113 research outputs found

    Coronavirus : un virus d’État ? La gestion de la Covid-19 entre dĂ©mocratie technique et dictature sanitaire

    Get PDF
    Partant d’une sĂ©rie d’hypothĂšses formulĂ©es Ă  chaud au dĂ©but du premier confinement, l’auteur questionne d’une part la nature du nouveau pouvoir politique mĂ» par une expertise (contrĂŽlĂ©e) purement technique des risques globaux liĂ©s Ă  la crise que nous traversons au dĂ©triment d’une rĂ©flexion portĂ©e sur la question des libertĂ©s fondamentales, et, d’autre part, les enjeux de ce nouveau rapport Ă  la nature qui s’instaure dans la crise Ă©cologique qui caractĂ©rise notre Ă©poque. L’impĂ©ratif de « gestion des risques » l’emportera-t-il sur la dĂ©mocratie ? Quel dĂ©bat et quelle science participative mettre en Ɠuvre pour contrer la dictature des experts ? Ces questions ne peuvent faire l’économie d’une dĂ©construction des mesures sanitaires et plus largement de la politique d’urgence mise en place par les États, quelle que soit leur organisation politique.The author of this article uses a series of theories expressed immediately at the outset of the first lockdown as a starting point to examine two issues. The first examination questions the nature of new political powers motivated by purely technical (and controlled) expertise on the global risks linked to the crisis we are going through to the detriment of a fundamental rights questions and their consideration. The second examination questions the stakes behind this new relationship with nature that emerged from an environmental crisis that is a fixture of our times. Will the imperatives of “risk management” prevail over democracy? Are there debates or forms of participatory science that could be implemented against a dictatorship of experts? These issues cannot avoid a deconstruction of public health measures and more broadly of emergency policies enacted by states regardless of their political structure

    La sociologie de l’alimentation comme piste pour lutter contre les maladies chroniques et les inĂ©galitĂ©s sociales de santĂ©

    Get PDF
    Face Ă  la croissante prĂ©valence des maladies chroniques (phĂ©nomĂšne aussi appelĂ© « transition Ă©pidĂ©miologique »), notre santĂ© est intrinsĂšquement liĂ©e Ă  notre relation avec l’environnement. Elle ne dĂ©pend plus seulement de soins, mais aussi et surtout de sa prĂ©vention. L’alimentation est une interaction quotidienne avec l’environnement, elle peut soit contribuer Ă  prĂ©venir des maladies chroniques, soit les favoriser. Si s’alimenter reprĂ©sente un pouvoir d’agir au quotidien sur notre santĂ©, ce pouvoir se retrouve contraint par des facteurs socioĂ©conomiques, ainsi que largement influencĂ© par des facteurs culturels. Les plus prĂ©caires sont les plus affectĂ©s par les maladies chroniques, tout en ayant une alimentation susceptible de contribuer Ă  leur dĂ©veloppement. La sociologie de l’alimentation peut aider Ă  Ă©laborer une prĂ©vention adaptĂ©e, via l’étude des reprĂ©sentations alimentaires de ces populations

    Faire de la recherche collaborative : quelle sociologie dans le cadre d’un living lab ? Retour sur l’expĂ©rience de « mise en dĂ©mocratie » de l’hydrogĂšne

    Get PDF
    International audienceLa hausse des besoins en énergie au niveau mondial ainsi que la lutte contre le changement climatique imposent la redéfinition du modÚle énergétique autour de la question de la sobriété et de la production d'énergies renouvelables. Cet article propose d'interroger la mise en oeuvre d'actions de transition en France à l'échelle locale (Bourgogne et Normandie) en se penchant sur le cas de l'énergie provenant de l'hydrogÚne en tant que vecteur énergétique au fort potentiel de décentralisation et d'appropriation citoyenne. Nous nous appuyons sur des expériences de « mise en démocratie » par la technique du living-lab, qui implique la participation active de différents publics autour de l'hydrogÚne, et qui fait des chercheurs engagés dans la démarche des participants comme les autres. A mi-parcours, il apparaßt que cette démarche originale rencontre des écueils pour concilier ses prémisses techniques et l'éthique collaborative du « faire » à laquelle elle est le plus souvent associée : l'hydrogÚne n'apparaßt pas comme une énergie « conviviale ». DÚs lors, la question de l'avÚnement d'une démocratie technique à la faveur des expériences de transition est (au moins momentanément) remisée au profit de la réalisation de projets dont la dimension ludique devrait à terme ouvrir sur des questionnements éthiques et politiques, qui interrogent aussi bien les chercheurs en sciences humaines : doivent-ils travailler sur la transition ou pour la transition ? * Plan Introduction I. Transition énergétique et mise en oeuvre originale de la participation du public 1. Changement climatique, transition énergétique et hydrogÚne 2. Le living lab au DÎme (Caen, Normandie) 3. Les chercheurs en sciences sociales au coeur de la démarche II. Dépolitisation et effacement de l'éthique du « faire » 1. Sans le « faire » et son éthique : une dépolitisation de la démarche 2. Capabilités et capacité énergétique territorial

    Compétition, obsolescence de l'homme et biopolitique

    No full text
    International audienc

    : Tchernobyl ou l’effondrement du mythe du progrĂšs libĂ©rateur

    No full text
    Sous la direction de Fabian Kröger et Marina Maestrutti. Textes issus du colloque "L'imaginaire et les techniques", organisĂ© Ă  l'UniversitĂ© Paris 1, PanthĂ©on Sorbonne, du 14 au 16 novembre 2013, par le Centre d'histoire des techniques de l'Institut d‘histoire moderne et contemporaine, UniversitĂ© Paris 1 PanthĂ©on-Sorbonne (IHMC), le Centre d'Ă©tude des techniques, des connaissances et des pratiques, UniversitĂ© Paris 1 PanthĂ©on-Sorbonne (CETCOPRA), le Centre de gestion scientifique de l'École des Mines ParisTech (CGS) et l'École nationale supĂ©rieure de crĂ©ation industrielle (ENSCI).International audienc

    L'incitation aux changements de comportements

    No full text
    Sous la direction de Bettina Laville, Stéphanie Thiébault, Agathe Euzen ; avec la collaboration de Elise Attal et Catherine Decaux - L'ouvrage est le résultat d'un partenariat entre le CNRS et le Comité 21.International audienc

    Pour dépasser le concept de risque, quel changement de paradigme ?

    No full text
    Sous la direction de Dominique Bourg, Pierre-BenoĂźt Joly et Alain Kaufmann. Travaux issus du colloque "Retour sur la sociĂ©tĂ© du risque" tenu au Centre culturel international de Cerisy du 3 au 10 septembre 2011. - 2e tirage : 2016.International audiencePlan : Pour penser ce que nous faisons : risque, vulnĂ©rabilitĂ©, catastrophe - Le risque comme externalisation du danger et de la vulnĂ©rabilitĂ© - L’externalisation du danger : l’exemple de Fukushima - Le risque comme externalisation de la vulnĂ©rabilitĂ© : leçons de Tchernobyl

    La dĂ©cision du risque total. L'apport de GĂŒnther Anders Ă  la comprĂ©hension des dĂ©cisions extrĂȘmes

    No full text
    International audienceTrinity, Tchernobyl, biotechnologies et expĂ©rimentations sur la vie « grandeur nature », il semblerait bien que depuis plus d'un demi-siĂšcle de « pronostic vital » de l'humanitĂ© fut engagĂ© plus d'une fois et Ă  plus d'un titre, le plus souvent au nom de la Raison et du dĂ©veloppement des sciences et des techniques Ă  laquelle on l'associe. La question de savoir comment Ă©valuer les risques d'une expĂ©rience qui n'a jamais Ă©tĂ© tentĂ©e et quelle instance possĂšde la lĂ©gitimitĂ© de dĂ©cider de la faire ou pas est donc posĂ©e. Peut-on courir le risque total-de destruction de toute vie sur terre, voire de la Terre-mĂȘme si celui-ci est considĂ©rĂ© comme improbable ? S'agit-il d'ailleurs d'une question de probabilitĂ© et de calcul du possible ou les mĂ©canismes de la dĂ©cision se situent-ils sur un, ou plusieurs autres plans de rationalitĂ© ? Plus de soixante ans nous sĂ©parent de la premiĂšre expĂ©rience engageant l'humanitĂ© Ă  courir le « risque total » et il semblerait qu'aucune leçon n'ait Ă©tĂ© tirĂ©e, ni de celle-ci, ni des situations de catastrophe avĂ©rĂ©es qui jalonnent la second moitiĂ© du XXĂš siĂšcle. Un philosophe autrichien, longtemps oubliĂ© et rĂ©cemment republiĂ© en français, GĂŒnther Anders, a pourtant consacrĂ© une partie de son existence Ă  penser, entre autres, la menace atomique et ses enjeux philosophiques, moraux et anthropologiques. Ses travaux, qui datent pour les premiers des annĂ©es cinquante, n'ont en rien perdu de leur actualitĂ© dans la mesure oĂč Anders s'attachait Ă  exposer la nature des sociĂ©tĂ©s du risque collectif majeur dans lesquelles nous vivons toujours, et peut-ĂȘtre mĂȘme pour toujours si l'on considĂšre l'irrĂ©versibilitĂ© d'un certain nombre de maux dĂ©jĂ  produits (pollution nuclĂ©aire Ă  vie longue, mutagĂ©nĂšse, perte irrĂ©mĂ©diable de la biodiversitĂ©, changement climatique global, fonte des pĂŽles, etc.). L'auteur des Commandements de l'Ăąge atomique (Anders, 2008) nous assigne donc une nouvelle tĂąche morale, celle de « rĂ©duire l'espace qui existe entre nos deux facultĂ©s : celle de faire des choses et celle de les imaginer ; Ă  combler le vide qui les sĂ©pare ; en d'autres termes, il nous faut de toutes tes forces augmenter la capacitĂ© de notre imagination (et celle, encore plus rĂ©duite, de nos Ă©motions

    Compétition, obsolescence de l'homme et biopolitique

    No full text
    International audienc
    • 

    corecore