7 research outputs found
Detection and quantification of airborne norovirus during outbreaks in healthcare facilities
Background. Noroviruses are responsible for at least 50% of all gastroenteritis outbreaks worldwide. Noroviruses GII can infect humans via multiple routes including direct contact with an infected person, fecal matter, or vomitus, and contact with contaminated surfaces. Although norovirus is an intestinal pathogen, aerosols could, if inhaled, settle in the pharynx and later be swallowed. The aims of this study were to investigate the presence of norovirus GII bioaerosols during gastroenteritis outbreaks in healthcare facilities and to study the in vitro effects of aerosolization and air sampling on the noroviruses using murine norovirus as a surrogate.
Methods. A total of 48 air samples were collected during norovirus outbreaks in 8 healthcare facilities. Samples were taken 1 m away from each patient, in front of the patient's room and at the nurses' station. The resistance to aerosolization stress of murine norovirus type 1 (MNV-1) bioaerosols was also tested in vitro using an aerosol chamber.
Results. Norovirus genomes were detected in 6 of 8 healthcare centers. The concentrations ranged from 1.35 Ă— 101 to 2.35 Ă— 103 genomes/m3 in 47% of air samples. MNV-1 preserved its infectivity and integrity during in vitro aerosol studies.
Conclusions. Norovirus genomes are frequently detected in the air of healthcare facilities during outbreaks, even outside patients' rooms. In addition, in vitro models suggest that this virus may withstand aerosolization
Modelling human choices: MADeM and decision‑making
Research supported by FAPESP 2015/50122-0 and DFG-GRTK 1740/2. RP and AR are also part of the Research, Innovation and Dissemination Center for Neuromathematics FAPESP grant (2013/07699-0). RP is supported by a FAPESP scholarship (2013/25667-8). ACR is partially supported by a CNPq fellowship (grant 306251/2014-0)
La farce aujourd'hui
Ce volume réunit des réflexions sur la résurgence de la farce médiévale depuis la seconde moitié du xxe siècle. En effet, malgré l'importance de ce registre, peu d'études à ce jour ont entrepris de réfléchir tout à la fois sur sa présence insistante (et, sous certains aspects, paradoxale) et sur les liens que la farce d'aujourd'hui tisse avec son ancêtre médiévale. De Tardieu à Vinaver, les auteurs étudient la place de la farce sur les scènes contemporaines, l'ouvrage faisant la part belle à des dramaturges majeurs de l'extrême contemporain comme Rodrigo Garcia, Griselda Gambaro ou bien Elfriede Jelinek. Couvrant plusieurs aires linguistiques (française, anglaise, allemande, américaine, espagnole, israélienne, italienne, roumaine...), cette étude constitue, sans être exhaustive, une sorte de bilan d'un des aspects les plus importants de la dramaturgie moderne. L'ensemble se trouve enrichi de deux entretiens : l'un avec le dramaturge suisse de langue allemande Urs Widmer, l'autre avec le metteur en scène français Christian Schiaretti (directeur du TNP). Trois brefs extraits de Mistero Buffo de Dario Fo, traduits en « joual » – dialecte de la région de Montréal – par le dramaturge québécois Michel Tremblay, exemplifient le travail sur la langue que le comique porte en son essence depuis le Moyen Âge.À la mémoire d'Urs Widme
Le savant dans les Lettres
Les érudits ne sont pas seulement ceux qui « font avancer la science » en laissant à d'autres le soin de populariser les « arides » matières sur lesquelles ils travaillent. Ils ont été, et ils sont encore, dans bien des cas, les artisans de la réémergence de larges pans de la culture mondiale dans l'imaginaire du grand public. N'en déplaise à certains, l'érudition n'est pas toujours l'ennemie du plaisir esthétique et, dans le cas du Moyen Âge, en particulier, le rôle joué par nombre d'universitaires et d'érudits dans la réapparition de la civilisation et de la littérature médiévales à l'horizon de notre quotidien est considérable. Les communications réunies ici, issues d'un colloque de l'Association « Modernités médiévales » qui s'est tenu à Lausanne du 21 au 23 octobre 2010 évoquent un très large spectre de pratiques : écrivains frottés d'érudition, savants tentés par la littérature ou simplement poussés par un goût vif et empathique de la vulgarisation, érudits désireux de construire des passerelles entre le passé et le présent. Toutes ces évocations sont encadrées par les témoignages directs de deux grands érudits (Michel Zink et Paul Verhuyck) qui n'ont pas jugé indigne d'écrire eux-mêmes des romans