du projet DéProPass (organisation de soins visant à dépister les comorbidités des pathologies chroniques en zones déficitaires en acteurs de santé et analyse des facteurs ayant pu influencer sa construction)

    No full text
    Les maladies chroniques représentent le problÚme mondial majeur de santé au XXIe siÚcle, responsables de 63% des décÚs, elles sont la toute premiÚre cause de mortalité au monde. Pour lutter contre ce fléau, une amélioration et une globalisalion de leur prise en charge est nécessaire.La premiÚre partie de ce travail est réservée à la description minutieuse d'un projet d'organisation de soins primaires nommé DéProPAss pour Dépistage de Proximité des Pathologies Associées aux maladies chroniques. Un historique précis, les acteurs impliqués dans sa construction et le protocole complet deJ'étude y sont présentés .L'objectif est de mettre en place un bilan standardisé de dépistage des comorbidilés commun aux trois principales maladies chroniques non transmissibles, à savoir diabÚte de type II, .athérosclérose et BPCO dans des zones déficitaires en acteurs de santé du département du Gard. Cependant, l'élaboration de ce projet s 'est révélée longue et laborieuse. Dans la seconde partie, les auteurs, suivant une démarche de recherche qualitative, cherchent à déterminer les facteurs pouvant influencer la construction d'un projet de recherche à travers l'exemple décrit en premiÚre partie. L'analyse a permis de mettre àjour des facteurs d'ordre institutionnel, personnel, organisationnel, économique, administratif, législatif et politique ayant ralenti ou favorisé l'avancée du projet. If semble toutefois que les facteurs humains et institutionnels prédominent. Ce projet innovant nécessite notamment la coopération toujours difficile de nos jours entre différents systÚmes de soins, primaires et hospitaliers, médecine générale et spécialiséeMONTPELLIER-BU Médecine UPM (341722108) / SudocMONTPELLIER-BU Médecine (341722104) / SudocSudocFranceF

    L'activité physique pratiquée par le patient dépressif : une parenthÚse bénéfique dans la maladie

    No full text
    International audience« Les auteurs ne dĂ©clarent aucun conflit d'intĂ©rĂȘt en lien avec l'Ă©tude »CONTEXTE : Le syndrome dĂ©pressif touche en France 3 millions de personnes par an. Les antidĂ©presseurs et la psychothĂ©rapie sont recommandĂ©s en 1ere intention et diverses interventions non mĂ©dicamenteuses (INM) en complĂ©ment. Parmi elles, l’activitĂ© physique est recommandĂ©e en France depuis 2017 comme simple mesure d’hygiĂšne Ă  associer aux traitements. D'autres pays l'utilisent plus largement. Une revue de littĂ©rature de 2017 montre le bĂ©nĂ©fice de cette INM sur le syndrome dĂ©pressif sans grand niveau de preuve. Aucune Ă©tude ne s’est intĂ©ressĂ©e au vĂ©cu des patients dans ce contexte.OBJECTIF : Explorer l’expĂ©rience vĂ©cue des patients dĂ©pressifs qui pratiquent une activitĂ© physique dans leur parcours de soin.METHODE : Etude qualitative phĂ©nomĂ©nologique. Les patients dĂ©pressifs suivis en ambulatoire ou en institution ont Ă©tĂ© interrogĂ©s aprĂšs accord Ă©crit. Une activitĂ© physique avait Ă©tĂ© recommandĂ©e par leur mĂ©decin. Une guide d’entretien centrĂ© sur l’expĂ©rience vĂ©cue a faciltiĂ© le recueil de verbatims jusqu’à saturation des donnĂ©es. Ils ont Ă©tĂ© analysĂ©s par mĂ©thode semio pragmatique avec triangulation des chercheurs.RESULTATS : 11 patients ont Ă©tĂ© interrogĂ©s.Les 3 catĂ©gories conceptualisantes sont:L’activitĂ© physique est une parenthĂšse dans le vĂ©cu de la maladie dĂ©pressive en permettant de quitter le statut de malade.Cette influence est bĂ©nĂ©fique par la mĂ©diation du corps et est donc spĂ©cifique vis-Ă -vis d’une autre activitĂ© de loisir : estime de soi, dĂ©pense entrainant un bien ĂȘtre global et une extĂ©riorisation des idĂ©es nĂ©gatives.Ce bĂ©nĂ©fice n’est retrouvĂ© que s’il existe un partage dans un groupe et si l’activitĂ© est adaptĂ©e au patient et ses capacitĂ©s souvent altĂ©rĂ©es par la dĂ©pression elle-mĂȘme.Au total, les patients considĂ©raient que l’activitĂ© physique amĂ©liorait spĂ©cifiquement leur humeur sans ĂȘtre l’unique rĂ©ponse thĂ©rapeutique.DISCUSSION (limites forces perspectives)Cette Ă©tude qualitative originale, dont les critĂšres de validitĂ© sont respectĂ©s, renforce l’idĂ©e d’un bĂ©nĂ©fice de l’activitĂ© physique sur le vĂ©cu de la maladie dĂ©pressive par une approche comprĂ©hensive. Au-delĂ  du bienfait par la distraction, la notion de plaisir, le partage, commune Ă  toute activitĂ© de loisir, l’impact physique est spĂ©cifique sur le bien-ĂȘtre global. Ce lien entre le psychisme et le corps doit ĂȘtre considĂ©rĂ©. L’accompagnement individualisĂ© des patients et la bienveillance du groupe sont les conditions nĂ©cessaires Ă  une efficacitĂ©. Les mĂ©decins doivent s’impliquer dans la promotion de cette INM dont l’évaluation est Ă  poursuivre

    L'activité physique pratiquée par le patient dépressif : une parenthÚse bénéfique dans la maladie

    No full text
    International audience« Les auteurs ne dĂ©clarent aucun conflit d'intĂ©rĂȘt en lien avec l'Ă©tude »CONTEXTE : Le syndrome dĂ©pressif touche en France 3 millions de personnes par an. Les antidĂ©presseurs et la psychothĂ©rapie sont recommandĂ©s en 1ere intention et diverses interventions non mĂ©dicamenteuses (INM) en complĂ©ment. Parmi elles, l’activitĂ© physique est recommandĂ©e en France depuis 2017 comme simple mesure d’hygiĂšne Ă  associer aux traitements. D'autres pays l'utilisent plus largement. Une revue de littĂ©rature de 2017 montre le bĂ©nĂ©fice de cette INM sur le syndrome dĂ©pressif sans grand niveau de preuve. Aucune Ă©tude ne s’est intĂ©ressĂ©e au vĂ©cu des patients dans ce contexte.OBJECTIF : Explorer l’expĂ©rience vĂ©cue des patients dĂ©pressifs qui pratiquent une activitĂ© physique dans leur parcours de soin.METHODE : Etude qualitative phĂ©nomĂ©nologique. Les patients dĂ©pressifs suivis en ambulatoire ou en institution ont Ă©tĂ© interrogĂ©s aprĂšs accord Ă©crit. Une activitĂ© physique avait Ă©tĂ© recommandĂ©e par leur mĂ©decin. Une guide d’entretien centrĂ© sur l’expĂ©rience vĂ©cue a faciltiĂ© le recueil de verbatims jusqu’à saturation des donnĂ©es. Ils ont Ă©tĂ© analysĂ©s par mĂ©thode semio pragmatique avec triangulation des chercheurs.RESULTATS : 11 patients ont Ă©tĂ© interrogĂ©s.Les 3 catĂ©gories conceptualisantes sont:L’activitĂ© physique est une parenthĂšse dans le vĂ©cu de la maladie dĂ©pressive en permettant de quitter le statut de malade.Cette influence est bĂ©nĂ©fique par la mĂ©diation du corps et est donc spĂ©cifique vis-Ă -vis d’une autre activitĂ© de loisir : estime de soi, dĂ©pense entrainant un bien ĂȘtre global et une extĂ©riorisation des idĂ©es nĂ©gatives.Ce bĂ©nĂ©fice n’est retrouvĂ© que s’il existe un partage dans un groupe et si l’activitĂ© est adaptĂ©e au patient et ses capacitĂ©s souvent altĂ©rĂ©es par la dĂ©pression elle-mĂȘme.Au total, les patients considĂ©raient que l’activitĂ© physique amĂ©liorait spĂ©cifiquement leur humeur sans ĂȘtre l’unique rĂ©ponse thĂ©rapeutique.DISCUSSION (limites forces perspectives)Cette Ă©tude qualitative originale, dont les critĂšres de validitĂ© sont respectĂ©s, renforce l’idĂ©e d’un bĂ©nĂ©fice de l’activitĂ© physique sur le vĂ©cu de la maladie dĂ©pressive par une approche comprĂ©hensive. Au-delĂ  du bienfait par la distraction, la notion de plaisir, le partage, commune Ă  toute activitĂ© de loisir, l’impact physique est spĂ©cifique sur le bien-ĂȘtre global. Ce lien entre le psychisme et le corps doit ĂȘtre considĂ©rĂ©. L’accompagnement individualisĂ© des patients et la bienveillance du groupe sont les conditions nĂ©cessaires Ă  une efficacitĂ©. Les mĂ©decins doivent s’impliquer dans la promotion de cette INM dont l’évaluation est Ă  poursuivre

    La personne de confiance est un lien pour le patient et le médecin généraliste

    No full text
    International audienceA health care surrogate is an adult who is appointed to make healthcare decisionsfor the patient when that patient becomes incapacitated. Advance health care directive canbe delegated to a health care surrogate. Few patients and general practitioners know of thisconcept, which is underused. In this document we focused on two lines of research : whatgeneral practitioners think of a health care surrogate, the experience of patients in choosinga health care surrogate, the objective was to understand and compare these experiences. Aqualitative method was used with data collection from semi-structured interviews of patientsand general practitioners until data saturation, with a phenomenological semio-pragmatic ana-lysis. Twelve general practitionersand thirteen patients were interviewed. They agreed on theimportance of a health care surrogate in the context of the end-of-life care, on the lack ofplanning in ambulatory care, and the banalization in nursing homes. The roles of a health caresurrogate were well defined: a caregiver, a contact person, someone that can listen and makedecisions in the event of incapacity. The responsibility of being chosen meant a commitment.A close link was necessary but not sufficient (trust was redefined in this particular context,psychic and around personal belief). Designating the general practitionersas a health care sur-rogate was done by default. The general practitionersvoiced their lack of knowledge as well assome restrictions to tackle the end-of-life care. A health care surrogate is a fundamental linkbetween the general practitionersand the patient all along the patient care process regardingthe end-of-life care. The choice should be made in advance. The health care surrogate shouldalso be supported in its role.La personne de confiance accompagne le patient et l’aide dans les dĂ©cisions jusqu’en fin de vie. Les directives anticipĂ©es peuvent ĂȘtre confiĂ©es Ă  la personne de confiance. Ce dispositif est peu connu des patients et des mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes et est sous utilisĂ©. Deux axes ontĂ©tĂ© Ă©tudiĂ©s : les reprĂ©sentations qu’ont les mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes de la personne de confiance. L’expĂ©rience vĂ©cue des patients dans la dĂ©signation de la personne de confiance. L’objectif Ă©tait de comprendre et comparer ces expĂ©riences. Ce travail a Ă©tĂ© menĂ© suivant une mĂ©thode qualitative avec recueil de donnĂ©es par entretiens semi-dirigĂ©s de patients et de mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes, jusqu’à saturation des donnĂ©es. Les entretiens ont Ă©tĂ© analysĂ©s dans une dĂ©marche sĂ©mio-pragmatique phĂ©nomĂ©nologique. Douze mĂ©decins et 13 patients ont Ă©tĂ© interrogĂ©s. Ils s’accordaient sur l’intĂ©rĂȘt de la personne de confiance dans le contexte de la fin de vie, sur le manque d’anticipation en ambulatoire et la banalisation en EHPAD. Les rĂŽles de la personne de confiance Ă©taient bien dĂ©finis : aidant, interlocuteur, Ă©coute, dĂ©cisions en cas d’incapacitĂ© du patient. La charge d’ĂȘtre dĂ©signĂ© impliquait un engagement. Un lien de proximitĂ© Ă©tait nĂ©cessaire mais pas suffisant (la confiance Ă©tait redĂ©finie en contexte particulier, psychique et autour des convictions personnelles.) DĂ©signer le mĂ©decin comme personne de confiance se faisait par dĂ©faut. Les mĂ©decins exprimaient leur manque de connaissance et certains freins Ă  aborder la fin de vie. La personne de confiance est un lien fondamental entre les mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes et le patient tout au long du parcours mĂ©dical et concernant la fin de vie. Sa dĂ©signation doit ĂȘtre anticipĂ©e. La personne de confiance doit Ă©galement ĂȘtre accompagnĂ©e dans son rĂŽle

    : Facing an epigastric gain, does the general practitioner considers the risk of acute coronary syndrome? Qualitative study

    No full text
    International audienceIntroduction : Chaque annĂ©e en France, cent mille personnes prĂ©sentent un infarctus du myocarde. D'aprĂšs le registre FACT en 2003 : dans 1/3 des cas, le mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste est le premier intervenant face Ă  une situation Ă©voquant un syndrome coronarien aigue (SCA). L'objectif de cette Ă©tude Ă©tait de dĂ©terminer la dĂ©marche diagnostique des mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes de l'HĂ©rault face Ă  un syndrome coronarien se prĂ©sentant sous une forme digestive. Ce travail permet ainsi d'isoler les limites rencontrĂ©es face Ă  ce diagnostic et de trouver des moyens possibles d’amĂ©lioration.MatĂ©riel et MĂ©thode : Etude qualitative par focus groupe auprĂšs de mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes libĂ©raux de l’HĂ©rault. L'analyse s'est faite de maniĂšre thĂ©matique Ă  partir des verbatims.RĂ©sultats : Devant une prĂ©sentation atypique, le diagnostic de syndrome coronarien aigu passe par un examen clinique approfondi en s'appuyant sur le contexte, les antĂ©cĂ©dents, les facteurs de risques cardiovasculaires et dans son prolongement les donnĂ©es de l'Ă©lectrocardiogramme.Les limites Ă©voquĂ©es Ă  cette dĂ©marche diagnostique sont:- le caractĂšre atypique de la douleur et un contexte clinique trompeur,- le sentiment de solitude face Ă  la prise de dĂ©cision,- la difficultĂ© pour le mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste Ă  trouver sa place en tant qu'acteur de l'urgence,- le manque de temps et de moyens financiers pour s'Ă©quiper,- la peur de l'erreur et le sentiment de prise de risque permanente.Plusieurs pistes d’amĂ©lioration de cette prise en charge diagnostique ont Ă©tĂ© isolĂ©es :-une revalorisation de la place du mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste face Ă  l'urgence,-l'utilisation de nouvelles technologies comme la tĂ©lĂ©transmission d'Ă©lectrocardiogramme, -l’entretien de rapports privilĂ©giĂ©s avec des mĂ©decins spĂ©cialistes,-la crĂ©ation d'un score de probabilitĂ©s cliniques.Conclusion : Ces rĂ©sultats confirment la difficultĂ© de la dĂ©marche diagnostique d'une prĂ©sentation atypique de syndrome coronarien aigu en soins primaires et le peu de moyen facilitants actuellement Ă  la disposition du mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste. MOTS CLEFS : douleur Ă©pigastrique, syndrome coronarien aigu, focus group, soins primaires
    corecore