35 research outputs found

    FGF-10 downstream signaling in human Congenital Cystic Adenomatoid Malformation (CCAM)

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    Les Malformations Adénomatoïdes Kystiques du Poumon (MAKP) sont les malformations pulmonaires congénitales les plus fréquentes. Leur diagnostic est anatomopathologique. Elles sont classées en type I si elles comportent de larges kystes (>2cm), en type II si elles contiennent de multiples kystes plus petits (2cm), en type II si elles contiennent de multiples kystes plus petits (<1cm). Les MAKP de type III ont un aspect plus solide et contiennent des structures immatures ressemblant au poumon en développement. En général asymptomatiques, les MAKP peuvent se compliquer in utero d'hydramnios ou d'anasarque, à la naissance de détresse respiratoire, et plus tardivement d'infections ou de pneumothorax. Leur potentielle dégénérescence maligne reste débattue. L'origine des MAKP est inconnue. Les avancées récentes suggèrent une anomalie transitoire et focale du développement pulmonaire, qui pourrait être secondaire à une obstruction des voies aériennes. Le rôle du Fibroblast Growth Factor 10 (FGF10), facteur indispensable à la formation des ramifications pulmonaires, est supporté par différents modèles animaux. La surexpression localisée du FGF10 pourrait induire des dilatations kystiques des voies aériennes.L'objectif de ce travail était de déterminer les anomalies moléculaires à l'origine des MAKP.Dans une approche molécule candidate, nous avons comparé par immunohistochimie l'expression du FGF10, de son récepteur le FGFR2b, et d'un de ses inhibiteurs, Sonic Hedgehog (SHH), entre MAKP et tissus témoins. Nous avons également comparé l'expression de l'ARNm du FGF10 dans des cultures de fibroblastes isolés à partir de MAKP et de tissus témoins. Nous avons enfin élaboré un modèle de ligature trachéale in-utéro de lapins fœtaux, afin de modéliser les MAKP et d'étudier in-vivo en fin de gestation (J29/31) les conséquences morphologiques et moléculaires d'une obstruction trachéale précoce (J23/31). Dans une approche sans à-priori, nous avons microdissequé des MAKP et des tissus témoins, afin de séparer les compartiments épithélial et mésenchymateux et de comparer les transcriptomes issus de ces 2 compartiments entre MAKP et tissus sains. Nous avons également recherché l'existence d'anomalies génétiques in-situ, en comparant par CGH array le génome du tissu pathologique à celui obtenu à partir du sang périphérique provenant du même patient.Aucune différence d'expression du FGF10, du FGFR2b et de SHH n'était observée en immunohistochimie, entre MAKP et témoins. L'expression ARNm du FGF10 était cependant plus élevée dans les fibroblastes de MAKP que dans les fibroblastes de tissus témoins. Nous n'avons pas observé de dilatation des voies aériennes de conduction chez les fœtus ligaturés, mais une augmentation du nombre des alvéoles pulmonaires. La voie de signalisation FGF10 n'était pas surexprimée à J29 dans le poumon des fœtus ligaturés. Les premiers résultats de l'analyse CGH array ne montrent pas de différence entre le génome provenant de la lésion et le génome provenant du sang périphérique. L'analyse transcriptomique est en cours.Il semble donc que la voie du FGF10 ne soit pas surexprimée dans les MAKP, mais il est possible que la surexpression de ce facteur soit transitoire, et que notre analyse ait été trop tardive. L'occlusion trachéale précoce n'affecte pas les voies aériennes de conduction, notre modèle animal n'est pas un modèle de MAKP. Un modèle fondé sur une occlusion bronchique précoce, sur des explants de poumon fœtal serait probablement plus adapté à l'étude des MAKP. L'absence d'anomalie génétique confirme l'hypothèse d'une anomalie localisée et transitoire du développement pulmonaire à l'origine des MAKP

    Diagnosis and management of hypersensitivity reactions to vaccines

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    Introduction: Many countries in Europe now recommend and enforce mandatory vaccinations to improve vaccination coverage. Thus, the number of adverse events following immunization (AEFI) may show an increase. Among these events, severe hypersensitivity reactions to vaccines are rare. However, it is important that they be identified and recognized so that they may be adequately managed.Areas covered: The literature search was undertaken through PubMed and Embase to identify English-language papers focusing on hypersensitivity to vaccines.Expert opinion: Hypersensitivity reactions following vaccinations are rare and are classified according to their chronology and extension: immediate when they occur within the first 4 hours following administration and non-immediate when they occur later. Local reactions are the most common adverse event following injection of vaccines and generally do not require any allergy workup. Immediate reactions, however, are potentially IgE-mediated and require an allergy workup. In general, a previously known food allergy (i.e., egg or milk) is not a contraindication to immunizations. Patients with a known allergy to gelatin, yeast, latex, antibiotics, or other specific components of vaccines require an allergy workup before administration of the vaccine.</p

    Efficacy of a short pretreatment with omalizumab in children with anaphylaxis to hymenoptera venom immunotherapy A report of three cases

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    International audienceHymenoptera venom allergy is the second cause of anaphylaxis in European children. Systemic reactions occur in up to 0.8% of schoolchildren. Venom immunotherapy (VIT) is recommended in sensitized children having systemic skin reactions exceeding generalized skin symptoms. VIT carries an 8–20% risk of systemic adverse events. Short protocols achieve the maintenance dose faster than conventional protocols but are more frequently associated with anaphylactic reactions. We report the cases of teenagers who experienced severe anaphylactic reactions (SAR) during the rush phase of VIT (Table 1). After an informed consent, a second rush VIT was performed after a pretreatment with omalizumab and was tolerated. No injection of omalizumab was required during the maintenance phase

    IL-33 Enhances IFNγ and TNFα Production by Human MAIT Cells: A New Pro-Th1 Effect of IL-33

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    International audienceMucosal-associated invariant T (MAIT) cells represent a distinct T cell population restricted by the MHC-class-I-related molecule, MR1, which recognizes microbial-derived vitamin B2 (riboflavin) metabolites. Their abundance in humans, together with their ability to promptly produce distinct cytokines including interferon γ (IFNγ) and tumor necrosis factor α (TNFα), are consistent with regulatory functions in innate as well as adaptive immunity. Here, we tested whether the alarmin interleukin 33 (IL-33), which is secreted following inflammation or cell damage, could activate human MAIT cells. We found that MAIT cells stimulated with IL-33 produced high levels of IFNγ, TNFα and Granzyme B (GrzB). The action of IL-33 required IL-12 but was independent of T cell receptor (TCR) cross-linking. MAIT cells expressed the IL-33 receptor ST2 (suppression of tumorigenicity 2) and upregulated Tbet (T-box expressed in T cells) in response to IL-12 or IL-33. Electronically sorted MAIT cells also upregulated the expression of CCL3 (Chemokine C-C motif ligand 3), CD40L (CD40 Ligand), CSF-1 (Colony Stimulating Factor 1), LTA (Lymphotoxin-alpha) and IL-2RA (IL-2 receptor alpha chain) mRNAs in response to IL-33 plus IL-12. In conclusion, IL-33 combined with IL-12 can directly target MAIT cells to induce their activation and cytokine production. This novel mechanism of IL-33 activation provides insight into the mode of action by which human MAIT cells can promote inflammatory responses in a TCR-independent manner
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